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La sorcière du placard à balais

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 0 - Histoire postée le 06/10/2023

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Il était une fois un jeune couple. Il s'appelait Valère et elle s'appelait Esther. Ils voulaient s'installer dans le village ou se passe mon histoire. Ils allèrent voir le notaire comme cela se faisait à cette époque, pour lui demander si une maison était à vendre. Celui-ci leur fit visiter une jolie maison avec une chambre chaleureuse, une belle cuisine, un salon lumineux, une chambre d'amis accueillante, une salle de bain spacieuse, et un grand placard à balais. La maison leur plaisait, ils firent une offre, qui fut acceptée dans l'heure. Le couple fut ravi. Dans mon histoire le notaire ne rie pas et oublie simplement de leur dire qu'il y avait une sorcière emprisonnée dans le placard à balais. Il oublie aussi de leur dire que pour la libérer il fallait prononcer les mots "Valère prends garde à ton derrière…"

Les jours passèrent, les semaines passèrent, les mois passèrent, tous plus agréables les uns que les autres. Il faut dire, Esther et Valère étaient bien souvent occupés… Les deux amoureux avaient le sens du plaisir et pouvaient passer un temps infini à arpenter les chemins du désir. Plusieurs fois ils prononcèrent la formule mais sans jamais aller au bout. Un soir, tandis qu'Esther tirait Valère à moitié nu par une laisse en cuire, une cravache dans la main, elle prononça les mots: "ce soir, Valère prends garde à ton…" Mais la porte de la chambre se referma avant qu'elle ait pu finir la formule. Le soir de son anniversaire Valère avait un paquet dans les mains. Il ignorait qu'il contenait un sextoy à son intention. Esther, guettait sa surprise, elle lui murmura au creux de l'oreille "ce soir Valère prends garde à ton…". Mais cette fois encore la porte se referma avant qu'Esther ait pu finir la formule !

Un beau jour, après un bon dîner dans un restaurant du village, ils rentrèrent à la maison. A peine le seuil franchi Esther murmura à l'oreille de Valère qu'elle s'était épilée … comme rarement elle l'avait fait ! Valère, ne put s'empêcher de passer sa main sous sa robe, caressant d'abord le galbe de ses fesses, revenant sur son mont de Venus lisse comme une statue de marbre. Il s'appliqua à ne passer qu'aux bords du sexe de sa compagne pour laisser l'excitation monter doucement. Il savouvrait ainsi les courbes de sa femme, l'embrassant contre la porte d'entrée tout juste refermée. Il glissa sa main un peu plus loin entre les jambes de sa douce. Elle se laissait faire, excitée par l'attente de sa réaction, et frémissante à l'idée de sa deuxième surprise. Immanquablement, le doigt de Valère courant entre les fesses d'Esther, heurta un bout, rond et dur. Il comprit qu'il s'agissait d'un plug anal. Elle avait dû le garder toute la soirée, attendant ce moment précis … et ceux qui suivraient !
"Ce soir Esther, c'est toi !"
Innocemment, malicieusement, elle répondit "moi quoi, Valère ?
- Prends garde à ton derrière !"
Ça y est ! La formule était dite et la sorcière surgit dans le couloir.
"Enfin mes 2 amis, dit-elle, je suis libre ! Je vais vous chasser de ma maison ! Mais vos petits jeux délurés m'ont bien diverti… Alors je vous propose un petit défi avant de partir : vous avez 3 chances pour ne pas jouir ces 3 prochains soirs. Si vous résistez à mes charmes alors vous gagnez et je pars ! Sinon adieux !".
Les 2 amoureux étaient un peu surpris, ils acceptèrent sans bien comprendre ce qui c'était passé…

La sorcière avait quelques idées lubriques derrière la tête pour les chasser de sa maison, mais elle croupissait dans son placard depuis longtemps… Alors elle chercha à se rassurer. Elle connaissait la personne idéale pour cette situation : Gabrielle, la souris la plus sensuelle de la citadelle… Elle lui donnerait bien quelques idées ! Elle se rendit dans le bar "l'arbre à spaghetti" là où la souris sévissait. Elle lui échangea un bout de camembert contre ses bons conseils. Ils discutèrent jusqu'à ce que la sorcière sortit, l'œil luisant de vices.

Les amoureux attendaient la sorcière, assis sur leur lit, curieux de leur sort. Elle arriva dans la chambre et tamisa les lumières. Sans plus d'introduction Esther et Valère sentirent déjà l'envie monter : il caressa son dos et l'embrassa dans le cou. Elle penchait la tête pour lui offrir sa nuque. Les mains de Valère devinrent plus enveloppantes, et effeuillèrent les vêtements d'Esther. Ses frémissements et ses baisers suivaient le rythme de ces mains qui ne délaissaient aucune surface de son corps. Déjà en sous-vêtements, Esther savourait la main ferme sur sa nuque qui l'attira contre la bouche de Valère. Elle ne résista pas à la main qui colla ses hanches contre le bassin de Valère. Ces mains, encore ces mains, elles lui intimèrent de s'allonger Elle se laissa mener, comme une danseuse mise en valeur par son cavalier. Une main caressait son ventre, une autre tenait sa jambe droite ouverte pour que Valère puisse embrasser les lèvres tout juste libérées de leur écrin de satin. Elle aimait les bras forts de Valère. Elle aimait celui qui remontait sur son ventre pour que sa main caresse sa poitrine, celui qui appuyait sur sa jambe droite pour lui tenir les hanches ouvertes à son appétit, celui qui passait autour sa cuisse gauche pour que ses doigts ouvrent la cible de sa langue… Esther comprit enfin la machinerie de la sorcière. La machinerie, ou plutôt la magie. Encore d'autres doigts arrivèrent entre ses jambes, pointant son cœur palpitant, le fouillant ardemment. Les doigts s'insinuaient en elle. Ils gigotaient pendant que d'autres la frottaient plus haut. L'un d'eux descendit plus loin entre ses fesses, une main pressait son sein, une autre effleurait ses abdominaux, elle en sentit encore une sur la peau fragile de son pubis épilé. Une autre suréleva ses hanches. Des doigts glissaient sur ses mamelons tendus. Un seul homme, autant de prises, elle était perdue, perdue dans le plaisir. Il ne restait qu'un peu de place à la langue qui courrait, insatiable. Esther, elle, n'avait que ses deux mains pour attraper la tête de Valère et la presser contre elle. Elle s'y accrochait, elle s'y retenait. Elle sentit l'ultime contraction qui monta. Les bras la tenaient si fort, elle s'y abandonna. La langue accéléra une dernière fois et Esther eut un orgasme incomparable.
L'état d'extase se prolongea dans de longs spasmes. Les perceptions d'Esther étaient floues. Elle ne sentait plus tous ces doigts et toutes ces mains sur son corps, elle ne sentait que la tête de Valère sur son ventre.

Au matin, les amoureux savaient qu'ils avaient raté la première épreuve. C'était un sentiment à la fois doux et piquant. Ils partagèrent en silence le souvenir si poignant de leur soirée, ne sachant pas s'ils devaient languir ou redouter leur prochaine soirée.

La sorcière satisfaite de son petit tour apporta un peu de bleu au rongeur de l'arbre à spaghetti. Elle partagea avec elle les détails de son entreprise de la veille, et écouta sa science en vue de la prochaine soirée. Elle quitta les lieux presque impatiente, et retrouva ses deux victimes dans le salon.

Comme la veille la tension monta d'un coup et nos amoureux ne purent se contenir. A peine Valère croisa le regard d'Esther qu'elle posa ses mains sur ses pectoraux et lui les siennes sur ces hanches. Esther avait-elle l'air plus grande ? Quand elle passa ses mains dans ses cheveux elle pencha sa tête un peu différemment, mais ses caresses furent les mêmes. Il aimait la regarder quand elle l'embrassait, il aimait ses yeux bleus acier, déterminés. La lumière les rendait encore plus froids ce soir. Il la laissa lui déboutonner sa chemise, ses mains étaient habiles. Il prit le temps de regarder sa femme, il la trouva belle. Ses épaules étaient plus larges depuis qu'elle s'était mise au sport, il n'avait pas remarqué. Elle déboutonna un dernier bouton, celui de son jeans. Il regarde sa tête du dessus pendant qu'elle embrassait son ventre. Ses cheveux étaient plus clairs, sa couleur châtain presque rousse était devenue claire, presque blonde. Elle lui sourit pendant qu'il levait son bassin pour qu’elle enlève son caleçon. Oui c'était elle, mais blonde ! Les cheveux plus longs que son carré habituel. Il est incrédule. Dans le plaisir et la douceur de sa bouche il reconnut tout d'elle, mais différente. Ses mains sur ses bourses et sa façon de jouer sur le bout de son membre, le firent chavirer comme à chaque fois. Elle le connaissait alors que lui, la redécouvrait. Les assauts plus profonds en terminèrent avec sa perplexité. L'excitation était quasi maximale, il passa sa main sur le dos d'Esther, il crut découvrir d'autres courbes, d'autres proportions. Il effleura ses seins, plus petits et plus durs. Il l'attira vers lui pour longer les longues cuisses de toute sa main. Esther était à genoux à côté de lui, sa chevelure blonde s'étalait sur le ventre de Valère, ajoutant un peu plus de douceur à ses délicates attentions. Les mains de Valère étaient toujours sur les jambes d'Esther quand il se redressa.
Il passa sa main derrière sa cuisse pour la faire frémir et continua jusqu'en haut des fesses. Valère laissa courir ses lèvres sur le bas du dos d'Esther. Il faisait aller et venir son pouce et son index à l'intérieur des cuisses. Il sentit qu'elle mouillait et qu'elle frémissait encore plus quand il mordillait dans le charnu. L'excitation de Valère était proportionnelle à celle d'Esther, plus elle était mouillée et plus il bandait. Ses deux mains remontèrent sur ses hanches et il se releva pour approcher sa verge. Là il ne put réprimer un sursaut, Esther était bien plus ronde et sa peau plus foncée. Ce fut pourtant bien elle qui se retourna et lui demanda d'entrer "doucement, t'es si gros". Voilà donc la dernière surprise de la sorcière…
Valère reconnut ses gémissements, presque des ronronnements, quand il la pénétra petit à petit. Son sexe s'engouffra dans un creux plus chaud qu'il ne le connaissait, ses mains tenaient fermement la peau de hanches plus larges qu'il ne les connaissait. La chaleur des reins enveloppant son érection lui permit de relâcher doucement ses tensions, son corps suivit les roulements de hanches d'Esther. Il passa sa main sur son sacrum et remonta le long de son dos, sur sa colonne. Il découvrit avec malice un tatouage ! “ Cette sorcière a le sens du détail ” se dit-il. Pour tromper la jouissance qui montait encore d'un cran il détailla ce tatouage. Deux pieds de rosier enlaçaient un totem indien le long du flanc droit d'Esther. Valère passa sa main sur le totem et reconnut sur la partie basse un samouraï méditant en lotus, puis une lionne le regard droit, calme et déterminé et enfin une chouette dont les ailes écartées allaient de l'aisselle à l'omoplate d'Esther. Les rosiers s'enroulaient autour et remontaient jusqu'aux cervicales. Il empoigna cette nuque de bronze dans sa main gauche, sa main droite suivit les épines qui entouraient le bras d'Esther. Valère prit de sa main droite un sein plus gonflé qu'il ne le connaissait. Son excitation continuait de croître. Il embrassa avec lenteur la peau dorée entre le cou et l'épaule d'Esther de sorte que dans cette position son torse recouvrait entièrement le dos de sa douce. Le bas de son ventre collait au bassin qui s'ouvrait devant lui. Elle coulait de plaisir, Valère le sentit sur son membre et tout autour. Il ressortit de ce creux de bien-être et s'offrit un repris.
Esther roula sur le dos, et elle commença à se caresser face à lui. Elle lui laissa le temps d'assimiler les nouveaux changements imaginés par la sorcière. Esther avait-elle seulement conscience de cette magie ? Valère découvrit une Esther à la peau d'ébène, aux lèvres pulpeuses, des tresses qu'elle n'aurait jamais osé faire, sa corpulence et son attitude avaient néanmoins l'air d'être celles qu'il connaissait. A chaque fois Valère reconnaissait Esther dans une apparence tellement différente. Il passa sa verge sur les lèvres foncées d'Esther et sur son nouveau "ticket de métro" crépu. Elle n'était pas moins excitée, elle n'était pas moins mouillée. Il entra avec vigueur en elle, aucune résistance. Il la remplit de tout son sexe. Il laissa l'excitation de la nouveauté le griser. Il embrassa ses lèvres épaisses qui gémissent un peu plus fort que tout à l'heure. Il découvrit un goût qu'il ne connaissait pas, mais aussi les stimuli d'un piercing lingual qu'il n'avait jamais essayé. Esther passa ses mains sur les fesses de Valère pour accélérer la cadence. L'un comme l'autre sentaient l'acmée du plaisir arrivait. Chaque relief de chaque sexe était en effervescence. Esther se détacha de la lourde ancre de Valère, afin de changer une dernière fois de position. Elle s'installa sur lui pour imposer le rythme de la danse. Il était sur le dos et elle chevauchait son étalon. Valère souriait sous Esther. Ses cheveux noirs de nuit, longs et fins, tombaient sur une peau blanche de lune. Il vit le plaisir qui s'accentuait dans des yeux bridés et foncés qu'il n'avait jamais vu. Il ne reconnaissait que la frange qui tombait juste aux dessus des sourcils de manière aussi précise que celle qu'il avait rencontré il y a 10 ans. Esther accéléra ses va-et-vient. Valère sentit les muscles internes du bassin de sa femme se contracter et se desserrer sur son érection. Il était complètement en elle, son sabre la transperçant au plus profond de sa chair, elle se donnait à lui. Les mains fines d'Esther se posèrent sur le torse de Valère. Le contraste rendait ses épaules plus larges. Un dernier mouvement provoqua l'ultime décharge qui les glissa dans un état second. Le corps d'Esther inerte recouvrait Valère. Leur osmose se prolongea de longs instants.
Au matin, les amoureux savaient qu'ils avaient raté la seconde épreuve. L'euphorie était contenue. Il lui raconta comment il avait aimé quatre fois sa femme et comment le rosier, le samouraï, la lionne et la chouette la définissaient si bien. Elle l'écoutait en songeant à toutes les femmes qu'elle aurait pu être.

Le lendemain, la sorcière partagea un bout de reblochon avec Gabrielle. Elle se délecta des espiègleries de son amie autant que de la pâte molle. La dernière idée la fit frémir et demanda à venir…

Quand ils arrivèrent dans la maison, les deux amoureux n' étaient pas ensemble. Esther rangeait le salon et Valère était dans la cuisine. La souris sur l'épaule, la sorcière rejoignit Esther, elle la regardait avec une tendresse qui n'était pas celle d'une prédatrice sur sa proie, elle leva néanmoins le doigt, et opéra sa magie… Valère arriva dans l'encadrement de la porte un torchon à la main. Quelque chose était différent. Il posa son torchon sur la table avec un certain malaise. Il s'approcha doucement. Il s'arrêta remettre un bibelot sur l'étagère. Esther le regardait faire, elle aussi hésitait, et pourtant ne le lâchait pas des yeux. Comme à chaque fois la sorcière s'était effacée du décor, tapie dans l'ombre elle n'existait plus aux yeux des amoureux.

Il s'assit à côté d'elle. Il savait ce qu'il voulait mais ne savait pas comment. Elle aussi savait ce qu'elle voulait, et elle savait comment, mais n'osait pas. Ils commencèrent par ce qu'ils savaient : ils s'embrassèrent. D'abord du bout des lèvres, ils se rassuraient. Il lui prit la main, elle se rapprocha un peu plus. L'un et l'autre guettaient les petits signes, car quelles certitudes avaient-ils ? Il posa sa main sur la cuisse d'Esther, il pensa à la texture du jeans. Sa main était moite, elle devait sentir la chaleur sur sa peau. Il la posa sur son ventre, le tissu de son haut était plus léger et moins rêche que le jeans. Esther sentait la main de Valère, elle sentait sa chaleur et son hésitation. Mais lui, sentait-il à travers son chemisier les fourmis qui pétillaient dans son ventre ? Il revint sur sa cuisse, continua sur sa hanche, puis sa joue, et se décida pour la hanche. Il essaya de l'allonger un peu plus dans le canapé, la hanche n'était pas le meilleur choix. Dans son élan, il lui déboutonna sa ceinture. Il revint au ventre, puis à la cuisse, sautant d’hésitation en hésitation. Valère passa sa main sous le haut d'Esther. La douceur de sa peau ponctuait ses turpitudes. Il descendit un peu plus sa main, il sentit le tissu de sa culotte. Il hésita une fois encore, et l'embrassa un peu plus ardemment pour tromper sa timidité, peut-être celle d'Esther aussi. Il se ravisa et décida de défaire le haut. "Oui, il faut changer d'approche" se dit-il. Il l'embrassa dans le cou et descendit sur sa poitrine, entre ses seins, sur son ventre, sur son côté. Le chemin, aussi rallongé fut-il, le menait au même endroit. Comment lui montrer son désir sans être vulgaire. Comment lui montrer qu'il était à la hauteur. A la hauteur de son amour, de son estime. A SA hauteur ! Esther ne dit rien et attendit qu'il soit prêt. Valère avait la bouche sèche, alors qu'elle, elle n'avait que des mots d'amour et de confiance dans sa tête. Dans ce silence, au cœur de l'inconnu, il savait ce qu'il voulait mais ne savait pas comment. Elle, elle savait ce qu'elle voulait, elle savait comment, mais elle n'osait pas.

Valère finit par attraper la ceinture du pantalon et esquisser un mouvement vers le bas. Il guettait le moindre signe, elle aussi. Esther glissa un "vas-y" du fond de sa gorge. Il continua son geste pendant qu'elle se cambrait. Il prit un air décontracté lorsqu'il resta coincé aux chevilles. Il se raccrocha à son sourire. Le pantalon enlevé, il se jeta à ses lèvres pour l'embrasser, pour qu'elle ne voit pas sa gêne. Il a honte d'avoir honte. Les chemins de l'apprentissage et de l'inconnu étaient si escarpés. Alors il continua sur le petit capital confiance qu'il venait de construire. Il ne prit pas le temps de savourer la soie noire qu'Esther avait choisie. Il descendit sa main, infiniment lentement. Si Valère attendait trop alors il ne continuerait pas. Il passa ses doigts plus loin qu'il n'avait jamais été, ni ce soir ni jamais avant. Fort de ce constat, il passa sous le tissu et y trouva une légère toison. Il comprit qu'elle n'avait pas ses jambes assez écartées… Il n'avait pas lâché les lèvres d'Esther. Combien restait-il d'obstacles ? Il poussa maladroitement la jambe d'Esther. Il s'en voulait déjà de sa précipitation et de son impatience. Esther gardait toujours ses yeux fermés quand Valère l'embrassait. Elle ne vit pas son désemparement. Elle avait pourtant sa main sur son cœur, combien de battements avait-il raté depuis l'éternité de cette soirée.
Il savait que c'est le moment, l'heure d'aller un peu plus loin, de connaître ce que la vie avait de plus pur. Il passa sa main dans le noir, suivit le chemin de fourrure, et caressa du bout des doigts. Il fut frappé par la chaleur, par la douceur, par la glisse que ses doigts expérimentaient. Il constata qu'Esther ne bougeait plus sa bouche. Il jubila de l'effet qu'il lui procurait, mais chuchota immédiatement "ça va ?" Esther répondit aussitôt "oui". Un oui dans un souffle et Valère n'avait jamais été aussi bien.
Il devait maintenant improviser. Il écarta ce qu'il savait être les grandes lèvres. Il sentit le corps d'Esther qui réagissait sous lui et il tâchait d'écouter le moindre signe de ce qui "marchait". Il glissait et découvrait Esther. Il essayait. Elle posa sa main entre ses jambes, à travers son pantalon elle le sentit, il était en érection depuis le début mais n'avait jamais été si dur. Esther connaissait déjà cette proéminence. Plusieurs fois elle l'avait sentie contre elle. Esther lâcha un gémissement quand il pressa le sommet de son clitoris. Son propre gémissement l'excita elle-même. Elle sentit une audace qui s'insinuait en elle, à mesure que le doigt de Valère explorait. Esther passa la main dans le pantalon de Valère. À son tour de découvrir l'inconnu. Elle fut surprise de la rigidité. A son tour de guetter les signes de plaisir. Elle avait du mal à rester concentrée : Valère avait délaissé sa maladresse…
L'un comme l'autre avait perdu leur inhibition. Il enleva sa culotte, elle enleva son pantalon et son caleçon. Ils constatèrent qu'ils se voyaient nus pour la première fois. La première fois… Ils se sourirent, ils s'aimaient et s'embrassèrent pour se le dire. Valère retira son tee-shirt quand Esther enleva sa chemise. Ils s'allongèrent dans le canapé. Elle écarta les jambes. Valère sentit la cyprine sur son gland, il continua ses caresses avec son sexe. Il n'arriva pas à rentrer mais Esther l'aida sur ce dernier obstacle. Un monde s'ouvrait à eux. La décharge de douceur coupa leurs respirations. Esther était moins à l'aise mais peu à peu son sexe embrassa celui Valère et la sensation de bien-être fut croissante. Valère sentit les mouvements du bassin, ces mouvements qui exigeaient toujours plus de plaisir, il vit sa jolie poitrine se soulever et trembler.
Valère accéléra et découvrit les gémissements d'Esther. De la sentir comme ça, de l'entendre comme ça, de la voir comme ça, accéléra son excitation. Il sentit le petit pincement au bout du gland, il savait qu'il allait venir. Dans sa tête il énuméra ses possibilités et décida de lui dire : "Attends, je vais venir" souffla-t-il. Esther n'avait pas encore 20 ans, et voulait savoir. Elle chercha à lui provoquer son orgasme, et n'eut pas à attendre. Esther sentit au fond d'elle la jouissance de Valère, il gémit doucement, il fermait les yeux, son visage se crispa. Elle s'était donnée à lui et il s'était abandonné à elle. Ils se serraient doucement. Valère et Esther avaient découvert ce qu'il a de plus pur dans la vie. Valère découvrit ce qu'il y a de plus doux : les caresses d'Esther sur son dos à cet instant précis, à ce moment précis.

Au matin, les amoureux se regardèrent, avec un secret magnifique. La sorcière était partie. Elle leur laissa la maison et un fabuleux cadeau. Leur deuxième première fois avait rendu leur lien plus fort que jamais.

Quelques mois plus tard, ils poussèrent au hasard la porte de l'arbre à spaghetti et retrouvent 2 personnages qu'ils n'avaient pas vu depuis longtemps…
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Histoire de Lamaupaye

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