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Le miroir

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Lue : 14691 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 19/11/2009

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Elle s'est relevée, nue, un peu frissonnante, mais avec le sourire, et se pelotonne contre lui, qui enroule patiemment la corde qui l'attachait il y a encore quelques minutes. Il demande, un peu timidement :

"Alors? Tu as aimé?"

"Oui. Surtout quand tu m'as saisie à la gorge, c'était bon. Et j'ai vu dans tes yeux, tu as failli me gifler. T'aurais dû! Et alors le coup de la clef chauffée au briquet, la vache, tu m'as foutu la trouille c'était vraiment... Pourtant à aucun moment je n'ai pas eu confiance. "

Elle rit presque, et frotte machinalement sa fesse, ça cuit...

Il s'étire, et l'entoure de ses bras.

"Et toi? Tu as aimé? Tu fais pas ça que pour me faire plaisir hein?"

"Euh...nan, j'ai détesté, je souffre le martyre, c'est évident, d'ailleurs j'ai pas bandé comme un âne pendant tout le temps que ça a duré..."

Il grimace, comique, mimant la souffrance la plus profonde, et elle éclate de rire pour de bon là.

"Mais, euh, arrête de te moquer, vilain."

"J'avoue que je me suis demandé ce que tu aurais aimé que je fasse, si j'aurais pu penser à autre chose..."

Elle est déjà partie dans la douche, et laisse l'eau calmer ses membres engourdis ou endoloris, la légère brûlure sur ses fesses... Elles sont rouges, marquées de ses doigts, lui s'en impressionne parfois, elle adore. Il finit de ranger, vient se doucher aussi, pendant qu'elle se sèche, s'habille, se coiffe, et se regarde dans le miroir, étrangement surprise de se trouver si normale après ce qu'elle a vécu, et qui la laisse flotter dans une sorte de réalité différente. Comme elle le lui dira un peu plus tard, elle a souvent encore l'impression d'être attachée et nue, même quelques heures après. Et s'étonne presque que les passants, ou les autres clients au restaurant, ne s'en rendent pas compte, comme si c'était écrit sur son front... "Salope"... Et en plus elle aime ça...

Ils vont manger, au ciné ensuite, et papotent de tout, de rien, elle encore à fleur de peau, lui un peu nerveux peut-être, mais tous les deux plutôt satisfaits. Puis ils rentrent à l'hôtel, hésitant entre faire un câlin ou regarder des conneries à la télé, on verra...

Elle se regarde dans le miroir avant de se déshabiller, il est assis sur le lit et retire ses chaussures. Et soudain elle dit :

"Tu vois, la seule chose que je regrette, c'est que tu n'aies pas tiré profit de ce miroir. Moi il me donne des idées, j'ai flashé dessus dès qu'on est arrivés."

"Oui... c'est vrai ça, j'aurais pu y penser, c'est marrant mais...J'ai sans doute un souci avec les miroirs. J'aime pas me regarder dedans sauf pour voir si je suis vraiment impec."

"Je crois aussi... Mais c'est l'occase, puis c'était moi dans le miroir, pas toi... Quoi que... Viens!"

Elle lui tend la main et l'attire près d'elle, le pousse un peu devant elle, devant le miroir.

"Tu vois? J'aurais pu être nue là, devant toi, et tu m'aurais demandé de me mettre à genoux, et de regarder..."

Le ton de sa voix a changé un peu, elle a ce petit rien sexy, joueur, d'avant que ça ne devienne plus chaud, plus... sexuel. Elle le caresse, son dos, ses épaules, elle le flatte, lâche un soupir ou deux en tâtant ses muscles, elle adore ses biceps, et fait glisser la chemise pour dévoiler les tatouages entièrement, et pour pouvoir en suivre le dessin du doigt. Elle descend ses mains sur le bas du dos, sur les fesses, et les malaxe, plus rude, jusqu'à sentir qu'il accompagne son mouvement, il en redemande.

"Ôte ton pantalon"

Ce n'est plus une simple demande ou un encouragement, c'est un ordre et il s'exécute, doucement, mais docilement. D'un geste elle lui signifie de retirer aussi le caleçon, elle veut le voir nu. Il rechigne, elle prend les choses en main, accompagnant le déshabillage d'une claque sur la fesse, et il grogne.
Elle saisit son menton dans ses doigts, et le fixe, elle est entre lui et le miroir, le protégeant de son image qu'il semble ne pas avoir envie de voir. Elle sonde ce regard qu'elle aime tant, qu'elle craint parfois, auquel elle se soumet si souvent. Et cette fois c'est elle qui le force à détourner les yeux, insistante, intrusive.

"Arrête de penser que je t'embête et fais ce que je te dis. J'ai envie de te voir, de te regarder et là je peux le faire doublement, sous toutes les coutures, je peux te mater comme je veux! Alors tu vas arrêter de gigoter comme une dinde prude et faire ce que je te demande sans rechigner."

Elle s'écarte, et le pousse contre le miroir, lui faisant poser les mains dessus, à hauteur d'épaule, bras tendus. Sèchement, elle ordonne :

"Ecarte les cuisses. Encore! Allez, j'ai envie de te voir, que tu m'offres ce que je veux."

Il écarte les jambes, et elle sait qu'il a fermé les yeux, gêné. Pourtant, il bande, et pas qu'un peu. Elle sourit, bien contente qu'il ne la voie pas. Elle s'assoit sur le bord du lit et regarde, se remplissant les yeux du spectacle, et finalement, demande, très douce :

"ouvre les yeux, et regarde toi... Tu bandes... Tu sais que t'es beau comme ça? J'aime bien te regarder, savoir que tu es excité. Caresse-toi. Comme j'aime... Tu sais ce que j'aime, allez..."

Il hésite, mais le désir prend le pas sur la gêne, il pose sa main sur son membre et entoure ses bourses de sa paume, longuement, il sait qu'elle adore quand il fait ça, d'ailleurs elle soupire en le regardant. Elle commente, encourage, réclamant mieux, il a fermé les yeux une fois ou deux, elle lui a demandé de les rouvrir, il s'offre, s'abandonne au désir de sa compagne, face au miroir, et se regarde faire. Elle s'est relevée, approchée, elle a glissé ses mains sur lui, son ventre, son membre, ses cuisses, puis elle s'introduit entre les fesses qui se tendent vers elle, sans qu'il puisse le contrôler vraiment, il ne retient pas le gémissement d'envie, les yeux clos, quand ses doigts viennent jouer avec l'interdit, elle a posé l'autre main sur sa nuque, et murmure à son oreille :

"Regarde... regarde-toi pendant que je mets mon doigt dans ton cul, regarde-toi... Allez..."

Il gémit, se tend, soupire, ouvre les yeux...

Il se verra jouir, languide, offert et soumis.
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