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COLLECTION ESCORTE GIRL. La duchesse de l’autoroute (1/14)

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 26/12/2023

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Vingt-cinq ans de mariage un 25 juin.
Autant de bonheur, quoi que, depuis l’âge de vingt-cinq ans où je me suis mariée à l’aube de mes deux fois vingt-cinq ans, je puisse dire que je suis une femme ayant de la chance.
Un seul point noir à ce bonheur me prive d’Éloi mon fils qui après une altercation avec son père est parti vivre à Hong Kong.

Pierre mon mari vient de rentrer définitivement à notre maison après cinq années de travail sur une plate-forme de forage en mer du nord.
Pierre a dix ans de plus que moi et vient de démissionner de son travail en ayant soupé des plateformes et du froid.
Au bien sûr il venait le temps des vacances, mais c’était si court chaque fois que j’ai eu l’impression que ce fut cinq ans consécutifs d’absence.
Dans notre couple le sexe est toujours passé au second plan, nous préférons voir un bon film d’art et d’essai que le film de la célèbre Emmanuelle.
Je sais que des femmes font des fellations aux hommes, d'autres se font sauter pour de l’argent allant même jusqu’à se faire sodomiser.
À l’époque dans nos premiers rapports Pierre a essayé de m’entraîner sur cette pente déviante, mais j’ai résisté et tout est entré dans l’ordre.
À peine seulement acceptais-je de faire l’amour dans notre voiture.
Le volant me coinçait les fesses et si Pierre a déchargé concevant certainement Éloi ce soir-là comme, à mon habitude j’ai été à des lieues de jouir.
Ce matin vers 6 heures il se lève se plaignant de la tête et du ventre.

• Va mon ami, cela va passer.

Je le vois aller vers notre salle de bains et j’entends un bruit comme une chute, puis plus rien, un silence oppressant m’oblige à me lever.

• Pierre que t’arrive-t-il, réponds-moi !

Hélas, je suis bien obligée de constater qu’il vient de dire adieu à la vie.
À l’arrivée des pompiers que j’ai appelés et des services de réanimation, diagnostic irrévocable, infarctus foudroyant.
Veuve à cinquante ans et encore très présentables pour mon âge, je pourrais passer pour une veuve joyeuse, mais rapidement ce que j’apprends me passe l’envie de rigoler.

• Henriette, je suis votre amie comme j’étais celui de Pierre, mais, ce qui lui arrive est loin de m’étonner, nous venions hier de faire le point sur votre situation qui est très peu brillante.
Je dirai même plus, elle est catastrophique.
• Maître Antoine, nous possédons bien notre appartement qui a beaucoup de valeurs vues son emplacement au centre de notre ville ?
• Je le croyais, mais Pierre depuis son retour s’ennuyait supportant mal l’inactivité, il allait tous les jours à un cercle de jeux où il a perdu gros au poker.
Votre appartement appartient à un de mes clients et il souhaite tout récupérer avant la fin du mois.
• Mais où vais-je aller ?
• Faites une demande à l’aide sociale pour l’obtention d’un logement, mais l’attente est de plus de deux ans et encore vous serez loin d’être prioritaires.
Votre fils peut toujours vous héberger !
• Il habite à Hong Kong, j’ignore son adresse, même si je le voulais, il me faudrait des mois pour le retrouver.
Ajouté à la façon dont les choses se sont passées et le peu d’empressement que j’ai mis à le défendre contre Pierre me fait penser que j’ai aucune chance de le trouver.
De toute façon, à ce que vous me présentez de la situation, le billet d’avion est hors de mes possibilités.
Je vais être obligée de vivre dans notre voiture et de vendre tous nos meubles.
• Non, impossible, elle fait partie de la liste des objets que nous allons vendre pour éponger les dettes.
• Même notre salle de séjour ?
• Vous en tirerez 1 000 € tout au plus.
• Mais nous l’avons payé 10 000 €, il y a à peine deux ans, elle est en chêne massif.
• C’est fou comme les choses se déprécient rapidement, je dois vous avouer une autre chose.
Pierre avait une maîtresse, car il m’a dit que lorsque vous baisiez vous vous cantonniez à la position du missionnaire.
Il lui louait un appartement presque aussi grand que le vôtre et quand il avait fini de jouer, il la retrouvait.
Pour vous éviter l’humiliation étant déjà une femme trompée, je me garderais bien de vous dire ce qu’il lui faisait.
Alors qu’avec moi il m’a parlé de toutes les spécificités que cette petite pute lui apportait.
Un jour où il avait perdu gros avec moi, car j’étais dans la partie, il m’a proposé de venir faire une partie carrée avec Véronique qui avait vingt ans.
Plutôt en trio, car elle rêvait de se faire baiser en double pénétration.
• Je me fiche de vos histoires de cul.
Pouvez-vous me dire combien je possède pour vivre en attendant de pouvoir trouver un travail.
• 2 000 € tout au plus en comptant large sur les frais d’obsèques.
Je peux même vous remplacer votre grosse voiture contre un break 208 pas de toute première jeunesse, mais qui vous donnera assez d’espace pour avoir un petit confort.

SDF, j’étais bourgeoise BCBG, apprenant que tous les après-midis quand il me disait allé à son club de bridge, il partait perdre notre argent au poker.
Et que dire de me faire cocu, ce qui fait que, maintenant je me retrouve clodo habitant dans ma voiture.
La première nuit je me gare le long des grilles du parc là où un lampadaire est cassé.
Je me retrouve ici au début du mois de mai et comme il fait encore un peu froid, j’ai réussi à sauver trois couvertures ignorant quand je serais sortie de ma galère.

• Regarde Polo, la caisse elle est pleine de matos, je vois une boîte pour faire des fondus à l’avant.

Je viens de me réveiller en sursaut, une vague lumière bleue bouge à l’avant de mon véhicule.
J’ai la frayeur de ma vie, je me recroqueville sous la couverture la faisant passer au-dessus de ma tête.

• Ouvre là, on va en tirer 10 € et on va regarder à l’arrière, regarde, il y a des couvertures.

À travers la couverture je suis aveugle, mais j’entends clairement une voiture qui s’arrête.

• Merde les poulets tirons-nous.

Je les entends courir, mais ignorant si j’ai le droit d’être ou je dors, je reste cachée peu pressée de finir ma nuit au poste.

• Il y a des inconscients, laisser sa voiture pleine or de la lumière dans ce lieu isolé c’est inciter les voleurs à venir la vider !
• Relève la plaque, en arrivant au poste, je demanderais à la relève de contrôler si cette bagnole est recherchée pour un trafic ou volée.
On a fini notre service inutile de s’emmerder avec une tonne de paperasse.

J’entends la voiture repartir et j’attends quelques minutes, je reprends mon volant et je vais au centre-ville devant un café, hélas, fermé et je me rendors au volant plaçant la couverture sur moi.
C’est le bruit de chaise que l’on déplace qui me réveille.
À quelques mètres de moi une jeune femme remet en place une terrasse avant l’ouverture.
Dès que je vois qu’elle est derrière son bar, je rentre pour boire un café qui sera le bienvenu.

• Un café ma petite dame, vous avez l’air bien fatiguée.
• Je peux aller aux toilettes avant que vous fassiez couler mon café, je l’aime très chaud.
• Allez-y, je vous passe la clef, nous sommes obligés de fermer, car sinon tous les clodos de la ville viennent et dégueulasse tout, je dois me farcir leur merde.

J’évite de réponse prenant conscience que je fais partie de ces clodos.
Je fais mes besoins et devant la glace je fais une toilette sommaire de peur qu’une autre femme entre.
Avec du papier à toilette mouillé, je me lave la chatte moi qui depuis que je suis mariée, je prends un bain, même deux, tous les jours avec des sels odorants.
Je me maquille, car j’ai mis dans mon sac ce que j’avais comme produis pour mes yeux, mes vernis et bien sûrs un peigne me permettant de me démêler les cheveux.
J’oubliais une pulvérisation de parfum de chez Chanel avec un petit pulvérisateur que j’ai rempli avant de mettre le reste de la bouteille dans un carton dans ma voiture.

• Vous avez meilleure mine, une touche de maquillage et nous les femmes nous sommes parées pour la journée.
Vous avez une grâce naturelle, mais c’est bizarre quand je mettais la terrasse en place, j’ai vu que vous dormiez dans votre voiture, vous avez des soucis ?

À ce qu’elle me dit, moi qui me targue d’être une femme forte, je me mets à pleurer.

• Que vous arrive-t-il, si j’avais su vous faire pleurer, j’aurais évité ce compliment.
• Non, j’ai passé une nuit horrible près du parc pour commencer et devant votre café en attendant que vous ouvriez, j’avais une grosse envie de faire pipi.
• Vous êtes de passage, c’est la première fois que je vous vois.

J’hésite à lui répondre, car je prends conscience qu’il est difficile de reconnaître que l’on a perdu toute personnalité et surtout toute pudeur.

• Attendez, dites-moi pas que vous avez perdu votre logement et que vous êtes obligés de vivre dans votre voiture.

J’ai un moment d’hésitation, mais je craque, trop c’est trop.

• Si et cette nuit j’ai failli être agressée près du parc.
• Vous aviez choisi le pire endroit pour vous arrêter.
• C’était sobre et retiré, chez moi je fermais ma porte et j’étais en sécurité pendant les absences de mon mari.
• Je vois que vous avez deux alliances autour du cou, votre mari est décédé.
• Oui, et il avait fait des dettes et tous ce que j’ai dans cette voiture,restente les choses que j’ai sauvées du massacre.
• Je vais vous donner un conseil bien que je sois plus jeune que vous et bien moins élégante.
Nous avions notre repas de Pâques avec ma sœur jumelle et son mari.
Elle nous a raconté que sur l’autoroute des personnes dans votre situation reste en permanence sur les parkings auprès des camions qui les protègent des agressions, car ils sont très solidaires.
De plus, vous aurez à votre disposition les toilettes et la possibilité de vous restaurer, allez la voir, vous rentrez à Chalon nord direction Paris.
Vous faite quelques kilomètres et à la première station d’autoroute que vous verrez, vous allez au bar.
Vous aurez facile à la reconnaître, nous sommes semblables et dites-lui que c’est Cosette qui vous envoie.
Je sais Cosette dans votre situation, cela fait penser au Misérable, mais ce sont nos parents qui ont choisi, ma sœur s’appelle Fantine.

Je me demande à quoi pensent les parents au moment de donner un prénom à leur enfant.
Mais si j’analyse bien, mes parents m’ont prénommé Henriette, ce qui fait que dans ma jeunesse les filles m’appelaient Rillettes du Mans et mon fils Éloi s’il avait remis sa culotte à l’endroit.

• Si je vais sur l’autoroute je vais devoir payer et j’ai peu d’argent avant d’avoir des aides, ils m’ont dit que cela pourrait prendre des semaines.
• Allez la voir, vous prenez un ticket à l’entrée, elle vous expliquera mieux que moi, car il y a des combines et j’en ai compris la moitié, en attendant laissez pour le café, je vous l’offre.
• Merci vous êtes bien gentilles.
• Venez me voir quand vos affaires seront arrangées, j’aurais toujours le plaisir de vous offrir une tasse de café et nous rigolerons de ce qui vous est arrivé.

C’est ainsi qu’au moment où je prends un ticket au péage, j’ignore encore que je deviens « La Duchesse de l’autoroute » …



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Histoire de Chris71

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Commentaires du récit : COLLECTION ESCORTE GIRL. La duchesse de l’autoroute (1/14)

Le 02/01/2024 - 06:07 par OlgaT
Une nouvelle série passionnante!

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