Clara

J'ai 35 ans. Je vis en couple et j'ai des enfants. Je suis brun et plutôt grand. En général les femmes me disent que je leur plaît mais je suis timide. Je fais rarement le premier pas. J'aime lire les "histoires intimes". Elles me font souvent rêver. J'imagine parfois des aventures, mais c'est si improbable.

En septembre dernier j'étais en vacances sur l'île de Port-Cros chez une amie. J'ai plusieurs amies femmes avec qui je suis proche. J'ajoute que nous n'étions pas seuls en vacances. Il y avait des amis à elle et son mari. Ce mois de septembre était chaud, beau, l'île était magnifique avec ses odeurs méditerranéennes.

Une fin d'après-midi, je décidai d'aller seul dans une petite baie au bout de l'île. J'aimais bien cette baie. Je faisais le chemin à vélo. Un peu avant d'arriver à cette baie, dans une petite descente, j'apercevais un groupe au bord de l'eau, mais sans y prêter vraiment attention. Toutefois mon regard fut attiré par une jeune femme qui me regardait intensément. Je n'y faisais pas bien attention mais mon regard fut comme aimanté par le sien. Le croisement de nos regards, un instant fixés, me fis une sensation dans le ventre.

Ce n'était pas la première fois que nous nous croisions. Elle était en vacances dans la maison voisine de celle de mon amie. La veille nous avions discuté un moment ensemble près de la clôture des deux jardins. Nous nous étions croisés par hasard. Nous nous étions dit "bonjour". J'avais engagé la discussion avec elle, très naturellement, sûrement un peu attendri par elle. Nous avions l'impression d'avoir des points communs, des choses que nous aurions partagées si nous nous étions connus. Notre échange avait été agréable. Un peu poli bien sûr, j'ai souvent du mal à m'engager plus. Nous ne nous étions pas dit nos noms. Elle aussi semblait avoir apprécié. Elle aussi avait montré une petite timidité. Nous nous étions quittés, content de cette heureuse rencontre, souriant l'un à l'autre. Nous nous étions souhaité de bonnes vacances.

Maintenant je continuais mon chemin pour arriver à la baie. Bien sûr quand nos regards se croisèrent nous nous reconnûmes. Nous nous fîmes un petit signe de reconnaissance. Toutefois je ne m'arrêtai pas. C'était bête. Peut-être que je fus intimidé par son groupe. Cependant je gardais cette émotion dans le ventre et son regard.

La baie était calme, il y avait bien encore quelques promeneurs quoique ce fut l'arrière-saison, mais ils prenaient le chemin du retour vers le village. Je posais le vélo et je m'asseyais au bord de l'eau sur le sable. Celui-ci était chaud. C'était agréable, calme, la journée touchait à sa fin. Il y avait une certaine quiétude. Ce serait finalement bien de se baigner, mais je n'avais pas pris mes affaires, ni mon maillot. Si j'allais dans l'eau en caleçon et en short, ils seraient tout mouillés. Je pourrais bien y aller nu, ça m'est arrivé quelques fois et j'aime bien. Je n'apercevais qu'un couple de randonneur qui était plus loin sur le cap. Il n'y avait plus personne qui puisse me voir dans la petite baie.

J'entrais dans l'eau, nu. Cette eau chauffée tout l'été par le soleil de la Provence. Elle glissait sur mon ventre, sur mes fesses. C'était agréable. Ces parties de mon corps sont si sensibles d'autant plus qu'elles sont tout le temps recouvertes par les vêtements. Alors quelles sensations en enlevant tout. Une sensation de liberté aussi. Je repensais tout à coup à la jeune femme que j'avais croisée. Si j'allais la voir? Si je faisais quelque chose. Mais que lui dirai-je? Que je pourrais lui prendre la main. Que nous pourrions rêver ensemble. Je m'éloignais un peu du bord pour savoir si je pourrais l'apercevoir. Je distinguais son groupe d'amis plus loin un peu cachés derrière des récifs. Soudain je sentais les vagues couler sur mon ventre, entre mes cuisses. Et sur mon sexe aussi. Il se durcissait. J'avais soudainement envie d'elle. Je voulais rêver. J'entendais alors parler sur le bord de la plage. C'étaient les randonneurs qui passaient. Il fallait que je fasse attention mais on ne devait pas pouvoir me voir. Mon pénis était en érection. Je repliais mes jambes pour le serrer. J'avais du plaisir. Comment est sa poitrine, comment sont ses hanches? Je serrais ma verge entre mes cuisses . J'imaginais être dans son vagin. C'était bon. Les vagues me berçaient soudain plus fort. Je regardais, elle nageait vers moi!

Elle était venue... elle était à cinq mètres de moi. J'étais confus. M'avait-elle vu? Qu'avait-elle vu? "Bonjour" me dit-elle. Je lui souris, sans parler, j'étais encore un peu comme anesthésié par le plaisir. "J'ai décidé de venir" ajouta-t-elle. Je lui répondis "J'en avais envie moi aussi". Qu'allais-je faire? A la vie rêvée succédait la réalité. Ce n'était pas si simple. Elle dit "Mes amis sont repartis au village, j'ai voulu rester un peu. Vous vous souvenez, nous avons discuté hier". Je comprenais pourquoi elle avait osé venir et cela me rassurait. Mais j'étais toujours aussi rouge de confusion. Elle s'en rendit compte et me dit, riante "Vous cherchiez des coquillages?" "Oui en quelque sorte" bredouillais-je. J'ajoutais "Ici les fonds sous-marins sont magnifiques". Elle était désormais à trois mètres de moi. Nous étions debout à ce moment car nous avions pied sur une sorte de plage de sable sous-marine. L'eau est très claire dans cette partie de la Méditerranée. J'étais toujours nu. Fallait-il que je me cache? Mais elle me regardait, avec son sourire, mais elle ne regardait pas les yeux! Elle voyait sûrement tout. Aussi je m'empressais de dire "Je me suis baigné sans maillot", avouant ainsi ma faute et comme pour me justifier j'ajoutais "C'est très agréable". "Ah oui?" dit-elle mi sérieuse mi souriante. Elle ajouta "C'est une expérience que je ne connais pas. Et moi aussi je peux enlever mon maillot?. Ce serait injuste que tout le monde ne puisse pas en profiter!".

Elle dégrafa alors son soutien-gorge. Sa poitrine flottait à la surface de l'eau. Elle était belle. Elle avait une poitrine de son âge, la trentaine comme le mien, elle n'était plus aussi ferme que sûrement lorsqu'elle était toute jeune mais ça lui donnait du charme. Ses seins, que j'essayais de regarder car mes yeux n'osaient pas s'y attarder trop et ils s'affolaient entre sa gorge et son visage, étaient de taille moyenne. Ils me plaisaient. L'extrémité avait l'air sensible et tendre. J'en ressentais les effets dans mon ventre. Ma verge s'en était retendue. La jeune femme se pencha alors dans l'eau. Elle était en train d'ôter sa culotte. Elle me tendit alors culotte et soutien-gorge et me dit "Cadeau!" Nos corps s'étaient presque frôlés. Tout à coup elle partit en marche arrière, se retourna, me sourit et me dit "Attrape-moi!"

Elle partit en brasse. Comme elle était elle aussi désormais nue, à la flexion de ses jambes je vis apparaître ses fesses qui dépassaient de l'eau sur lesquelles ruisselait l'eau de mer. Elle continuant la flexion, je vis se dessiner son sexe dans sa toison pubienne recouverte d'eau. Mon regard était captivé, attiré irrésistiblement par cette image d'une puissance érotique très forte. Je gardais l'image de sa toison pubienne. Je m'élançais vers elle à la nage. A la seconde flexion, j'aperçus, nichée entre ses cuisses sa vulve, rosée. Quel plaisir j'avais! Mon pénis s'était complètement durci. A la flexion suivante j'étais au-dessus d'elle et je pouvais enfin enlacer son ventre.

Elle se retourna et nous nous sourîmes. Nos corps étaient l'un contre l'autre. Nous nous sommes pris dans les bras l'un de l'autre, elle passant les bras autour de mon cou et moi lui prenant ses reins. Nous avons serré fort. Nous nous sommes embrassés nous offrant totalement l'un à l'autre. Elle entrouvrit ses jambes et entoura mes hanches avec celles-ci. Puis elle les croisa derrière mon dos. Je glissai ma main sur ses fesses. Je caressai l'arrondi puis plus bas dans le creux de ses fesses. Mes doigts touchaient sa vulve et je sentis qu'elle était glissante. Mes doigts découvraient doucement son intimité... je sentis qu'ils étaient presque aspirés dans son vagin. Ma main passa sur sa poitrine que j'avais aimé tout à l'heure. Elle était douce. Ses mamelons étaient collés sur mes pectoraux par l'eau de mer. Elle avait les yeux fermés, elle ondulait légèrement du bassin ; elle devait avoir du plaisir.

Si vous avez déjà expérimenté cette position dans la mer ou dans une piscine, vous savez que nos sexes se sont trouvés, sans avoir à se chercher. Nous sommes nus tous les deux. Vous imaginez nos sexes collés. Ils sont complètement offerts l'un à l'autre. Vous comprenez que nous sommes en train de fondre l'un dans l'autre. Sa vulve est ouverte du fait de la position. Je la sens, je trouve qu'elle est chaude. Je la sens collante malgré l'eau de mer. Elle aussi doit me sentir. Mon pénis est dur. Le pénis est déjà entre les grandes lèvres, ouvertes. Il est à l'orée des petites lèvres et même plus loin...

Je la regardai alors. Je lui dis : "Tu sais j'ai des enfants et je vis en couple". Elle me sourit : "Moi aussi je suis mère de famille et je suis mariée". Elle ajouta "Mes enfants sont à Dôle avec leur père". Puis elle se confia : "Nous sommes totalement dévoués à notre famille et nous avons peu de temps pour penser à nous". Elle dit "Je m'appelle Clara". Je lui répondis "Moi c'est Bastien". J'ajoutai "Notre famille est notre plus grand bonheur... nous en oublions aussi que nous sommes femme et homme".

Clara descendit ses mains le long de mon ventre, elle atteignit mon bas ventre, j'en tressaillais. Elle glissa sa main le long de mon pénis, vint entourer mes testicules. Puis elle remonta jusqu'en haut, serrant ensuite sa main.

J'avais bien sûr très envie d'elle. Je lui ai dit à l'oreille : "Nous n'avons pas de protection...". Elle me répondit à l'oreille aussi "Je sais... je dois te dire également que depuis plusieurs mois je ne prends plus la pilule". Elle ajouta tristement "Ca ne servait plus à rien". Oui, nos corps étaient délaissés depuis longtemps. Ces circonstances réveillaient soudainement leur tendresse.

Clara bascula son bassin vers moi, remonta ses jambes au-dessus de mes reins. Elle me chuchota "Viens".

Je glissai alors en elle. Son vagin et ma verge s'unirent. Ils se mélangèrent. Nous fîmes l'amour. Nos sexes échangeaient leurs essences. Quand ce fut fini nous refîmes l'amour, longtemps. Nous connûmes l'Eden. Nous rejoignîmes le sable, là où la terre et la mer se rencontrent, l'eau tantôt avançant tantôt reculant. Fluide parfois débordant, parfois se retirant, puis revenant. Nous continuâmes, elle au-dessous de moi. Puis nous recommençâmes, elle assise sur moi. Nous étions protégés par la nuit tombante. Nous restâmes longtemps l'un dans l'autre.

J'espère que vous avez aimé cette histoire. Clara ne tomba pas enceinte. Nous fîmes les calculs plus tard et nous comprîmes que ce n'était pas encore le moment fertile de son cycle. Ces moments sont si improbables mais il y en a quelques-uns qui arrivent parfois et que nous n'oublions jamais.

Heracles1001