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Elle est partie 3

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Lue : 2043 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 09/06/2014

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Catherine ne fatigue pas, engloutit régulièrement les trois quarts du monstre avant de toussoter. Mon compagnon voyeur admire l'exploit en secouant sa main droite et en levant un pouce.

-Le salaud, quelle gaule il a ! Avec ça il pêche toutes les femelles. Quand elles ont mordu à son hameçon elles sont condamnées. Il leur faut recommencer, elles ont besoin de sensations inégalables, se persuadent qu'elles viennent de trouver "l'homme de leur vie" et ne veulent le perdre à aucun prix.

Et c'te bonne femme quelle avaleuse. Ecoute-le geindre, il va lâcher la purée ou je n'y connais rien. Et quel embobineur, elles se laissent toutes avoir de la même façon : il leur montre son biniou et elles se croient obligées de souffler dedans. Et puis le malin fait tâter l'embout merveilleux enduit de leur salive, demande la permission de vérifier que leur sexe peut admettre le morceau au volume étonnant.

-"Il est lubrifié par la fellation, il faut en profiter sur le champ." dit le renard

Intriguées et curieuses, les poules, pour montrer qu'elles sont capables de faire aussi bien que les autres, acceptent de tenter un essai, lui donnent accès entre les cuisses. Il les renifle, les affole des doigts et de la langue, les chauffe à blanc. Les malheureuses, quitte à couiner quand il distend leur vagin, s'abandonnent, n'envisagent pas de se sauver, au contraire elles tirent sur les côtés de leur sexe pour mieux s'ouvrir. J'ai vu une vierge hurler puis s'évanouir au passage de ce gourdin à travers son hymen. Mais après les douleurs de la pénétration vite oubliées, elles ne retiennent que les vertiges et les orgasmes extraordinaires qui ont suivi un accouplement brutal. En habitué des lieux, je peux t'en raconter des cris et des hurlements de belles filles défoncées par devant ou enculées sans ménagement qui, les trous sanguinolents, en redemandaient encore et encore. Certaines sont devenues nymphomanes insatiables avant de disparaître par une nuit semblable à celle-ci.

A voix basse, mon complice m'informe avec l'enthousiasme de celui qui peut enfin se décharger de tout ce qu'il a emmagasiné pendant ses veilles de voyeur. Il continue :

-Mais celle-là, c'est la championne des suceuses, il ne lui a pas fallu longtemps pour mettre le feu à la torche de son amant.

Celui-ci la remercie d'une caresse sur les fesses dénudées pendant la fellation. Il lui flatte la croupe comme un marchand de chevaux, taquine la raie du bout du majeur, chatouille la pastille de l'anus sans s'attarder, frotte la vulve par dessous. Il l'excite mais ne la pénètre pas, se lèche un doigt imprégné de cyprine.

-Regarde, elle arrive au bout, dit mon voisin. René va lâcher la sauce.

René confirme ces propos du voyeur habitué à espionner ses activités :

-Attention, je vais partir. Tu ne dois pas perdre une goutte de mon sperme. avale tout, ah! Le repas de madame est servi. Humm!!! Oh ! Que je t'aime!

Le mac la maintiendra sous pression jusqu'à la fin. Il sait d'un mot, la flatter et lui laisser espérer des lendemains heureux, entretenir l'illusion d'un amour éternel.

Catherine recule à peine, on voit ses joues enfler, puis l'effort de sa gorge pour déglutir et enfin elle ouvre sa bouche, sourit, heureuse de montrer qu'elle a avalé la potion magique. Mon compagnon ferme une main sur sa braguette et commente :

- Cette salope a un cul magnifique. Qu'en penses-tu, ça ne te fait pas envie? Elle se lèche les lèvres pour ne rien perdre du nectar. Que penses-tu de cette future victime?

-Je la connais. C'est ma femme, elle est partie avec René. Il l'a dressée.

-Pas vrai! Tu ne blagues pas ? Ta femme, cette belle blonde ? Qu'est-ce qu'elle fout ici? René te l'a piquée ou achetée?

-Ce René l'a séduite, elle m'a quitté sans un mot. Je ne l'ai pas vendue. Pourtant je l'aimais et elle m'aimait. Je n'ai rien compris. Tu as vu la bite de ce type en érection. Il fait tourner les têtes avec son instrument , c'est la seule explication plausible..

Ben, si on allait la délivrer avant la vente ? Veux-tu un coup de main ?

-Tu pourrais assommer le séducteur, il n'est pas certain qu'à cet instant ma femme veuille le quitter. Elle est complètement subjuguée, elle m'a abandonné pour lui. Qu'il la garde ou qu'il la vende, je ne veux pas des restes de ce suborneur.

-Mais te rends-tu compte, il va la vendre ce soir et demain elle fera le tapin sur un trottoir, sur internet ou sera sautée dans une boîte d'abattage? C'est ta femme quand même, réagis.

-Elle a choisi librement sa voie. Elle n'était pas naïve, elle a consenti à un premier rapport avec un étranger, bien que mariée. Elle a pris goût à son braquemart, en cachette; elle m'a trahi, sans honte ni remords. Elle assumera. Même si elle venait me supplier de la reprendre, je la chasserais. Comment peux-tu imaginer que je puisse encore serrer dans mes bras une femme qui ne pense plus qu'avec son sexe. Elle s'est livrée à un autre homme, il la destine au commerce de la chair : c'est un juste retour du destin. Que puis-je pour elle ? Rien!

-C'est ton affaire. Regarde comme elle est belle. Ah ! Ce cul ! Tu n'as pas dû t'embêter avec un aussi joli lot... Le René a bon goût, c'est nécessaire dans son commerce. Mais regarde-la. Elle se baisse et étale sa raie. Son berlingot caché dans le nid de ses cuisses est enflé. Admire le dessin des jambes. Je bande pour elle. Elle a teint ses cheveux, sa touffe est brune, fournie. N'est-elle pas splendide?

-Oui, je connais. J'ai toujours été ému par le rétrécissement de la taille. Elle est harmonieuse avec sa forme de violoncelle sur pattes. Mais la beauté du corps est gâchée par le manque de coeur et de jugeote. Sa beauté c"est la beauté du diable.

-Je me ferais bien un petit diable comme elle. Démon incube je la prendrais dans son sommeil, je hanterais ses rêves érotiques. Dire qu'elle servira ses charmes contre de l'argent à des gens de passage. Quel dommage ! Quel gâchis ! Vois ces nichons , j'en bave! Ca y est, elle enfile ses fringues. Ah ! René se dirige vers le bâtiment où a lieu la réception. Il ne tardera pas à guider ta femme vers les acheteurs. Il y a deux ou trois groupes. Des asiatiques ont précédé des africains. Il y a trois hommes et trois femmes . Comment s'appelle ta femme ?

-Catherine.

-Alors appelle- la et propose lui de s'évader, on la cachera.

-Pas question. Elle s'est mise dans le pétrin toute seule. Qu'elle s'en sorte toute seule. Il est trop facile d'oublier ses serments, d'humilier celui qu'on a prétendu aimer. Tout se paie.

Debout de profil, devant un miroir que nous ne voyons pas, Catherine ébouriffe ses poils pubiens, laisse aller ses doigts plus bas, entre ses cuisses, penchée en avant, absorbée par la masturbation à laquelle elle se livre. Jamais elle ne m'avait laissé soupçonner une habitude de plaisir solitaire. Elle vient de plonger son poing entre ses jambes, resserre l'étau et balance son bassin d'avant en arrière. Sa tête accompagne le mouvement. Je suis abasourdi.

Le voyeur ne me comprend pas. Il se dresse et fait "psitt, psitt"

Efrayée, surprise en ce moment d'intimité inavoué, Cat se redresse rouge et essoufflée, regarde en direction de la fenêtre, attrape un linge et cache sa poitrine. Ce réflexe ne cache pas ses parties génitales. Gaston, recommence :"psitt, viens à la fenêtre." Elle obéit, honteuse de se savoir observée, avance doucement sur ses jambes tremblantes. Gaston enchaîne:

-Catherine sauve-toi ! René veut te vendre ce soir à des proxénètes. Il recevra le fric et tu devras te prostituer pour enrichir ton nouveau maître. Allez, viens, fais vite.

- Qui es-tu ?Tu racontes des conneries, fous-le camp avant que René ne t'attrape.

-Un ami, mais regarde qui est avec moi.... Le mari, montre-toi.

Catherine se raidit, ses mains tremblent, ses yeux se remplissent de larmes. Elle murmure :

-Mais que fais-tu là ? Comment m'as-tu retrouvée ? Je suis désolée, j'aime René. Pars vite, il pourrait te faire du mal. Pardon, pardon, je regrette de te faire de la peine. Pardon mon chéri.

Gaston coupe court:

-Fais vite, sauve-toi, nous allons te délivrer.

-Je ne veux pas être délivrée. Je suis heureuse ici. René est amoureux de moi, il ne me fera jamais de mal. Attention, il sort du manoir. Cachez-vous. Je dois m'habiller pour aller à la fête. Je ne vous dénoncerai pas, mais c'est la dernière fois.

C'était prévisible, je le dis au voyeur généreux. Il hausse les épaules et reproche

-Tu n'as pas dit un mot. Elle t'aurait peut-être écouté. Tu ne l'aimes vraiment plus? Malgré tout, elle est en péril, tu pourrais être poursuivi pour non-assistance à personne en danger. Silence, on vient.

René entre dans la chambre et s'écrie:

-Quoi, tu n'es pas prête, tu lambines, tu rêvasses. Allez, grouille, ils nous attendent. N'oublie pas, notre sort est entre tes mains.

-René m'aimes-tu ? M'aimes-tu vraiment? Est-ce que tu me garderas toujours avec toi? Réponds mon amour.

-En voilà des questions. Mais tu sais bien que je t'aime, je te l'ai prouvé des dizaines de fois ! Tu en doutes ?

-Non... Alors fais-moi l'amour tout de suite. J'en ai besoin avant d'affronter tes amis. Baise-moi, s'il te plaît.

A-t-elle oublié notre présence ? Ce n'est pas possible, d'ailleurs elle a voulu évacuer le doute insinué par Gaston en s'assurant de l'amour de son amant. La parole de René prévaut, tout autre est un menteur, ou un interlocuteur peu fiable. Veut-elle nous faire entendre combien elle l'aime ? Evidemment, sinon quelle femme normale voudrait donner en spectacle ses relations sexuelles? Quand j'aurai vu et entendu je renoncerai à la poursuivre. Une bonne démonstration me dissuadera à jamais de rêver la reconquérir. C'est la justification probable de sa demande et de l'emploi du verbe "baiser"

Par bonheur, René rejette sa supplication :

-Sois raisonnable, Catherine. Après le spectacle nous ferons l'amour. Maintenant il faut faire vite. Je t'aide et nous y allons. Souris ma poule.

Gaston me fait signe de le suivre. Nous accomplissons un détour le long de la clôture et arrivons sous les fenêtres du manoir. René et Catherine traversent la cour, disparaissent. Dans le grand salon les invités ne les ont pas attendus. Nous les observons sans crainte : la musique d'ambiance couvre tous les bruits ou presque.
A suivre
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Histoire de Veilleur

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