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Le bungalow du cocu heureux 1

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Lue : 4310 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 30/06/2012

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Depuis que Mylène, ma femme de vingt-neuf ans pratique le covoiturage avec son collègue Léo, à plusieurs reprises, à mon retour du travail, une demi-heure après eux théoriquement, je les ai retrouvés installés au salon à boire une boisson rafraîchissante et à discuter. Ne se voient-ils donc pas assez au bureau pour devoir ainsi prolonger leur conversation? Se contentent-ils d’une bière et d’un échange d’idées ou partagent-ils plus, un peu de salive en dose baiser, des gestes amoureux de mains baladeuses, et pourquoi pas, une branlette ou une fellation et un cunnilingus, ou un doigté vaginal. Ou consomment-ils à la hâte une relation sexuelle souhaitée, préparée au travail et expédiée à la va vite, arrivant dans l’escalier elle sans culotte et lui pantalon sur les genoux pour gagner quelques précieuses secondes de bonheur, à quatre pattes sur les marches, debout contre un mur, couchés sur la moquette ou dans des positions acrobatiques sur une chaise, sur les bras du canapé. Je commence à en avoir assez de soupçonner sans preuve, sans trace de liquide séminal. Pour retrouver ma sérénité, j’ai décidé d’éloigner l’un de l’autre les deux personnages pendant deux semaines de vacances dans un camping d’Argelès-sur-Mer où j’ai loué un bungalow.

A l’arrivée, je découvre notre bungalow en bas d’une allée sur la gauche et de l’autre côté de l’allée, sur la terrasse du leur sont assis Léa et son mari Léo. Oui, Léo! Ils nous ont devancés de quelques heures et se font dorer au soleil. Nous feignons la surprise; ma mesure d’éloignement a échoué, il y a eu une fuite, Mylène joue l’innocente. Je ne vais pas gâcher mes vacances en enquêtant.

Léa nous invite à l’apéritif. Il sera interdit de parler boulot. Après l’installation et la sieste moite, à quatre nous jouons aux boules à l’ombre de l’allée. Pour éviter les disputes dans les couples, Léo et Mylène sont opposés à Léa et à moi, Jean. Les deux collègues de bureau sont d’excellente humeur, heureux sans doute d’avoir déjoué mes plans, mais perdent la partie. Léa me saute au cou et son parfum musqué me trouble. Nous jouons hommes contre femmes, je gagne, nous jouons en couple, je gagne encore grâce aux pierres de l’allée et aux obstacles du terrain et je dois encaisser de la part de Léo une plaisanterie, qui, dans le contexte général, me semble de mauvais goût.
-Tu as une veine de cocu.

Sur la piste près du bar il y a bal. Léo danse avec Léa ou Mylène, Jean danse avec Mylène ou Léa. Tout va bien. Léa caquette, Léa valse avec Mylène, Léa est très sensuelle, légèrement provocatrice, pousse des hanches, se serre contre moi. Bonne humeur, vacances détendues, bière. La fatigue du voyage marque moins les femmes que les hommes. Je reste assis, Léo s’attarde au bar, nos belles s’envolent aux bras de jeunes gens. Mylène tourne avec un jeune maître nageur. Je me repose, je me lasse d’être seul, je me lève pour faire quelques pas dans l’air du soir
-Chéri, où vas-tu?
Mylène m’a vu me lever.
-Je vais en bord de mer pour me détendre…
-J’aimerais continuer à danser, il y a des jeunes très amusants et bons danseurs.
-Mais bien sûr, ma chérie, danse. Tiens Léo a retrouvé Léa.

Je sors du camping, marche un peu, me ravise: je devrais prendre un pull léger. Mylène et le maître nageur quittent la piste sous mes yeux. Bizarre! Je les suis, ils sont pressés, aboutissent à notre bungalow, y entrent. Il doit y faire lourd, une lampe douce éclaire le séjour, les fenêtres restent ouvertes. Curieux de savoir à quel jeu ma femme se livre, j’approche doucement, me place à l’ombre sur la terrasse et je vois.
Le jeune athlète a posé son tee shirt et se tient debout, de dos pour moi, dorsaux saillants, biceps et autres muscles bandés et se baisse sur Mylène pour lui embrasser le cou. On entend la musique du bal et le couple tourne sur lui-même dans l’espace restreint. La chevelure brune décrit de grands cercles sous le souffle des lèvres du jeunot. La situation est claire, en moins de deux heures ma femme a séduit un gaillard de vingt ans, Apollon des bords de piscine, dont la carrure et la musculature bodybuildée l’ont impressionnée et sans perdre de temps elle l’a attiré dans son repaire pour le consommer aussitôt en mettant à profit mon désir de marcher. Il faut les voir se bécoter, se serrer, se palper. Mon retour pourrait les interrompre, donc ils ne s’embarrassent pas de fioritures. Les mains courent des seins aux hanches, celles de Mylène pianotent dans le dos du garçon, de la nuque à la ceinture. Le soutien-gorge est passé au-dessus des seins, Le type suce les tétons et plonge une main dans l‘entrecuisses, par devant, par derrière, tout est bon pour atteindre la cible, un sexe de femme mariée, plus âgée que lui, mais parfaitement baisable. L’intention est évidente, Mylène l’aide, la jupe courte tombe sur ses pieds et s ‘envole avec un escarpin à travers le séjour. Les bouches se reprennent, se dévorent, les corps se tordent sous la pression des mains fouilleuses qui inspectent toutes les parties des corps, explorent sous le tissu, se promènent en surface ou saisissent des courbes pleines. Ils ont accompli sur place plusieurs tours sur eux-mêmes en se tourmentant et se retrouvent de profil
-Il faut faire vite, Gérard, mon mari va revenir
-Ne t’inquiète pas, j’ai envoyé les copains à sa suite, ils vont le perdre et le retarder. Et son retour sera signalé. Viens là, ne perdons pas de temps. Nous ferons mieux demain. J’ai envie de toi. Dès que je t’ai vue, j’ai su que tu étais faite pour moi. Ta silhouette élancée, ta démarche souple et l’arrondi splendide de ton popotin m’ont séduit sur le champ. Vois dans quel état tu m’as mis. Il joint le geste à la parole et exhibe un membre de belle apparence. Mylène ravie s’extasie devant ce cierge prometteur. Ca va chauffer.

Ses copains? Me perdre? Je suis le mari, je suis là, bien là, heureusement là, je les observe, comme l’entomologiste penché sur ses insectes, avec curiosité et passion. Je n’ai jamais exprimé à ma femme un fantasme ancien dont j’avais un peu honte, or il est en train de se réaliser sans que j’aie eu à le présenter. C’est en bonne voie en tout cas: je vais enfin voir le comportement de mon épouse avec un autre homme, je vais la voir faire l’amour avec un autre que moi. J’en rêvais, elle l’accomplit, avec naturel puisqu’elle ne se sait pas observée. Elle me fait un cadeau magnifique sans le savoir. Les plus pointilleux me traiteront de cocu. Oui, mais cette femme, la mienne, de près, je la connais, je lui fais habituellement l’amour depuis des années, je sens quand monte son plaisir, je reconnais ses accents particuliers quand elle jouit avec moi, je sais déclencher son orgasme, j’ai des clés de sa volupté. Toutes les clés? Mais comment va-t-elle agir avec ce nouveau venu, saura-t-il lui procurer le plaisir, comment, combien de fois? Ce qui se déroule devant le mari voyeur est-il purement sexuel? Comment en serait-il autrement, ils font l’amour mais ils ne s’aiment pas, ils ont à peine eu le temps de faire un peu connaissance en dansant. Mon couple n’a rien à perdre, ils vont baiser, tirer un coup ce soir, peut-être plusieurs fois pendant le court séjour et après, finies les vacances, retour au bercail, la vie reprendra normalement. Et Léo, pauvre Léo va voir s’envoler ses chances, juste retour des choses. Ma « couguar occasionnelle» oubliera son beau maître nageur, loin des yeux loin du cœur, elle en rêvera en se blottissant dans mes bras de mari rassurant.

Pour l’instant c’est l’instinct qui les guide. Elle a toujours son soutien-gorge en position haute. La main glissée entre ses cuisses a repoussé dans le pli de l’aine la mince bande du string et s’agite calmement sur les lèvres de la vulve, va lentement, vient possessive, s‘insinue encore, revient, caresse, appuie, chauffe. La main remonte au nez du gars, il hume
-Tu sens bon! Suce mes doigts.

Mylène les prend en bouche, les trempe de salive et la main repart à la conquête de sa fente. Il s’est courbé, penché pour suivre le mouvement des doigts qui travaillent maintenant les chairs intimes. Malgré la musique lointaine du bal, j’entends l’exclamation de ma femme lors de l’introduction des doigts mouillés dans sa cramouille, puis ses gémissements longs et étouffés pendant la masturbation rapide et appuyée de sa chatte en chaleur. Debout elle se tord en liane contre le masturbateur acharné à la faire grelotter de désir enfiévré, elle grimace en cachant sa face contre ses pectoraux, elle souffle bruyamment l’énervement de ses sens bouleversés par les frottements sur son berlingot. Et voilà que sur les épaules une main la pousse vers le bas. Elle descend le long de ce jeune corps de sportif bien entretenu, sa face rencontre une verge tendue, ses mains cueillent la tige de beau calibre, normale disons, l’immobilisent et la présentent à la bouche dessinée au rouge à lèvres.

La langue féminine décoche une première flèche, d’autres suivent, taquinent l’extrémité de cette queue qui sursaute à ces contacts. Le sceptre disparaît partiellement dans la bouche, entre et sort en courtes étapes. Quand elle pompe, ses joues se creusent, quand le rouleau se cale contre sa luette les joues se gonflent et la salive déborde sur son menton. Que de détails délicieux échappent au mari ou à l’amant actif; mais passif spectateur, je m’en remplis les yeux. Des doigts des deux mains la femme fait un anneau mouvant qui coulisse sur la base de la hampe tandis que les lèvres humides glissent inlassablement en couronne autour du gland. C’est beau, si beau à voir.

Est-ce la crainte d’une interruption ou la hâte de s’accoupler, le mouvement s’accélère. « Gérard » relève sa proie, la pousse contre la table, la culbute sur le plateau, s’agenouille entre les deux jambes pendantes, pointe sa langue droit vers la chatte poilue, maintient du pouce le mince bandeau du string dans le pli entre ventre et cuisse et lèche la fente, enveloppe grassement la vulve enflée de désir, va sucer le bonbon du clitoris, s’abreuve goulûment de sécrétions féminines, s’essuie la bouche d’un revers de main et aplatit son visage sur la plaie grande ouverte, d’un rose brillant, du sexe offert à sa convoitise. Mylène s’exclame, appuie ses talons sur le bord de la table, et sous la tension de ces baisers sexuels ses fesses entament un mouvement vertical connu. Croit-elle échapper au plaisir trop fort en secouant son ventre? La pression fait monter par degrés le ventre vers un sommet puis la décompression rabat le fessier et avec des tremblements irréguliers le mouvement se répète, une fois, dix fois, cent fois peut-être, une hanche plus haute que l’autre, avec un râle permanent. Il n’y a pas de doute, l’amant n’en est pas à son coup d’essai; il maîtrise le jeu de ses doigts, de sa langue et de ses lèvres. Gérard s’amuse, sur sa langue fourrée il fait danser tout ce bassin et sent les frémissements incontrôlés de tous les muscles de la femelle irrémédiablement livrée à son appétit de jeune loup. Le souffle haché de la femme annonce la reddition complète. L’homme se redresse, saisit sa verge durcie, l’approche de la plage et des bords rougis de la crevasse écartés par ses deux pouces. Il se met en place, projette ses fesses vers la chatte impatiente, force à peine et plonge dans le vagin de ma femme. Oui, cette fière cavale, je ne l’oublie pas, cette ardente cochonne, c’est ma femme.

Dans la nuit, un long feulement accompagne la pénétration profonde. Les parois préparées ne freinent pas l’élan, les pubis s’accolent, se pressent, s’immobilisent, tentent en vain de s’écraser. Les fesses musclées reculent, les jambes de femme retombent légèrement puis remontent sous l’attaque suivante. Mylène murmure des mots d’amour, prodigue des encouragements, veut plus, plus fort, plus vite, plus loin. Son dos se creuse entre croupe et nuque. Et l’étalon recruté pour son plaisir s’exécute, la bombarde de coups, la cloue sur la table, enfonce ses doigts dans la chair des poignées d’amour pour l’empêcher d’échapper à sa prise. Il est jeune, ardent, sportif, il force l’allure, secoue le corps, arrache des cris de jouissance et soudain se raidit, ventre balancé à l’avant, cloué au plus profond du déversoir où il expédie sans compter de longues giclées de sperme chaud dans le ventre qui tressaille.

Je viens d’assister à l’acte premier. Gérard se retire, flatte au passage la vulve béante dont le rouge est strié de coulées blanches qui vont se perdre entre les fesses magnifiques de ma Mylène. Comme moi il scrute ce con abreuvé, puis le visage de celle qui est « heureuse », forcément. Je vois la face écarlate mais rayonnante de mon épouse, trempée de sueur. Elle soulève ses seins collés à sa poitrine, les aère et les soulage puis elle s’assied en bord de table, souriante, heureuse oui, contentée, comblée ou presque. Pour elle, je suis ému aux larmes. C’est une amante merveilleuse, elle mérite les hommages et les assauts amoureux d’autres hommes. Je veux qu’elle profite au maximum des ressources de son corps. Son bonheur fait le mien. J’ai vibré avec elle, je n’ai pas perdu une miette du spectacle, j’ai surveillé l’apparition de chairs nues. Le pistonnage de son écrin surtout dans la partie finale, rapide et forte, a fait bander mes muscles et mon sexe, à son tour, a durci dans ma main comme si j’étais l‘acteur de sa jouissance. Elle félicite et remercie le cher ami, caresse ses côtes, les embrasse en long et en large, chatte langoureuse et inassouvie, tend ses lèvres gonflées pour un long baiser à pleine bouche. En quelques mots rendez-vous est pris pour demain après-midi pendant que moi, le brave mari, j’irai au ravitaillement: l’absence de ma voiture annoncera mon absence et sonnera le début d’une pariade plus longue et plus aboutie. Ils auront tout leur temps pour s’aimer plus fort et plus longuement, pour s’apprendre et se satisfaire pleinement.

Mylène glisse de la table entre les bras du jeune costaud, l’attrape par la queue et l’entraîne vers le canapé. La volupté lui fait oublier l’heure et le danger de mon possible retour. Abasourdi par son premier exploit, fier d’avoir fait si bien chanter et jouir une femme accomplie, notre maître nageur se laisse coucher sur le dos, pince les nichons penchés sur son visage quand Mylène l’enjambe et prend position au-dessus de sa queue d‘acier. Je la vois diriger le pieu entre ses jambes, dans la chaleur d’une zone d’ombre où elle va aller l’engouffrer à nouveau. Mylène a pris les choses en main, au sens propre et au sens figuré. Elle décide, elle se plante sur le manche et se laisse couler, elle descend, elle se pose sur le compagnon, elle le bloque sous elle, prisonnier de sa grotte refermée. Enfin avec application et maîtrise elle impulse l’aller retour vertical. Elle se couche sur le torse, le frôle de la pointe des tétons, puis elle va embrasser l‘amant encore tendre. Et sa croupe aux rondeurs douces et envoûtantes se met à monter et descendre autour du moyeu dressé. En montée apparaît la large ouverture du sexe féminin où se prélasse le cylindre noueux de l’envahisseur. Couché sous elle je sentirais les efforts de ses muscles dans les mouvements qui rabattent la croupe et le sexe autour de l’arbre moteur de l’homme. De ma place je suis ébloui par les ondulations nerveuses de son dos, par l‘enveloppement du mâle caché sous les courbes harmonieuses. Je lis sur son visage le formidable combat, la lutte enragée pour déclencher l’irradiation des terminaisons nerveuses, sa recherche obstinée de l’éclosion des sensations qui mèneront à l’orgasme. Elle ferme les yeux, secoue sa tête, se mord les lèvres, halète, aspire de grands bols d’air, crache ses poumons, exhorte son complice, réclame des contrecoups par-dessous.

L’explosion est proche; j’ai failli ne pas entendre l’arrêt de la musique du bal. Des voix approchent, les amants sont absorbés dans leur délire, n’entendent pas les arrivants. Je suis malheureusement obligé de battre en retraite sur le côté ombragé de l’habitacle, avant la conclusion. Léo et Léa attirés par la lumière dans mon bungalow montent discrètement sur la terrasse, jettent un œil à l’intérieur.
-Nom de Dieu, il y a un type qui viole Mylène!

Léo se précipite, décolle les deux ventres, dégage les deux sexes et reçoit sur son pantalon une volée de liquide blanchâtre.
-Qu’est-ce que c’est? Demande Mylène en protestant. Hébétée elle fixe Léo et Léa incrédules.

Elle réalise que sa position a de quoi étonner son collègue de travail. L’autre artiste stoppé en pleine éjaculation, surpris par cette arrivée inopinée d’un adulte qui pourrait passer pour le mari attrape ses fringues et s’enfuit.
-Oh! Mon Dieu, pardon
-Quoi, tu, toi et ce godelureau… vous… pour de bon. Pas croyable…

Léa prend Mylène dans ses bras, remet en place le bandeau du string, désigne la porte à son mari penaud
-Au lieu de te précipiter, tu aurais pu réfléchir. Vois comme tu l’as traumatisée
-Traumatisée? Et si Jean était arrivé avant nous. Tu imagines le traumatisme?

Mylène récupère vite, approuve.
-Je me suis laissée aller. Mais, jurez-moi de ne rien dire à mon mari. Ca lui ferait tellement de peine.
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Histoire de Veilleur

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