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Louis ou l'expérience juvénile

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Lue : 50994 fois - Commentaire(s) : 3 - Histoire postée le 14/09/2008

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J’ai 48 ans et j’ai découvert ma bisexualité il y a une quinzaine d’années en allant dans un sauna. Mais ce n’est pas l’histoire que je veux vous raconter car elle est banale et vécue par pas mal d’entre vous.
En fait, une des rencontres qui m’a le plus marqué, c’est celle avec Louis, un jeune homme d’à peine 19 ans, un soir de juin. Elle s’est déroulée à un rythme et une sensualité que j’aime et je tente dans ce récit de vous faire vivre cette rencontre, ces sensations que d’aucuns jugeront banales car il n’y a souvent que la description des actes sexuels qui les intéressent.


Cela faisait une bonne heure que j’étais revenu à l’hôtel. Je descends toujours au même depuis des années, du côté de la Gare de Lyon. Grand, fonctionnel, anonyme, avec des chambres spacieuses, propres pour un prix raisonnable.

C’est certainement l’un des endroits où je regarde le plus souvent la télévision. Que faire dans Paris le soir seul sinon déambuler des heures sur les avenues, faire du lèche-vitrines avant de finir seul devant une assiette dans un restaurant bruyant ? Ce n’est mon truc.

Habituellement, j’en profite pour travailler un peu. Je vais me sustenter dans une de ces brasseries parisiennes où le va et vient des consommateurs est continuel, créant une ambiance bruyante. Je passe mon temps, en dînant, à regarder les personnes, souvent seules, qui dînent comme moi. Certaines marmonnent, d’autres lisent, d’autres scrutent autour d’elles… Bref, un spectacle à ne pas entretenir trop longtemps sous peine d’ennui fatal.
Ma montre marque un peu plus de 20 h et d’un bon, je saute du lit où je me suis affalé – la vie parisienne est épuisante pour moi – et je décide d’aller dîner à quelques mètres de l’hôtel.


Je fais un tour rapidement à la salle de bain pour jeter un dernier œil à ma présentation. Rien ne cloche sinon qu’il est vrai que mes cheveux d’un blanc immaculé ne me rajeunissent plus.
Je me fais un clin d’œil en m’encourageant à haute voix sur mes capacités à plaire.
Muni de mes papiers et ma carte bleue, je traverse le hall de l’hôtel, vide à cette heure-là, et longe la file des voitures en stationnement. Du côté des taxis, la foule se presse. Je regarde amusé un grand noir tenant sa casquette de la main gauche comme pour attendre une obole et d’un geste ample ouvrir la portière du taxi à une charmante clientèle qui ne fait aucun geste pour le récompenser.

Ce quartier brasse un monde de la nuit parfois amusant mais aussi inquiétant.


Comme je continue à regarder le manège de notre boy, j’entre en contact durement avec la vitre d’une cabine téléphonique que je n’ai pas bien située durant mon périple pédestre et mes pensées lointaines. Je me frotte le front pendant qu’une jeune fille amusée pouffe de rire au téléphone. Cela me vexe un peu, mais comme pour montrer que c’est bien là où je veux aller, j’entre dans une des cabines disponibles. Je ne vois plus la jeune fille que je soupçonne dans une des 3 cabines qui composent le pool téléphonique.

C’est alors que je me demande à qui je vais téléphoner. Je me souviens d’un numéro vert qu’on m’avait donné et qui permet des contacts gays par téléphone. Ce qu’on appelle communément le réseau. 1,14 f la minute, ce qui n’est pas donné, mais enfin, qui sait. Cette chaude soirée d’été ne m’invite pas à me coucher de bonne heure et si par hasard …
Je fais le numéro lentement pour ne pas me tromper. J’entends une musiquette et une voix m’annonçant que je suis sur le premier réseau gay de France et le moins cher. Puis j’ai 10 secondes pour me présenter en exceptant toute présentation licencieuse qui me jetterait hors réseau comme me l’indique mon interlocuteur à la voix métallique.
« Mike, fin de quarantaine, bi très actif, cherche jeune homme moins de 30 ans maintenant dans le 12ème ». Il est temps car on m’invite à valider mon annonce ou à la recommencer. Comme je la valide, une voix m’annonce que le service se réserve le droit de me jeter si mon annonce ne correspond pas à l’éthique du réseau. En revanche, cette précaution me fait rire. Ethique ? quelle éthique. Puis la liste commence à s’égrener :
« qui ? Dans le 13 veut se faire sucer ? » je passe au suivant en tapant sur la touche 2.
« Eric, à poil, veut se faire défoncer » suivant car je n’aime pas l’obscénité, la vulgarité.
Je passe ainsi la cinquantaine de correspondants avant d’entendre ma propre annonce.
Soudain :
« tu as un message. Si tu veux l’écouter … » patati patata, et instructions pour appuyer sur la bonne touche.
Après le rappel de l’annonce de mon correspondant j’entends une voix
« Salut mec, t’es comment, t’es bien monté, qu’est-ce que tu cherches. Moi 28 ans, 1m78, 70 kg, yeux bleus, cheveux courts, j’aime jouer les salopes, sucer un mec. As-tu des chaussettes noires, car j’aime lécher les chaussettes … ». J’interromps le discours. Rien que de penser qu’un mec me sucerait les chaussettes ne me donne plus envie de poursuivre ma quête.
« tu as un message. Si tu veux l’écouter … ». J’enclenche la bonne touche
« t’es où dans le 12ème ? Moi j’habite dans le 11 et cherche un mec mûr ».
J’appuie sur la touche étoile de mon téléphone pour lui répondre.
« côté gare de Lyon et toi tu es comment que cherches tu ? ».
Je dis que je vais quitter cette cabine après avoir reçu sa réponse car il fait une chaleur humide à l’intérieur et une odeur mélangée de tabac, d’urine et de vomi commence à me porter sur l’estomac.
J’égrène les correspondants en attendant d’avoir ma réponse. C’est alors que j’entends
« Louis, 19 ans, sans expérience, cherche … ». Le message fut certainement trop long ou du moins dit trop lentement, car je n’en sais pas plus. Je veux intercepter ce message, mais je me mélange dans toutes les combinaisons existantes pour finir par perdre mon correspondant. Je me traite d’idiot au passage.
«tu as un message de… ». J’appuie cette fois sur la bonne touche.
« Je m’appelle Luc, j’ai 27 ans, 1m80, 100 kg, passif. J’aime me faire défoncer et sucer. J’aime branler mon partenaire et qu’il me jute sur la gueule ».
Je ne prends même pas la peine de lui répondre, je passe à la liste une dernière fois. J’entends à nouveau le message de Louis, Et cette fois, je fais ce qu’il fallait.
« Bonjour, je m’appelle Mike, j’ai 48 ans, je fais 1m83, 82 kg, poilu normalement, yeux bleus, cheveux blancs, mais malgré mon âge, je ne suis pas bedonnant mais encore bien foutu. J’aime la tendresse, la douceur, les caresses et j’adore initier. Tu es où ? Merci de ta réponse quelle qu’elle soit ». Je ne sais pas quand ça a coupé et j’espère qu’il a entendu mon message dans sa totalité.


Le compteur du téléphone indique déjà plus de 20 fr. Je sais que sur ce genre de serveur au bout de 30 mn, le service se coupe automatiquement. Cela m’est déjà arrivé et je veux au moins, avoir une réponse de mon jeune correspondant avant de quitter définitivement et aller dîner. Le temps s’égrène doucement avant d’avoir un retour.
« vous avez un message de … ». Nerveusement je tapote sur la bonne touche.
« Bonjour monsieur, je m’appelle Louis, j’ai 19 ans et je cherche une première expérience et vous ? ».
Le « monsieur » me fait sourire. Au moins, ce jeune homme ne fréquente pas ce genre de réseaux. Je prends la peine de lui répondre.
« Je suis entièrement d’accord pour te donner cette première expérience. Je suis à la gare de Lyon et toi ? Qu’attends-tu de cette première expérience afin que j’en tienne compte. Mon âge ne te gêne pas. Je souhaiterais qu’on quitte le réseau car c’est cher et tu m’appelles sur mon portable ». Je lui communique le numéro à 2 reprises, même si je sais que sur les réseaux, je prends le risque que ce numéro ne lui arrive pas car l’intérêt du serveur c’est de faire le plus de temps de communication possible. Le service est cependant bien encombré et il ne doit pas être facile pour les 4 ou 5 superviseurs d’écouter tous les messages.
Le temps continue de s’écouler doucement quand je ressens une vibration dans ma poche de pantalon. Je ne sais pas si je dois raccrocher le téléphone ou attendre pour savoir qui m’appelle. Maladroitement je me mets en quête rapidement de mon équipement. Les portefeuilles, le mouchoir,la monnaie, tout soudain me gêne. J’entends des pièces tintinnabuler sur la plaque en ferraille de la cabine. Mais il faut que je fasse vite car à la 5ème sonnerie, c’est ma messagerie qui se met en route et dans ce cas, souvent, les correspondants ne laissent aucune coordonnée de rappel.
« Oui allo ! »
« Oui »
Peu bavard mon correspondant.
. Louis ? dis-je
. Oui
Décidément.
. tu es où ?
. dans une cabine
. je veux dire dans quel arrondissement ?
. le 8ème.
. tu as entendu ma description ? – je ne savais plus trop quoi dire, pris entre l’envie de ne pas brusquer les choses ce qui pourraient effrayer mon interlocuteur et d’en savoir plus.
. oui
. mon âge ne te gêne pas ?
. non. Ça dépend comment vous êtes.
Aïe, il y met quand même des conditions. Ce n’est pas la recherche de l’expérience à tout prix.
. difficile de te dire si je suis bien ou moche car on ne peut pas être juge et partie
. oui.
Une fois encore la conversation se fait rare.
. tu es intimidé.
. oui.
. excuse-moi mais puis-je te poser des questions parfois embarrassantes ?
. moui …
. tu as quel âge exactement ?
. je vais avoir 19 ans au mois d’août.
. c’est vraiment ta première expérience
. oui
. qu’est-ce que tu recherches ?
. sucer un homme
. c’est tout
. dans un premier temps, oui
. et dans un deuxième ?
. je ne sais pas
. tu ne sais pas ou tu as peur d’en parler ?
. j’sais pas trop comment dire
. tu veux que je t’aide.
Un silence long au bout du fil.
. tu m’entends ?
. oui
. tu cherches à te faire sodomiser ?
. oui mais j’ai peur
. de quoi ?
. d’attraper la maladie et que ça fasse mal
. pas si tu es protégé. Pour le reste, c’est une question de douceur de la part de ton partenaire.
. oui.
Cela devenait presque fatiguant d’entendre toujours oui.
. tu veux qu’on se rencontre ?
. j’sais pas
. qu’est-ce qui te fait hésiter ?
. c’est la première fois
. oui et alors ?
. si on se plait pas, je veux partir
. pas de problème. Je te propose qu’on prenne un verre et qu’on parle. Si on se plaît on décide, sinon tu t’en vas.
Grand silence à nouveau. Je le laisse bien réfléchir. J’entends son souffle dans le combiné.
. alors ?
. j’sais pas
. Louis, si tu as pris la peine de téléphoner, c’est que tu as vraiment envie
. Oui
. sinon il ne te restera qu’à te masturber. Au fait, ça t’arrive
. de me branler ? oui
. combien de fois ?
. souvent, 2 à 3 fois par jour
. à ce point
. oui
. tu penses à quoi dans ces cas.
Il fallait bien que je trouve un moyen de le faire parler.
. à ça !
. quoi ça ?
. à sucer quelqu’un
. et à te faire sodomiser ?
. oui
. tu as déjà fait pénétrer des choses dans ton anus ?
. oui
. quoi par exemple ?
Silence à nouveau. Le souffle se fait plus court, les méninges travaillent, l’excitation commence à monter chez lui.
. mon doigt
. c’est tout ?
. le manche de ma brosse à dent, un stylo
. c’est tout ?
. oui, mais ça brûle parfois
. c’est pour cela que tu as peur que ça te fasse mal ?
. oui
. ça fait longtemps que tu as envie ?
. oui
. tu n’as jamais eu d’expériences avec d’autres garçons
. non, j’ai vu des mecs se branler c’est tout
. et toi ?
. j’avais honte de la montrer
. la montrer ? ta queue ?
. oui
. et maintenant ?
. elle a grossi. T’es monté combien toi ?
. je ne sais pas vraiment, mais elle est assez grosse
. moi 19
. oh la la ! tu es sûr. Comment tu fais pour la mesurer ?
Il décrit ses critères de mesure et comme d’habitude, il y a facilement 2 ou 3 centimètres de trop. Il est remarquable de voir combien de mecs ont l’obsession d’avoir une grosse queue, même si la mienne n’est pas mal et que la nature l’a bien dotée. Quand on sait que la moyenne est entre 13 et 16 cm, on imagine qu’à entendre que ça frise ou ça dépasse systématiquement les 18 ou 19 cm, sont des choses assez rares. Mais bon, chacun fait comme il l’entend.
. ok, mais que fait-on maintenant ?
. j’sais pas
. veux-tu prendre un pot ?
. dans ta chambre ?
. pourquoi pas ?
. je préfèrerai dehors d’abord
. comme tu veux, mais tu sais j’ai un mini bar et puis ce serait plus facile de parler sexe dans ma chambre qu’à la terrasse d’un café où tout le monde peut nous entendre
Silence. Il réfléchit à nouveau.
. alors ?
. mouais
. oui quoi ?
. je veux bien venir. Mais tu me rappelles comment tu es ?
Je recommence ma description en me décrivant le moins possible pour ne pas qu’il se ravise.
. ça te va ?
. mouais
. alors ?
. je viens. On se retrouve où ?
Je lui décris l’hôtel. Je lui indique le numéro de ma chambre.
. tu amènes ce qu’il faut ?
. quoi ?
. des capotes et de la crème.
. j’ai pas
. moi non plus
. tu peux en acheter, je te rembourserai.
. j’ose pas
. tu n'oses pas aller chercher ça dans une pharmacie ?
. eh ben non, j’ai jamais fait.
En soupirant, je prends l’engagement de le faire pour lui. Le panneau d’une pharmacie clignote à quelques pas de ma cabine. Je peux bien faire cela.
. Dans combien de temps es-tu là ?
. une demi-heure ?
. ok, je t’attends. Si tu as un problème, appelle-moi sur mon portable
. ok, bye.
Je suis en sueur. Cette cabine sent vraiment de plus en plus mauvais. Je me dirige vers la pharmacie car il est presque 21 h. Pour les préservatifs, le pharmacien n’a aucune réaction. Pour la crème, il me demande si c’est pour lubrifier le vagin. Je ne lui dis pas que c'est pour un anus et je lui explique en souriant et le plus bas possible que je veux quelque chose : d'universel ! Il doit comprendre que je pratique les deux et il va me chercher une crème spéciale. Le prix lui aussi est spécial.

C’est en rentrant à l’hôtel que je réalise qu’il m’a donné une boîte de 50 préservatifs. Que vais-je en faire ? Pas question de ramener cela dans mes bagages.
J’ouvre les fenêtres de ma chambre d’hôtel pour faire entrer un peu d’air. La pièce sent encore l’odeur de la savonnette et du shampooing que j’ai utilisés lors de ma douche, prise 2 heures auparavant. J’allume la télé. A cette heure-là, il y a le choix entre un match de football, du music-hall ou un feuilleton. Je mets en sourdine la télévision bien que le bruit soit déjà couvert par celui de la circulation qui s’écoule à quelques étages en dessous.
21 h 20. Je commence à avoir la bouche sèche, ceci m’arrive régulièrement quand je suis prêt à réaliser « un coup ». Si j’ai des doutes sur la personne et je me suis fait souvent avoir par des lapins en bonne et due forme, je n'ai pas ce genre de réactions. Ça me prend au niveau du plexus. Je sens comme une sorte de gargouillis pas désagréable d’ailleurs. Ma bouche s’assèche et je ressens comme une vibration particulière dans tous mes membres. C’est un signal de bonne baise, comme m’avait dit un jour un de mes partenaires à qui j’expliquais ce phénomène.
La demi-heure est largement dépassée. J’ai déjà bu une bière qui accentue le phénomène d’assèchement. Viendra-il ? Le doute commence à m’envahir. Je prends le temps d’aller uriner. Au moins cela sera fait me dis-je, car c’est aussi une réaction induite par ce genre de situation allant même jusqu’à des envies d’aller à la selle.
J’entends un vague bruit sourd. Par la fenêtre ouverte, la circulation extérieure masque les bruits du couloir. Je prends à peine le temps de remonter la fermeture de mon pantalon. Quelques gouttes se répandent dessus. Je jure.

J’entrouvre la porte. La lumière du couloir est un peu sombre à cet endroit et j’entr'aperçois un garçon tout habillé de blanc, longiligne, les bras le long du corps comme s’il ne savait pas ce qu’il devait en faire.
. Salut. Lui dis-je
. Bonjour monsieur. Répondit-il.
. Entre.
Il reste quelques secondes sur le pas de la porte, comme s’il réfléchissait à ce qu’il allait faire.
J'insiste : - Entre.
Il pénètre dans la chambre et se fige complètement. Je ferme la porte.
. As-tu trouvé facilement ?
Quelle question ! Mais il faut bien que je meuble la conversation
. oui
. viens, assieds-toi ! Lui dis-je en lui tendant un tabouret.
Il s’assied tout près du téléviseur.
Je lui demande : « ça t’intéresse ? » en tendant le doigt vers l’écran
. non ! je la regarde jamais.
. Que fais-tu dans la vie ?
. étudiant
. en quoi ? Excuse-moi, mais je vais te poser toutes sortes de questions, à toi de savoir si tu veux y répondre
. ça ne me gêne pas
. étudiant en quoi ?
. 1ère année de philo
. Ok. Et alors ?
. alors ?
. ça se passe bien ?
. oui, je viens de passer mes derniers partiels
. ça a marché ?
. je crois
Il ne bouge toujours pas. Il est habillé d’un polo blanc de marque, d’un jean blanc ou quelques traces de passage dans le métro se voient sous forme de rayures noires sur les jambes. Il porte des tennis blancs et des chaussettes blanches de sport.

Son jean est très serré au point que je ne peux m’empêcher de regarder l’entre jambe qui me semble bien fournie.
. tu veux boire quelque chose ?
. je veux bien
. alcool ?
. non, j’en bois pas. Un verre d’eau si vous avez.
. ne m’appelle plus monsieur et tu peux me tutoyer
. j’sais pas si j’y arriverai
. tu fais comme tu veux. Lui dis-je en lui servant un verre d’eau minérale.
. il fait chaud
. oui, j’ai fait vite.
Il boit tranquillement en scrutant la chambre et en s’attardant sur les photos qui décorent l’endroit.
. l’hôtel te convient ?
. oui, ça doit coûter cher ici ?
. assez, mais ça reste raisonnable pour Paris. Tu vis chez tes parents ?
. oui
. ils habitent où ?
. dans le 15ème
. Ils ne s’inquiètent pas quand tu sors ?
. non ! je sors pas souvent, mais je peux rentrer tard.
. tu n’as donc pas de problème d’horaires ?
. non.
. que fait-on ?
. je ne sais pas dit-il
. je ne te fais pas peur ?
. non
. je ne suis pas trop vieux pour toi ?
. non
Après les oui, ce sont les non.
. tu ne parles pas beaucoup
. non
. veux-tu qu’on aille prendre une douche ?
. mouais
. mais avant, je voudrais avoir le plaisir de te déshabiller, tu veux ?
Pour toute réponse, il se lève, toujours aussi raide.
Je m’approche de lui, l’entoure au niveau des épaules de mes bras. Il est à peu près de ma taille. Il ne bouge pas. Je le regarde droit dans les yeux et je lui dis :
« Tu as de beaux yeux tu-sais ! » comme pour parodier le film avec Michèle Morgan
Il me fixe, même si de temps à autre, il essaie de quitter mon regard. Je le sens médusé.
. ça va ?
. j’essaie
. tu as peur de moi ?
. non, de moi
. de toi ?
. oui, c’est la première fois.
. je sais, tu me l’as déjà dit, mais décontracte toi, tu verras ça ira très bien.
Il reste cependant raide et sans réaction. Je m’avance vers lui pour l’embrasser. Il a un recul.
. tu n’aimes pas ?
. je n’ai pas l’habitude. J’ai jamais fait...
. tu veux essayer ?
Il se laisse faire. J’approche mes lèvres des siennes. Il a la bouche fermée. Je lui applique des baisers rapides bouche fermée.
. tu aimes ?
. mouais
. As-tu déjà embrassé quelqu’un ?
. une fois, une copine
. tu n’as jamais eu de rapports auparavant ?
. non
. ni avec une fille, ni avec un garçon ?
. non
. pourquoi ?
. mes parents ont toujours voulu que j’étudie et puis je suis timide
. tu as quand même embrassé une fille ?
. une fois et rapidement.
. viens-là, lui dis-je en l’obligeant à s’étendre sur le lit.
Il se laisse faire. Je me mets sur lui, et tout en le dominant, je le regarde droit dans les yeux et approchant mes lèvres je lui dis :
. tu es beau
Il esquisse un sourire. J’en profite alors pour appuyer mon baiser et d’un petit coup de langue, je lui caresse l’intérieur des lèvres. Il entrouvre la bouche. Je pénètre alors ma langue doucement et cherche la sienne que je sens en retrait. Je lui fais comprendre par mes mouvements de langue que je souhaite qu’il ouvre la bouche un peu plus grandement ce qu’il fait. Nos salives se mélangent alors. Des bruits de bouche se font entendre. Je sens son corps se détendre. Ses muscles sont moins tendus.
. tu aimes ?
. oui. Dit-il très doucement, comme s’il ne voulait pas trop répondre
Je reprends l’initiative, mais il commence à son tour à me pénétrer de sa langue. J’en profite alors pour la sucer doucement. Il semble aimer.
Durant ces jeux de bouche qui durent quelques minutes, je mets mon corps au-dessus du sien, mon ventre à la hauteur de son membre pour ne pas qu’il sente que le mien commence à durcir. Je sens que sous ce jean, la petite protubérance entraperçue lors des premières minutes a pris de l’ampleur.
. tu érectes ?
. pardon ?
. tu bandes si tu préfères !
. un peu
. tu as envie ?
. oui
Je l’embrasse à nouveau tendrement, tout en le serrant fort. Nous roulons sur le côté. Il se met sur son épaule gauche et me regarde.
. qu’est-ce qu’il y a ?
. rien. Je te regarde...
. et alors ?
. je n’aurais jamais pensé être dans les bras de mon père
. c’est sympa
. non je dis cela gentiment. Ça me fait plaisir.
. pourquoi tu n’as pas choisi de rencontrer quelqu’un de ton âge ?
. j’avais peur ...
. de quoi ?
. que ce soit mal fait
. je te remercie, mais qu’est-ce qui dit que je le ferai bien ?
. j’sais pas. Tu sais embrasser et puis j’aime ta voix.
. on me l’a déjà dit.
. déjà au téléphone, c’est ta voix qui m’a attiré et puis tu n’étais pas vulgaire
. je n’aime pas, ce qui ne m’empêche pas de parler de cul et d’actes sexuels dans toutes ses dimensions.
. moi je ne peux pas
. eh bien tu vas essayer avec moi
Il sourit.
. si je te dis, j’ai envie de te prendre
. trop tôt
. bien répondu
Je m’approche de lui à nouveau, l’embrasse longuement. Ma main gauche caresse son plexus. Je sens qu’il frémit. D’un doigt, je fais sortir le bas du polo du pantalon où il est coincé. Il veut tirer lui-même.
. non, laisse, j’aime prendre mon temps
Il se laisse faire. Il porte un ceinturon marron à grosse boucle. Je le détache, les lanières tombent de chaque côté. Le bas du polo remonte plus facilement laissant entrevoir un ventre blanc où les premiers poils noirs, légèrement en dessous du nombril, apparaissent. D’un doigt, je le caresse en remontant doucement vers le torse. Là encore, je sens les prémices des premiers poils du torse.
. tu es poilu ?
. pas trop et ça dépend où, me répondit-il.
J’appuie mon doigt sur son torse.
. là, pas trop, quelques uns qui se battent en duel.
Je souris à cette remarque.
Je l’embrasse à nouveau en continuant de passer ma main sous son polo. Le corps est chaud, même si à l’endroit du plexus, ce dernier est froid. Cela dénote un certain stress de sa part. Je cherche le sein gauche que je pince très légèrement entre mon pouce et mon index. Je le sens durcir. Il a encore cette petite boule sous le sein qu’ont les adolescents durant leur période de puberté. Il faut donc y aller délicatement. Sous mes caresses, il a la chair de poule.
. tu aimes ?
. oui
Je remonte le polo jusqu’au-dessus de ses seins et j’entreprends de l’embrasser sur le torse et le ventre.
. ne me fais pas de suçons
. non, pourquoi ?
. parce que ça se verrait
. tu pourrais dire que c’est une fille
. non, j’aime pas de toute façon
. n’aies crainte
Je le caresse ensuite sous les aisselles. Les poils sont plus nombreux et humides. Je sens cette odeur de mâle qu’on cherche à couvrir ou supprimer avec des déodorants. Cependant, c’est une sueur récente, l’odeur est attirante, excitante.

Je fais glisser son polo. Il soulève la tête pour laisser passer le vêtement. Je peux admirer ce long corps blanc, maigre, où, les bras étendus en arrière font apparaître les côtes.
. il va falloir prendre du gras ! lui dis-je
. j’suis pas maigre, je pèse 70 kg pour 1m80.
. je n’ai pas dit que tu étais maigre, mais qu’il faut te remplumer un peu.
Il sourit.
. je mange pourtant…
Je l’arrête dans ses explications en l’embrassant à pleine bouche. Il rit. Nos dents s’entrechoquent.
Je lui caresse les cheveux en mettant mes doigts comme un grand peigne pour tracer des sillons dans sa chevelure noire. Puis je lui masse l’occiput. Il adore, soulevant la tête comme pour me montrer qu’il faut que je continue.
. tu aimes ?
. oui, j’aime bien tes caresses
De la main gauche, je mets mon index entre son pantalon et la chair de son ventre. Il frémit à nouveau. En descendant légèrement le doigt, je sens la ceinture de son sous-vêtement. Je fais passer mon index tout le long de son ventre et de son dos, suivant la ceinture du pantalon.

Cela parfois le chatouille et je sens que ses abdominaux se crispent. Puis, je défais le premier bouton de son jean. Les bords se tendent laissant apparaître la ceinture blanche tissée du nom d'une grande marque, de son slip. Le second bouton ne tarde guère à subir le même sort.

Je vois juste en dessous de la ceinture du slip, un renflement, légèrement sur le côté. Le 3ème bouton suit laissant apparaître le tissu blanc. Une petite tâche fait son apparition.
. tu prends du plaisir ?
. pourquoi tu dis ça ?
. parce que je vois que tu commences à tacher ton slip
. je n’ai pas « craché » pourtant
. craché ? quel drôle de mot !
. qu’est-ce que tu dis toi ?
. éjaculer
. eh bien j’ai pas éjaculé.
Il se met sur les coudes pour constater qu’il a effectivement une petite tache. Comme il veut tirer sur son slip afin de voir ce qui se passe dessous, je lui retire la main.
. c’est tout à fait normal, c’est un liquide qui vient lorsqu’on est excité.
Il se recouche en arrière, tout en soufflant
. tu es fatigué ?
. non, au contraire, je me sens bien, détendu.
. tu ne l’étais pas tout à l’heure
. c’est vrai, mais tes caresses …
. qu’est-ce qu’elles ont mes caresses ?
. elles sont … bonnes !
. attends, tu n’as pas tout vu
Le 4ème bouton saute mettant fin à l’ouverture du jean. Je lui soulève le bas du dos de ma main droite et fais glisser le pantalon jusqu’aux genoux. Je me lève. Il me regarde, comme s’il ne comprenait pas pourquoi j’arrête.
. je t’enlève le pantalon et en même temps les chaussures et les chaussettes car j’ai horreur d’un homme en chaussettes
. ah bon !
. oui, ne me demande pas pourquoi, c’est comme ça.
Il se laisse faire, se tenant relevé sur ses avant-bras. Cela semble l’amuser.
Son slip est tendu à l’extrême. Mieux même, il connait certains soubresauts car il doit contracter ses muscles péniens sous l’excitation.
. tu me parais bien excité
. pas toi ?
. si, au contraire tu me donnes envie
. tu bandes ?
. j’érecte
. monsieur fais dans le langage classe ?
. je parle français point.
Je me recouche sur lui. Je sens maintenant son membre sur mon ventre. Je me dégage sur le côté. Il est allongé les mains sous la nuque, les yeux regardant le plafond. Il attend la suite. Son ventre se soulève de plus en plus vite. Il doit attendre que je lui enlève le sous-vêtement d’un coup. Mais j’entreprends, comme avec le pantalon de passer un index entre la ceinture et sa peau en suivant tout le tour.

Au premier passage, rien que des muscles abdominaux qui se tendent sous l’effet de ma caresse. Au second passage, mon doigt descend de quelques centimètres supplémentaires et vient buter sur son gland. Sous l’effet, il a une forte contraction pénienne et son membre se redresse sortant légèrement de la ceinture de son slip que mon doigt soulève Il lève la tête car il a bien senti ce mouvement.

Il doit sûrement s'interroger sur mes intentions.

Je me penche alors et du bout de ma langue, je titille son prépuce. Ses muscles se tendent un peu plus. Je fais descendre légèrement le slip dont la ceinture s’arrête à mi hauteur du membre turgescent. De la main gauche, je retire le prépuce pour voir paraître un gland humide et bien rose. Délicatement, je passe des petits coups de langue sur le frein. Je l’entends soupirer.
. c’est bon ! finit-il par déclarer
Le slip a vite fait de se retrouver à terre.
Son membre bien droit est bien proportionné, entre 15 et 17 (évaluation au pifomètre). Il est relativement gros. Les poils du pubis sont d'un noir geai, longs et soyeux. Ses bourses sont très pendantes dans une peau rose et poilue. Ses testicules sont bien rondes et je ne suis pas étonné qu'elles apparaissent au travers des pantalons. Je prends délicatement son membre à deux doigts pour le porter à ma bouche. A peine je commence à lui sucer le gland qu’il soupire longuement.
. n’éjacule pas maintenant
. mais tu m’excites.
. je sais, mais il faut apprendre à se retenir
. je ne pourrais pas longtemps
. dis-le moi quand tu sentiras que ça viendra
Le membre disparait complètement dans ma bouche où il reste, le temps que ma langue fasse le tour entre peau et gland, puis sur le frein et cela à plusieurs reprises. Il râle. De ma main gauche, je « patine » ses testicules d'une très légère et à peine perceptible caresse du creux de la main le long des bourses. C’est en fait ses poils qui le caressent. Il tressaille.
. continue ! dit-il
Je prends dans ma bouche un testicule car installé comme je le suis, je risque à vouloir prendre les deux, de lui faire mal. Il s’est soudain mis en attente de quelque chose. Peut être a-t-il peur que ça lui fasse mal. Enfin, rétablit sur mon ventre, je peux prendre les deux boules dans ma bouche
. ahhhhhh. est sa seule réaction à mon action.
Je vais ainsi du gland aux testicules en passant par un léchage en règle de sa hampe de bas en haut et de haut en bas. J’attends le moment où il va éjaculer, mais je fais tout pour qu’il ne le fasse pas, il nous reste encore tellement de choses à faire.
Je lui caresse l’intérieur des cuisses. Sans lui demander, il les entrouvre comme s’il attendait quelque chose. Ma main se balade doucement le long de ses poils de cuisse. Puis, d’un mouvement délicat, je lui caresse la chair entre cuisses et testicules. Il écarte un peu plus sa jambe gauche.

Je vois ses fesses poilues ainsi que son entre fesses, du même noir que son pubis contrastant avec ses fesses très blanches. Un petit bouton rouge ressort de ce corps blanc et noir. De mon index, je lui caresse le pli des fesses. Il les soulève légèrement en pliant ses jambes. Cette caresse le fait bouger à chaque passage.

Je mouille alors mon index et me mets à peigner du bout du doigt, ce paquet de poils noirs qui cachent son anus. Il n'attend que cela car chaque fois que j’arrive à la hauteur de son anus, il soulève le bas de son dos.
. tu veux que je te pénètre
. hummm. Ne sait-il que répondre. Il n’a pas envie de dire oui ouvertement, gêné peut être d’admettre qu’il demande à ce que je le pénètre.
Plus je le caresse à cet endroit, plus le bout de mon doigt disparait dans cette petite touffe serrée de poils noirs. Je sens cependant que j’arrive au but. La chair granuleuse entourant l’anus est à portée de mon ongle, puis du gras de mon doigt.

Je fais des cercles avec mon doigt dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Il avance ses fesses comme pour m’indiquer qu’il attend que je le pénètre. Chaque fois je recule mon doigt faisant durer le plaisir jusqu’au moment où il me surprend en descendant un peu plus bas.

Ses deux jambes pendent sur le bord du lit, ses fesses sont à la limite de se retrouver dans le vide. Alors, délicatement, je le pénètre pour répondre à ses attentes. Il serre son sphincter. Je lui enfonce légèrement le doigt et lui fais faire des tours réguliers. Cela détend la chair et mon doigt pénètre toujours un peu plus, jusqu’à disparaître complètement.
. c’est bon ?
. ouiiiii. Dit-il en laissant traîner la fin du mot.
Je mouille alors mon majeur et tout aussi délicatement, les deux doigts se retrouvent enfouis. Quand je veux attaquer le troisième, il me fait comprendre que cela le brûle un peu.
J’arrête, me met debout et lui dis en rigolant.
. et moi ? tu y penses.
Il se lève. Il est encore plus gêné de se retrouver ainsi debout, les bras le long du corps, le membre en érection.
Pour couper court à sa gêne, il se précipite sur mon pantalon pour défaire la ceinture.
. Oh là ! doucement ! lui dis-je. J’ai besoin de tendresse moi aussi.
Il manque sérieusement d’expérience car à la vitesse où il ôte ma chemise, mon pantalon, mes chaussures et mes chaussettes, il me semble retrouver ma mère quand elle me mettait au lit, lorsque j’étais petit.
Je reste debout à mon tour, en mini slip, le membre complètement raide et couché sur le côté, à la limite de dépasser l’élastique de la jambe gauche. Mon slip est blanc avec une ceinture noire. Il me palpe le membre au travers le tissu.
. ouahou ! il est gros dit-il en le pressant.
Il est à la limite de me faire mal.
. va doucement petit, prends exemple sur ce que je t’ai fait.
Il se met à genoux et me suce au travers du tissu. Je sens ses dents serrer avec précaution ma hampe dure. D’une main, il me caresse les bourses, là encore au travers du tissu,. Il a réduit la pression de sa main et c’est plus agréable. Il passe l’autre main du côté où mon membre penche et je sens qu’il me prend le gland à pleine main.
. il est gros …
. il te plaît ?
. oui, mais pour le reste
. quel reste ?
. tu sais bien.
Il a toujours de la peine à parler des choses du sexe sans passer par des allusions.
. pour te sodomiser, c’est cela
. en quelque sorte oui
. tu verras ça rentrera tout seul.
. ça me fait peur
. pourquoi ? puisque c’est toi qui te sodomisera.
. moi ?
. oui, tu feras cela à ton rythme.
Il fait descendre mon sous-vêtement jusqu’aux chevilles.
Sa bouche est à la hauteur de mon membre. Il le scrute, comme fasciné.
. prends le dans ta bouche
. je peux ? interroge-t-il
. bien sûr, mais va doucement
Il lèche d’abord mon membre comme une sucette, comme pour connaître le goût ou découvrir la texture.
. alors ?
. c’est bon, ça fait tout drôle de sucer
. pourquoi ?
. c’est bizarre, ce goût, c’est tendre et dur à la fois
Il prend alors une partie de mon membre avec précipitation et comme s’il voulait se convaincre qu’il faut qu’il en passe par là, il le met entièrement dans sa bouche.

Déséquilibré, je fais un mouvement du bassin qui a pour conséquence de lui enfoncer mon membre au fond de sa gorge. Je sens son haut le cœur et il se retire rapidement, sans lâcher mon membre de sa main.
. tu vois, il faut aller doucement avec ce genre d’engin.
Il rit, mais tousse longuement.
Il comprend qu'il faut y aller doucement. Alors délicatement, Il suce longuement, sa main serrée juste en dessous du gland, suit les mouvements de bouche, ce qui me masturbe d’autant plus.

Il n’a pas d’expérience mais il le fait vraiment bien au point que quelque chose commence à me chatouiller dans le creux de mon ventre. S’il continue ainsi, je vais éjaculer.

Je le prends par le bras, le relève et lui dis :
. si on allait prendre une douche non ?
. si tu veux
On se dirige dans la petite salle de bain. Il s’installe dans le fond de la baignoire debout. Je tire le rideau de douche. L’eau se met à « fumer ».
. aïe ! aïe c’est chaud dit-il en sautant d’un pied sur l’autre.
. tu vois, tu vas trop vite pour toute chose. Prends ton temps.
Lui règle la température, je prends la pomme de douche d’une main, la savonnette de l’autre et je le savonne tout en le caressant. Il se tortille.

Je lui fais lever les bras pour le savonner correctement. Sous l’effet de l’eau ruisselant sur sa chevelure, il ferme les yeux, j’en profite pour regarder son membre qui a commencé à se ramollir.

Je dirige alors le jet sur les testicules. La pression de l’eau et la distance de la pomme évitent de lui faire mal.

Je le savonne de la main gauche et il pose un pied sur le rebord de la baignoire pour me faciliter le passage entre cuisses et testicules. La peau devînt plus blanche encore enduite de mousse toujours plus abondante à chaque passage.

Il tend un peu plus la jambe, ouvrant un peu ses fesses. J’engouffre ma main entre ses fesses et le pénètre de 3 doigts. Le savon m’y aide. Il gémit et fait un mouvement de bassin. Les 3 doigts s’enfoncent doucement comme aspirés jusqu’à mi phalange. Je reste ainsi, sans bouger le laissant maître de sa propre jouissance. Il bouge son bassin retirant puis enfonçant chaque fois un peu plus mes doigts serrés. Il finit par me prendre le bras et retirer ma main.
. le savon me brûle dit-il sans ouvrir les yeux.
Nous restons ainsi, longuement à nous caresser, nous sucer, nous pénétrer manuellement car il en fait autant avec moi, même s’il n’est pas très doux dans sa manière d’enfoncer ses doigts.
Quand nous décidons d’arrêter, nous constatons que le rideau de douche a bougé et que l’eau s’est répandue en grosses quantités sur le carrelage du sol. On s’essuie longuement puis j’éponge le sol avec les serviettes déjà très trempées.
. je peux me servir ? interroge-t-il
. bien sûr, tu prends ce que tu veux.
Quand je reviens, je suis rouge par la chaleur et l’humidité qui régnait dans la salle de bains. Je suis surpris de constater qu’il tient un verre contenant un liquide jaunâtre.
. qu’est-ce tu bois ?
. un whisky ?
. je croyais que tu ne buvais pas d’alcool ?
. exact, mais je n’avais jamais baisé avec un homme non plus dit-il en souriant
. d’abord on n’a pas encore baisé, mais ça va te faire du mal ?
. tu me garderas auprès de toi si je suis saoul
. pourquoi pas.
Il boit à petites gorgées, se rinçant la bouche avec le liquide.
. c’est fort dit-il
. et peut être pas bon pour la première fois
. je croyais que le whisky c’était bon
. eh non ! et on se demande pourquoi on en boit
. c’est comme le sperme !
Sa comparaison me surprend.
. ah bon ! dis-je interloqué
. c’est salé et visqueux
. et alors ?
. j’ai goûté plusieurs fois.
. je croyais que tu n’avais jamais rencontré quelqu’un
. ouais, mais le mien
. ah bon !
. j’aime bien me masturber couché par terre, le cul et les jambes le long d’un mur, ça me permet ensuite quand je sens que je vais jouir, de basculer mon ventre vers l’avant et de mettre ma bite en ligne avec ma bouche. Je n’arrive pas à me sucer tout seul et toi ?
. moi non plus et il y en a peu qui peuvent
. c’est un de mes fantasmes
. et alors ?
. j’en fiche un peu partout, mais j’arrive à avoir du foutre qui me tombe dans la bouche et je me dépêche à l’avaler sinon après je ne peux plus, ça me dégoûte.
. j’ai déjà fait cela
. tu as avalé toi aussi ?
. oui, mais ça me brûle la gorge.
. tu as déjà avalé le foutre d’un autre
. non, dans la bouche, oui, mais pas avalé, ça craint déjà suffisamment dans la bouche
. et le tien ?
. oui, quelquefois quand je suis très excité et que je pense qu’il s’agit de celui de quelqu’un d’autre
. je comprends et alors ?
. trop salé. Ça a un goût pas très intéressant
Il se tait et regarde la télé. Je me suis assis sur le bord du lit à quelques centimètres de lui. Je porte ma main sur sa cuisse. Il se retourne et me sourit.
. qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
. l’amour petit, mais prends ton temps. Bois !
Je me sers une bière pour l’accompagner.

Je prends le temps de regarder son corps. Il a des petits boutons dans le dos. Manque de soleil. Il est légèrement voûté sur lui-même. Ses jambes sont longues et fines, un peu maigres. Ses fesses sont bien rebondies, fermes, blanches. Des sortes de tonsure sur le sommet de ses fesses paraissent, là où les poils ne poussent pas ou difficilement.
. tu me regardes ? dit-il en se retournant
. oui ?
. et alors ?
. alors ? je me dis que j’ai envie de te pénétrer doucement
. me fais pas peur
. peur ?
. oui, j’ai peur quand même. Normal non ?
. normal
Je lui passe la main sur le haut du membre à l’état de repos. Je fais du creux de la main des cercles sur son pénis qui repose sur les bourses. Peu à peu, sous l’effet du massage, il se redresse.

Louis se retourne, observe sa hampe se soulever, puis me regarde.
. tu aimes ?
. oui j’aime ta queue
. on y va.
. oui petit on va y aller. Installe toi.
Il pose son verre, se met debout. Son pénis s’est tendu parallèle au sol. Il installe les oreillers et se couche. Je sors un préservatif, enlève l’opercule du tube de crème et les laisse ainsi sur la table de nuit, prêts à être utilisé.

Nous restons un instant couchés l’un face à l'autre, chacun se tenant la tête. Nos yeux se noient dans les yeux de l’autre. Je suis d’un coup troublé par ce regard bleu-vert qui ne quitte pas le mien. J’ai l’habitude de jouer à ce jeu mais là, je sens une fois de plus mon ventre m’avertir que ça risque de ne plus devenir un jeu.
Je prends le parti de tendre le bras, d’attirer sa tête vers moi. Il se laisse faire. Je l’embrasse furtivement.
. je t’aime ! lui dis-je surpris moi-même par cette déclaration
. déjà ?
. je voulais dire, je suis heureux d’être avec toi.
Je me récupère vite sachant que cette phrase est venue seule sourdre de mes lèvres sans effort, sans préméditation.
A nouveau, je l’embrasse. Il glisse sur le côté et se met à plat ventre. Son membre se durcit et se plante presque verticalement sur ce ventre plat et blanc. Ce petit gland rose jure parmi cette blancheur.
Alors tout va très vite. Je me mets sur lui, érectant fortement. Il bouge son ventre, me massant le membre au passage. Je l’embrasse fougueusement, mes mains caressant tout son corps, de haut en bas. Je sens mon excitation monter, comme si elle allait m’échapper, je le retourne sur le ventre, lui caresse les épaules, puis d’un ongle, je le force à creuser le dos en démarrant mon jeu du bas de la nuque à la raie de ses fesses.

Je le laboure de mes ongles, lui tapote les fesses, le pince, toujours le plus délicatement possible. Je passe ainsi de la douce caresse à celle de l’égratignure. Son dos se zèbre de traits rouges, mais il ne le voit pas.

Je l’embrasse sous les bras. Il a sa tête posée sur l’oreiller comme s’il fixait en direction de la porte, mais il a les yeux fermés. Il apprécie tantôt ces massages, tantôt ces caresses.

C’est un enfant qui se laisse caresser. Je lui embrasse les pieds qu’il bouge car ça doit le chatouiller. Je lui masse la plante des pieds, les mollets, le caresse au niveau du pli des fesses, lèche ses fesses, égratigne son dos, masse ses clavicules … puis j’écarte ses fesses.

Je vois la petite touffe noire briller sous l’effet de la sueur qui perle à cet endroit. J’écarte encore plus jusqu’à apercevoir la chair rose de son anus. Du bout de ma langue, je dégage les longs poils qui l’obstruent et enfonce le bout de ma langue dans sa rosette.

Notre douche nous a permis de bien nettoyer l’endroit car si c'est négligé on perd vite le plaisir au détriment …. Il râla. J’engage quelques centimètres de ma langue. Je sens la chair tendre. Je le pénètre au rythme d’un va et vient du bout de ma langue, judicieusement étudié, comme si je le pénétrai avec mon membre.
. encore ! encore ! n’arrête-t-il pas de dire
Puis
. c’est boooooooooonnnnnnnnnnnn
Il soulève ses reins comme pour que je le pénètre un peu plus, mais je commence à avoir une crampe à la langue.
. tu veux ?
. quoi ?
. qu’on essaye ?
. oui, mais va doucement
. je te le promets. Ne bouge pas.
Je prends le tube. Le bruit que fait la crème en sortant ressemble à une sorte de bruit de défécation. L’analogie et les circonstances me font sourire.
Je pose une noix de crème sur le bout de mon doigt et le masse autour du sphincter, longuement. Je vois l’anus s’entrouvrir et se fermer. Puis, je mets le tube à quelques centimètres de son anus et fait couler l’équivalent de 2 ou 3 noisettes de crème.
. tu vas m’en mettre partout
. oui, mais ça ne tâche pas. Bouge pas.
J’introduis doucement un doigt, de plus en plus profondément. Puis un autre pour passer l’équivalent de 3 doigts suffisamment profondément pour que la crème pénètre.
. va doucement
. je vais doucement. Tu m’arrêtes si ça te fait mal.
Je remets de la crème. Quand il me semble que mes doigts ont suffisamment détendu le sphincter, je place mon membre recouvert du préservatif près de son anus.
. je vais y aller doucement. Tu me diras
. ok
. je te recommande, quand tu le sentiras , pousse comme si tu allais à la selle, ça facilitera la pénétration
. ok
Il retourne sa main droite et me prend la cuisse. Il appréhende car il me serre de plus en plus.
Le gland touche son anus.
. va doucement ! répète-t-il
Mon gland est très gros et doit lui faire peur, je l'enfonce doucement. Il disparait à moitié.

Alors je sens qu’il me serre plus fort.
. ça fait mal.
. attends, je reste et je ne bouge plus. Dès que la douleur aura disparu, tu me le diras
. ouais.
J’attends quelques secondes. Sa main se détend. C'est le signe qu'il sent moins mon gland. Je reprends la progression. En trois petits mouvements, mon gland disparaît complètement, mais cela représente 3 ou 4 centimètres sur les 18.
. ça va ?
. oui, ça fait tout drôle...
. quoi ?
. difficile à expliquer. Tu ne connais pas toi ?
. non jamais fait.
. je te le ferai après
. si tu veux.
Je continue à le pénétrer de quelques centimètres puis me retire de moitié et ainsi, peu à peu je commence à voir disparaître ma verge.
Le moment où elle est happée complètement arrive. Je ne bouge pas.
. ça va ?
. oui ! me répondit-il
. et alors ?
. ça fait drôle, mais ça commence à me faire moins mal
. on essaie ?
. quoi ?
. de faire des va et vient
. ok mais doucement
La crème joue son rôle et mon pénis commence à sortir d’une dizaine de centimètres pour à nouveau disparaître.
. ahhhh !
. je te fais mal ?
. non au contraire,j'ai de drôle de sensations, vas-y
J’augmente le rythme et j’appuie ma pénétration. Comme je me retire un peu vite, ma verge sort. La poche d’air du préservatif bouge au bout de ma queue. Nulle trace de selle ne macule le préservatif. Je m’enfonce à nouveau. La main se serre sur ma cuisse. Je reste ainsi quelques instants puis je le re pénètre. Il se redresse, se met à genoux tout en étant pénétré, se cale les deux oreillers sous la tête.
. tu as mal ?
. non je te sens mieux maintenant
Son membre a sérieusement ramolli.
. tu n’as plus envie ?
. pourquoi ?
. parce que ta queue est molle
. la douleur et l’anxiété du début
Il se masturbe.
. laisse je vais faire les deux en même temps.
Il se laisse faire. Je passe une main sous ses testicules et l’autre saisit sa hampe turgescente et je le masturbe pendant qu’il tire son corps vers l’avant puis le pousse vers l’arrière, ce qui joue le rôle de va et vient. Je n’ai qu’à prendre le temps de le caresser.
Cela dure de très longues minutes. Tantôt il geint, tantôt il râle, tantôt il se plaint quand il va trop vite.
. ça me chauffe finit-il par me dire
. tu tiens ou j’arrête ?
. vas-y c’est tellement bon au-delà de la douleur

On prend diverses positions, mais je m’arrange toujours à tenir son membre d’une main et je caresse ses bourses de l’autre.
. je sens que ça vient me dit-il
J’arrête alors de le masturber.
. Je vais te finir avec ma bouche
. tu avales ?
. non, mais je peux recevoir ton sperme sous ma langue.
. oh ! oui
Il se met sur le dos. J'enlève la capote qui a commencé à se brunir. L’effet pompe des va et vient finit toujours par faire descendre quelques selles des intestins.
Puis je lui prends le membre dans la bouche. Son gland est devenu sensible car à chaque coup de langue, il râle.
. ça vient, ça vient … dit-il
Je sens effectivement plusieurs jets chauds dans ma bouche.
. arrête, arrête ! dit-il en me prenant la tête pour la retirer
Ma bouche recrache l'éjaculât qui glisse le long de sa verge et inonde ses poils. Ma bouche a un goût salé mais pas aussi acide que je le croyais. Je me lève et vais me rincer rapidement.

Quand je reviens, il est allongé sur le dos, la main devant ses yeux comme pour se protéger de la lumière. Son membre pend le long de sa cuisse. Il est long, fin, le prépuce recouvre le gland, mais le sperme semble encore couler de son membre. La tige est pleine de sperme qui continue à couler le long.
. Ça va ?
Il ne répond pas.
. Ça va ?
Je vois alors qu’il a comme des soubresauts.
Je lui prends le bras et tente de lui enlever la main qu’il a portée sur ses yeux.
. laisse-moi
. tu pleures ?
Il sanglote.
. tu as mal ?
Un long silence s’installe entre nous. Je m’assois sur le lit et le regarde ainsi, ce grand enfant qui vient de faire sa première expérience.
Il s’essuie les yeux, a un petit sourire.
. je suis con non ?
. pourquoi tu dis ça ?
. de chialer ?
. non pas du tout
. j’ai eu tellement de plaisir. Je n’ai jamais connu ça avant. J’étais tendu depuis plusieurs jours, depuis le jour où j’avais décidé de faire le saut. Mais je ne pouvais pas en parler autour de moi, prendre conseil. J’avais envie et peur à la fois.
. et maintenant ?
. bordel, c’était bon, c’était extra, c’était super ! J’ai jamais connu de telles sensations
Il se met sur le coude.
. embrasse-moi ! dit-il
Je l’embrasse du bout des lèvres, mais il m’oblige à entrouvrir mes lèvres. Il me fait basculer sur le lit.
. Je vais m’occuper de toi maintenant.
Je me laisse faire. Ses gestes sont plus précis, moins gauches. Il est évident qu’il avait envie de faire plaisir et qu’à ce titre, il sait quelle intensité il faut qu’il donne à ses caresses.
Cela dure un long moment. Je ne veux pas qu’il me pénètre Je ne suis pas prêt et j’appréhende qu’il me gâche mon plaisir.

Dès qu'il me suce, je sens très rapidement mon envie monter.

Je l’avertis une fois : il continue, je l’avertis deux fois en faisant un énorme effort de ne pas éjaculer avant qu’il se retire. Mais je comprends vite qu’il veut aller jusqu’au bout. Je me mets alors à gigoter dans tous les sens tant sa langue officie de manière fabuleuse.

J’ai 3 ou 4 soubresauts. La seule chose que je sens, c’est la chaleur de sa bouche.
. va cracher ! lui dis-je
. pourquoi ? dit-il en relevant la tête.
Un filet de sperme coule au coin de sa lèvre droite.
. tu as avalé ?
. c’était pour te dire merci
. t’es con ou quoi ? ne fais jamais ça avec n’importe qui
. tu n’es pas n’importe qui, tu es mon « premier » et je pense qu’un mec marié ça prend des précautions
. ne pars jamais de ce principe dis-je en colère.
. fais pas la gueule.
J’approche ma bouche de la sienne. Mon propre sperme colle à ses lèvres. Il a quelques gouttes mélangées à sa salive qu’il me fait partager.
Nous nous levons.

J’entends sonner minuit. Cela fait quelques heures que nous sommes ensemble.
Il n’arrête pas de dire que c’était super.

Une fois la douche prise, il se rhabille après avoir attendu quelques instants. Il souhaite certainement qu’on dorme ensemble.

Je sais qu’une deuxième séance va m’accrocher un peu à lui. Son regard angélique m’attire.

. si je comprends bien
. oui, tu as compris lui dis-je
. on se reverra
. non Louis.
Il relève la tête, les yeux un peu embrumés.
. pourquoi ? j’te plais pas ?
. si trop
. justement
. non Louis, tu as ta vie, j’ai la mienne et je ne veux pas m’attacher
. mais on se verra quand tu reviendras
. non Louis.
Nous n’échangeons plus un mot. Quand il a fini de s’habiller, il vérifie son portefeuille, sort un ticket de métro et se dirige d’un pas ferme vers la porte
. Louis ?
Il ne répond pas.
. Bonne nuit Louis !
Ma voix est couverte par le bruit de la porte qu’il fait claquer en partant.

Il est en colère. Je suis apaisé.

Quelques minutes après, je revois dans mon rêve les bons moments que nous avons partagés.

Il avait presque 19 ans et j’en avais 48 ….
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Histoire de merickson

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Commentaires du récit : Louis ou l'expérience juvénile

Le 26/08/2009 - 15:03 par boybi75
Bonjour, enfin une histoire sensible et respectueuse tout en sachant faire monter l'exitation au maximum sans jamais être vulgaire. Bravo et merci j'ai adoré.
Le 21/09/2008 - 11:38 par al saint b
Très belle histoire. Beau récit. Excellent style. Merci, j'ai passé un bon moment. Bises. Alexandre Saint Bois.

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