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COLLECTION ÉTRANGE PHÉNOMÈNE. Les fantômes libertins (3/5)

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 0 - Histoire postée le 26/08/2023

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Je viens d’épouser le Comte Edgar de la motte, devenant par la même Anne Comtesse de la motte, je viens d’avoir vingt ans.
Nous habitons son château en Vendée terre de la chouannerie dont le Comte est l’un des descendants.
Dernièrement, un fait étrange s'est produit, le Comte était endormi à mes côtés quand dans la nuit j’ai entendu une musique venant de notre salle de réception.
J'ai secoué le Comte qui dormait du sommeil du juste.
À ce jour, bien que je fasse contentieusement mon devoir conjugal comme on me l’a appris, sa semence semble inefficace à me féconder depuis notre mariage.
J'ai pris l’initiative de descendre malgré la grande peur qui me tiraillait les entrailles.
La salle était remplie de femmes et d’hommes nus, qui forniquaient dans tous les coins au rythme d’un orchestre dont les musiciens étaient aveugles.
Ces personnes voulaient certainement se protéger des ragots, les choses vont si vite dans nos contrées surtout lorsque l’on a affaire à la classe supérieure.
J’ai une expérience sexuelle avec un jeune palefrenier s’appelant Gaston qui est fertile, contrairement au Comte frappé par une malédiction portée sur sa famille.
Étrangement, la femme que j’ai connue dans mon collège pour jeunes filles, en 2018, me rencontre et me dit que j’étais en 1602 !
C’est Miss Adam, directrice de mon école en Suisse, du moins une de ses ancêtres, qui m'a reçu et m’a expliqué tout ce que je dois savoir sur ma nouvelle famille.
Elle m'a aussi montré une porte que certaines personnes franchissaient et par laquelle je pourrais passer quand je me sentirais prête, m’a-t-elle dit.
J’ai appris en une nuit plein de choses sur le sexe et surtout j'ai connu l’orgasme quand Gaston m'a pris sur l’un de nos canapés en "levrette".
Levrette, un mot que notre enseignante à l’école avait oublié de nous apprendre dans ses cours d’éducation sexuelle.
Au matin, à mon réveil dans le lit conjugal, le Comte m’a honoré, il me trouvait prête à le recevoir, tellement j'étais mouillée.
Du moins le croyait-il, car en réalité il nageait dans l’océan de foutre que m’avant déversé Gaston.
"Foutre", d’où me vient ce mot ?
J’ai dû l’entendre dans cette nuit de débauche et d’infidélité devant m’apporter rapidement une progéniture que le Comte est incapable de me faire si j’en crois Miss Adam.
Je me rappelle tout cela quand on frappe à ma porte.
C’est Lison ma femme de service qui m’a été affectée la veille de mes noces et qui m’a aidée à me préparer pour ce grand jour pour moi et surtout pour mes parents.

• Bonjour madame, avez-vous bien dormi ?

Je me sens à l'aise avec elle.
J’ai pris l’habitude avec Lison de parler très librement avec cette jeune fille très naturelle.
Elle est fiancée au majordome du comte qui a plus de cinquante ans, elle qui présente à peine dix-neuf printemps !
Dans une confidence, ce matin, elle m’avoue être secrètement amoureuse de Louis, le jeune palefrenier de Monsieur, le comte comme elle l’appelle.
Hélas, que ses parents lui ont choisi Arthur, cet homme mûr dont je viens de parler.
Encore un cocu en puissance, même si c’est pour le simple plaisir des futurs jeunes amants !

• Madame, si je vous pose cette question, c’est que ce matin, je suis passée dans la grande salle.
J’ai trouvé votre chemise de nuit déchirée sur un fauteuil.
Je me fiche que vous ayez des rendez-vous galants, mais faites attention, il se dit des choses étranges sur la comtesse dont j’ai oublié le nom, qui vivait ici vers l’an 900, à la construction du château.
Elle aurait trompé le comte avec un palefrenier et aurait été emmurée vivante derrière l’un des murs du Château.
Soyez sans crainte, j'ai brûlé votre chemise de nuit dans la cuisinière en même temps que je l’allumais.
• Je vais te faire une confidence, Lison, hier, j’ai entendu du bruit, je suis descendue, le comte était là, il m’a honoré sur ce fauteuil.
J’ignore si ton galant t’honore, lui aussi, mais le Comte est très expéditif dans nos rapports, c’est lui qui l’a arrachée dans sa précipitation.
• Ah ! Madame, merci de me confier ce moment intime avec votre mari.
Soyez sans la moindre crainte, je saurais me taire.
Quant à un galant pour moi, détrompez-vous, je suis vierge et seul Arthur, même s’il est vieux, possédera mon corps.
Monsieur le curé nous le répète tout le temps, si nous trompons les maris qui nous sont choisis, nous mourrons dans les flammes de l’enfer et j’ai une peur bleue des flammes

Dans la journée, je suis intriguée par ce que j'ai vécu et par les dires de Lison.
Je suis près du mur, j’ai un dilemme.
Lison parle d’une femme emmurée et dans la nuit j’ai vu une porte franchie par des hommes, mais surtout par des femmes.
Où est-elle ?
Il y a un mystère que je voudrais bien élucider, surtout quand on ajoute les fantômes baisant des jeunes femmes pour les féconder.

• Ma mie, que faites-vous ?
Pourquoi passez-vous vos mains sur ce mur de pierre ?
Quelqu’un vous aurait-il parlé de la légende de mon ancêtre emmurée après avoir fauté avec un bel étalon étant palefrenier ?
Ça s’est passé en l’an 902, mais venez, je vais vous faire voir un livre, pardon deux livres.
L’original est écrit dans une vieille langue d'oïl, parlée dans ces années-là et voici la traduction que j'ai fait faire par un spécialiste de cette époque.
C’est très instructif.
Mais vous savez ma mie, c’est de la littérature écrite certainement par un malade, il y en a toujours eu, à chaque époque.

Il prend deux livres dans le haut de notre bibliothèque.
L’un est une relique, j’évite d’y toucher, l’autre me prend presque deux heures pour le lire.

Je découvre ce que le narrateur connaît de l’histoire de cette jolie femme, un peu simplette, à ce qu’il explique, qui se retrouvait piégée à la sortie d’une forêt en tombant de son cheval.
Le palefrenier de la ferme voisine serait venu la ramasser, mais elle était blessée à un genou.
Elle était en pantalon, il le lui a enlevé pour voir ce qu’elle avait et lui aurait défoncé la chatte.
Un autre garçon de ferme témoin de la scène aurait été prévenir le mari.
Il l’a trouvé sur le chantier de son château et lui a dit que la comtesse Clotilde était couchée dans la masure de son amant.
Il était venu sur son fidèle destrier noir et avait transpercé de son épée le manant qui avait osé le tromper avec son épouse.
Cette dernière avait été attachée par les bras et tirée jusqu’au château où il l’avait descendue vivante dans une oubliette de la cave murant l’entrée pour qu’elle y reste jusqu’à ce qu’elle meure.
Le palefrenier, lui, était resté vivant, il était un peu sorcier et il avait tué celui qui, pour toucher une pièce d’or, était venu prévenir le Comte.
Il avait jeté un sort à son ennemi ainsi certaines nuits, le garçon se transformait en porte et si des femmes ou des hommes la franchissaient, elle se refermait sur eux, les obligeant à descendre tenir compagnie à la comtesse.

• Ma mie, vous avez fini, venez vers le grand escalier.

Je suis mon mari qui s’arrête devant un premier portrait.

• Voici un tableau qui représente le Comte Philibert, mari de Clotilde.
Elle venait d’accoucher d’un fils, Florent, qui est représenté là sur ce tableau. Deux portraits plus hauts, c'est son petit-fils Geoffroy ayant eu pour épouse Mathilde qui aurait disparu dans les marais.
Meurtri au plus haut point, ils les auraient fait assécher.
Là encore, la légende dit qu’elle serait passée par cette porte éphémère.
Deux autres de mes ancêtres, dont le couple Alphonse que tu vois là ainsi que son épouse Jeanne aurait franchi la porte et disparut de notre terre, elle aussi elle venait d’enfanter.
C’étaient mes arrière-grands-parents, mais des ossements trouvés dans un étang que les métayers avaient nettoyé quelques jours avant, étaient venus contredire cette version.
Ils seraient morts la main dans la main.
Je suis quelqu’un de très pragmatique, ces légendes me laissent sans voix, ça reste des légendes.
Si une porte existait, pourquoi m’est-elle cachée ?
Vous savez ma mie, je suis un homme croyant seulement ce que je vois.

Je l’ai quitté sur ces propos, songeuse pour regagner ma chambre et retrouver Lison.
Trois jours plus tard, en pleine nuit, la musique m’a réveillée.
Le Comte ce soir-là avait oublié de m’honorer, pourtant, pour la première fois, j'avais ouvert la porte de sa chambre et la veilleuse allumée me l’a montré dormant.
Je suis descendue, j’ai poussé la porte de notre grande salle.
L’estrade était là et d’autres musiciens, toujours aussi aveugles, jouaient.
La première chose que j’ai remarquée c’était qu’ils y avaient de nombreuses femmes et que les hommes étaient tous des vieillards.
Tous avaient plus de soixante ans, du moins c’était l’impression qu’ils me donnaient.
Une femme absente lors de la première soirée est venue vers moi.

• C’est la première fois que nous nous rencontrons.
Je suis miss Élisabeth la directrice de notre école londonienne, j’ai très bien connu votre mère.
Je crois qu’elle a fait un beau mariage avec un magistrat.
Si vous la voyez, vous la rappelez à mon bon souvenir.

Se peut-il que maman ait participé avec Papa à ces fêtes orgiaques ?

• Vous vous demandez pourquoi les beaux hommes qui étaient à votre disposition, si vous êtes déjà venue dans une de nos soirées pour vous faire engrosser, brillent par leur absence ce soir ?
Nous sommes en 1792, la France s'est rebellée contre notre roi, les sans-culottes viennent de lui couper la tête.
La reine Marie-Antoinette est retenue prisonnière aux Tuileries et attend ce que les insurgés vont faire d’elle.
Tous nos jeunes hommes défendent la Vendée.
Nous restons fidèles au roi et à la reine, voilà pourquoi ce sont leurs pères qui sont présents ce soir, mais amusez-vous, certains sont encore verts.

Un homme aussi grand que Gaston vient vers moi, je me laisse faire, la porte est là, je vois une femme l’ouvrir.
J’ai envie d’aller lui dire d’éviter de descendre, mais l’homme ayant de beaux restes vient de me placer en levrette sur mon canapé et m’appuyant sur le dos, il me force à creuser mes reins.
Son sexe, sans le besoin de le stimuler tellement il est dur, me pénètre, m’apportant le début de mon plaisir dès qu’il est au fond de moi.
La pensée de ce que m’avait dit l’ancêtre de miss Adam, en 1602, me rappelle que je suis peut-être déjà enceinte d’un fils.
La difficulté qu’ils ont à bander est loin d’être aussi efficace que les premières ayant fait de moi une libertine.
Je sens une langue venir lécher mon anus, je tourne la tête.
Miss Élisabeth s'est placée sous l’homme qui me besogne et c’est sa langue que je viens de sentir.
Je suis pilonnée, mon amant très violent me claquant les fesses, me faisant hurler de plaisir surtout que la langue vient toucher ma petite excroissance qui s’allonge et durcit encore.
Mes cours m’ont appris que c’était mon clitoris qu’elle stimule.

Tout a une fin, je me réveille, comme pour mon premier voyage au pays des fantômes, Lison m’amenant mon petit déjeuner, je me demande si j'ai rêvé ou si ce fut la réalité !
Je m’étire comme une chatte, satisfaite de ma nuit, surtout de la langue de la miss anglaise.
Car quand le vieil homme m’a donné sa semence, il nous a laissé entre nous et la belle Élisabeth, m’a appris ce que le mot lesbienne voulait dire.
Être sous les caresses d'une femme, ce fut nouveau pour moi, mais si merveilleux !
J’aime les bites des hommes, mais je découvre que les chattes des femmes sont aussi une source de plaisir pour moi.

Quelques jours plus tard, je suis chez mon gynécologue avec ma mère.
Mon mari est resté au château, ce qui m’arrive est une affaire de femme.

• Madame la comtesse, vous pourrez dire à monsieur le comte que dans quelques mois, il va être père.
• Un garçon ou une fille ?
• Le fétu est trop petit, je le vois bien, il est là et bien accroché à votre prochaine écographie je vous en dirais plus...
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Histoire de Chris71

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