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Au début était le verbe, une vie qui s'éveille

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Lue : 664 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 01/04/2021

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Si je suis là maintenant c’est qu’il doit y avoir une puissance supérieure qui s’intéresse à moi. Ma mère était croyante, moi je ne crois plus à rien surtout pas en la nature humaine, j’ai eu trop a souffrir et ce n’est pas si éloigné de nous.

Si vous me croisez dans la rue, peut être que vous me trouverez un peu grande, mais jolie. Le regard fuyant, le nez sur le bout de mes souliers. Le simple fait de sortir, d’aller dans la foule me terrorise. Je suis froussarde, je vois toujours le pire et on ne peut guère me le reprocher après ce que j’ai vécu.
Je suis née Michel, mais sans doute je n’étais pas consciente que mon état civil ne correspondait pas à ma réalité à la perception que j’avais de moi. Il fallut un drame pour que je prenne conscience des choses. Ce drame je ne vais pas m’étendre, ce serais trop dur et d’aucun intérêt. J’avais pas encore 12 ans quand mon père c’est mis à abuser de moi cela dura un an passé et je suis sortie de cette période totalement brisée. Malgré mes effort désespérés, ma mère elle même ne leva pas le petit doigt alors que malgré ce qu’elle affirme, elle était parfaitement au courant de ce qui se passait. Mais c’est moi qu’on a diabolisé, moi qui était fautive, enfin fautif à cette époque. Ce calvaire n’a cessé que quand mon père perdit la vie dans un accident de voiture. Malgré ce qu’il me faisait subir j’ai regretté qu’il nous quitte,

Je me suis retrouvée seule avec maman, seule, meurtrie, la tête à l’envers ne sachant plus qui j’étais, ce que j’étais car au fil des semaines, des mois je commençais à ne plus me sentir à ma place. Malgré la situation difficile, j’étudiais avec succès et je voulais aussi prouver que j’étais meilleur, la meilleure bien sûr. C’était l’âge où on commence a s’intéresser aux autres, ou petit à petit on se fait des copines, voir des amoureuses. Moi je n’avais que des copines, je me sentais bien mieux en leur compagnie qu’avec les autres garçons qui avouons le me faisaient peur. Je ne pouvais dissocier homme et sévices que j’avais enduré. Je suis certaine que même sans mes malheurs j’aurais fini par me sentir aussi femme que je le suis maintenant. Ce n’est pas les abus qui on fait de moi cette curieuse fille, c’était en moi depuis le début. Je n’avais pas 14 ans que déjà je laissais pousser mes cheveux, ma mère ne voulais pas, mais j’ai tenu bon et comme nos seuls rapports étaient d’incessantes prises de tête à tout propos, elle capitula devant cette « lubie ».
Je glissais peu a peu vers une nouvelle personnalité. Mon visage fin fait illusion même sans maquillage, je suis grande 1m78 et fine, mes mains sont longues, mes jambes sont longues également et c’est sûrement la chose que je préfères chez moi. Il suffit de jolis voilages pour que certaines femmes aient envie d’avoir les mêmes. Par chance mes pieds sont petits.
Rapidement une fois que j’ai pris conscience que j’avais été mal orientée, ce corps masculin n’était pas moi. Mes cheveux longs m’aidaient à m’illusionner mais je ne pouvais faire grand-chose sans autonomie. J’avais essayé de convaincre ma mère que je sentais vraiment ,impérieusement le fait que j’étais du genre féminin malgré le démenti que portait mon état de garçon. Je ne surprendrais personne si je vous dit que déjà à cet âge je songeais à disparaître, mettre fin a cette horrible vie qui s’annonce me semblais parfois la seule échappatoire. Coincée entre mon état et une mère qui mettait cette volonté au rang de la perversion. Pour elle j’étais un garçon vicieux, qui pensait stupre et fornication. Pourtant a ce moment je n’avais pas encore découvert ces choses, le sexe, le désir tout çà m’était inconnu. La seule chose que je connaissais c’était les abus de mon père, croyez moi rien de très érotique là dedans.
Petit a petit je découvrais lisais me renseignais sur ce phénomène qui me touchait, par le biais d’internet j’apprenais, à la fois ce qu’en disait les médecins, psy et autres. Mais je découvrais également la façon dont était perçues les filles comme moi. C’est dans cette période que ma libido c’est éveillée. Sans doute pas le meilleur moyen mais j’étais seule presque cloîtrée, coupée du monde. Je n’allais qu’au cours, rentrais bien vite à la maison et m’enfermait dans ma chambre, je travaillais mes études car je voyais en cela l’espoir de devenir autonome, d’aller étudier ailleurs ensuite et d’être enfin libre.
J’écumais les sites porno sur le net, petit a petit se dessinait le visage de mes désirs. Je découvrais les sensations, les pratiques. Si je n’avais pas eu accès à internet je n’aurais jamais su quoi faire de mes premières érections, je n’ai fait que singer les choses que je voyais. J’ai commencé à y prendre plaisir. Je dois dire que le premier orgasme fut une révélation, mon dieu que c’est bon, mais quelle pitié que ce soit si bref.

Fréquentant des forums j’avais opté pour le pseudonyme Giovana, je ne manquais pas de correspondants qui demandaient tous des photos de moi. Je ne pouvais bien sûr pas les satisfaire, ils auraient été déçus. Je fouinais et lisais tout ce qui avait trait à la féminisation, les trucs, astuces des travestis. Je ne me sentais pas garçon se déguisant en femme, mais une femme dans le mauvais corps qui désirait retrouver sa vraie nature.
Signe du destin ou petit point positif que la nature me donne pour se faire pardonner de son erreur. J’ai un système pileux quasi inexistant j’ai pu facilement me maquiller comme je le voulais. Et a part les premiers essais qui me donnait l’air d’un clown, je réussissais à me fabriquer un visage féminin. Mes yeux gris pâle, ma chevelure longue à peine ondulée, ma bouche assez fine dont j’accentue la forme. Je dois avouer que c’est avec une grande satisfaction que je me regardais dans le miroir. Pour le moment je ne pouvais guère m’acheter des fringues valables. Je restait sur le registre unisexe, jean serré t-shirt ou sweat. J’avais déniché des petites ballerines rouges qui devaient appartenir à ma mère et que je pouvais enfiler même si elles étaient un peu petites. J’avais réussis a acheter une paire de bas dim-up et une petite culotte assez jolie, bordée de dentelle noire.
J’ai du passer des heures devant le miroir à m’observer sous toutes les coutures, a marcher en essayant d’avoir une jolie démarche. Je muais petit a petit, mes interlocuteurs des forums m’encourageaient espérant me voir en photo, ou pour les plus optimistes , me soutirer un rendez-vous. Pour le moment ce n’était pas envisageable, mais je savais sans l’avouer que je devrais en passer par là un jour.
Cela paraît sans doute assez supportable comme vie, mais je ne compte pas les heures passées à penser, à angoisser sur l’avenir je n’imaginais pas encore par quoi je passerais, dans quelles galères je réussirait à me fourrer. Je commençais à peine à me trouver dans le secret de ma chambre et dans mes interminables dialogues sur le net.
J’étais devenue Giovana une jeune fille mal dans sa peau, que beaucoup de garçons et d’hommes bien plus âgés convoitaient et draguaient autant qu’il est possible de le faire sur ces moyens de communication. Ce n’était qu’un premier pas. Je vous conterais la suite petit à petit, je doit admettre que c’est plus dur que je ne l’aurais pensé et remuer ces souvenirs ne le font pas sourire ni du bien quand je regarde la pile de mouchoirs en papier à côté de moi.
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Histoire de Giovan

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