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Ma femme est une véritable salope

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Lue : 28065 fois - Commentaire(s) : 2 - Histoire postée le 26/06/2011

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En créneau, je garais la voiture de l’entreprise devant la banque. Contre la voiture qui me précédait, un couple faisait ces gammes. De dos je voyais un corps de femme en robe légère qui ondulait de droite à gauche sous deux mains aux doigts boudinés incrustées dans le creux de la taille. La tête était rejetée en arrière et accueillait la bouche qui l’embrassait. Ce mouvement projetait en avant le bassin collé au ventre de l’homme. Celui-ci en avait profité pour insinuer une jambe entre les genoux de sa partenaire. Elle semblait plaquer son sexe sur le haut de la cuisse masculine. Il était passé quatorze heures dans cette rue fréquentée. Les passants se retournaient en souriant avec indulgence. Mais rien ni personne ne dérangeait ce baiser prolongé. Témoin étonné, aux premières loges, je trouvais hardie et déplacée l’attitude de ces deux adultes. Ce n’était pas des adolescents, ils auraient pu se montrer plus discrets. Il existe des chambres d’hôtel pour se livrer à ces tortillements de chimpanzés en rut. Enfin…

Le visage de l’homme m’était inconnu. Ses deux grosses mains donnaient le roulis à l’abdomen féminin, là directement sous mes yeux, et tenaient ferme une proie volontairement soumise à ce balancement. Croupe et hanches partaient à droite et à gauche, la rougeur de la nuque indiquait le plaisir éprouvé par la dame dans le duel des langues et dans les frottements de son entrejambe sur la cuisse envahissante du monsieur. Parfois déséquilibrée, la femme retrouvait son équilibre en s’accrochant d’une main à la nuque de l’homme et en levant un pied pour le replacer un peu plus à l’extérieur. A la faveur du mouvement le genou de l’audacieux progressait et favorisait un contact plus vigoureux des parties intimes sur son pantalon de jeans. C’était un ralenti de slow, sur trottoir, d’un sans gêne stupéfiant. La silhouette féminine ressemblait fortement à celle d’une personne connue.
Le claquement de la porte de la voiture les surprit. Toujours enlacés, ils désunirent leurs lèvres.
-On se revoit demain, ma poule?
-Oui, mais viens chez moi, nous ne serons pas dérangés. Ce sera aussi moins risqué. Je t’attendrai après quatorze heures.
-Où?
-Trois rue Mozart. Un pavillon au crépi crème. Tu trouveras facilement.

Je me dirigeais vers la banque. L’énoncé de l’adresse me cloua sur place. La voix ne pouvait me tromper, la silhouette était la seule à laquelle je ne pouvais pas penser, le trois rue Mozart, c’était mon adresse. Je me retournais. La femme s’éloignait en sautillant sur ses hauts talons en démarche chaloupée, c’était ma femme! Qui était l’inconnu avec lequel Emilie se laissait aller à un si scandaleux abandon, en pleine rue, devant autant de témoins?

Je la croyais en train de diriger son salon de coiffure. A crédit, elle avait repris à son nom le fonds et nous remboursions avec nos deux salaires, l’emprunt qu’elle avait signé. J’étais à mille lieues d’imaginer qu’elle pût s’exposer en public dans les bras d’un étranger. Voilà pourquoi je n’avais pas mis de nom sur ce corps qui se trémoussait de façon aussi impudique devant moi. J’en fus foudroyé.
Sans réfléchir, je suivis l’inconnu. Il finit par s’arrêter devant un immeuble de trois étages, appuya sur la sonnette du milieu. Une femme apparut à une fenêtre.
-C’est toi, Marcel. Dépêche-toi, ta patronne t’appelle au téléphone. D’où sors-tu?

Il s’engouffra dans un couloir sombre. Je lus son nom: Marcel Untel. J’aurais aimé en savoir plus. Marcel sortit avec une bicyclette et prit la direction du centre ville.
Je sonnai. La même voix demanda:
-C’est toi, Marcel? Quoi encore?
-Excusez-moi madame, j’effectue un sondage sur les produits d’entretien. Pourriez-vous répondre à un court questionnaire? Vous pourriez gagner un lot de produits efficaces.
-Montez à l’étage.

J’arrivai sur le pallier pour une nouvelle surprise
-J’ai cru reconnaître votre voix. C’est bien toi, Louis?
-Laure, toi, ici?

Après des années, je me retrouvais en face de mon premier amour. Laure, la quasi fiancée. Depuis l’âge de quatorze ans nous étions amoureux, inséparables. Nous avions découvert ensemble le baiser, les caresses timides, les premières audaces. J’avais vu pousser sous mes mains le gonflement de ses jeunes seins, connu avec elle mes premiers émois charnels, vu pousser ses premiers poils. Nous nous étions juré un amour éternel. Quand nous étions séparés nous nous donnions rendez-vous sur l’étoile polaire. Elle m’avait montré comment était faite une fille en écartant le tissu de sa culotte. Je l’avais vue passer au rouge lors de mes premières caresses appuyées sur le gousset avec mon index suivant dans le coton le dessin du pli médian. Elle avait voulu vérifier qu’une verge enflait entre les doigts d’une fille. Par étapes nous avions tout appris de l’anatomie de l’autre. Restait à nous connaître au sens biblique du terme. Elle se gardait pour moi, je me gardais pour elle, sagement, avec des picotements d’impatience, mais avec la certitude que le moment venu, nous ferions l’amour en amoureux conscients et responsables. Faute de passer à l’acte nous en rêvions et vivions de l’espoir d’une expérience merveilleuse au début d’une union indestructible: nous nous aimions.

Pour son dix-huitième anniversaire, je l’avais emmenée au bal sous chapiteau dans un village voisin que nous avions rejoint à vélo. J’étais allé lui acheter une boisson. A mon retour elle avait disparu. Elle n’était pas sur la piste, elle n’était pas attablée, je cherchais à l’extérieur. Son vélo était à côté du mien. Un copain me dit l’avoir vue debout près d’une deux chevaux au bout du parking. Je cherchais une deux chevaux, il y en avait plusieurs toutes vides. Enfin j’en trouvai une, bizarrement animée, secouée en roulis et en tangage. Sur le siège arrière, je reconnus la tache claire de la robe de Laure. Tête tournée vers la lunette arrière, à califourchon sur les cuisses d’un homme, elle montait et descendait comme sur les chevaux de bois, les bras enroulés autour de son cou, la chevelure répandue sur son épaule, visage tourné vers l’extérieur, bouche ouverte, yeux exorbités, soudain fixes quand elle me vit collé à la vitre. Je partis en courant, sautai sur mon vélo.

Plus tard, je refusai de l’entendre ou de lui adresser la parole, elle pleura, je l’oubliai. J’ignorais ce qu’elle était devenue: elle était devant moi. Le temps avait guéri la blessure. Nous nous sommes gentiment embrassés sur les joues. Elle me fit entrer. Elle était caissière de grande surface, avait voyagé dans la région, avait divorcé et vivait en concubinage avec un garçon boucher prénommé Marcel. Elle venait de le chasser au travail; il avait un poil dans la main et préférait la chasse aux filles à la découpe des pièces de viande. J’en savais quelque chose. Elle n’avait pas de chance avec les garçons et regrettait l’erreur de jeunesse qui nous avait séparés. Elle avait accepté de voir les aménagements spéciaux de la 2 cv, s’était laissé embobiner par le baratin d’un beau parleur qui avait profité de sa naïveté pour lui ravir sa virginité avant de disparaître. Et depuis elle subissait une sorte de malédiction dans le choix de ses compagnons. Elle connaissait le salon de coiffure d’Emilie, appréciait l’originalité des coupes de mon épouse et me félicita d’être le mari d’une aussi jolie personne.
-Il faut que je retourne au travail. Mais nous devrions nous revoir.
-C’est que Marcel est très jaloux. Il travaille surtout le matin. Dans trois jours, vendredi, j’ai une journée de repos, si tu veux venir.

Elle n’entendit plus parler de produits d’entretien et devait se demander ce qui m’avait conduit à elle.

Ce soir là, je fus le mari parfait. Gentil, à l’écoute, soucieux de prouver à Emilie qu’elle était heureuse avec moi, poussé par le désir de lui faire renoncer à son rendez-vous avec ce fameux Marcel. Elle se plaignit d’une cliente qui avait oublié l’heure de son rendez-vous, je m‘indignai avec elle. J‘en profitai, en qualité d’associé au remboursement de la dette, pour m‘informer de la bonne marche de son entreprise, de sa rentabilité. Je montrai mon intérêt pour le succès de ses efforts et voulais m’assurer que ma contribution pécuniaire bénéficiait au salon. Je souhaitais, sans en parler, lui montrer la supériorité d’un bon mari sur un amant de passage. Si je ne l’avais pas trouvée au salon à quatorze heures lors d’une visite surprise éclair, c’est qu’elle était….où déjà? A la poste, oui pour déposer de l’argent sur son compte.
- Comme je regrette de ne pas avoir pu t’embrasser, mon chéri.

La poste était à l’opposé de l’endroit où elle embrassait Marcel. L’heure n’était pas à la chicane. Je l’embrassais donc passionnément, forçais du genou un passage où s’était infiltré le genou de Marcel, la faisais aller et venir sexe frotté sur le haut de ma jambe, taille serrée dans mes mains solides d’ouvrier du bâtiment; et je constatai, comme le garçon boucher avait pu le constater, la formation d’une tache humide sur mon pantalon. Je lui fis compliment de sa bonne mine. Malgré les contrariétés elle savait garder sa bonne humeur. Je lui trouvais même un air plus heureux que d’habitude et m’en réjouissais. Je l’accompagnai à la salle de bain, lui frottai le dos, lui massai les pieds fatigués par la station debout, frôlai intentionnellement les parties intimes en admirant la coupe du buisson et le dessin des lèvres de son sexe. J’avais bien de la chance d’être le mari d’une si belle créature. En retour elle se félicita d’avoir un mari aussi aimable, aussi attentif à sa santé et aussi engagé dans son entreprise. Je roucoulais, elle roucoulait. Quel beau couple nous formions! C’était l’explication de son air heureux. Sa journée avait été merveilleuse!

Je mis à profit ses bonnes dispositions, j’exploitai l’excitation provoquée par Marcel, réveillée par mes caresses et baisers et je la conduisis au lit. Si après l’amour avec moi elle avait encore besoin de recevoir un concurrent demain à domicile, c’est que les produits chimiques utilisés en coiffure avaient déréglé sa libido. Je devrais en tirer les conséquences. Je fus mari, je fus amant. J’utilisai mes années d’expérience amoureuse avec elle. Je l’amenai à désirer l’union, à la réclamer. Mes mains par attouchements légers parcoururent sa poitrine, ses flancs, glissèrent des hanches aux cuisses, des genoux au cou, mes doigts fouillèrent le fruit d’amour entre ses cuisses remontées, ma langue frétilla sur son clitoris, mes lèvres se saisirent de ses petites lèvres, ma bouche happa, avala toutes ses chairs bouleversées, téta ses aréoles, mordit son cou, planta des suçons sur ses seins. Attaquée de toutes parts, chatouillée, sucée, mordue, fouillée, Emilie se tordait de plaisir, s’ouvrait, s’offrait et finit par me supplier de la prendre. Je la pénétrai, limai comme un fou, la tournai et retournai, la chevauchai puis la reçus sur moi. Autour de mon cou elle nouait ses bras, ou me faisait un collier de ses jambes. Elle gémit, cria ses orgasmes. Elle se donna sans réserve, se servit. Elle m’encourageait, me trouva formidable, demanda d’où me venait ce déchaînement. Apparemment épuisée par la joute, elle obtint un cessez-le-feu.
-Oh! Le fou, regarde comme tu m’as marquée, dit-elle en se regardant dans le grand miroir de la salle de bain.
-C’est normal, tu es à moi, tu es ma femme; c’est pour que tu t’en souviennes. Qui le verra? Toi et moi.
-Tu t’es vidé en moi. Tu aurais pu te retirer. Tu te rends compte, je risque d’être enceinte. Ca va déformer mon corps
-Ah! Un enfant de toi, enfin, quel bonheur ce serait. Et tes clientes seraient ravies de l’apprendre. Viens, pose ta tête sur mon épaule.

Repue, elle s’endormit bien vite, une main en protection sur mon pénis retombé. A qui rêvait-elle? Le matin elle me répéta combien elle m’aimait, me prépara mon petit déjeuner en chantonnant gaiement et m’expédia au travail avec un baiser chargé de reconnaissance.
Mon patron m’accorda un congé pour l’après-midi. Ma demande exceptionnelle ne perturbait pas ses plans.
Habituellement Emilie prend un repas léger au salon de coiffure pour conserver une ligne enviée de ses clientes, dont elle est fière et qui rejette à un plus tard incertain une grossesse peu désirée de ma femme. Elle ne revient jamais à la maison. Je rentre à la maison, m’installe dans la chaufferie et vide la gamelle qu’elle m’a préparée.
Eh! Bien, aujourd’hui elle arrive, très gaie, chante à tue-tête dans cette maison qu’elle sait vide et monte à l’étage. Au bruit des talons sur le parquet je suis ses déplacements. Elle s’attarde à la salle de bain, l’eau coule, un léger nuage de parfum de luxe descend vers la cave. On sonne, je repousse la porte de séparation
-Pousse la porte, c’est ouvert, je t’attends. Tu vas bien beau gosse, tu es en forme? Monte que je voie si ton plumage est aussi beau que ton ramage.
-Oh! Que tu es belle. Quel beau morceau.

C’est un compliment de boucher. Il s’est arrêté au pied de l’escalier pour bramer son admiration.
-Tourne doucement. Quelle belle pièce, quel cul. Tes yeux de génisse me font bander comme un taureau. Oh!
-Viens, monte ton bouquet que je le mette dans un vase. Que c’est chou, des roses rouges.

Il gravit les marches trois par trois, s’arrête. Silence. Long silence. Je jette un œil: ils sont sur le palier, dans l’attitude où je les ai vus hier dans la rue. Il ne s’est pas déplacé pour parler littérature, il est déjà dans le vif du sujet. Bouquet dans une main, Emilie ne résiste pas à la pression du genou pressé qui sépare ses cuisses
-Un instant, je pose les roses dans un vase. Tu bois quelque chose, café, alcool?
-Je croyais qu’il fallait faire vite. Tu sais je devrais être au boulot. Ma patronne va téléphoner à ma femme. Elle m’embête à force Va pour un petit verre. Tu as du kirsch ou une mirabelle?

Elle se dirige vers la cuisine, il la suit, une main sur l’épaule, l’autre sur l’arrière train dans un geste possessif. Emilie glousse, réclame un peu de patience. Ce n’est qu’un début. Si Marcel peut venir demain à midi et quart, ils disposeront de tout leur temps. Bien entendu il se libérera. Qu’elle téléphone à sa patronne pour passer une commande et il fera la livraison à domicile pendant la pose de midi.
Ils quittent la cuisine et entrent dans notre chambre à coucher. Le temps est compté et l’envie est pressante. Ils se déshabillent en marchant.
-Dégrafe mon soutien-gorge. Tu aimes mes seins. Embrasse-les, dis leur bonjour. J’adore.hum
-Ha! Ce que t’es belle. Les beaux nibars! Et ce cul. Mais tu vois, moi aussi j’ai de la belle marchandise, tu ne seras pas volée. Touche cette Montbéliard, n’est-ce pas de la belle saucisse pour la bouche et le con de madame: à servir chaud. N’aie pas peur, c’est pas du toc. Fais-moi bander. C’est pas un truc à faire reluire les nanas cet engin? Tu as une chance formidable de pouvoir t’en servir. Apprécie!
-C’est vrai, tu en as une belle, majestueuse, chaude en main et réactive, dis donc. Je lui fais un bisou?
-C’est une bite, tu peux même la lécher, la sucer si tu en as envie. Tu ne dois pas en avaler une pareille tous les jours à voir comme tu la fêtes! Goulue, salope, tu me fais du bien. Oh! Mais tu sais faire, une experte, j’ai tiré le gros lot. Qu’est-ce que tu en dis?

Elle doit avoir la bouche pleine, elle ne répond pas
Bon, couche-toi sur le bord du lit, écarte que j’admire ta cramouille. Tu te tailles le maillot toute seule?
-Non, entre coiffeuses on se rend service.
-Les vicieuses. Vous devez bien rigoler et vous chatouiller comme des gouines. J’aimerais voir ça.
-Mais non, on fait ça entre femmes. Naturellement parfois ça dérape un peu, mais c’est sans conséquences.

J’en apprends de belles sur ma femme. Il est des questions que je n’ai jamais posées, Marcel en connaît la réponse. Il est direct, ça plaît aux femmes, sans doute.
Allez en position que je te saute. T’es prête? Avec tes deux mains ouvre-toi, je vais te pénétrer d’un trait, le TGV va entrer dans le tunnel. Prépare-toi à connaître enfin le vrai bonheur, l’orgasme avec un grand O.
-Alors tu hésites?
-J’adore ton petit minou. Ho! C’est tout rose là dedans. Je peux entrer un doigt? Tu aimes?
-Humm, oui, mais fais doucement sinon tu vas m’étriper. Voilà, comme ça, plus profond. Hihihi, ta langue sur mon bouton, huuumm!
-Ton vieux rentre entre midi?
-Non, il reste sur les chantiers. Je lui prépare une gamelle le matin.
-S’il t’emmerde au lit, mets lui du bromure dans sa bouffe. Ne crains rien, question sexe, j’ai de quoi te satisfaire tous les jours plutôt deux fois qu’une. Je t’en livrerai au salon vers 18 heures, il y aura une dosette. N’exagère pas, tu aurais des ennuis.

Elle ne proteste pas. Qui ne dit mot, consent. Serait-elle prête à m’empoisonner pour les belles couilles de ce salopard? Alors ça!
-Je vois, tu en veux. Je vais t’en donner. Tu te tournes, à quatre pattes en travers, au bord du matelas et tu exposes ton joli cul. Magnifique. Que c’est bandant ce beau fruit gonflé et fendu. Tiens, tu sens ma queue. J’adore me promener à la porte, élargir le passage peu à peu. Tu piaffes, tiens, prends ça, rrrhha!
-Aïe! La brute, oh! Oui, encore. Une grosse comme ça, ça remplit, ça fait chaud. Allez, bouge, fais moi jouir. Baise!

Après tout ce qu’elle a pris hier soir, elle redémarre au quart de tour. Je suis à la porte de la chambre. Elle est tournée vers la fenêtre, il est collé à ses fesses et me présente son postérieur de singe poilu. A grands coups de boutoir, il lui explose le fondement, la secoue. Fesses en l’air, le vagin rempli par un gourdin que je ne vois pas ou presque en raison de l’allure folle de la charge, Emilie résiste aux chocs puis sa tête rejoint ses avant-bras sur le drap. Il est fort, violent, pressé de faire grosse impression dès le premier assaut. Le mâle en rut souffle bruyamment, comme un taureau dans l’arène. Les bruits des respirations se répondent, se mêlent, toujours plus forts, toujours plus irréguliers
-C’est bon… hein…C’est pas ton… ton jules… qui te fait cet effet! Celle-là, tu la… sens passer. Allez, encaisse, pour une première fois… tu vas bientôt gueuler, je le sens. Tu mouilles… cochonne et tu te mets à trembler. Tu aimes. Tiens, tiens, prends, tiens encore, jouis
-Ohh! Haha! Encore, baise, baise, plus fort. C’est bon, c’est bon, c’est bonbon, haha!

Effectivement elle en veut! Certes je ne suis pas aussi brutal. C’est un tort, je le constate. Trop de délicatesse nuit. Ce soir je vais imiter son étalon, je vais lui faire passer l’envie de me verser du bromure dans ma gamelle. Je vais la limer sans pitié.
-Ca vient, je pars!
-Sors, crache sur mon dos.
-Tu ne veux pas me boire?
-La prochaine fois. Etale, c’est bon pour la peau. T’en a mis une louche pleine, ma parole. Il t’en reste?
-Bon dieu! Que tu es bonne. De la salope de chez salope. Il faut que j’y aille, mais demain midi je vais te faire ta fête, Je te remplirai, le foutre te sortira par les yeux, ma belle.
-Allez, viens à la salle de bain, on m’attend au salon.

Et moi, je file. Mari cocu, mari déçu. Huit années d’un mariage apparemment heureux viennent de s’effondrer, de voler en éclat. C’est triste, mais c’est la cruelle réalité. Je suis cocu et menacé d’impuissance!

L’un des clients de notre entreprise d’installation sanitaire et chauffage que j’ai dépanné récemment, cherchait un locataire pour son appartement de type3. Il accepte de me le louer officiellement à partir du premier. Je lui ai raconté mon infortune. Il m’a consolé: « toutes des salopes, sauf ma mère ». Si je veux faire les tapisseries je peux l’occuper demain, il me remet les clés, on règlera les papiers. Je me rends dans le café situé en face du salon de coiffure, m’assieds près d’une fenêtre et peu avant 18 heures je vois Marcel remettre un sachet à Emilie sur le seuil du salon. Je me précipite au sex-shop et achète quelques gadgets, mon cadeau d’adieu à Emilie. Je me rends ensuite à la grande surface, passe à la caisse de Laure. Elle débauche à 19heures. Nous nous arrêtons dans un bar
-Laure veux-tu de moi?
-Quoi? Répète. J’ai bien entendu?
-Tu m’as dit que tu me regrettais, alors je te propose de vivre avec moi.
-Ne te moque pas de moi. Tu es marié à une très jolie femme. Si c’est juste pour coucher, pas question: je suis une fille sérieuse, quoi que tu penses de moi. Et puis il y a Marcel, tu ne le connais pas. Jaloux et violent, je me tiens à carreau, sinon je dérouille
-Ah! Bon, j’espérais que tu étais sincère. J’ai décidé de divorcer. J’étais si heureux du hasard qui m’avait amené chez toi. Excuse-moi.
-C’est quoi ce délire? Tu divorces, tu te mets avec moi? Explique.
-La cause du divorce tu la connaîtras bientôt. Si tu veux de moi, je t’épouserai. Souviens-toi, on s’était juré de s’aimer toute la vie. Alors, tu veux ou tu veux pas, comme dit la chanson.
-Je n’y crois pas! Bien sûr que je voudrais, mais…
-Pas de mais, viens avec moi, je vais te montrer notre futur appartement.

L’appartement lui plaît. Nous emménagerons vendredi puisque c’est son jour de repos. Qu’elle se prépare discrètement. Nous nous embrassons amoureusement. Il faut que je rentre, il est tard. Elle a des étoiles plein les yeux.

Je suis encore marié. Emilie accepte de croire que j’ai fait des heures supplémentaires sur une panne. Elle a préparé mon repas de demain. Je remarque un flacon sur la table de travail. Elle le range dans un placard. Après le repas du soir, Emilie se dit épuisée. Je sais que son travail n’est pas seul en cause. Elle va se coucher sans regarder son feuilleton télévisé. Marcel l’a vraiment bousculée et fatiguée. Je devrais comprendre. Mais je ne comprends pas. J’insiste, parce que, contrairement à elle, je sais que c’est notre dernière nuit. De la salle de bain au lit je colle, j’attrape un sein, pince une fesse, me presse contre son dos, l’embrasse derrière l’oreille, lui passe une main entre les jambes. Elle aimerait résister, son vagin se souvient encore de notre union d’hier, prétexte-t-elle. Elle ne peut pas invoquer la copulation adultère de l’après-midi. Je m’étonne:
-Pourtant j’ai été très doux. Tu es irritée. Il faudra consulter ta gynécologue. Veux-tu que je demande un rendez-vous? Montre-moi tes plaies.
-Grand fou. Regarde puisqu’il le faut
-Je connais le remède: il faut appliquer une cuillerée à soupe de sirop de corps d’homme; respecter la dose prescrite. Le remède doit être frais et absorbé à la sortie du tube.

Emilie rit de la mauvaise plaisanterie. Marcel a moins marqué ses mâchoires que ses muqueuses vaginales. Elle aimerait les préserver en vue de son prochain rendez-vous. Elle se jette à pleine bouche sur mon membre. S’il s’agit d’éviter une pénétration douloureuse en travaillant avec les doigts, les lèvres et la langue, elle a raison de tenter l’opération. Je réplique de la même manière, je suce et mordille longuement les abords de son sexe, fais entrer deux doigts enduits de salive et les secoue vivement. Ca fait Switch, swouitch, Switch, switt, fuitcg, ffuitt. La mouille les entoure, produit ce bruit de glissement dans un liquide. Les fesses montent, retombent en spirales endiablées. Emilie m’implore, je suis sans pitié. Mes doigts accélèrent, tournent contre les parois, les raclent, ma langue frotte, le clitoris rougit sous les interminables suçons. Elle se tord, fait des bonds, dit non, oui, s’effondre enfin emportée par un violent orgasme. Ca fait un moment qu’elle a lâché mon pénis pour clamer son plaisir ascendant mais contrarié par les excès du jour.
-Maintenant attelons-nous à la production du cordum prescrit
-Tu ne pourrais pas attendre demain. Je n’en peux plus, j’ai sommeil.

Elle peut toujours espérer me calmer au bromure, je n’avalerai pas son repas.
-Demain soir qui sait si je serai encore ici?

Elle fronce ses sourcils si soigneusement dessinés.
-Qu’est-ce que tu me racontes. Tu envisages de me quitter parce que je suis lasse après une journée de travail. Bourreau, allez viens puisque tu en as envie aussi fort.

Allez comprendre, elle a un amant et craint de me perdre?
Cette fois, j’envoie trois doigts, de quoi la combler comme un Marcel épanoui. Quand un bras fatigue, l’autre prend le relai, et le pouce inoccupé écrase le clitoris de plus en plus sensible. Ah! Elle préfère l’amour vache, je vais la servir. Elle jouit mieux quand Marcel est brutal. Je vais changer, imiter le mâle qui la bouscule, cet aspect de moi que je jugeais devoir juguler, elle va le découvrir, je vais lui laisser des regrets. Son masochisme va être satisfait. Emilie supporte difficilement le déferlement de secousses et de caresses rudes. D’une hanche à l’autre elle bondit, comme un poisson tiré de l’eau. Elle gémit, crie, supplie d’arrêter. Je choisis ces supplications pour la pénétrer une dernière fois. J’y mets toutes mes forces, me propulse avec la rage du cocu mécontent et hurle plus fort que Marcel
-Tiens, prends, tiens, tiens

Je ne suis plus moi, je suis hors de moi, fou de sa trahison, Le spasme vient, je sens monter la semence, elle se précipite en saccades dans la verge. Je me cramponne solidement, l’écrase de toutes mes forces, reste planté dans la chaleur de la gaine irritée et verse ma contribution au fond de ce vagin stérile depuis huit ans. Elle n’a plus la force de protester, ni de courir au bidet. Peut-être gardera-t-elle de moi un souvenir vivant, peut-être Marcel l’a-t-il déjà fécondée. Peut-être le doute sur l’origine de son enfant satisfera-t-il sa notion élastique de la fidélité conjugale. Marcel lui a promis une charge formidable, ça fera combien de louches? Elle en rêve sans doute en dormant. Je fouille le placard, prends entre mes doigts protégés le flacon, l’ouvre, hume, respire l’odeur de la gamelle: elle a suivi la consigne, je serai impuissant, si….
Je déballe mon cadeau. Un pénis en plastique à picots: j’y introduis la pile qui va en faire un vibromasseur géant. Je retourne au lit et place l’engin sous mon oreiller, j’avance l’heure de la sonnerie du réveil. Je dors. Le réveil sonne. J’embrasse ma femme, je la caresse, je l’étonne par ce réveil amoureux:
-Chéri tu exagères. Ce matin. Bon mais vite.

Couverture poussée, elle présente son sexe entre les jambes jetées de côté, ferme les yeux et attend presqu’avec indifférence. Je réveille la vulve d’un baiser, dégage le passage, pointe le vibreur lubrifié, appuie et l’envoie à fond jusqu’à la garde.
-Quoi, qu’est-ce que tu fais?
-Je te prépare en accéléré, j’ai tellement envie de toi. Tu sens, c’est un vibromasseur. C’est un cadeau. Parfois j’ai l’impression que tu restes insatisfaite quand on a fait l’amour. J’ai pensé faciliter ton plaisir avec cet instrument. Beaucoup de femmes y recourent m’a dit le vendeur. Attends, j’augmente la vitesse. , et encore un peu plus vite.

Emilie retient sa respiration, tente de me faire croire qu’elle reste insensible. Je presse sur la commande, cette fois les cinq centimètres de l’extrémité se mettent à tourner, la semelle du pied se met à vibrer sur le haut de la vulve. Les yeux de ma femme s’affolent, sa bouche se relâche, ses mâchoires se décontractent et elle laisse échapper des plaintes déchirantes. Cet engin est d’une efficacité redoutable. Dernière épreuve, je le fais aller et venir, le sors et le rentre, les picots frottent le vagin en montant et en descendant. Emilie s’arrache les cheveux
-Retire ça et viens sur moi.
-Plus le temps. Mais ce soir je te promets un feu d’artifice.
-Louis, tu as oublié ta gamelle? Tu rentres à midi?
-Ah! Non. Pardon. C’est quoi aujourd’hui?
-Une nouvelle recette, la saveur devrait te plaire, mon amour.

Nous sommes deux ouvriers sur le chantier, occupés à installer le chauffage central. Henri, mon compagnon, me demande soudain ce qui ne va pas. Nous avons, depuis notre apprentissage, établi des liens d’amitié très forts. Nous nous connaissons parfaitement: il a remarqué que je ne tourne pas rond, comme il dit.
Je me confie à lui. Il n’en croit pas ses oreilles. Ma femme, après des années de fidélité, avec ce garçon boucher… non, j’ai dû me tromper. Ce n’est pas possible. Je dois en avoir le cœur net, cesser d’imaginer le pire. Bien sûr ce baiser sur le trottoir a de quoi inquiéter.
Je dois raconter honteux, tout ce que j’ai vu, entendu hier mercredi, chez moi, afin de l’amener à me croire.
-Ecoute, si leur rendez-vous est chez toi à midi, on bosse plus le matin, on fera la pose pour être dans ta maison avant eux. S’il le faut on dérouillera ce Marcel, on lui fera passer l’envie de coucher avec Emilie. Elle comprendra et se ressaisira.
-Si elle le reçoit encore, si elle baise de nouveau avec cet abruti, je divorce.
-Pas si vite Louis. C’était peut-être un faux pas unique.

A onze heures quarante cinq, à côté de moi, Henri vide sa gamelle, dans ma chaufferie.
-Tu ne manges pas?
-Elle a mis du bromure dans ma nourriture, j’en suis à peu près certain.
-C’est prescrit par ton médecin?
-Bien sûr que non, c’est une suggestion de Marcel, son amant.
-Les salauds, ils vont t’empoisonner. Tu devrais porter plainte.
-Attends, j’ai ruminé ça et j’ai mon idée. Silence elle arrive.

Il est midi cinq. La porte d’entrée s’ouvre, nous entendons des éclats de rire: Emilie a embarqué son baiseur dans sa voiture. Ils montent en chahutant, se dirigent immédiatement vers la chambre en se dévorant le museau. C’est décidé, je n’ai plus d’estime pour cette femme hypocrite. Nous divorcerons. J’en fais part à Henri, resté en retrait, l’air navré. Je lui murmure mon plan. Il m’approuve. Aux bruits, aux rires, nous apprenons que les préliminaires sont rapides.
-Aujourd’hui on va pouvoir s’envoyer en l’air tranquillement.
-Oui, ma première cliente personnelle vient à 14heures trente.
-Alors vite à poil.
-Tu feras un peu attention. Louis se réveille depuis deux jours et il m’a usée. Ca me fait presque mal. Si le bromure agit, ce soir il me fichera la paix!
-Veux-tu que je te prenne le cul après une feuille de rose?
-Non! Mais sois tendre. Mais fais-moi jouir! Tu seras le seul désormais.
-Tendre comme un filet de bœuf, allez écarte tes cuisses et fais moi une place dans ton joli con. Attention, je pointe et je m’enfonce, en wagon, le train démarre!
-Aïe, je t’ai dit doucement s’il te plaît.

Je fais signe à Henri et je parle fort.
-Allez Henri, viens, on monte, je t’offre un coup à boire. Tu prendras bien une bière fraîche.
-Avec plaisir, mais je ne voudrais pas salir.
-On est seuls, tu n’es pas sale. Viens à l’étage. On a bien travaillé, une petite pose nous fera du bien!

Dans la chambre on se bouscule, une porte d’armoire se referme, une course pieds nus attire l’attention
-Dis Henri, on dirait qu’il y a du bruit. Prends un marteau. Si jamais il y a un voleur on va lui faire sa fête.

La porte de la chambre est ouverte, une forme marque la couverture. Nous entrons, j’empoigne un coin de couverture, tire brusquement et découvre sur le drap une Emilie nue, couchée sur le ventre et qui fait semblant de dormir. Elle ouvre les yeux, me voit, voit Henri, retire pudiquement sur son corps délicieux un bout de couverture. L’amant doit se cacher dans l’armoire.
-Excuse-moi, chérie. Mais que fais-tu là? Je te croyais au salon de coiffure. Nous avons travaillé dur et sommes venus vider une bière. Que fais-tu nue dans notre lit à cette heure?
-Je ne me sentais pas bien, je suis venue me reposer jusqu’à quatorze heures. Mais, ne t’inquiète pas ça va mieux. Buvez votre bière et retournez à votre travail. Je me débrouillerai.
-Henri, va à la cuisine, prends-toi une bière et attends-moi dans le couloir. Ferme la porte, s’il te plaît. Tu seras le gardien du paradis; personne n’entre ou ne sort, tu te sers du marteau, sauf pour ma puce d’amour ou moi. Ma chérie, nous sommes seuls, j’ai une folle envie de te faire l’amour. Je craignais de trouver un voleur, quelle magnifique surprise de te trouver nue. Et puisque tu vas mieux, je vais te redonner de l’énergie. Enlève la couverture.
-Sois raisonnable. On ne peut pas si Henri est dans le couloir. Et il va falloir que j’aille coiffer madame Machin.
Dès que vous serez partis je m’habillerai et je retournerai au travail.
-Tu me demandes l’impossible, vois dans quel état est ma verge. Je vais exploser. Madame Machin patientera.
Tu as le droit de t’envoyer en l’air, que diable.
-Bon, mais vite alors et sans bruit. Tu es insatiable tout à coup, tu m’inquiètes, l’infarctus te guette.

J’ai tout mon temps. Il faut reprendre tout depuis le début. Je m’applique en préliminaires, je traîne, je fais des bruits avec ma bouche, je grogne, je mords pour faire crier Emilie. Elle ne veut ni ne peut résister: à cause d’Henri gardien de la porte dit-elle.
-Tu sais, si tu proposes à Henri de nous rejoindre, il sera heureux de te faire plaisir. Veux-tu que je l’appelle. A trois ça pourrait être fameux. Qu’en dis-tu?
-Mais tu es malade! Je suis ta femme, je ne fais l’amour qu’avec toi. Tu devrais accélérer le mouvement
-Pour une fois, je sens que nous allons vivre un moment merveilleux. Dommage pour Henri. Mais j’adore ta fidélité. Je t’aime et toi, tu m’aimes? Dis-le plus fort. Plus fort encore.

Je viens de pénétrer le vagin et commence un long voyage, calme, avec l’intention d’aboutir le plus tard possible à faire jouir l’épouse aimante. J’exagère mes soupirs, je fais grincer les ressorts à un rythme lent, régulier mais soutenu. Je veux durer. L’autre, recroquevillé dans sa cachette va se faire une meilleure idée de mes prestations amoureuses. Pour l’instant Emilie, gênée par la présence de deux témoins, Emilie se retient. Mon expérience veut qu’elle finisse par les oublier. J’ai tout mon temps, le temps de la chauffer à blanc, le temps d’accentuer les courbatures d’un amant dépité, à l’étroit au milieu des robes et manteaux et obligé d’écouter jouir avec moi la créature qu’il convoitait. La situation cocasse m’amuse, la présence d’Henri dans le couloir me met à l’abri d’une attaque du tueur de cochons.
-Chérie, tu ne m’aimes plus? Pourquoi te retiens-tu? Embrasse-moi. Donne-toi, raconte ce que tu ressens.

Marcel doit bander d’entendre Emilie raconter ses sensations. Peu à peu les sens l’emportent sur la raison. Le conduit du vagin est de plus en plus humide, des contractions faibles se multiplient autour de mon membre, montent en intensité. Emilie oublie, se concentre sur le plaisir qui progresse. Elle entame des halètements, souffle plus fort, geint, hoquète.

A-t-elle envie de mettre fin au supplice de Marcel. Je me retire, et nu je vais au WC sous l’œil goguenard d’Henri posté en gardien de l’autre côté de la porte. Et je repars à l’assaut mû par la colère, sans amour désormais, décidé à faire payer chèrement la trahison.
En attendant de voir comment les choses vont évoluer, je me couche sur le dos et invite Emilie à s’asseoir sur mon bas-ventre, fesses tournées vers moi, visage vers l’armoire où son amoureux doit lutter contre l’engourdissement et les fourmis dans les jambes.
-S’il te plaît, mon amour, applique-toi. Essaie de me faire éjaculer.

L’idée lui plaît. Les fesses sous mes yeux promènent l’œil sombre de la porte arrière souligné de quelques poils follets. Elle trouve une bonne vitesse de croisière, secoue sa croupe, dérape, me reprend en main, arrondit son dos pour me remettre en place, m’avale, remonte le long de ma hampe et l’engloutit, remonte à la pointe, énerve le gland et l’envoie au fond. Le jeu s’accélère, elle ne cherche plus, elle s’abandonne et jouit soudain. Marcel n’a pas dû entendre souvent une manifestation aussi intense d’un orgasme.
Je veux plus et malgré ses grimaces je lui inflige le robot vibreur. Je ne l’en libérerai qu’après de nouveaux cris. Henry demande s’il ne doit pas intervenir.
-Bon, Louis, je ne peux plus attendre, ma cliente va s’impatienter. Nous recommencerons ce soir si tu veux. Mais il faut que tu partes maintenant.
-Va si le devoir t’appelle, il faut faire marcher notre commerce, tu as raison. Je suis aussi intéressé que toi aux résultats. Va. Notre journée est terminée, nous ne retournerons pas sur le chantier ce soir, nous rattraperons le temps perdu demain midi. Je vais aller tranquillement boire enfin ma bière, en offrir une autre à Henri et discuter un peu avant de prendre un bon bain et de me préparer à la fête de ce soir. Ne t’en fais pas, je garde la maison. Vers cinq heures nous viendrons nous faire couper les cheveux au salon.

Elle a un regard désespéré vers l’armoire, se console de savoir que nous quitterons la maison et que son héros pourra en profiter pour s’en aller. Je sors, laisse la porte ouverte.
-Allez, habille-toi et file. Viens, j’agrafe ton soutien-gorge. N’oublie pas ta petite culotte.et imagine notre soirée. Je me sens en grande forme.

Elle est partie. Elle doit avoir des doutes sur les vertus du bromure; aurait-elle eu peur d’en mettre assez? Henri et moi, bière en main, nous postons devant l’armoire et dégustons lentement une canette, puis une autre, nous marchons sur deux jambes! J’ouvre la porte du meuble. Le malheureux est là, accroupi, tenant entre ses bras les vêtements qu’il n’a pas eu le temps d’enfiler. Penaud, effrayé, il sort courbé, la queue défaite entre les jambes, nous ne le faisons pas bander. Ce n’est pas bien de taper à deux sur un homme seul et nu, juste pour lui faire passer le goût de revenir voler. Qu’il s’estime heureux de ne pas recevoir de coups. On pourrait le remettre à la police pour vol avec effraction. C’est un dur, il encaisserait les coups sans chercher à esquiver, juste avec quelques grognements de douleur. Le fait de se retrouver face à deux hommes le rend doux comme un agneau. Il se souviendra de sa partie de plaisir.
-Bon, cher Marcel, parlons entre hommes. Ma femme te plaît, tu lui plais, vous êtes amants, c’est évident. Faisons un marché, je te laisse baiser ma femme comme tu veux, quand tu veux. Un instant, je reviens. Dans un mouchoir je tiens un flacon.
-Connais-tu ceci? …Non?… Regarde mieux, prends le en main, ouvre le chapeau, regarde. Tu sais ce que c’est?
-Ben non.
-Rends-moi ça. C’est du bromure. Si tu nies l’avoir donné à Emilie pour qu’elle assaisonne ma gamelle, nous te faisons avaler tout le contenu en une fois. Tu lui as donné ça hier vers 18 heures au salon. Elle me l’a dit. Tu nies toujours?
-Ben non, c’est vrai, elle a dit que tu l’emmerdais au lit. C’était pour que tu lui fiches la paix.
Henri prend la parole:
-Sans ordonnance. C’est une tentative d’empoisonnement. Mon gaillard tu vas aller en prison. Tu n’as pas le droit de faire prendre un médicament caché dans la nourriture. Ouah! Tu es mal parti
-Louis n’est pas mort. Rien ne prouve que le bromure vient de moi. Si sa femme veut se débarrasser de son bonhomme, c’est son truc, pas le mien.
-Oui, mais que font tes empreintes digitales sur le flacon que tu viens de prendre en main? Tu vois, je le mets dans un sachet en plastique. Donc, je ne suis pas mort. Mais va savoir combien Emilie en a mis. Je t’ai gardé ma gamelle, tu vas manger mon repas de midi.
-Fais pas le con. J’y toucherai plus à ta femelle, il y en a d’autres, juré et tu balances ce flacon. Ca te va?
-Absolument pas. Tu n’as pas à poser des conditions. Que tu t’envoies une femme consentante n’est pas répréhensible. Que tu t’envoies la mienne me rend furieux, mais puisqu’elle est d’accord, je ne peux pas te poursuivre en justice, tu ne l’as pas violée, c’est clair. Mais vouloir t’en prendre à mon intégrité physique et surtout suggérer de le faire et fournir le moyen de passer à l’acte, ça doit faire quelques années de prison .Tu es suivi: jeudi tu embrassais ma femme devant une banque, hier vers 14 heures tu étais dans mon lit avec ma femme, tu lui as proposé le bromure, vers 18 heures tu as remis le paquet sur le seuil du salon de coiffure, aujourd’hui tu es arrivé dans sa voiture vers midi: je suis bien renseigné, oui ou non?
-Et alors? Comment sais-tu tout ça?
- Mon petit doigt! Tu vas faire ce que je veux, tout ce que je veux, comme je veux.
-Si je refuse?
- Réfléchis, comment ai-je appris tout cela? Je dépose plainte. J’ai un témoin. De plus ma femme t’a dénoncé quand je lui ai demandé qui lui avait fourni l’arme du crime. Je serais étonné qu’elle se rétracte au tribunal pour endosser la responsabilité à ta place. Tu lui as fait du bien. Moi aussi, mais je suis son mari. T’a-t-elle promis le mariage? Non.
-Où veux-tu en venir? C’est un bon coup, il y en a d’autres. Je ne veux pas l’épouser, je préfère la liberté, je butine comme une abeille, une fleur par ci, une fleur par là. Le mariage c’est une prison. Il sert à fabriquer des cocus. Je ne m’envoie que des femmes mariées. Je ne risque rien, quand je les laisse tomber, les maris les ramassent.
-Tu vas me signer un petit mot indiquant qu’à la demande de ma femme, tu lui as procuré ce bromure.
-D’accord. Ca dégage ma responsabilité.
-Tu es malin quand tu veux. Ensuite tu vas continuer à la baiser pendant huit jours comme un dingue
-Mais tu es malade.
-Henri passe-moi la gamelle.
-Bon d’accord. Je veux bien faire une chose agréable si tu l’exiges. Et pourquoi, huit jours? Après je devrai arrêter?
-C’est la durée minimale. Disons pendant huit jours au moins et après aussi longtemps que tu voudras. Il n’y a que le premier pas qui coûte, après on s’habitue et souvent on se lasse. J’ai une maîtresse et je ne réussis plus à contenter deux femmes à la fois. C’est épuisant à la fin. Je t’offre ma femme, tu la culbutes et moi je m’occupe de ma maîtresse. Tu vois, le bromure allait me faire perdre ma femme et ma maîtresse.
-C’est tout, si je fais l’amour à ta femme, tu ne déposeras pas de plainte pour le bromure? Et je pourrai continuer. Formidable, on va être potes!
-Mieux, si tu ne lui parles pas de notre accord, et si tu la baises bien pendant huit jours, je te rends le flacon au bout des huit jours avec ta déclaration signée: toutes les traces auront disparu. Ah! encore une chose: mon copain Henri est célibataire, pendant huit jours tu vas lui prêter ta copine, une dénommée Laure.
-Tu es de la police? Laure ne marchera jamais. C’est la seule fille propre de la ville. Essaie de la décider et tu peux l’emporter pour huit jours, ce soir si tu veux. Tu vas te casser les dents. Je me serais reposé un peu, j’aurais été plus performant avec la coiffeuse. A propos, je pourrai lui prendre le petit, tu ne gueuleras pas?
-Tout ce qui lui plaira. Vas-y. elle est vierge de ce côté-là. Sois gentil. Quand tu la laisseras tomber, je la ramasserai, ne la casse pas.
-Tu l’aimes encore. Tu es un drôle de bonhomme. Tope là.
-Bon, écris ta déclaration et signe cette feuille. En sortant tu vas au salon, tu dis à Emilie que tu veux lui faire l’amour, que tu l’attendras ici demain à midi. Si elle refuse, menace-la de raconter votre aventure à son mari. Ne dis rien d’autre. Défense de rentrer chez toi avant 20 heures. Nous allons convaincre ta chérie de nous suivre.
-Sans la casser, hein?
-Promis. On n’est pas des sauvages. Henri dis merci

Venu en voiture il repart à pied. Je remets le bromure à sa place prudemment. En voiture pour une coupe de cheveux gratuite au salon de coiffure. On appelle la patronne à la caisse, je reconnais la voix de Marcel
-A midi, oui d’accord! dit Emilie.

Il n’a pas eu à la menacer. Elle revient me couper les cheveux avec un grand sourire au miroir.

-Hé, me dit Henri, que veux-tu que je fasse de cette Laure? Je suis marié et heureux en ménage.
-Je pensais la même chose jusqu’à mardi midi! Laure n’est pas pour toi, mais pour moi. Tu vas nous aider à déménager.

Est-elle d’accord pour venir vivre avec moi? Marcel n’est pas infaillible. J’explique à Laure la situation: Marcel amant d’Emilie et tout et tout. Mon intention de divorcer, l’huissier convoqué à 12h 30 demain à mon domicile pour un constat d’adultère
-Marcel et ta femme, ça va faire du bruit. Que va dire la bouchère, elle aussi y passe régulièrement. Elle n’est pas la seule d’ailleurs. Il ne se gêne pas pour raconter ses bonnes fortunes, c’est un vantard indiscret et l’écho aussi est indiscret. Deux ou trois de ses bons amis ont cru obtenir mes faveurs pour prix de leur rapport. Tu vois le genre. Je me suis demandé parfois s’ils n’étaient pas en train de me tester pour le compte de Marcel. Espérait-il m’offrir en partouze si je le trompais? Je l’ai craint, je me suis défendue, il n’a rien trouvé contre moi.
-Moi je me trouve si bien contre toi. Demain Marcel va obtenir une publicité inattendue. La plus surprise sera Emilie. Ils pourront se consoler.
-Mais tes affaires et ta maison?
-Le divorce pour faute obtenu, je retrouverai ce qui me revient. Pour les autres, toi et moi faisons connaissance à l’occasion du constat. Notre rapprochement n’est-il pas postérieur à la faute? Nous quittons deux infidèles, nous trouvons un logement et nous pouvons nous consoler! Restons discrets.
-Tu m’utilises pour te venger?
-De qui? De quoi? Je ne ferai plus confiance à ma femme: je divorce. Marcel te trompe et t’échange pour pouvoir continuer: tu fais comme il te plaît. Je t’ouvre mes bras, tu t’y blottis ou non. Tu peux assister au constat ou ne pas venir. Tu penses que je t’exploite? Je croyais avoir de la chance de te retrouver au moment où tout semblait s’écrouler. Je veux te faire confiance. Si tu m’aimes et si tu le veux, tu seras ma femme. Je n’ai que ça à t’offrir. Que décides-tu?
-Je te fais confiance. Déménageons.

Henri et la camionnette sont très utiles. Laure est à l’abri. Je peux retourner à la maison pour ma dernière nuit.
Emilie me trouve mauvaise mine. Je reconnais un malaise général, partant de l’estomac et répandu dans tout le corps, une grosse fatigue. Pour me narguer elle se promène nue dans la maison. Je ne réagis pas. Elle peut se réjouir de l’efficacité de sa mixture au bromure: elle a mis la dose, mon zizi doit être rentré dans mon ventre, elle peut parader sans crainte.
- Non, ma chérie, excuse-moi, je regrette mais je ne me sens pas un homme. Cela ira mieux demain peut-être. Je n’ai même pas envie de faire l’amour; c’est incroyable. Je ne me reconnais plus. Je suis désolé de te priver.

Elle me plaint, se réjouit intérieurement, saura se montrer patiente. Elle me fait la leçon: j‘ai été superbe deux soirs de suite; j‘en paie les conséquences. Elle me console, faussement désolée: Ce n’est jamais qu’une panne accidentelle. Son amour pour moi n’en souffrira pas. Elle se moque ironique: Pourtant elle attendait un feu d’artifice promis ce matin. Mais après l’exercice de l’après-midi, je ne devrais pas m’étonner d’une défaillance. Elle va s’amuser un peu avec mon cadeau, c’est un substitut, mais c’est moi qui le lui ai offert. A la suite d’une prémonition? Elle me torture moralement, et pousse l’audace jusqu’à devenir odieuse:
-Tu n’as pas une maîtresse qui t’épuise? Regarde-moi dans les yeux et jure que tu m’es fidèle.
-Est-ce toute la confiance que tu as en moi? T’ai-je jamais posé une question aussi humiliante? Supposer que tu aies un amant n’effleurerait pas mon esprit. Ne profite pas d’un malaise passager pour m’accabler.
-Pardon mon amour, je te taquinais. Viens au lit. Nous allons nous reposer et demain cela ira mieux.

Elle a revêtu une nuisette neuve, transparente, s’est penchée et m’a mis ses seins sous le nez, s’est tournée pour ramasser son string et a exposé ses fesses appétissantes et son sexe affolant: toute la panoplie des poses érotiques y est passée. Cruellement, à l’homme affaibli par le bromure, elle a fait ressentir le regret d’être subitement incapable de faire l’amour à une femme aussi désirable. Seulement voilà je n’avais pas vidé ma gamelle, pas avalé de bromure et malgré sa trahison je n’étais pas de bois. Aussi, quand pour me souhaiter une bonne nuit elle voulut par moquerie empoigner sous la couverture mon sexe défaillant elle eut la surprise de trouver un membre en pleine érection. N’en croyant pas sa main, elle voulut voir, souleva la couverture, se pencha. J’eus juste à pousser un peu sur la nuque, elle venait de voir le miracle, elle le reçut en bouche.
Puisqu’elle avait fait semblant de regretter le feu d’artifice, elle y eut droit. Sa provocation avait vaincu les effets supposés du poison. Longtemps ma main la maintint accroupie, bouche remplie. Elle se mit à l’œuvre, on ne demande pas de carte d’identité à une bite en bon état, on suce. Elle suça. Je dénouai ses cheveux, je gratouillai ses seins, j’envoyai une main par-dessus la croupe attaquer le sexe moqueur, je mis un doigt sur la rose entre ses fesses, mes caresses parcoururent toutes les parcelles de peau à portée de main. A son tour elle fut prise de frénésie amoureuse et le doux combat continua. Je lui fis des adieux définitifs salés, sucrés. Je lui fis perdre la tête, oublier l’amant. Elle délira, me déclara que j’étais le plus merveilleux des amants.
-Ne dis pas de sottise, je t’ai épousée vierge, tu n’as aucun élément de comparaison, en dehors de ce vibromasseur.

Elle ne chercha pas à contredire le cocu naïf. Elle évitait sagement d’éveiller des soupçons. M’aimait-elle encore un peu, beaucoup ou pas du tout? Je la méprisais à cause de sa trahison, je la détestais à cause de l’utilisation du bromure et je la haïssais à cause de la comédie qu’elle venait de jouer en étant fausse consolatrice, cruelle tentatrice et maintenant consommatrice sans pudeur et sans cœur. Je me vengeai à chaud en ravageant son sexe avec le gros vibreur en guise de bouquet final. Elle saurait que n’importe quelle mécanique peut procurer des frissons, que n’importe quelle queue peut l’égaler pour faire jouir, mais que l’amour, le respect, la fidélité, l’assistance sont plus difficiles à trouver et à conserver. Si donc elle avait la mauvaise idée de vouloir continuer à me cocufier, demain elle paierait cash.
Au matin je lui fis remarquer que pour la deuxième fois ma gamelle dégageait une odeur étrange.
-Tu n’as pas aimé hier? Tu aurais dû le dire, je voulais te faire plaisir en variant les menus. Tu as mangé ton repas hier ou tu l’as jeté?
-J’ai fait un échange avec Henri et j’ai mangé le sien, il a apprécié le mien
-Ca explique tout!
-Ca explique quoi?
-T n’as pas supporté la nourriture de ton ami et tu as eu un malaise passager, étonnamment court, heureusement. Tu vas sur quel chantier aujourd’hui?
-On sera en déplacement, ne m’attends pas avant 19 heures, il y a un boulot fou.
-Mon amour tu te dépenses trop. Bon courage.
-Toi aussi, pense tout fort à moi et sois sage.

Elle a les mains libres. Le chat sera absent toute la journée, ne se doute de rien, la souris pourra danser.

Emilie est arrivée. Marcel la suit de près, ils montent à l’étage. Marcel se jette à l’eau, veut profiter au mieux de mon autorisation et se payer sur Emilie du départ de Laure. Il a bien dormi et se retrouve les burnes pleines, il est prêt, il va tirer un sacré coup. Emilie lui annonce la bonne nouvelle, son mari est sur un chantier au loin. Ils vont enfin s’aimer sans contrainte de temps et sans crainte d’une interruption surprise. Par la porte du garage, je fais entrer l’huissier, maître Konsta. Rapidement je lui raconte ce qui se passe. Au-dessus, Marcel et Emilie, nus jouent à l’attrape. Nous entendons la fuite d’un pas léger, poursuivi autour de la table du salon par un pas plus lourd. A l’appui de son constat l’huissier utilisera la déclaration écrite et signée de Marcel, accablante pour la femme adultère. Avec précaution nous ouvrons la porte entre la cave et l’entrée.
-Non, les seins ne comptent pas. Tu dois me tenir. On recommence.
La course reprend.
-Cette fois je te tiens jolie cavale. Allez au plumard et que ça saute. Attends, un petit verre à la santé de ton mari. Et maintenant on baise. Embrasse-moi, ma poule. Ca va, tu es en forme? Louis t’a fichu la paix hier soir?
Le faux-cul. Il sait que je n’ai pas avalé le bromure. S’il veut arriver à ses fins, il doit faire du cinéma.
-Bof, il a quand même réussi à bander un peu. Mais avec la dose d’aujourd’hui, j’ai peur qu’il ne s’endorme au travail. Lala! Dis-moi, pour venir me relancer au salon de façon imprudente, tu devais avoir envie de moi.
-Après le coup manqué, regarde, j’ai des couilles comme ça. Allez, suce un peu, j’ai nettoyé mes bijoux de famille. Comme tu m’as laissé le choix dans la date, je vais te mettre le doigt dans la chatte. Heu! Heu! Elle n’est pas bonne celle-là! Tu comprendras quand mon doigt te chatouillera la chatte.
-Aïe! Doucement. Tu as entendu hier après-midi comment Louis m’a baisée, un vrai sauvage. C’est drôle comme il devient brutal tout à coup. Alors, de grâce, sois plus doux. J’ai les muqueuses en bouillie, le clitoris à vif.
-Tu ne sais plus ce que tu veux. Mardi tu adorais ma vigueur. Bon, as-tu de la vaseline. Oui, ce tube va faire glisser mon zob en douceur. Je vais être le roi de la pénétration sans douleur. Attention le petit train arrive. La locomotive va entrer dans le tunnel.
-Hooh! La vache, ça brûle. Doucement, bon sang, je ne suis pas une vache, même si tu te prends pour un taureau. Mets-y un peu de sentiment.
-Hihihi! Elle a du sentiment ma vache, elle a du sentiment! Tu connais la chanson. Hé, on baise, je ne suis pas ton mari. Je suis bien enfoncé au chaud. Ne t’énerve pas, tes petites douleurs vont disparaître. Détends-toi. Garde le sentiment pour ton cocu de mari. Tu l’aimes, ce con?
-Bien sûr, c’est mon mari.
-Ah! Je ne comprends pas les femmes, elles aiment un homme et passent leur vie à le tromper. Il vaut mieux être célibataire, toujours prêt, comme les scouts. Quand même, qu’est-ce que vous avez dans la tête? Enfin c’est bon. Profitons de la vie.
-Tu es là pour philosopher ou pour baiser. Bouge un peu ou je vais m’endormir.
-C’est-ce que je disais, vous ne savez pas ce que vous voulez. Bien, je lime. Tu ne gémis plus. Heu. Tu me sens. C’est pas trop rude. Tu aimes au fond. Oui, tends-toi, accroche-toi.
-Je ne me souvenais pas, ta queue est vraiment épaisse
-Je sais une queue de concours! Une queue de chef ramoneur. Là où elle passe, les toiles d’araignées trépassent.

Emilie rit de ses facéties. Faire rire une femme c’est mettre un pied dans son lit. Je ne suis peut-être pas assez rigolo.
-Ca va beaucoup mieux, mon bébé. Hé!…hé...hé Humm
-C’est bon, tu me remplis, je sens les pulsations de ta verge. Tu sens, je te fais des anneaux. Oh! Baise plus vite, baise plus fort. Encore, dedans, et ton doigt dans mon cul! Oh…euh..
-Oui, mais je ne vais pas pouvoir attendre longtemps à ce rythme, tu m’excites
-HOO…, hum,… heu…heu.haaaaa!
Vlan prend ça prends, tiens, tiens

Le train est parti, le piston pistonne à fond, plein gaz. L’huissier nous fait signe. Difficile métier. L’habitude des interventions ne l’empêche pas de ressentir des émotions. Laure de l’index désigne la bosse dans son pantalon et étouffe un fou-rire.

Dans un cri de plaisir mêlé de douleur, Emilie s’envole, le coq pousse son cocorico et maître Konsta fait
irruption en se présentant d’une voix de stentor. Son entrée glace de stupeur les deux acteurs. Marcel se bloque dans ma femme, tourne la tête mais ne peut pas se dégager des deux jambes nouées autour de ses reins. Laure hurle de colère, insulte son compagnon, envoie une rafale de gifles et de coups de poings. Ses cris font redescendre de son septième ciel la femme comblée. Ses pieds libèrent le garçon boucher, il se relève, sort du vagin un piston dégoulinant du sperme à peine éjaculé. Il est stupéfait, yeux hagards, dépité de se voir de nouveau coupé dans son élan, mais lâche une dernière bordée dans la toison noire finement ciselée de ma fausse blonde avant de retomber sur le dos, étendard dressé vers le lustre, gras, en début de détumescence. Emilie hébétée reste cuisses ouvertes, offrant la vue sur le reflux de liqueur séminale tandis que se referme son sexe maculé. Sacré Marcel, c’est vrai qu’il est bien monté. Il ne comprend pas
-Tu avais dit huit jours!
-Mais, mais, mais, balbutie Emilie.
-Bon, ça va, j’ai compris, déclare l’amant. Ma pauvre Laure, eh! Oui, c’est comme ça, t’es cocue: bon voyage. Tu vois la belle femme qui veut de moi.
-Ah! Non, c’est faux, je suis mariée à ce monsieur. Louis, dis leur. Je ne veux pas de Marcel.

L’huissier se marre
-Louis, tu sais, je t’aime pleurniche la coiffeuse en cachant d’une main son pubis arrosé.
-Moi, je n’aime pas le bromure. Officiez Maître.

Maître Konsta constate, relève les identités, obtient de Marcel rabroué par sa conquête confirmation qu’il est l’auteur de l’attestation à propos de la fourniture de la drogue. Le désaveu l’a rendu furieux.
Il signe, grommelle.
-Marcel, la voie est libre. Je ne veux plus d’elle.
-Louis, où vas-tu, reste, je vais t’expliquer. Je suis ta femme, ne me quitte pas

La présence de l’huissier a donc réveillé sa mémoire, elle mesure soudain les conséquences de la situation. L’huissier reluque avec envie la désolée: elle aura un avenir, à le voir bander. Mon bonheur est ailleurs. Laure cache sa joie. Une autre vie s’ouvre devant nous.
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Histoire de Veilleur

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Commentaires du récit : Ma femme est une véritable salope

Le 21/08/2011 - 16:32 par Pierre le Grand
Récit palpitant si on a le courage d'aller au bout. Bravo! j'ai beaucoup apprécié, je n'ose dire, ton imagination car ton histoire sent le vécu. Si c'est le cas tu es un peu machiavélique. Enfin on l'est tous un peu. Ton confrère, Pierre le Grand

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