COLLECTION ESCORTE BOY. Le bal des vieilles (3/7)

Maman, je suis devenu une escorte boy, je baise des femmes pourtant assez belles et de tout âge et qui en plus me paye.
Voilà 1 500 € que je viens de gagner en un après-midi, maman ton fils est une pute, excuse, une escorte.
Je me vois mal dire cela à maman quand elle sera rentrée de sa longue journée de travail.
À ce rythme si au bal à Jo je me fais une femme par jour le pognon va rentrer et les motifs seront de plus en plus durs à trouver.
Les jeux de hasard, ça peut marcher une fois, voire deux fois.
J’entre et je vais sur Internet interroger ce qui est dit sur les escortes hommes.
Un site me confirme ce que le mot escorte veut dire et extraordinaire je trouve de nombreux sites qui proposent des escortes boy, hétéros ou homos.
Les conditions d’inscription sont faciles avec ma carte d’identité et une photo en pied nécessairement, certains ont leur visage flouté.
Problème, les seules photos que je possède sont celles que j’ai faites pour ma carte d’identité et tous les garçons sont en pied ce qu’il demande d’ailleurs.
Je connais un photographe au centre-ville qui fait des photos de mariage.
Mon cerveau étant définitivement une escorte, je fais ces photos qu’il me met sur la clef USB que je lui ai apporté laissant au passage quelques-uns de mes beaux billets.
De retour j’envoie le tout et j’attends de voir si tout fonctionne.

• Vous dansez !
• Oui.

Pas de chance, je vois le garçon dont j’ai copié le look partir au bras d’une vieille allant remplir sa cagnotte.

• Vous dansez !
• Oui.

Jusqu’à la fin, chou blanc, je suis au bar à siroter ma limonade quand mon portable sonne.

• Bruno ?
• Oui, attendez, je sors il y a trop de bruit.
Oui, je suis dans un thé dansant.
Si je suis libre demain soir !
Oui.
Un rendez-vous au bar du restaurant place Henri-IV.
Oui, je connais, mais j’ai vu qu’il y avait des escortes pour hommes, je suis hétéro pour femme seulement.
C’est pour l’anniversaire de votre femme, alors ce que vous me proposez m’intéresse.
Bien sûr, au tarif indiqué pour une soirée de 20 heures à minuit.
Oui, comme cendrillon.
J’adore votre humour à demain 20 heures.

Je raccroche et je retourne m’asseoir au bar.

• Vous danser ?
• Oui.

Les affaires reprennent après une période de disette.
Après trois valses deux tangos et une série de slow, la femme d’une cinquantaine d'années me fait comprendre par les frottements de son ventre qu’elle est chaude comme la braise.

• Tu viens chez moi mon mari s’est barré il y a deux mois, sens comme j’ai envie.

Je l’emmène, car elle est capable de me violer sur la piste, je monte dans sa voiture malgré qu’elle m’ait dit habiter toute prêt.

• Viens me baiser.

Je reste stoïque, je sens qu’il y a un loup.

• Viens, je te dis.

Je reste debout, mais avec mes doigts je fais le signe du pognon avec le pouce et l’index.

• Regarde comme j’ai envie, tu peux me faire une fleur.

Nous y voilà, elle voulait baiser à l’œil, elle récupère son sac et me tend des billets.

• Excuse-moi d’avoir essayé, ça marche parfois avec les jeunots.

Les poches pleines après m’être acquitté de ma tâche je la quitte et je récupère ma voiture.
Le lendemain soir je suis prêt à l’heure tenue select exigé vu le resto ou mes clients m’ont donné rendez-vous.

• Ou vas-tu mon chéri aussi bien habillé toi qui prônais les jeans baskets ?
• J’ai rendez-vous avec un homme que j’ai croisé à la station de lavage qui possède une grosse Audi.
Il veut me proposer un travail qui va me permettre de voyager et surtout avec un fixe et des commissions suivant mon chiffre d’affaires.
Il a jugé que je perdais mon temps à laver sa voiture, il croit en moi.
• Mon chéri, saisi ta chance, ton père a toujours manqué d’envergure, j’avais peur pour ton avenir quand tu as arrêté tes études.

Ma mère rassurée, mes revenues assurées sans question embarrassante de sa part.
Je vais pouvoir vivre ma vie de luxure me rapportant un bas de laine qui va me permettre d’entrevoir une belle vie dont je vais la faire profiter.

• Bonjour, vous êtes Bruno, je vous reconnais par votre photo très fidèle à l’homme que vous êtes.
Je vous présente Véronique, mon épouse.
Véronique, Bruno est à ton service toute la soirée et après le repas où nous rejoindrons la chambre royale dans l’hôtel où nous nous sommes changés grâce à lui nous pourrons réaliser ton fantasme.
Je préfère le faire avec lui plutôt qu’avec des partenaires que tu aurais dragué sans mon accord.
J’ai bien réfléchi, Bruno est escorte et sait donner du plaisir aux femmes.
• Merci mon chéri, c’est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire pour que je passe sereinement ma quarantaine.
Tu sais que j’appréhendais ce moment.
Je pourrais donc réaliser mon fantasme et tu m’y aideras, tu me fais voir tout l’amour que tu as pour moi.

Il embrasse sa femme et nous prenons un apéro, cocktail aux fruits pour moi sans alcool bien sûr.
Le repas se passe sans encombre, j’ai la chance que Benoît monopolise la parole fière de sa carrière et de sa vie.

• Jouez-vous au tennis ?
• Non, un peu de football, mais j’ai arrêté il y a bien longtemps.
• Si vous le désirez je vais vous initier.
Je vais vous parrainer pour entrer au club de notre ville.
J’en suis le président, bien sûr, à mes frais, qu’en penses-tu Véronique.

Véronique semble sortie d’un monde parallèle lorsqu’il l’apostrophe.

• Tu m’as parlé chéri, vous m’excuserez, j’étais dans mes pensées.
• Regardez-moi cette grande salope, elle est déjà à la phase suivante et se demande à quelle sauce elle va se faire manger.
Mon cœur, laisse Bruno terminer son café liégeois et je te promets que nous saurons nous occuper de toi.

Le moment crucial est arrivé, Benoît règle la note et nous prenons la direction de l’hôtel.
Nous entrons dans la chambre féerique digne des meilleures, chambres montrées dans les Wall Disney avec un lit à baldaquin.

• Je vais dans la salle de bain me préparer, merci pour ce début d’anniversaire, la chambre est celle de mes rêves les plus fous.
• Ta valise est là, Hortense l’a préparé avec les affaires que tu aimes et que j’adore.

Véronique nous quitte et nous entendons l’eau couler.

• Champagne ?
• Non, jus de fruit.
• Vous m’excuserez Véronique en raffole, d’ailleurs je suis sûr que malgré le bruit de l’eau elle a dû entendre le bouchon sauter et doit attendre que je lui porte une coupe.

C’est ce qu’il fait et revient vers moi.

• Elle est dans son bain, elle se fait belle pour vous, elle en a pour un moment.
En attendant, réglons les petits problèmes financiers, voilà l’enveloppe avec la somme promise.

Je la prends, je vérifie en faisant défiler les billets sans les sortir de l’enveloppe et je la range dans l’intérieur de ma poche de veste.

• Il y a longtemps que tu fais l’escorte, mais c’est vrai je te paye pour baiser Véronique et réaliser son fantasme pas pour étaler ta vie.
Comme je te l’ai proposé, nous pourrions nous retrouver au club les lundis matin pour faire un jogging, suivi de deux heures de muscu dans la salle que j’ai fait aménager.
En plus le mercredi ou jeudi à ta convenance nous pourrions échanger quelques balles sur l’un des six courts de tennis.
Fais-tu du golf ?
C’est vrai seulement du foot, nous en ferons aussi avec Véronique, elle est nettement meilleure que moi.
• Vous parlez de moi, je me suis dépêchée.

Véronique sort de la salle de bain drapée par une nuisette transparente me laissant voir sa plastique
Elle s’approche et défait tour à tour les braguettes de nos pantalons.
Je suis fier, j’en ai une plus grosse que mon client, il doit être un peu stressé, car elle s’occupe deux fois plus de ma verge que de la sienne.
Je sens que je vais remplir sa bouche, ce qui serait mal venu avant de l’avoir baisé et réaliser son fantasme.

• Bruno, j’ai aimé quand Benoît et toi tout à tour vous m’avez défoncé la chatte, mais j’ai deux fantasmes.
Le premier que tu me sodomises, tu l’as déjà fait je pense, Benoît refuse malgré qu’il soit large d’esprit et j’en rêve…