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COLLECTION SOUMISSION. Commissaire de police (1/4)

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 24/02/2023

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Plusieurs histoires de sexe commencent par la mort d’un parent proche laissant des documents ou des objets dévoilant la vraie personnalité de celle qui vient de mourir !
C’est le cas avec maman décédée il y a quelques jours et que j’ai enterrée.
Il me faut vendre sa maison, car il y a plusieurs années, j’ai quitté mon village bourguignon pour entrer à l’école des commissaires de police en Seine et Seine-et-Marne.
J’ai été reçu première et j’ai été nommé à un poste à la préfecture de police de Paris.
Je fais ma vie là-bas sans espoir de revenir vivre dans cette maison où j’ai grandi.
Il serait ridicule de payer des sommes folles pour entretenir cette maison alors que la vie à Paris est horriblement chère.
Sur la porte de mon bureau je suis fière de ma plaque « commissaire Dominique Dubois. »
Dans mon travail mon prénom me pose problème, « Dominique » aussi bien masculin que féminin.
Souvent lorsque l’on vient me voir, les gens pensent avoir un homme devant eux au lieu d’une femme.
Je compense par une certaine rudesse, bien que cela semble naturel chez moi.
De plus, cela déstabilise certains caïds de banlieue d’être obligé d’étaler leur vie devant une femme.
Je voulais un métier d’homme qui en impose à ceux que je dirige ou que je reçois dans le cadre de mon travail comme ces caïds dont je viens de parler.
Je sépare les choses que je souhaite garder et celles que Sylvain le fils de nos voisins va emmener à la déchèterie avec sa remorque.

Je range le bas de mon armoire de jeunesse lorsque je tombe sur un carton à chaussures.
Tient c’est bizarre, des cahiers à dessins complètement oubliés.
J’ouvre le premier, est-ce possible que ce soit moi qui ai fait ces dessins ?
Tous ont pour modèle une jeune fille qui semble être soumise à celle qui la croque au crayon noir.
Une phrase décrivant la scène, « voilà ce que j’aimerais faire Françoise Gaubert, juin 1 980. »
Ce nom me dit quelque chose et soudain la mémoire me revient.
J’avais treize ou quatorze ans à cette date quand j’ai imaginé et croqué Françoise Gaubert » sur ce cahier.
Françoise s’était le souffre-douleur de toutes les autres filles, il faut dire qu’elle était rousse et que les filles disaient qu’elle puait.
Ce dessin la montre dans une position de soumission, les mains attachées et une main lui tirant fortement en arrière sa queue-de-cheval.
Tous, une dizaine, sont du même acabit, avec le nom de Françoise et des dates après juin 1 980.
Je me souviens aussi que mon envie de soumettre des gens vient de cette période, j’avais complètement oublié.
Un soir, maman venait de rentrer avec un énième amant, depuis le départ de papa avec la voisine, elle collectionnait les aventures.
Dans la nuit j’ai eu envie de pisser, bon, je dois être franche, j’ai senti mes règles arriver, je les avais depuis mes douze ans et il me fallait un tampon.
Du bruit dans la salle de bains jouxtant les toilettes et j’ai entendu ce qu’une fille de mon âge devrait ignorer.
Ma chère maman se faisait baiser par un amant et les choses semblaient assez violentes.
J’ai failli aller m’interposer, mais les coups étaient entrecoupés « encore, encore ».
J’ai même entendu maman demander à Marc, j’ai su son nom le lendemain matin, lorsque je suis allée déjeuner.
J’ai donc entendu, maman, lui demander qu’il l’encule en même temps que les bruits des claques me parvenaient, certainement sur ses fesses.
À ce petit déjeuner, Marc devait être déménageur et lorsque je regardais maman recouverte de son peignoir, je me suis mise à penser à son cul qui devait être béant d’avoir été pénétré.
Mes envies de soumission pour les autres et surtout pour Françoise.
Ces croquis fort suggestifs, je les ai faits en cours lorsque je regardais sa nuque étant assise derrière elle.

À la fin de mon séjour dans mon village près de Beaune et cette maison isolée dans les vignes, je suis rentrée à Paris dans mon trois-pièces au sixième étage d’un vieil immeuble.
Les marches, je les monte en courant ça me permets de garder la forme.
De plus trois soirs par semaine, je vais dans une salle de gym où je cours de nombreux kilomètres.
La salle est tenue par Jacques, l’un de mes amants, un soir j’ai fait la fermeture, il m’attendait à la sortie du vestiaire pour femmes et il m’a offert un verre.
Ça a commencé comme cela, mais c’est moi dans son pieu qui lui est monté dessus.
J’aime la levrette, mais je refuse de baiser à la missionnaire l’homme me couvrant.
Encore un peu de franchise, j’ai eu une aventure avec une jeune femme venue rechercher son frère qui avait fait une petite connerie.
Radia était marocaine, ça se voyait à son visage typé, brune aux yeux noirs, j’ai kiffé.
Nous avons vécu notre passion pendant deux ans, mais bouffé sa chatte m’a un peu déprimé surtout que j’étais devenue la maîtresse de Jacques.
La pénétrer avec un gode que je plaçais autour de ma taille était moins plaisant que la bite de Jacques.
Surtout que contrairement au dicton, gros muscle, petite bite, rien de tout cela, lui c’était gros bras, grosses couilles.

• François, peux-tu venir me voir ?
• Oui, patronne.

François, c’est l’un des inspecteurs que je dirige.
Je sais qu’il rêve de me sauter, mais chez moi boulot et baise sont bien séparés, mon manque d’entrain, du moins celui que je lui montre fait de moi ce que je suis, une femme aimant dominer.
Par la vitre de ma cage, c’est comme cela que mes adjoints appellent mon bureau vitré, je le vois arriver et frapper.

• François, puis-je avoir confiance en vous ?
• Bien sûr, patronne, vous savez que je ferais tout pour vous être agréable.

Ça c’est ça drague un peu lourde, il va sans dire que je lui réponds sans prendre en compte ses insinuations.

• Je veux compléter un dossier, mais avant de vous le confier, je dois vérifier deux ou trois choses.
Pouvez-vous faire des recherches sur une dénommée Françoise Gaubert, essayez de voir si elle existe toujours et voir où elle habite en France ?
Il y a quelques années elle habitait près de Beaune en Bourgogne.
• J’enquête et je vous dis si je trouve quelque chose patronne !

Je profite de ma situation, mais la vue de mes croquis m’a remis en tête jusqu’à l’odeur de cette fille connue dans ma jeunesse.
Je viens de revenir d’une interpellation un peu musclée lorsque l’inspecteur François demande à me voir.

• Patronne, j’ai trouvé des renseignements sur Françoise Gaubert !
• Et ça donne !
• Je pense que j’ai trouvé des renseignements qui vont vous intéresser !
Cette femme est une pute qui travaille à Paris.

C’est incroyable, découvrir qu’une ancienne élève de mon collège a fini par monter à Paris pour se prostituer, je tombe de haut.

• Comment avez-vous eu ce renseignement ?
• Elle était dans nos fichiers, elle a été arrêtée un jour pour racolage sur la voie publique, c’est simple, il fallait y penser.
Il y a autre chose, j’ai pris discrètement quelques renseignements qui sont loin d’être banals.
• Dite François, qu’avez-vous trouvée ?
• De nombreuses putes à Paris sont des dominatrices, elle, c’est une soumise qui permet à des hommes riches de la martyriser moyennant des tarifs élevés !

Avais-je vu juste dans mes croquis, Françoise avait fait de son handicap dû à sa soumission maladive un moyen de gagner sa vie se servant de cela ?

• Voulez-vous qu’on l’interpelle ?
• Non, elle se prostitue sans racolage hors des murs où elle habite, mais ces renseignements vont être utiles pour classer mon dossier.
• Je comprends, nous risquerions de tomber sur un sacré panier de crabes et de remuer la merde ça finit toujours par vous éclabousser.
• Vous avez raison François, tenez-vous en la.

Je suis un peu bête, j’aurais pu moi-même trouver ce renseignement sans risquer de mettre la puce à l’oreille de mon inspecteur.

• Je peux me permettre patronne !
• Permettez-vous François, je suis conciliante avec vous, vous avez su m’être utile !
• J’aimerais vous inviter à dîner ce soir ou un autre jour !
• François, je vous aime bien, vous êtes un flic sérieux, vous savez bien qu’il faut éviter de mélanger travail et vie privée.
Je vous dis non, mais j’aimerais mieux vous connaître, mais comprenez mes scrupules si dans ces murs, vos collèges apprenaient que vous vous tapez votre patronne.

C’est la queue basse que François quitte la cage, je suis à deux doigts de le rappeler pour accepter son rancard.
Je laisse passer du temps surtout que je reçois une bonne nouvelle de l’agence de Beaune chargée de vendre la maison de maman, ils ont signé un compromis.
Un jour, je regardais mes croquis en me caressant d’un doigt furtif quand j’ai décidé de me rendre à l’adresse que mon inspecteur m’avait donnée.
J’ai sonné sans savoir si Françoise était en rendez-vous.
C’est une femme de chambre qui est venue m’ouvrir.

• Vous avez rendez-vous, c’est la première fois que je vous vois !
• Non, je suis une camarade d’école de votre patronne, j’ai appris par un ami qu’elle travaillait et vivait ici et j’aurais aimé la revoir.
• Je vais voir si madame est disposée à vous recevoir, hier elle a veillé très tard.

Certainement un client du soir et elle doit se remettre de la soumission qu’elle a dû subir.
J’ai dirigé une enquête dans le milieu des meubles anciens vendus au faubourg Honoré, tous ici de la commode à la chaise où la servante me fait m’assoir sont parfaitement authentiques.

• Bonjour, ma gouvernante me dit que l’on se connaît du temps de notre jeunesse.
Dominique, si je m’attendais...











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Histoire de Chris71

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Commentaires du récit : COLLECTION SOUMISSION. Commissaire de police (1/4)

Le 25/02/2023 - 18:21 par OlgaT
Excellent récit!

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