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Paul L’épicurien

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Lue : 1464 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 19/09/2011

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En toute modestie et pour la première fois de ma vie, je me suis lancé dans l'écriture d'une nouvelle érotique de plusieurs dizaines de pages.
Je vous livre le prologue et si cela vous plaît, je mettrais la suite en ligne.
Evidement, les critiques sont les bienvenues.

Prologue :

9 heures, je suis en avance pour mon rendez-vous sur Paris. Je me suis levé aux aurores pour éviter les bouchons et je ne suis pas mécontent d’être arrivé. Pour une fois, je n’ai pas mis des heures à me garer et je peux me poser un peu avant d’aller à mon entretien.

Deux heures de voiture pour faire 40 kms, c’est incroyable ! Tout le long du trajet, je me suis demandé comment font, tout ces gens pour subir ce calvaire au quotidien.
En attendant, ma vessie est pleine et j’ai une bonne heure d’avance, je vais chercher un café et me détendre un peu avant ce rendez vous important.

Je marche à la recherche d’un endroit où passer le temps. On est au mois de Mai et c’est une belle journée, il fait très bon et l’allée que je longe est bordée par des cerisiers du Japon tout en fleur.
Une légère brise fait s’envoler quelques pétales roses, laissant échapper par la même, les effluves de parfum de ces prunus magnifiques. En un instant, le paysage se transforme, il neige, les pétales tourbillonnent et le sol se recouvre rapidement d’un manteau rose bonbon. Je m’étonne même de voir un tel spectacle en plein cœur de Paris.
La rue est très passante et j’ai vraiment l’impression qu’il n’y a que moi que ce spectacle émerveille.
Ah, ces Parisiens !! Vraiment des bêtes à part…


L’envie se faisant pressante, elle me sort de mes rêveries et j’accélère le pas. A quelques dizaines de mètres, je distingue ce qui me semble être un bar avec devant une terrasse ou je pourrais m’installer.

L’endroit est très joli. Des petits oliviers en pots éparpillés ca et là avec goût bordent de petits guéridons faisant office de tables disposées au soleil. De grandes baies vitrées donnent sur le bar.
J’entre et avec un grand sourire, le barman me salut et me demande ce qui me ferais plaisir. Je lui réponds que, je prendrais bien volontiers un petit café avec un croissant sur la terrasse, mais qu’avant, esquissant un rictus qui en disait long, je dois aller me soulager.
Il m’indique le chemin et me dit qu’il va m’installer au soleil sur la terrasse, que j’y serais bien par cette belle matinée de Mai. Je me dirige vers les toilettes d’un pas assuré, en me disant que ce commerçant est vraiment sympathique. Je dois descendre d’un étage puis tourner à gauche, voilà ce qu’il m’a dit.

L’escalier est étroit et sombre. Je distingue à peine la personne qui est en train de monter. Je me dis que nous allons devoir nous mettre de côté lorsque nous allons nous croiser.
Sinon, ça ne passera pas et puis, nous avons fait tout deux trop de chemin pour que l’un, où, l’autre face demi-tour. Je me cramponne à la corde qui sert de rambarde pour ne pas tomber, ne distinguant qu’à peine les petites marches qui mènent au petit hall se trouvant en dessous.
Ha c’est une femme! J’entends ses talons frapper le carrelage à chacun de ses pas. D’un pas lent mais assuré, elle gravit les marches qui la rapproche de moi. Plus que quelques marches. Naturellement, je lâche la corde, en gentleman que je suis, afin de la lui laisser. Elle remarque ce geste d’attention et me remercie d’un timide signe de tête.

Nous sommes maintenant face à face et ma première impression est qu’elle est très grande. Soudain, mon odorat se met en éveil, une douce odeur envahit mon nez. Un mélange de sucre, de miel et d’épices, un parfum enivrant, doux et chaud.
Que c’est bon! Je ne peux m’empêcher de fermer les yeux et de remplir mes poumons de ce parfum presque irréel.

Mes jambes flageoles, que c’est bon de si bon matin de pouvoir jouir de cette odeur si délicate. Je prends tout à coup conscience que cette grande inspiration n’a pas pu passé inaperçue, gêné, j’ouvre les yeux. Je sens une vive chaleur envahir mes pommettes, je dois rougir.
Heureusement, elle ne peut le voir. Il fait vraiment sombre et j’aimerais que mes yeux y voient mieux afin de distinguer, celle qui me met tant en émoi.

Elle lève la tête, sûrement surprise par mon incroyable arrogance et il me semble que nos regards se croisent, mais la pénombre qui règne dans ce lieu, ne me permet pas de l’affirmer. C’est à cet instant précis, que je sens quelque chose effleurer mon torse. Serait-ce sa poitrine ?
La chemise Armani que je porte, est si légère, que j’ai l’impression de la sentir à même la peau. Nos visages, nos lèvres ne sont qu’à quelques centimètres, si bien que je peux sentir son souffle contre ma joue.
Mais que m’arrive-t-il ?

Je crois même deviner la pointe de ses seins glisser sur ma peau. Mes joues sont chaudes et à ma grande surprise je sens mon sexe grossir et se durcir. C’est magique, le temps s’arrête. J’ai l’impression de vivre cette scène au ralenti, ces quelques instants me semblent durer une éternité. Je sens à présent chaque battement de mon cœur marteler ma poitrine et j’ai la sensation que mes jambes vont céder.

Nous nous dépassons et le temps reprend son cours. Une envie irrésistible me prend de me retourner et de contempler la silhouette de celle qui m’a mis dans cet état.
Là haut, il y a la lumière du bar et je la distinguerais sûrement très facilement.
Vais-je oser ?
Si je me retourne et qu’elle me voit, je ne saurais plus ou me mettre ,mais, si j’hésite trop longtemps, elle disparaîtra et je le regretterais. Les talons retentissent derrière moi, le sommet n’est pas encore atteint. C’est décidé je me retourne…

Quelle vision de rêve, son corps est si fin, elle a apparemment un petit bustier s’arrêtant mi dos. De longues jambes fines semblent comme emboîtées, dans ce que je devine être une jupe très courte. Le contre jour ne me permet ni de distinguer les couleurs, ni plus de détails.
Tant pis, je me contenterais de ce que j’entrevoit. Je me dis que c’est peut être mieux ainsi. En voir plus, je serais peut être déçu, la magie ne serait peut-être plus la même et ce merveilleux rêve perdrait de son mystère et de son intensité.

Mais comment est-ce possible? Comment cette jeune femme a pu mettre tous mes sens en éveil en un instant alors que je ne l’ai même pas vu? Tout mes sens, sauf un.

Ho oui! j’aurai aimé la goûter, parcourir de mes lèvres gonflées, son corps si gracieux. Je me surprends à penser que sa peau doit être douce. J’imagine ma bouche parcourir ces longues jambes doucement jusqu’à ces fesses. Je me sens tout bizarre comme hypnotisé par ce déhanché. Elle atteint la dernière marche, je reste bloqué, je ne veux rien rater. De toute façon, je suis dans la pénombre, elle ne peut pas me voir.

Elle s’arrête, reste un moment ainsi, puis effectue un demi tour pour me faire face. Ce mouvement si soudain soulève avec grâce sa petite jupe, laissant entrevoir des cuisses magnifiques et des petites fesses bien rondes enveloppées par un shorty en dentelle blanc. Je sens une nouvelle secousse, mon membre fini de se gonfler d’un seul coup. L’étroitesse des mes sous vêtements se fait douloureuse.

Aurait-elle sentit que je l’observais ? Aurait-elle tout simplement compris que n’entendant pas mes pas jusqu’en bas, je m’étais arrêté ?
Ses yeux cherchent dans l’obscurité. Je retiens mon souffle et je contracte chaque muscle de mon corps. Je ne souhaite pas être découvert. Je ferme les yeux en priant pour qu’elle ne me voit pas comme le font les enfants pour se cacher. Si je ne la voit plus, je suis invisible… Douce illusion.

La voix du barman me fait sortir de mon état de méditation. J’ouvre les yeux, il n’y a plus personne, ma déesse a disparue. Tout mon corps se relâche, et je laisse échapper un profond soupire, partagé entre soulagement et déception.
Naturellement, je m’adosse au mur et ma main vient prendre mon sexe dur pour lui faire un peu de place, le malaxer un peu pour le soulager. Je reste comme cela un moment, les yeux fermés, cherchant à comprendre ce qui m’était arrivé. Peu à peu, je reprends mes esprits et sort de mon état de transe.

C’est surtout que ma vessie va exploser. Je décide de poursuivre ma descente et d’aller enfin me soulager. La lumière du petit hall me fait plisser les yeux. Je me sens bien, heureux d’avoir vécu ce moment d’un érotisme si intense.
J’en aurai presque oublié la raison de ma présence ici.
Oui, ce rendez vous très important pour moi, un entretien d’embauche. Il est capital pour moi que cela se passe bien, que je le réussisse. Puis je le dois aussi à Kali. Cela fait des jours que j’y pense, que je le prépare et cette créature a presque réussi à me le faire oublier.

Le liquide doré s’écoulant avec force de mon sexe me soulage immédiatement. Ca fait du bien. Je laisse mon esprit parcourir à nouveau ces dernières minutes tout en continuant mon office. Un léger sourire de satisfaction se dessine sur mes lèvres. Quelle matinée merveilleuse !

Je me lave les mains, mes pensées sont à nouveau à mon entretien. Je me dis que cela va bien se passer, après tout, la journée a très bien commencé et après avoir passé ce moment délicieux je suis tout à fait détendu. Mon petit café, mon croissant et je suis prêt à affronter le monde entier. Un petit coup d‘œil dans la glace et hop, je monte les marches quatre à quatre, gonflé a bloc.

Arrivé en haut de l’escalier, le barman me souri et en me montrant la terrasse du doigt, me dit qu’il m’a installé sur la petite table de gauche au soleil, juste en sortant. Je lui rends son sourire et le remercie pour sa gentillesse. J’allais me diriger vers l’extérieur quand il m’interpella à nouveau. D’une voix plus discrète et en me faisant un clin d’œil, il me dit :
« En plus, je vous ai installé à coté d’une très jolie jeune fille ».
Mon sang ne fait qu’un tour, serait-ce la jeune fille de tout à l’heure ?

Bizarre mais à cet instant même, je ne me sens plus aussi vaillant. Et si elle avait ressenti mon trouble et ou encore, si elle m’avait vue dans l’escalier ?
Mon cœur bat la chamade. Je remercie à nouveau le barman mais cette fois en effectuant un rictus ennuyé, plutôt qu’un véritable sourire. Je me dirige vers la sortie d’un pas beaucoup moins assuré. Dehors, au delà des vitres, les flocons roses tourbillonnent.
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Histoire de djetlolo

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