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Audrey a fini par craquer

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 20/11/2023

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‌"Audrey, je vais te baiser. Je ne sais pas quand ni où mais c'est inéluctable quoi que tu puisses en penser maintenant ".
Audrey regarda Barnabé en se demandant si elle devait éclater de rire, crier au harcèlement sexuel ou lui mettre une paire de claques. Elle lui dit simplement :
- Qu'est-ce qui te prends ? Tu es malade ou quoi ?
- Pas du tout et je ne cherche pas à te forcer la main. Je sais que je vais te baiser, c'est tout et avec ton consentement.
- Mon pauvre garçon. Même pas en rêve. Va plutôt prendre une douche pour te calmer et laisse-moi bosser.

Cette scène étrange s'est passée dans une maison de retraite où Audrey exerce comme psychologue et Barnabé comme kinésithérapeute. Ils sont donc collègues. Audrey est une grande brune à la coupe au carré, aux longues jambes et aux yeux noirs, le corps longiligne mais bien proportionné, avec des seins en poire et des hanches en forme de parenthèses, âgée en milieu de trentaine, mariée et mère d'une fillette. Bref, une femme ordinaire au physique agréable, comme il y en a beaucoup..

Barnabé, Antillais d'origine, possède un corps d'athlète et jouit de sa situation de célibataire de moins de trente ans. Sa réputation de tombeur est avérée mais Audrey l'a toujours tenu à distance. Est-ce la raison pour laquelle il lui a fait du rentre dedans d'une manière aussi directe et vulgaire ? Elle s'interroge. Il sait bien qu'elle est une femme moins facile que certaines employées de leur établissement. "Cela doit être parce que je suis inaccessible que ça l'excite", se dit elle. " Quand même quel culot !"

Elle y repense pourtant en rentrant chez elle. Ce qui l'interpelle c'est son assurance. "Je vais te baiser, c'est inéluctable". Qu'est-ce qui lui fait dire ça ? A-t-il lu dans ses pensées ? D'accord, elle aime le sexe, et encore plus depuis qu'elle bosse ici, dans cette atmosphère de décrépitude et de mort. Comme si faire l'amour était pour elle le meilleur moyen d'embrasser la vie et de tenir la camarde à distance. Gabriel, son mari, a même du mal à satisfaire ses exigences. Il arrive à Audrey de se masturber le soir dans son lit en pensant à ses acteurs favoris, en particulier Ryan Gosling. Possible que Barnabé l'ait percée à jour et vu derrière la mère de famille, bonne professionnelle et bien sous tous rapports, une grande sensuelle. Et peut-être plus puisqu'il a dit "baiser". Une grande salope inavouée, sa collègue bien sous tous rapports ?

Bref, Audrey est troublée, toute psychologue qu'elle est. Elle décide d'en parler à sa meilleure amie de boulot, la podologue Magali. Approchant les 60 ans, elle a une grande expérience de la vie et deux divorces au compteur. Audrey sait qu'elle a encore des amants plus jeunes, ce qui l'épate. Il faut dire qu'elle a un corps de quadragénaire dont elle est fière et qu'elle soigne pour se rendre "baisable", c'est son mot, car elle parle souvent cru. Quand Audrey lui raconte l'incident, la podologue éclate de rire :
- Eh bien, je le reconnais bien là, ce gros cochon. Rassure-toi, tu n'es pas la première. On y passe toutes.
- Tu... veux dire que vous avez couché ensemble ?
- Évidemment qu'on a baisé, et à mon âge, j'aurais été bien idiote de dire non à une telle bête de sexe. Il a un corps superbe et une bite, je te dis pas. Un vrai manche de pioche et il sait s'en servir, le coquin. Même les patronnes y ont goûté.

Audrey est sidérée. Alice, la jeune directrice et Nafi, son adjointe noire, pourtant autant mariées et mères qu'elle, ont donc commis l'adultère avec le beau Barnabé ?
Et Magali de poursuivre :
- Ce n'est pas à toi que je vais l'apprendre mais ici, la mort rôde tellement qu'on a envie de s'envoyer en l'air de temps en temps pour se prouver qu'on est bien vivantes. C'est pour ça que je baise encore, et pas qu'un peu, alors que plein de femmes de ma génération ont rendu les armes. Sais-tu qu'il y a une chambre réservée pour ça ? Ce qui m'étonne c'est que tu ne l'aies jamais su et que ne sois pas encore passée à la casserole. Ma pauvre fille, tu es bien trop sage...

Audrey a dès lors le sentiment de passer pour une gourde. C'est d'autant plus désagréable qu'elle est très loin d'être frigide et passive au lit, contrairement aux apparences. Elle est désormais plus attentive à ce qui se passe autour d'elle. Un matin, elle aperçoit Barnabé dans le bureau de Marianne, l'infirmière chef, une quinquagénaire à la chevelure aussi abondante que ses formes. Ils parlent ensemble, se sourient et Barnabé sort, l'air guilleret. A peine quelques minutes plus tard, Marianne sort à son tour et monte dans l'ascenseur. Audrey l'imite, prétextant une consultation de résidente dans sa chambre. Mais tandis que l'infirmière chef part dans le couloir de gauche, Audrey fait mine d'aller à droite avant de revenir sur ses pas et suivre des yeux celle qui entre dans une chambre au fond du couloir. En principe, Marianne reste dans son bureau, laissant à ses subordonnées le soin de rencontrer les résidents. Après quelques minutes, Audrey s'approche de la chambre, colle son oreille à la porte et reconnait la voix de Barnabé.

C'est alors plus fort qu'elle. Le plus discrètement possible, elle ouvre cette porte qui, comme les autres dans le bâtiment, ne ferme jamais de l'intérieur, par sécurité. Par l'étroite ouverture, elle découvre Marianne et Barnabé entièrement nus sur le lit en train de s'embrasser et de se masturber mutuellement. Fascinée, elle découvre la chair opulente et encore ferme de la quinquagénaire et surtout sa main astiquant un pénis d'un volume tellement époustouflant qu'Audrey met sa main devant sa bouche, de surprise. Les joues en feu, et le reste aussi, elle ferme doucement la porte, va boire un verre d'eau à la fontaine, imaginant le rapport sexuel entre les deux amants.

Mais à nouveau, la curiosité la pousse. Elle retourne à la chambre, entrouvre la porte qui heureusement ne grince pas, et son regard tombe sur Marianne, à quatre pattes, totalement décoiffée elle qui ne se sépare jamais de son chignon, ses gros seins agités entre ses bras, mordant sa main pour étouffer ses cris de plaisir sous les assauts virulents de Barnabé. Son glorieux pénis entre et sort à une cadence soutenue, impressionnant de volume et de rigidité. Ils sont tellement absorbés par leur coït qu'ils ne risquent pas de surprendre la voyeuse, tétanisée par le spectacle, l'incendie dans le bas-ventre. Puis Barnabé bascule Anne sur le dos et c'est son cul musclé qu' Audrey voit désormais virevolter entre les cuisses charnues de l'infirmière chef, qui se tient les pieds pour rendre la pénétration encore plus effective.

- C'est beau, hein ?
Audrey manque de défaillir sur place. Celle qui lui a murmuré à l'oreille n'est autre que Nafi, la directrice adjointe, dont le sourire éclatant sur son visage d'ébène et sous sa coiffure rasta révèle plus une complicité intime qu'une réprobation. Cette athlétique sénégalaise d'origine, aussi grande qu'Audrey mais bien plus forte, s'est transformée elle aussi en voyeuse dans le dos de la psychologue qui referme vivement la porte, de peur d'être découverte.
- Tu aurais dû rentrer, je suis sûre que Barnabé aurait apprécié. Moi, je ne vais pas me contenter de regarder. J'ai envie de baiser et le garçon a les moyens de satisfaire Marianne et moi. Tu permets ?
Et Nafi entre dans la chambre. Audrey se sauve, les jambes molles, le cerveau en ébullition. Elle va avoir du mal à travailler aujourd'hui.
******
Ces révélations ne lui portent pas qu'au cerveau, à Audrey. A son sexe aussi. Damien, son mari, est surpris de la découvrir nue le soir dans le lit conjugal alors qu'elle porte habituellement une chemise de nuit et lui un pyjama.
- C'est nouveau, ça, lui dit-il, intéressé.
- J'ai envie de faire l'amour. Maintenant, lui répond-elle.
Damien aime le corps de sa femme, prototype de la fausse maigre avec des seins en poire et un fessier charnu. Aussi se régale-t-il en la voyant le chevaucher avec ardeur, son pubis brun en mouvement, ses pointes de seins dressées et sa tête rejetée en arrière. Mais ce n'est pas une bête de sexe. Il éjacule vite, trop vite au goût d'Audrey. Pendant qu'elle cavalait, elle pensait au dos de Barnabé griffé par les ongles d'Anne, au cul de Barnabé talonné par les pieds d'Marianne, au ballottement de ses couilles et surtout à son pénis épais et long qui clapotait dans le sexe béant de l'infirmière chef. Le peu qu'elle avait vu lui avait retourné les sangs. Discrètement, elle se finit avec ses doigts dans le creux du lit.

Les jours suivants, lorsqu'elle monte à l'étage rencontrer une résidente, elle ne résiste pas au désir d'écouter à la porte de la chambre du stupre. Elle a deviné, aux mouvements du personnel encadrant, quand la chambre est susceptible d'être occupée mais sans toujours savoir qui est à l'intérieur. Elle a fini par identifier à l'oreille, aux bruits de l'amour, laquelle subit les assauts du beau kiné. Alice, la directrice, exprime une sorte de miaulement qu'Audrey identifie en l'entendent dire à son amant "prends-moi par le cul". Elise a en effet une croupe très bombée qui doit inspirer la sodomie, croupe qu'elle a tendance à onduler en marchant comme si elle a conscience qu'il s'agit de son meilleur atout sexuel. Audrey a remarqué que les jours de stress de la patronne, lorsqu'un décès vient de se déclarer, Barnabé accourt dans son bureau et tous les deux gagnent ensuite séparément le premier étage. C'est dans une de ces circonstances qu'elle a entendu, à travers la porte, Alice solliciter une sodomie...
L'écouteuse a aussi identifié Nafi, la grande Sénégalaise, à sa manière de japper dans le coït. Bavarde, il est facile de la découvrir grâce à son accent inimitable entre deux jappements de plaisir, commenté par des mots crus qui font dresser les cheveux sur la tête de la psychologue. Nafia le sexe joyeux, volubile et agité à entendre les plaintes du lit médicalisé.

Marianne, l'infirmière chef, est plus discrète mais elle gémit tellement qu'on croirait qu'elle pleure. Ses oui, ses encore, ses vas-y, ses continue ne laissent cependant pas place au doute : elle jouit. Audrey pense alors au mari de Marianne, quinquagénaire comme elle, qui vient parfois la chercher au boulot. Sait-il que sa femme prend son pied avec un jeune Antillais à grosse bite ? L'imagine-t-il en train de gémir "encore encore" en s'écartant les pieds sous un mâle en rut ?

Il y a cependant une quatrième larronne qu'au début, Audrey a eu du mal à reconnaitre. Ses oh, ses ah, ses mmmh auraient pu venir de n'importe quelle bouche. Elle entend surtout Barnabé l'exciter en commentant ses coups de boutoir, en lui disant qu'elle est un coup en or, une bonne baiseuse, une vrai salope, et tout s'éclaire quand elle entendi une voix de femme dire "j'aime ta grosse bite, elle est bonne". puis "laisse-moi te lécher le trou du cul". C'est Magali, son amie podologue !

Audrey s'enfuit en courant dans le couloir. Cette fois, c'en est trop. Elle est vraiment la reine des connes, à ne pas se faire baiser par un tel étalon comme les autres, tout aussi mariées qu'elle sauf Magali. Damien la retrouve à nouveau nue dans le lit conjugal le soir, mais il aurait fallu qu'il soit multiplié par trois pour vraiment la satisfaire.

Le lendemain, elle tourne autour de Barnabé au point que celui-ci lui dit :
- Alors, quand est-ce qu'on baise tous les deux ?
Piquée, Audrey réplique :
- T'es vraiment un gros lourd. Ce n'est pas comme ça qu'on s'y prend avec moi.
- Ah bon ? Parce qu'il y a un bon moyen ?
Piégée, Audrey bredouille mais l'autre a compris. Le fruit est mûr, prêt à être cueilli.
*****
Audrey se trouve au sommet de son potentiel sexuel, du fait à la fois de son âge et de son physique qui en fait, de l'avis de tous, une jolie femme. Mais qu'en fait-elle, au fond ? Voilà le genre de question dérangeante qu'elle commence à se poser, en voyant ses collègues s'envoyer en l'air hors mariage sans que cela leur pose le moindre problème de conscience, du moins en apparence. Comme si elles étaient séparées en deux : l'épouse-professionnelle et la libertine. vivant pleinement sa sexualité. L'exemple le plus frappant pour elle est la directrice Elise, totalement en maitrise d'elle-même tant dans ses fonctions que dans ses ébats érotiques. C'est la même voix ferme qui lui dit de rencontrer tel résident en souffrance et qui a dit à Barnabé "prends-moi par le cul". De voir cette petite femme plutôt jolie avec ses yeux verts d'eau, ses cheveux bouclés, mais à l'autorité indiscutable s'adonner au plaisir du sexe extra conjugal dédouane d'une certaine façon Audrey de tomber à son tour dans l'adultère. Il est même probable qu'Alice y serait favorable, partant du principe que plus on est "fautif" en nombre, moins on risque les ennuis collatéraux. Son adjointe Nafi et l'infirmière chef Marianne se trouvent donc dans la ligne directoriale, sinon la podologue Magali, intervenante extérieure mais tout aussi complice.

Audrey ne peut plus se cacher derrière son petit doigt. Elle a de plus envie de baiser avec Barnabé. Evidemment par par attirance amoureuse mais parce qu'elle veut du "vrai sexe", bien cru, bien cochon, avec un beau mec doté d'une grosse bite, tout le contraire de son mari en somme. Elle veut exprimer la femelle en elle, se faire "péter les hormones" comme dit Magali, être même un peu salope si le mec sait révéler sa face cachée. Mais elle ne veut pas non plus que ce soit du tout cuit pour Barnabé, par orgueil féminin.
*****
Les événements viennent prêter leur concours pour régler ces atermoiements. Une journée à la maison de retraite est marquée par trois décès presque simultanés, ce qui met en émoi l'encadrement. Toute la journée passe en formalités et en réception des familles, ce qui met de la tension dans l'air. Alice et Nafi vont de droite à gauche, Marianne ne sait plus où donner de la tête et Audrey n'en finit plus d'écouter les résidents tout aussi affectés lorsqu'ils en ont conscience. Tous finissent la journée moralement lessivés.
C'est alors que Barnabé sort du bois, si on peut dire. Comme par hasard, il a convoqué deux élèves kinésithérapeutes, soi disant pour leur formation. Deux gars d'une vingtaine d'années, costauds et fringants. Nafi et Marianne leur mettent rapidement le grappin dessus et les entrainent dans les chambres libérées par les décès, que les aides soignantes ont aussitôt rendues disponibles pour les prochains résidents. Une vie intense va remplacer la mort. L'athlétique Sénégalaise et la pulpeuse infirmière chef ont tout pour inspirer deux gaillards qui n'ont pas tous les jours deux partenaires aussi bien disposées. Ils sont venus pour baiser et peu importe que les femmes soient mûres du moment qu'elles baisent aussi. Leurs cris de plaisir ne tardent pas à percer les portes des deux chambres.

De son côté, Alice a intégré la chambre du stupre avec Barnabé et elle aussi prend cher, ce qui est son souhait après une journée pareille. Seule Audrey reste en plan, et elle l'a un peu mauvaise. Assise à son bureau pour rédiger les rapports du jour, elle se voit déjà solliciter une nouvelle fois son mari pour assouvir ses pulsions érotiques.

Elle va fermer boutique quand Barnabé fait irruption dans son bureau. Après avoir donné à Elise ce qu'elle attendait, lors d'un coït intense mais bref, il se sent encore tonique. Le voyant, Audrey pique un fard mais sent aussitôt une onde de désir envahir son bas-ventre. Sans un mot, Barnabé fait le tour du bureau et vient lui rouler une pelle alors qu'elle est encore assise, sans rencontrer la moindre résistance.

Dès lors, c'est une véritable tempête dans la pièce. Barnabé relève Audrey, la fait asseoir sur le bureau, tire sur son pantalon et son slip en même temps et, accroupi, plonge son visage entre ses cuisses et entame un cunni vorace qui fait couiner Audrey. Le museau dégoulinant de cyprine, Barnabé se relève et, sans transition, pénètre debout la psychologue, toujours assise sur le bureau lequel bouge sous les coups de boutoir du kiné, massifs et virulents. Audrey a chassé ses pensées malsaines. Elle ne pense plus qu'à cette bite qui la fouille et la remplit, juste désireuse d'être à la hauteur. Elle s'est débarrassée en même temps de son tee shirt et son soutif, renvoie désormais la balle entièrement nue, au ravissement de son amant devant ce beau corps de femme trentenaire, ferme, tonique, ardent, le regard flamboyant de désir.

Il la prend ensuite par derrière tandis qu'elle pose ses coudes sur le bureau, admire son cul large, l'y met le pouce avant d'y loger son gland avec plus de facilité qu'il ne l'aurait cru tandis qu'Audrey couine de plus belle. Dans sa vie sexuelle de trentenaire, jamais elle a été prise comme ça, à la hussarde, assise sur un bureau puis penchée dessus, sodomisée comme une chienne en chaleur. Elle découvre qu'elle adore ça. Elle est en dehors du lit conjugal et elle baise. Barnabé l'attire par terre et elle le chevauche comme jamais elle n'a chevauché un mec avec d'amples mouvements de fesses qui la remplissent à fond, se mettant brièvement sur ses pieds pour se remplir encore plus. Puis c'est elle qui se retrouve au sol et elle se fait pilonner les quatre fers en l'air, comme Marianne, à en avoir mal au dos. Elle connait son énième orgasme et Barnabé jouit sur son ventre palpitant.
- Tu vois que je t'ai baisée, souffle-t-il, triomphant.
Cette fois, elle ne relève pas cette réflexion de mâle orgueilleux. Elle dit simplement :
- J'en avais besoin.
******
Les jours suivant marquent une inflexion dans ce qu'on pourrait résumer comme l'exorcisme de la mort par le sexe de la part de l'encadrement de la maison de retraite, sachant que le personnel peut parfois aussi se laisser aller de manière plus spontanée, pour ne pas dire anarchique. Audrey étant entrée dans le petit club, la direction décide de mieux structurer son organisation illicite afin de ne pas exercer une concurrence interne. Barnabé est invité à recruter comme il l'avait fait dans l'épisode précédent de manière à ne se trouver jamais en panne de chevaliers servants.

De fait, une demi-douzaine d'étalons, essentiellement en provenance de l'école de kinésithérapie, peuvent faire valoir leurs talents dans les jours qui suivent, Alice se réservant néanmoins l'exclusivité de Barnabé. Ses subordonnées, Audrey comprise, y trouvent cependant leur compte, certains recrutés se révélant particulièrement doués. Il faut juste réserver une autre chambre, ce qui constitue un manque à gagner pour l'établissement, habilement masqué par la directrice.

Mais si les nouveaux étalons sont fringants, ils sont aussi bavards. La réputation de lupanar de la maison de retraite ne tardr pas à susciter des ragots. L'un d'eux arrive aux oreilles de l'Agence régionale de santé, qui diligente une enquête discrète. Un membre du personnel, mal noté, cafte. Il faut néanmoins un flagrant délit et c'est la pauvre Marianne qui est surprise sur un lit médicalisé, à quatre pattes, un élève kiné dans son cul, par un inspecteur informé de la chambre du stupre, et qui s'est fait passer par le parent d'une résidente.

Le scandale est étouffé, mais réel. Le conseil de la maison mère entend la directrice, son adjointe, l'infirmière chef et la psy qui toutes tiennent le même discours, résumé ainsi : quand on est tous les jours au contact avec la mort, le meilleur moyen de rester opérationnel est de faire l'amour sur place. En somme, le sexe contre la mort.
Ce discours n'est évidemment par retenu par l'autorité supérieure, bien que pas dénué de bon sens. Toutes les quatre sont licenciées pour faute grave et se gardent d'alerter les prudhommes, imaginant que cela amplifierait leur désaveu. Seule la podologue Magali, intervenante extérieure, échappe à l'opprobre tout en étant interdite de séjour dans l'établissement, mais pas ailleurs.

Fort heureusement, l'ostracisme des fautives est limité. Alice trouve un emploi de gestionnaire dans une clinique privée, Nafi se reconvertit dans les pompes funèbres, Marianne retourne à l'hôpital, en manque de personnel, et Audrey se met à son compte pour exercer ses talents de psychologue.
En revanche, elles ne peuvent éviter une explication orageuse avec leurs conjoints respectifs, forcément informés de l'affaire. Seule Nafi échappe au divorce parce que Boubacar, son mari, a les idées larges, étant lui-même friand de galipettes extra conjugales.
Qu'on se rassure : toutes trouvent un remplaçant, y compris Marianne la quinquagénaire, qui a fait la conquête d'un élève kiné, subjugué par ses formes et son tempérament de feu dans l'intimité relative d'une chambre de la maison de retraite. Pour elles, ce n'est plus le sexe contre la mort, mais le sexe tout court dans des liaisons rendues torrides par leur appétit stimulé naguère par Barnabé. Du reste, Elise le rencontre encore de temps à autres dans des cinq à sept hôteliers pour lui dire "prends-moi par le cul".
La morale, s'il y en a une, de l'histoire, c'est qu'on n'en continua pas moins à mourir dans ce fameux établissement, même si le sexe y était devenu proscrit.
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Histoire de Micky

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Commentaires du récit : Audrey a fini par craquer

Le 20/11/2023 - 22:59 par OlgaT
Il n'y a pas de mal àse faire du bien, surtout dans un environnement comme celui-là!

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