Le lac

Les vacanciers sont repartis. La vie reprend doucement son cours après la frénésie de ces mois d’été.
Chaque année, c’est la même chose. Les touristes affluent autour du lac. C’est vrai qu’il est beau mon lac. Oh, il n’est pas très grand, on peut voir l’autre rive. Il est entouré d’un chemin de randonnée que les promeneurs empruntent pour se rendre de l’autre côté où, l’auberge de la vallée offre de merveilleuses crêpes aux promeneurs affamés.

Mais aujourd’hui, il n’y a plus personne autour du lac. Les restaurants ont rangés leur terrasse, les loueurs ont nettoyés et remisés leurs canoës. Le pourtour du lac a été nettoyé par les agents communaux. Tout est prêt pour la saison automnale. La nature va pouvoir reprendre ses droits.

J’ai grandi ici, devant ce lac. Chaque matin, j’ouvre mes volets et je m’émerveille devant dame nature. Je ne me lasse jamais de ce spectacle. Mais mon moment préféré c’est quand nous fermons la boutique et que je viens près du lac en t’attendant.

J’aime m’asseoir là, sur le rocher, les jambes pendantes dans l’eau. Le soleil est encore haut et la pierre est chaude. Il fait bon, installée là.

La sérénité des lieux m’apaise et étrangement m’engourdit. Doucement je m’allonge sur la pierre chaude.

L’air est chaud et l’odeur de l’eau vient chatouiller mes narines. Je me sens sexy, bien et détendue. Attentive aux différents sons, je me laisse bercer par le chant des oiseaux, le souffle du vent dans les sapins.
La brise est légère, elle s’engouffre sous mon corsage. Mes seins sont libres de toute entrave et leurs pointes se dressent sous cet effleurement. Cela me donne envie de déboutonner ma chemise pour profiter de cette caresse. Personne en vue, j’ouvre ma chemise. J’ai l’impression que cette caresse m’est donnée par des papillons tellement elle est douce et légère.

Je sais que tu vas arriver d’un instant à l’autre. Tu sais toujours où me trouver après la fermeture de la boutique.

Le soleil est encore chaud alors je relève encore un peu ma jupe. ma tenue est un peu indécente mais il n’y a que nous à cette heure-ci, ici.

Je veux profiter des derniers rayons de soleil de la saison. Tout doucement je sombre dans un sommeil léger.

Dans un demi sommeil, j’entends tes pas crissés sur le chemin, je t’entends arriver près de moi. Je te sens plus que je ne te vois t’asseoir près de moi. Ta main effleure ma poitrine découverte. Je frissonne à ce contact. J’ai toujours adoré sentir tes mains effleurer mes seins.
Elle caresse doucement ma peau, descendant entre chaque sein pour remonter sur un coté. Innocemment ou sciemment mais délicatement, un de tes doigts effleure un téton.
Chaque passage laisse comme une décharge électrique sur ma peau. Je sens mes seins se durcir à ton contact. Mon buste se redresse à chaque passage, réclamant à chaque fois plus de caresses.
Ta main se fait plus pressante, plus directe. Elle pince, titille. Je sens comme une légère douleur dans le ventre, une douleur de manque, de besoin.
Mon ventre réclame ses caresses.
Mon bassin commence alors la danse de l’amour, réclamant lui aussi sa part. Je sens tes doigts s’agiter sur l’unique bouton de ma jupe portefeuille. Enfin libéré, mon corps dénudé se présente entièrement à ton regard. J’ouvre enfin les yeux pour voir ton étonnement : je ne porte pas de culotte.
La brise souffle toujours doucement rafraîchissant mon corps.
L’air est rempli de senteur des arbres et des fleurs nous entourant mais l’odeur de l’amour est aussi présente. Ces effluves imperceptibles mais qui nous attirent tout les deux.
Enfin ta main reprend ses caresses, mon ventre se tend vers elle attendant avec impatience son tour. Ondulant à la recherche du plaisir que seuls tes doigts magiques pouvaient lui procurer pour le moment.
Je sens mon sexe mouillé. Tes caresses m’offrent de plus en plus de plaisir. Ta langue lèche mes tétons ce qui a pour effet immédiat de m’arracher un petit cri. Ta main entre mes jambes titille doucement mon clitoris, l’effleure, le pince. Chaque caresse m’arrache un gémissement. Mon souffle s’accélère. Tes doigts également.
Je sens cette vague de chaleur qui monte dans mon ventre. Là maintenant, je veux te sentir, je te veux bien profond en moi. Alors je te bouscule pour me retrouver assise sur toi. Ton membre est si tendu dans ton jean que je m’exhorte à le sortir de sa prison. Il se dresse là devant moi, majestueux, puissant, luisant déjà de ce miel que j’aime tant.
Je recule pour mieux me positionner. Te prend en bouche et te suce goulûment. Tout doucement, je commence en embrassant ton gland. Je le sens se gonfler sous les à-coups de ma langue chaude et humide. Je t’entends gémir de plus en plus fort au rythme de mes va-et-vient. Je sens ta queue se contracter dans ma bouche, tu n’es pas loin de jouir. Tu veux te retirer « arrête, sinon, je vais jouir. J’ai envie de te pendre, te baiser ».
Mais je ne veux pas t’écouter, je veux que tu te déverses totalement dans ma bouche.
Je gobe ta bite totalement, si bien qu’elle va presque dans ma gorge. Tu commences à jouir entièrement dans un cri de plaisir.
J’avale tout, pour la première fois.

Comme tu n’as pas encore débandé, tu m’empoignes les hanches pour t’enfoncer en moi. Je me retrouve donc à 4 pattes sur ce rocher et tes coups de butoirs se font de plus en plus forts, plus profonds. Tu continues à défoncer ma petite chatte. Une de tes mains vient me pétrir un sein « hummm j’adore….oui continue…. Défonce moi »
Ton autre main vient titiller mon clito tout gonflé de plaisir. « encore….oui…. ne t’arrête pas…. Hummmm …..tes doigts….. j’adore….. »
Il ne me fallut pas longtemps pour jouir comme je n’avais jamais encore joui auparavant. Dans un cri perdu au fond de ta gorge, tu décharges dans ma grotte. Tout ton corps se tend comme s’il voulait entrer entièrement en moi..

La pression redescend doucement. Nous nous retrouvons tous les deux allongés sur notre rocher à reprendre notre souffle. Nous avons oublier où nous étions.
Nos deux corps repus retrouvent leur calme. Alors tout doucement nous descendons de notre rocher pour nous offrir un dernier bain dans notre lac avant de rentrer.