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Amandine

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Lue : 2294 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 18/07/2013

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Je ne peux m’en souvenir. Nous étions deux filles à entrer en même temps à la maternelle. D’après ceux qui me connaissent nous étions sages, appliquées, peu bavardes. Bref des images. Je me souviens de la « grande école ». Les maîtres nous ont séparées pour cause de bavardages incessants, malgré les très bons résultats scolaires. Passage normal au collège, un peu de début de flirt en 3°. Scolarité normale.

Cachée de toutes mes copines je me devais de faire les 400 coups. Ce ne devait être que des baisers, des masturbations normales pour notre âge de découvertes.

Un coup de froid est venu au Lycée. Sauf en terminale : nous étions toutes majeures, libre de nous. Je devenais la première à « coucher ». Bof, pas terrible cette première fois, pas de quoi casser trois pattes à un canard. Après les copines me demandent toutes ce que j’en pensais. Je crânais en racontant des bobards : sa queue était raide (je ne l’avais qu’entraperçue), dure, ce qui était exact, il me l’avait mise partout (faux). Je devenais la Messaline, celle qui avait baisé. J’avais au moins cet avantage : je savais. Le même trimestre elles y sont toutes passées. Toutes se pavanaient.

Nos parents, assez aisés nous payaient les études plus poussées. Habitant dans une ville de facs, nous n’avions pas à nous préoccuper de trouver et payer un logement. Un simple travail sérieux, à mi-temps dans une agence pour notre argent de poche. Comme des garces nous en avons profité au maximum. Si les garçons nous préoccupaient moins c’est que nous avions trouvé d’autres joyeusetés : nous-même.

Nous nous retrouvions le soir du Samedi chez l’une ou l’autre dans nos chambres, séparées (qui normalement devaient nous servir pour étudier). C’est une lecture d’un genre particulier qui nous emmenait là. Bilitis inspirait des amours hors norme. Nos expériences hétéros étaient décevantes, nous nous sommes tournées vers Sapho, comme vers une planche de secours... Nous n’avons jamais été déçues.

La première fois je me trouvais avec Amandine, nous devions passer la nuit ensemble. C’est ce que nous avons fait, sauf, sauf que nous nous sommes fourvoyées en cours de route.

Amandine avait froid, elle venait se blottir contre moi qui acceptais. Je la sentais contre mon dos, elle était tendre. Je sentis son souffle sur mon cou. Sa chaleur montait sur mon dos, sur mes fesses, sur ma taille. Je devais serrer les dents pour ne pas réagir. Elle montait ses cuisses contre le miennes. Je me sentais presque bouillir. Je n’avais pas envie d’elle, j’avais simplement envie de je ne sais quoi de manquant. Nos pyjamas devenaient gênants. J’ai fait tomber la veste pour mieux sentir Amandine. Ses seins semblaient vouloir entrer dans mon dos. Il me semblait qu’ils confirmaient je que je ressentais. J’étais bien contre elle.

Intentionnellement, je ne pense pas que ce soit le contraire, elle m’a entouré dans ses bras. Je m’abandonnais totalement. J’avais envie d’un baiser sur la bouche, mes lèvres me léchaient. Amandine a dû le comprendre quand elle s’est approchée encore plus. Je me suis mise sur le dos. Cette fois c’était plus franc.

J’ai tendu ma gorge, heureuse qu’elle soit près de moi. Sa langue m’a effleuré. J’ai pu moi aussi lui faire comprendre que je la désirais. Je ne demandais plus rien. Elle est venue en partie sur moi. Je la sentais sur mon épaule gauche. Sa bouche s’est déplacé vers le menton d’abord, puis le bord des lèvres. J’avais à la fois peur et envie.

Amandine a collé sa bouche sur la mienne. Je n’hésitais plus, mes lèvres s’entrouvraient. Seule sa langue avait un peu de chemin à faire. Elle l’a fait quand elle est venue dans ma bouche me rencontrer. J’étais morte de plaisir, pour ce peu d’agissement. Et puis, elle était douce en moi.

Je la voulais me caressant ailleurs, un besoin, une nécessité, une exigence, un appétit de mon corps. J’allais lui prendre une main quand d’elle-même elle accomplit ce que je veux. Elle glisse sur mon sein, prend un téton, le pinçote à peine, juste pour le faire frémir. J’écarte les bras, je l’embrasse aussi. Sa main aimée descend toujours, elle traverse le ventre. J’ai besoin d’elle de ses soins particuliers. Elle ne me fait pas de chatouilles, elle me crispe, je veux qu’elle aille dans mon creuset, ma fournaise, celle que je sens juste dans ma coulée.

Amandine caresse ma fourrure. Elle me peigne les poils du pubis. Que pense-t-elle de moi qui ne suis pas rasées, je ne vais pas la dégoûter ? Son doigt, qu’il soit béni, passe maintenant doucement sur ma chatte. Elle ne me fait rien de défendu. Et défendu pourquoi ?

Elle s’écrase sur moi, elle n’est pas lourde. Sa bouche mange la mienne totalement. Elle me fait à peine lever les jambes pour enlever le pantalon du pyjama. Je sens ses jambes nues contre les miennes. J’écarte les cuisses pour qu’elle fasse ce qu’elle entend. Je sens une main sur ma hanche, à droite ; Elle descend encore, toujours, longuement sur ma jambe. Je suis tendue d’attente. Enfin elle revient franchement sur ma féminité. Elle délimite son territoire. Ça, c’est à elle.

Elle caresse son domaine : le clitoris en fait les frais. Que c’est bon, que c’est bon. Elle me donne ce plaisir que mon corps exige depuis toujours. Je sens cette espèce de ravissement qui monte du ventre à la tête. Je me laisse porter par cette vague qu’elle crée. Je pars dans le ravissement du premier véritable orgasme. J’emprisonne sa main. Tant pis si je l’écrase. Je voudrais l’embrasser à mon tour.

Je ne réalise qu’à cet instant que j’ai envie d’elle que je veux qu’elle ait sa part. Je veux faire plus fort. Je mets en application les gestes de Bilitis. Je me tourne sur elle, j’embrasse ses seins. Elle me laisse faire en me caressant le dos. Sa poitrine me semble bien plus douce que la mienne. Ma bouche embrasse son trésor. Il sent un peu l’urine, beaucoup la cyprine, la femme désireuse d’un orgasme. Je passe par le début de sa fente : elle y est douce. Je trouve un petit rocher que je lèche avec amour. Son plaisir est étonnamment long. Je n’attends pas sa fin, je glisse dans son vagin, à sa source, non dans sa source. Je suis à l’origine d’un monde fabuleux : celui de la jouissance des femmes.

Je ne peux m’arrêter en si bon chemin. Je fouille après le périnée. Son anus est ouvert déjà. J’y fourre une bonne partie de la langue. Je la fait encore jouir ; j’en suis fière.

Non, ce n’est pas fini, elle veut recommencer. J’ai toujours envie d’elle. Nous sommes presque assises, enlacées. Je ne saurais dire comment nous avons fait. Nous sommes les jambes emmêlées sexe à sexe. Nous nous embrassons comme des cinglées. Nos sexes jouent ensemble au papa et la maman. Nos orgasmes sont tellement forts, si inhabituels, si irremplaçables. Il nous faut recommencer encore et encore, jusqu’à tomber presque en syncope.

Le matin nous réveille encore dans cette position. Deux coups de reins une dernière jouissance. C’est mieux qu’avec un homme : c’est notre avis qui dure depuis.
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Histoire de fabrissa

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