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Le retard

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Lue : 20811 fois - Commentaire(s) : 2 - Histoire postée le 17/02/2010

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La circulation sur le périphérique était horrible ce jour la, les cristaux liquides du tableau de bord lui montrait une heure qui avançait à grand pas, elle allait être en retard. Il avait horreur de cela et le prévenir par téléphone, elle n‘y songeait même pas sachant son aversion pour ce gadget des temps modernes.

Nerveusement, elle attrape une cigarette et l’allume. La sensation dès la première bouffée est grisante, c’est sa première de la journée, il lui a interdit de fumer sur son lieu de travail et de toute façon même si elle le voulait, elle ne pourrait pas, pas le temps.

Enfin la voilà devant la grille de chez lui, la télécommande actionne les deux grands portails qui s’ouvrent devant son véhicule. Déjà une moiteur s’empare d’elle, elle sait qu’elle sera punie pour ce retard. Elle n’a pas à expliquer, ni à justifier, la chose est entendu déjà. Elle s’engage dans l’allée, les graviers crissent sous ses pneus et enfin elle se gare face aux escaliers qui bientôt vont la mener à lui, à son homme, à son amour et Maître.

Elle abandonne dans le véhicule son attaché caisse et écrase nerveusement sa cigarette dans le cendrier, un gout mentholée encore sur les lèvres elle gravi rapidement les quelques marches pour se retrouver sur le perron. Son cœur bat plus vite quand elle pousse la porte immense. La voix de La Callas l’accueille, c’est « flowers duets », un de ses morceaux favoris. Elle le devine dans le salon, impatient, bouillant de leurs retrouvailles à venir. Cinq jours déjà, depuis leur dernier moment ensemble.

Elle enlève ses escarpins aux talons fins, déboutonne son tailleur qui découvre un bustier de Chantal Thomas. Elle avance vers lui d’un pas félin, il ne se retourne même pas vers elle. Elle libère ses cheveux retenus par une pince. Son cœur bat fort dans sa poitrine, sa respiration se fait haletante, elle lâche ses escarpins et se laisse glisser à quatre pattes pour effectuer les derniers mètres vers lui.

Arrivée près de lui, elle présente sa nuque à la caresse de sa main virile, il vient du bout des doigts enfin prendre possession d’elle. Sa peau frissonne et une chair de poule vient la recouvrir, ses lèvres s’entrouvrent et elle y passe sa langue. De son autre main, il tient un cognac qu’il sirote doucement, l’instant lui semble durer une éternité. Enfin, il s’avance pour reposer son verre et saisit sur la table basse son collier qui l’attendait déjà. D’un geste plein de douceur, il lui passe au cou et fixe la boucle qui marque ainsi sa condition.

Elle se love à ses pieds encore un instant, femelle dans l’âme, elle apprécie cet instant de calme qui précède la tempête d’émotion et de sensation qui bientôt vont l’envahir. Se penchant vers elle, il glisse sa main dans ses cheveux qu’il saisit soudain pour la redresser. Elle ne résiste pas et se relève, ses bras naturellement vont se joindre dans son dos.

Il l’emmène vers le mur ou pend une chaîne face à un immense miroir. Un mousqueton rejoint le collier la voici accrocher par le coup, il remonte ses bras au dessus de sa tête et les lit à leur tour par des lanières larges en cuir qui étaient déjà la. Il se recule un instant pour voir le résultat et reviens vers elle, un détail le gène. Il dégrafe sa jupe et fait glisser la fermeture éclair, la jupe tombe à ses pieds.

Enjambant la jupe, elle écarte les jambes et se cambrent pour offrir ses fesses et ses reins à sa vue, elle sait qu’il l’aime comme cela, offerte à ses regards, à ses coups. Ses lèvres lisses se perlent d’un plaisir qui monte en elle. Elle relève le visage et le regarde dans le miroir, il semble réfléchir. Soudain son regard s’illumine alors qu’il regarde une plante verte à coté de lui. Il s’en approche et saisi le tuteur en bambou planté pour soutenir une branche qui maintenant peut s’en passer.

D’un geste sec, il tapote la terre qui y reste accrochée et en teste l’équilibre et la souplesse en la faisant cingler plusieurs fois en l’air. Le bruit que cet objet improvisé fait dans les airs la fait frémir. Elle n’a jamais était soumise à la canne anglaise mais elle sait les résultats que cela peut produire dans une main malhabile. Elle a peur un instant, elle frissonne mais se ressaisit, elle sait qu’il sera prudent et dosera les coups.

Il s’approche enfin d’elle, caresse une dernière fois ses fesses encore lisses et vierges de toute marque. Ce contact de sa main douce la fait vibrer, elle se cambre vers sa main qui la fuit rapidement. Elle le voit manœuvrer sa canne rapidement, quelques coups en l’air encore rapidement pour en tester encore une fois la souplesse. Cette attente lui pèse, il sait qu’elle à horreur de cela, la torture avant la torture.

Il caresse du bout de la canne sa peau fine à l’intérieur de ses cuisses. Elle les écarte un peu plus. Il atteint cette partie, si sensible, au ras de ses lèvres, la sensation sous la griffure est intolérablement bonne, elle lui arrache un râle léger. Le fin cône de bambou glisse sur ses lèvres. Elle se cambre à se rompre le dos voulant encore et encore cette caresse. Son regard dans le sien, implore, supplie qu’enfin …

Dans son dos, l’air de la Callas c’est tu, attendait il cela ? Soudain la voit androgyne de Klaus Nomi résonne, c’est « Cold song », un morceau qui lui met les nerfs à vif, souvenir de son dressage, un hommage sans doute. Elle sourit en le regardant et voit soudain son visage qui c’est fermé. Il a levé le bras qui tien l’objet de son attente.

Elle ferme les yeux attendant le premier coup, il la connaît si bien, elle ne pourra résister à les rouvrir à un moment. Et en effet, des qu’elle les rouvre, cherchant son regard, le premier coup tombe. Elle mord ses lèvres pour ne pas crier. Elle s’est relevé par réflexe pour fuir la douleur, mais elle ne peut pas y échapper, elle est là et bien présente. Une larme perle au coin de ses yeux.

Il s’approche d’elle et vient caresser du bout des doigts, la zébrure qui se colore rapidement, dessinant un léger bourrelet rouge sur sa peau blanche. Sa main se fait caresse, apaise la douleur qui devient supportable. Elle cherche son regard, son approbation. Il lui sourit d’un regard triste, il doit continuer, elle a manqué à ses devoirs, et quand bien même, elle ne lui demande pas d’arrêter.
Depuis son arrivée, enfin sa voix pour la première fois qui l’encourage :
- Tu es courageuse, mais tu va garder des traces si je continue.

Elle lui sourit en retour, l’encourage à continuer d’un mouvement de tête. Il se recule à nouveau cherchant le bon angle. La canne se lève et retombe plusieurs fois, comme un métronome sur la musique. Les coups ne sont pas spécialement violents mais secs et précis, elle à l’impression de chaque centimètres de ses fesses sera marqué. Ses larmes coulent sur son visage mais elle ne lâchera pas ce mot qui marquera la fin de sa tourmente.

Elle veut assumer sa faute, mais n’arrive pas à empêcher son bassin de s’avancer pour fuir les coups, mais le mur devant elle l’arrête. Soudain les coups cessent. Elle garde la tête baisser, elle ne veut pas qu’il la voit pleurer mais il n’est pas dupe. Il s’approche d’elle :
- Regardes moi

Elle relève enfin son visage vers lui, les larmes ont abîmé son maquillage et marqué ses joues, il porte un doigt sur sa joue et recueille une larme qui viens glisser sur le bout de sa langue. Son goût est doux, sa souffrance, sa douleur ont fait bouillir sont sang dans ses veines. Il se colle contre elle et malgré les zébrures qui chauffent ses fesses, elle sent son excitation avec fierté.
Dans un souffle presque une supplique, elle implore :
Viens dans ma bouche

Il détache ses mains au dessus de sa tête mais les raccroche l’un a l’autre par un mousqueton, elle tombe enfin à genou devant lui avide de prendre dans sa bouche ce membre qui lui à fait envie toute la semaine. Elle s’accroche a sa ceinture et de ses mains entravées la défait rapidement. Le bouton saute rapidement à son tour, et la fermeture descend sans encombre. Il est comme elle l’aime, nu sous son jean et son membre enfin saute vers son visage.

Elle prend enfin entre ses lèvres l’objet de son désir, le parfum et le goût de son seigneur et maître empli sa bouche. Sa langue le parcourt, s’enroule autour de ce sceptre d’amour. Elle l’abandonne un instant et glisse plus bas pour laper et suçoter les bourses pleines qui bientôt, elle le sait, viendront se libérer sous ses caresses.
Dans un râle, il vient s’adosser au mur, la maintenant contre lui en la saisissant par les cheveux à pleine mains. Son regard descend sur elle, qui à son tour relève les yeux. Elle le sait, comme il aime que leur regard se croise quand elle le suce dans cette position. Quand il va et vient dans sa bouche, saisissant ses cheveux ou son visage de part et d’autre.

Il sait ce que cherche à faire sa petite chienne. Elle veut le faire jouir avec sa bouche, l’avaler, le boire pour se faire pardonner ou peut être aussi la peur de la levrette qui viendra brûler ses fesses marquées. Il réfléchit un instant, sera-t-il clément ce soir ?? Non, définitivement non, elle est arrivée en retard, il sera donc cruel encore un instant.

Il l’attrape par les mains la relève et l’attache à mi hauteur à la chaîne. Ses reins se cambrent et de son pied il écarte les siens. Son sexe s’ouvre, il le voit briller. Des gouttes de son plaisir coulent entre ses cuisses. Il se place prés d’elle, son gland vient caresser ses petites lèvres et son bouton d’amour, elle ne peut empêcher un profond râle de s’échapper du fond de sa gorge. Il ne tient plus et la pénètre d’un seul coup, plaquant son ventre contre ses fesses encore endolories. Il caresse les zébrures du bout des doigts, tout en la martelant de coups de boutoir violents.

Il va et vient en elle, elle est trempe et l’inonde. Il glisse sans retenu dans les plie de son sexe qui se crispe autour de lui. Elle va jouir sous ses coups de reins qui se font plus fort et plus rapide. Mais il ne veut pas finir si vite en elle, il mord ses lèvres pour résister au plaisir il veut l’attendre, il sait qu’elle est proche de l’explosion. Ses frémissements, les contractions de son vagin sur lui lui indiquent que le dénouement est proche.

Soudain dans un dernier gémissement, elle se cambre et lâche un long râle sourd, elle ne peut plus résister plus longtemps. Il l’achève de puissants coups de reins. Elle ploît sous le plaisir mais la chaîne à ses poignets la retient. A cet instant, il a envie de ses lèvres, de l’inonder de sa sève. Toujours fiché en elle, elle détache ses mains. Elle sait ou il veut en venir car déjà une langue fine passe sur ses lèvres.

Elle se jette à nouveau à genou devant lui tandis qu’il présente son membre à ses lèvres. Elle l’aspire comme si ca vie en dépendait, elle sent le plaisir monter en lui. Déjà une goutte perle au bout de son gland. Sa main, soudain, interromps la caresse qu’elle lui prodigue. Il saisit son menton et lui demande :
Tu veux me boire ma belle salope ?

Son regard qui brille répond à sa question et elle l’avale à nouveau jusqu’au fond de sa bouche, elle sait qu’il ne peut résister longtemps, c’est une pratiquante habile de la gorge profonde, les parois de sa gorge et de sa bouche viennent enserrer son membre qui vibre plus fort encore. Elle sent ses mains qui se crispent sur sa chevelure.

Il se repent enfin dans sa bouche au fond de sa gorge. Elle résiste au reflexe qui la saisit et continue à le boire. Elle sent de longs jets se rependre dans sa bouche, elle le tète, creuse ses joues pour l’aspirer plus encore. C’est à son tour à lui de se retenir pour ne pas chuter tant la jouissance est forte et lui coupe les jambes. Elle a une bouche démoniaque, elle continue à le boire jusqu’à la dernière goutte.

Enfin le calme revient peu à peu, elle lâche son membre et viens poser son visage sur son ventre. Il a toujours ses mains dans ses cheveux. En un geste incroyablement tendre, il caresse sa tête. Elle relève encore une fois son visage vers lui, elle lui sourit. Il lui rend son sourire, repu de sa petite chienne. Elle sent au coin de ses lèvres, une goutte de sa liqueur qui c’est échappé, elle la saisit du bout des doigts, et viens le sucer en soutenant ses yeux dans les siens.

Il la relève doucement en la saisissant par son collier, et doucement, l’embrasse. Ses larmes et la liqueur de son maître se mélange sur leur lèvres réunies. Il glisse avec elle au sol, ils sont enlacer. Il caresse son visage doucement en même temps, il est si fier d’elle, sa douce amie, son amour, sa soumise. Quelle bonne idée il a eu d’avancer la pendule de sa voiture.

Ericdelle le 13 février 2010
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Commentaires du récit : Le retard

Le 07/06/2010 - 03:56 par nanya
Suberbe histoire....sublime et délicieux!!!! Tout à fait excitante!

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