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Drôles de dames

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Lue : 2545 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 09/01/2013

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Suzanne ne se rappelle plus comment tout ça a commencé, et toutefois il y eut un début et un milieu. On peut dire que tout a débuté lorsque Sylvie était en retard à son poste ce lundi-là. Suzanne était en réunion derrière l'entrée vitrée de la porte la séparant de la petite pièce servant de bureau à sa jeune secrétaire. L'entrée ou la sortie peu importait cette porte attirait les regards masculins dont la présence au sein de la salle de réunion faisait à la jeune, elle aussi, cadre, Suzanne, se demander si la société n'était pas misogyne alors qu'elle s'y affairait depuis une année désormais. Autant de mâles et elle l'unique femme ce matin si bien que l'heure consultée frénétiquement tous les quarts d'heure à sa montre lui indiquait surtout le nombre de minutes de retard de Sylvie. Lorsqu'elle aperçut sa « lieutenante » au poste, elle soupira en s'efforçant de faire passer ça pour un soupir d'exaspération alors qu'en son for intérieur c'est le soulagement qui était vainqueur.

Sylvie sortait les stylos et les agrafeuses en les déposants tout autour de la petite pile de dossiers qu'elle devait examiner. Ne se préoccupant en apparence de ce qui se déroulait à deux pas : cette réunion dont l'avait prévenue sa patronne la veille et ce qui ne l'avait empêchée de rater son bus en sortant de chez elle ce qui l'avait contrainte à ce retard. Du moins il s'agissait là de son excuse officielle, celle tournée et retournée en son for intérieur durant le trajet après avoir quitté son amant d'un soir, avec lequel elle avait fait l'amour au lieu comme à l'accoutumée à ce moment-là de savourer le café et le croissant matinaux.

Suzanne fixait la jeune femme de telle sorte que l'aîné au sein de la société de ses collaborateurs sembla lui aussi tout à coup obnubilé par son propre timing. La pause fut décrétée et Suzanne alla glisser deux mots à sa secrétaire tandis que le groupe de cadres se divisait en deux parties, entre ceux demeurant dans la pièce et ceux qui avaient quelque chose à faire dans l'intervalle au sein de leur propre bureau. Le responsable financier et le chef de la section juridique décidèrent de se rendre dans les cabinets de l'étage. La vessie de la jeune femme quant à elle pourrait patienter, estima Suzanne. Quand Sylvie aperçut sa supérieure hiérarchique se diriger dans sa direction, elle ajusta ses lunettes sur son visage à la façon d'une employée chevronnée. Suzanne ne doutait de son professionnalisme en dépit qu'en l'absence de ce retard matinal cette réunion des cadres eût pu déjà être achevée. Elle avait dû sortir des dossiers et consulter des documents au rangement connu seul par Sylvie.

Sylvie portait sa classique jupe noire moulant ses jambes fines au-dessous d'un chemisier blanc formant avec l'ensemble de ses vêtements l'allure sérieuse décontractée et orgueilleuse à la fois qui ne manquait d'attirer l'oeil chaque fois que de façon sexy elle s'inclinait en avant à la machine à café afin d'emplir les gobelets dont elle se servait au fond du couloir à la sortie du bureau. Suzanne n'aurait jamais admis à haute voix que le charme dégagé par sa secrétaire ne la laissait indifférente et qu'elle rivalisait avec elle lorsqu'elle coiffait ses cheveux blonds soyeux et omettait par exemple de boutonner le haut de son propre chemisier rose clair afin elle aussi de se donner un aspect sexy. Les deux jeunes femmes formaient un duo chic à l'étage de la société occupé par les pontes de la boîte, les gens importants. La différence de rémunération en dépit qu'aucun public extérieur n'entrât jamais ici ne se discernait sur elles, ni sur quiconque travaillait là.

L'homme qui passa derrière Suzanne afin d'ouvrir le bureau sur le couloir décocha un sourire à la secrétaire comme s'il compatissait avec elle au sort que la patronne de la pièce lui réservait en raison de son retard. Quelques secondes plus tard il repassait derrière le tissu de la jupe de Sylvie non sans d'une façon assez visible par Suzanne ceindre sa taille avec une expression macho sur ses traits, Suzanne devant interpréter cela comme le fait qu'ils étaient collègues et que la jeune employée l'était de la société, et non de Suzanne seule. Ensuite il sortit complètement de la pièce sans s'être servi de quoique ce soit sur le plan de travail, sans même prendre la peine au moins de tapoter le bois en merisier afin de faire semblant. Un instant Suzanne se demanda si les deux étaient amants, si elle ne les gênait alors qu'aucun motif impérieux ne nécessitait qu'elle retînt la secrétaire. Tandis que la moitié presque de la matinée s'était écoulée et que la réunion de toute façon touchait à sa fin, elle renonça à la réprimande orale pour se focaliser sur un des dossiers qui leur faisait faute tout à l'heure. S'adressant à Sylvie comme si de rien n'était, aucune allusion à son retard, elle se contenta d'orchestrer la suite de la matinée comme à l'accoutumée, Sylvie demeurant pour l'instant la seconde et lieutenante de la femme d'affaires, une présence familière et rassurante dans ce cadre de travail.


A midi le réfectoire situé au rez-de-chaussée faisait résonner les plateaux que les mangeurs disposaient les uns à côté des autres dans le but de se restaurer au coude à coude, de façon conviviale. Suzanne repéra l'homme cette fois installé au côté de Sylvie. Elle n'interrompit la conversation avec son propre voisin de tablée, le chef de la section financière tracassé par les documents comptables et le bilan annuel. Sylvie et l'homme qui travaillait en fait à l'étage en dessous d'elles, agent de maîtrise et non cadre mais au salaire plus proche de celui de Suzanne, par exemple, éclataient de rire sous les blagues faites par un autre type que Suzanne ne connaissait. Ils ressemblaient à un vieux couple, leurs familiarités réciproques faisaient s'attendre Suzanne à ce que sa subordonnée lui apprenne bientôt qu'elle se fiançait ou quelque chose dans ce goût, d'ailleurs Sylvie n'avait jamais été aussi volubile même si avec sa patronne elle se montrait en général détendue. Le vibreur de son téléphone réussit à extraire Suzanne de ses réflexions solitaires alors qu'elle n'écoutait qu'à demi ce que lui disait son voisin de table, assommée qu'elle était suite aux longues heures de réunion par lesquelles avait commencé la journée. Le message texto reçu lui fit froncer les sourcils d'un air soucieux. Elle porta l'écran du petit téléphone portable avec l'intention de bien lire ce qui s'affichait, les mots en sms dans un style direct qui lui étaient indubitablement adressés. Puis elle se leva après s'être excusée auprès du chef de la section financière, ne jeta un seul regard derrière elle, ni à Sylvie qui continuait de manger avec bonne humeur aux côtés de son chevalier servant, et appuya sur le bouton du premier ascenseur afin de le faire descendre au rez-de-chaussée.
Dans l'ascenseur elle s'examina au moyen du miroir tandis que l'engin montait, vérifiant que ses vêtements n'étaient froissés, puis elle en sortit à l'étage où l'attendait le président directeur général.
Il était désormais plus près de treize heure que midi, Suzanne devait terminer la journée à 15 h en principe. La tête à tête avec le président dura une demie heure, Sylvie devant avoir regagné son bureau depuis. Suzanne acquiesça aux derniers mots du président même si l'homme venait de déclencher un maelstrom d'interrogations en elle, puis emprunta de nouveau l'ascenseur en s'apprêtant afin d'annoncer la nouvelle à sa lieutenante de la façon la plus naturelle possible.
Le soir elles se rendraient en voyage d'affaire toutes les deux en commençant par se rendre à l'aéroport au moyen d'un taxi affrété dans ce but.

16 h. Suzanne ôte sa jupe, et en porte-jarretelles gagne sa chambre d'abord, puis se déshabille et s'enferme dans la cabine de douche. Le téléphone est resté sur le lit, en mode sonnerie et non plus vibreur. Deux heures plus tard les jeunes femmes se retrouvent sur le parking de l'aéroport, puis moins perplexes après le trajet en avion posent leurs talons sur l'aéroport de destination. Le soir commence à tomber. Elles ont rendez-vous dans une boîte de nuit privée.


Lorsqu'elle se regarde sur l'appareil lui servant de téléviseur, Suzanne éprouve des sensations contrastées, Sylvie approche en effet sa supérieure dans le but de lui révéler quelque chose, cependant nues aucune des créatures ne réalise sa nudité, ou bien entre ce matin et la nuit se sont tissés entre les deux des liens dont l'origine échappe à la jeune cadre. Elles s'entrelacent, s'embrassent ainsi que deux inséparables, les marques sur la peau de ses fesses qu'ont dessiné les strings avec lesquels elle se vêt habituellement apportent à la secrétaire un côté humain émouvant encore sa compagne de bureau, tandis que celle-ci contemple les images projetées par le lecteur dvd sans arriver à arrêter la moindre décision. Ce qu'elle a reçu par voie de courrier classique équivaut pourtant en bonne et due forme à un courrier de licenciement. Sur l'écran on dénombre au moins trois « acteurs » : Suzanne bien sûr, et puis Sylvie ainsi qu'un individu dont l'appareil de PDG de la société concurrente à celle des femmes git en morceaux épars tout autour de la blancheur des draps du lit.
Une boule pèse sur le bas-ventre de Suzanne qui s'abîme dans la contemplation des corps apparemment extrêmement heureux d'être sous ses yeux.

Le chambranle de la porte de la chambre d'hôtel laisse filtrer la lumière émanant d'un couloir visiblement désert, du moins dont on ne perçoit aucune voix, contrairement aux éclats captables dans la chambre, à l'intérieur de laquelle deux créatures féminines ont ôté jupes de soirée ainsi que leurs sous-vêtements, dans le plus simple appareil elles trémoussent leurs jambes et de façon systématique avant d'introduire leur bouche dans un pot de confiture gloussent comme des folles.
Avec son chibre le mâle avec lequel elles ont passé la soirée empale une à une les femmes sans que l'une ou bien l'autre manifeste quelle que cérémonie que ce fût vis à vis du titre de secrétaire ou cadre de sa semblable.

Suzanne ne se rappelle comment tout ça a débuté. Mais elle pense que cela n'aura jamais de fin.
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