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Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale (25) : « Les Aphrodisies»

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 6 - Histoire postée le 04/12/2022

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RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS

La mort de Messaline a fait perdre à la jeune patricienne Tullia à la fois son mari, Lurco et son amant et grand amour Vettius Valens. Obligée de quitter Rome, mais riche et libre, elle gagne Baïes, la cité des plaisirs, où elle donne libre cours à son hypersexualité.
Elle est soutenue par Fausta, riche patricienne épicurienne et veuve d’un glorieux général. En renonçant à l’offre qui lui avait été faite par Narcisse, l’un des puissants affranchis impériaux, d’être candidate pour un mariage avec l’empereur Claude, Tullia gagne la protection de la redoutable Agrippine, nièce et nouvelle épouse de l’empereur. L’Augusta aide Tullia à devenir la « reine de Baïes ».

Tullia devient la maitresse de Lucius Agermus, intendant de la villa d’Agrippine à Baules, à proximité de Baïes. Dans les thermes de la cité, dont elle est « l’évergète », elle s’est offerte à l’ambitieux Tigellin, futur âme damnée de Néron.
Tullia a réussi à retrouver Epicharis, jeune prostituée qui lui avait sauvé la vie lors de son escapade avec Messaline dans un lupanar. Epicharis et Tullia tombent amoureuses l’une de l’autre et viennent de vivre une chaude nuit d’amour.

***

Pendant plusieurs semaines qui suivent ses retrouvailles avec Epicharis, Tullia semble mettre entre parenthèses ses frasques, pour se consacrer entièrement à son amante. Les deux jeunes femmes vivent ensemble une grande passion. Pour Epicharis, qui voue une véritable dévotion à Tullia qui l’a fait sortir de l’enfer de Suburre, c’est une double découverte : celle du saphisme et celle du plaisir, qu’elle n’avait jamais connu au cours de ses années de prostitution. Tullia, de son côté, à part envers Vettius Valens, n’a jamais connu une passion aussi dévorante.

Epicharis, aussi intelligente que belle, comprend très vite que Tullia ne peut être la femme d’un seul amour et que sa libido exige des relations nombreuses et notamment avec des mâles. Elle commence par rassurer Parsam et Lucia, qui, sans rien dire, vivaient mal l’irruption d’une nouvelle partenaire dans leur triangle amoureux avec Tullia, d’autant que Tullia passe toutes ses nuits avec Epicharis et qu’elles s’affichent comme un couple, se tenant la main, s’embrassant publiquement. Tullia, de bisexuelle, deviendrait-elle lesbienne et ce d’autant plus que c’est dans ce cadre saphique qu’Epicharis a découvert le plaisir ? Amoureuse des lettres, Tullia compare leur couple au mythe d’Iphis et Ianthé, raconté par Ovide dans « les Métamorphoses ». Tullia va jusqu’à dire à son aimée, qu’elle appelle Ianthé : « j’aimerai qu’Isis fasse pour moi ce qu’elle fit pour Iphis, me transformer en homme pour pouvoir te féconder ».

Epicharis ne veut pas que Tullia renonce à ce qu’elle est, au nom de leur amour. C’est elle qui prendra l’initiative d’amener dans leur lit, un soir, Parsam, puis Lucia, puis les deux ensembles. Epicharis se contente d’abord du rôle de spectatrice, fascinée par la jouissance de Tullia, commençant par se caresser devant l’érotisme torride du spectacle, avant d’accompagner Tullia par ses baisers, ses caresses, lui tenant la main au moment de l’orgasme, lui disant combien elle est belle dans ces moments d’extase.
Et, à un moment, sans que Tullia qui l’espérait n’ait besoin de le demander, Epicharis s’offre à son tour. Epicharis avait eu d’innombrables clients qui ne pensaient qu’à leur plaisir, Parsam sera le premier, sous les encouragements de Tullia et Lucia, à faire l’amour et procurer un orgasme à la jolie Grecque. Et c’est tout naturellement que Lucia et Epicharis deviennent à leur tour amantes. Le triangle s’est transformé en carré, rétablissant l’harmonie dans la villa. La seule à qui cela ne plait pas du tout est Sylvia, l’ancienne servante de Messaline, à qui Tullia et ses amours ne prêtent aucune attention et qui ressent désormais envers Epicharis une haine sans limites.

Avec Epicharis, Tullia retrouve ce qui lui manquait depuis qu’elle a perdu Valens. Elle offre à Tullia cette complicité totale que Lucia et Parsam ne peuvent ou ne veulent lui donner. Epicharis encourage Tullia à assumer son hypersexualité et c’est sous son influence que reprennent les banquets chez elle et son amie Fausta, ou encore ses autres frasques aux thermes, sur les plages ou au bord du lac Lucrin. Mieux, Epicharis accompagne souvent Tullia et l’encourage, elle aime tout particulièrement voir celle qu’elle aime, jouir sans limites sous les assauts d’un amant, tout en refusant absolument de participer.

C’est aussi au cours de cette période que, parmi les nombreux amants qui s’enchainent, Tullia devient la maitresse de « l’arbitre des élégances », Pétrone, participant assidu aux banquets chez Tullia et Fausta, des soirées qui inspireront les Satyricon.

***

Tullia connait donc, au fil des mois, un bonheur complet, tant sur le plan sentimental que dans le libre exercice de ses pulsions hypersexuelles, sous la bienveillance de son amie Fausta et de sa douce Epicharis.

Au printemps 51, lors d’une de ses visites, Lucius Agermus, après avoir commencé par baiser longuement Tullia, comme il le fait régulièrement, lui fait savoir que l’Augusta demande à la voir à l’occasion d’un de ses passages à sa villa de Baules. Agrippine a encore renforcé son pouvoir et se montre de plus en plus impitoyable. Elle a fait adopter par Claude son fils Lucius Domitius, qui, faisant désormais partie de la gens Claudia, portera le nom sous lequel il entrera dans l’histoire : Néron. Néron fait de plus en plus figure d’héritier de Claude, au détriment du fils que l’empereur a eu avec Messaline, Britannicus, plus jeune, de santé fragile et dont Agrippine vient d’écarter le précepteur, Sosibius, accusé de conspirer contre Néron. Agrippine l’a fait égorger, pour le remplacer comme éducateur de Britannicus par des gens de son choix, mettant ainsi le jeune prince sous sa surveillance. Agrippine a fait aussi récemment remplacer les Préfets du prétoire, Lucius Geta et Rufrius Crispinus, époux de Poppée (la future impératrice), par Sextus Afranius Burrus, un de ses anciens amants.

Tullia va très vite comprendre pourquoi Agrippine l’a fait venir.
• Le 4 mars dernier, mon fils, Néron, a pris sa toge virile. Avec neuf mois d’avance, je suis très fière de lui.

Fausta, qui a assisté à la cérémonie, l’a raconté à Tullia. Revêtir la toge virile signifie le passage à l’âge adulte. Le jeune garçon quitte la robe prétexte portée par les enfants. Il dépose sur l’autel familial les symboles de l’enfance, sa robe prétexte et la « bulle » suspendue autour de son cou depuis sa naissance. Avec toute sa famille et ses amis, le nouveau citoyen traverse le forum pour monter au Capitole. Devant les sénateurs, Claude présente son fils adoptif comme « prince de la jeunesse », titre qui avait été donné par Auguste à ses petits-fils. Au nom de Néron, des gratifications sont accordées aux militaires et au peuple. Les épaules couvertes d’un manteau triomphal écarlate brodé d’étoiles d’or, le jeune garçon préside une parade militaire et brandit un bouclier d’or en marchant à la tête des prétoriens. Tout le monde acclame ce garçon aux traits gracieux et au corps bien proportionné. La présence à ses côtés de Britannicus, encore revêtu de la robe prétexte de l’enfance, prouve que l’héritier est bien Néron.

• Félicitations, Augusta. Notre futur princeps est désormais un homme.
• Il l’est sur le plan légal. Il lui reste une autre étape à franchir, tu comprends de quoi je parle.
• Oui, cela se fera sans tarder, compte tenu de son rang. On dit en outre que c’est un beau jeune homme, digne fils de toi, Augusta.
• Je te remercie. Mais je ne veux pas que son initiation se fasse dans les bas-fonds de Rome, où risque de l’entrainer son entourage. Et comme les lois romaines ne me permettent pas de m‘en occuper moi-même, je veux une personne de confiance, expérimentée, qui saura tout lui apprendre.

Agrippine fixe Tullia avec un regard qui la glace. Bien des années plus tard, Tullia repensera à cette conversation, quand Agrippine sera accusée d’inceste avec Néron.

• Je te remercie d’avoir pensé à moi. C’est un honneur que d’être celle qui instruira le futur maître de Rome.
• Je ne te demande pas ton accord. C’est un ordre et je tiens à ce que ça se passe le plus vite possible.
• Je suis à tes ordres, Augusta. Ça se passerait où ? ici, dans ta villa de Baules ? A Antium ?
• Non, au Palatin, dans les appartements de Néron.
• Tu sais bien qu’il m’est interdit de revenir à Rome. C’est ma tête qui est en jeu. Tu as le pouvoir de faire lever cette interdiction, même si je veux continuer à vivre à Baïes, où je mène la vie dont je rêvais.
• Le faire maintenant reviendrait à alerter ce chien de Narcisse. Je te rassure : le nouveau Préfet de la garde prétorienne, Burrus, est un proche. Quant au préfet des vigiles, Annaeus Serenus, c’est un ami de Sénèque. Ils auront des instructions et nul ne te fera d’ennuis, ni dans la ville, ni au Palais. Et plus tard, je ferai lever ton bannissement.
• Je te remercie, Augusta !
• Il va de soi que, lorsque ce sera fait, tu ne rechercheras pas à revoir Néron ou tu auras affaire à moi. Et même une fois que ton bannissement sera levé, tu devras avoir mon accord préalable pour tout séjour à Rome.

Tullia informe ses proches, Fausta, Parsam, Lucia et Epicharis, de ce que veut Agrippine. Ils doivent admettre qu’elle ne peut se dérober et il est convenu qu’elle se rende à Rome en compagnie de Lucia et d’Epicharis et sous la protection de Decimus et de gardes du corps.

***

Tullia retrouve, deux ans et demi après l’avoir quitté, cette Domus Spurii qui évoque pour elle l’ombre malfaisante de son défunt mari, Lurco, mais aussi la période de bonheur vécue avec son grand amour Vettius Valens. Tullia est clandestinement de retour à Rome et doit être discrète. Le fait de ne pouvoir revoir à cette occasion son fils, Caius, et son père, Marcus, lui cause beaucoup de chagrin. Elle sait aussi que l’intransigeant patricien refuserait très probablement de la recevoir. Il ne veut plus entendre parler de cette fille « dégénérée », dont il était jadis si fier.

Dès le lendemain de son arrivée à Rome, Tullia voit se présenter chez elle Anicetus, un des précepteurs de Néron et son âme damnée. Il est chargé, avec une escorte, de la conduire au palais. Anicetus avait fait la connaissance de Tullia lors du banquet organisé par Agrippine dans sa villa de Baules pour faire la « promotion » de Tullia. Depuis il pense souvent à cette jolie patricienne et il devra attendre sa nomination comme Préfet de la flotte impériale basée à Misène, pour parvenir à ses fins. Le petit groupe se rend à pied au Palais impérial, très proche de la Domus Spurii. Tullia est immédiatement introduite dans les appartements de Néron.

Néron est alors un beau jeune homme que les excès n’ont pas encore empâté. De taille moyenne, il a un corps bien proportionné et musclé grâce aux nombreux exercices physiques auxquels il s’astreint. Sa chevelure, blond vénitien, est lumineuse. Ses yeux sont entre le gris, le vert et le bleu, avec un regard fixe, dû à la myopie qui l’oblige à approcher de son visage les choses qu’il veut voir. C’est pour cette raison qu’il s’approche de Tullia et est immédiatement très tactile :
• Ma mère m'a dit qu'elle m'offrait la plus belle femme de Rome.
• La plus belle femme de Rome, c’est notre Augusta !
• Tu as raison, elle m’obsède. Mais Sénèque m’a dit qu’elle m’était interdite. Disons que tu es la plus expérimentée. Je suis impatient. Déshabille-toi ! Tu vas tout m’apprendre !
Le futur empereur a l’habitude d’avoir tout de suite ce qu’il désire. Tullia est son nouveau jouet. A la surprise de Tullia, un autre homme entre dans la pièce.
• Je te présente mon ami Marcus Salvius Otho. Il m’a donné beaucoup de conseils pour te faire jouir. Je lui ai demandé d’être présent pour me guider.

Tullia avait entendu parler d’Othon. Il a 19 ans et déjà une réputation peu recommandable de débauché, prêt à tout pour parvenir à ses fins. Il est issu d'une famille de riches notables, qui a des liens anciens avec la famille impériale. Son grand-père a été sénateur et jouissait des bonnes grâces de Livie, l’épouse d’Auguste. Son père, Lucius, passe pour être le fils caché de Tibère. Il a été proconsul d'Afrique sous Tibère, et a été élevé au rang de patricien par l'empereur Claude. Il s'est attiré l'amitié de ce dernier en dénonçant une tentative d'assassinat contre l’empereur. Son frère aîné, Lucius Salvius Otho Titianus, sera consul en 52.

Tullia est frappée par le charisme d’Othon. Othon n’est pourtant pas beau, il a une petite taille, des jambes cagneuses et, bien que très jeune, affecté d’un début de calvitie. Mais Othon a un tempérament de feu. Il a séduit une vieille courtisane dans le seul but d'entrer en contact avec Néron dont il devient l'un des favoris et dont il partagera toutes les frasques de jeunesse. Othon est à la fois très viril, mais il a une coquetterie comme efféminée. Il a très vite une complicité homosexuelle avec Néron, qu’il va initier, dans la tradition de l’éducation grecque. Confident de Néron, leur intimité est telle qu’Othon aura un pouvoir considérable. Le regard qu’échangent Tullia et Othon est sans ambiguïté. Il la veut et c’est avec lui qu’elle aurait aimé baiser. Mais elle est là pour Néron. Othon va pour le moment se contenter du rôle de spectateur et de mentor. Il s’assoit sur un siège et lève sa tunique, exhibant une fière érection, commençant à se masturber.

Ce que ne sait pas Tullia, c’est qu’Agrippine assiste discrètement à la scène, elle qui, dans son fort intérieur, voudrait tant être à la place de Tullia. Elle utilise un subterfuge qu’elle emploiera plus tard, une fois Néron au pouvoir, pour assister, secrètement, derrière un rideau, aux réunions entre l’empereur et le Sénat, Elle déteste Othon et l’influence qu’il a sur son fils. Sa présence à un tel moment lui déplait vivement mais elle ne peut intervenir.

Tullia tente de maîtriser la hâte de Néron, de lui faire comprendre l’importance des préliminaires, des baisers, des caresses, de la tendresse, d’une montée progressive de l’excitation. En vain ! Ce qu’il a retenu de ce que lui a expliqué Othon, c’est l’acte, la pénétration. Néron veut devenir pleinement un homme, donc être un fututor, celui qui pénètre, qui possède, qui baise.

Sa mère, qui décide de tout, n’a pas voulu que ce soit avec une esclave ou une prostituée, mais avec cette patricienne dont Othon lui a dit qu’elle avait accompagné Messaline à Suburre et qu’elle était de fait l’esclave de l’Augusta Meretrix. Bref, une putain qui n’est là que pour le seul plaisir du futur maître de Rome. Alors pourquoi s’encombrer de tendresse et ne pas passer tout de suite à l’essentiel, c’est-à-dire copuler ?
Tullia réussit à enlever sa toge à Néron, qui est nu lui aussi. Elle admire le corps musclé du futur empereur et constate avec gourmandise que la nature l’a bien pourvu. Tullia se met à genoux devant lui, prend en main sa verge pour le masturber, avant de le prendre en bouche et de lui prodiguer une fellation dont tous ses amants reconnaissent qu’elle est une experte. Néron est aux anges et encourage la jeune patricienne, lui tenant la tête pour s’enfoncer le plus possible.

• Oh Marcus, dit-il à Othon, c’est divin. Elle est douée, comme Cléopâtre Chellon, « bouche d’or », la putain de mon ancêtre Marc Antoine.
Tullia poursuit sa fellation lorsque, à sa grande surprise, de puissantes giclées emplissent sa bouche.
• Ah oui, bouche d’or, bois-moi, avale ma divine semence !
Le futur maître de Rome est éjaculateur précoce ! Néron passe de l’extase à la colère.
• Il ne fallait pas me faire jouir dans ta bouche, en tout cas pas maintenant. Maintenant, je ne bande plus ! Tu l’as fais exprès, chienne ! Je devrais te faire fouetter pour ça !
• Tu étais très excité, seigneur, c’est normal. Ne t’inquiète pas, je saurai revigorer ta belle queue et tu pourras me baiser longuement, me prendre comme tu en as envie et moi aussi.

Avec sa bouche et ses mains, Tullia va mettre toute son expérience pour faire à nouveau bander Néron. Prévenue cette fois, elle va tout mettre en œuvre pour retarder autant que possible l’échéance, en prenant totalement le contrôle du coït.

• Laisse-moi faire, seigneur. Tu vas jouir et moi aussi !

Tullia choisit une position bien peu romaine, celle dite de l’Andromaque. Néron est allongé sur le dos, jambes serrées. Tullia s’assoit sur lui, de face, jambes de part et d'autre de son corps, les genoux sur le lit. Une fois bien installée, elle fait des mouvements de haut en bas, puis des petits tournicotis avec son bassin, dans un sens, puis dans l'autre. C’est Tullia qui mène le jeu et qui contrôle la direction du mouvement et sa vitesse, pour éviter qu’il ne jouisse trop vite. Puis elle accélère le mouvement pour arriver, petit à petit, à l'orgasme féminin. En même temps, elle guide ses mains et Néron sait en faire bon usage, l’opulente poitrine de la jeune patricienne étant à portée.

Néron se laisse faire, comblé, heureux du plaisir inconnu qu’il sent monter en lui. Il ferme les yeux, obnubilé par la pensée de sa redoutable mère. Celle-ci, dans sa cachette, est excitée. Fière de son fils, elle se caresse car elle sait que Tullia ne fait pas semblant, mais elle veut qu’il reprenne le contrôle de la situation. C’est lui, Néron, qui doit baiser Tullia et pas l’inverse ! Au même instant, Othon a la même réaction ! Il intervient :

• Néron, tu es le mâle, le fututor ! C’est toi qui dois la baiser, et pas l’inverse. Toi, mets-toi à quatre pattes et tend ta croupe ! Tu vas la saillir comme un étalon le fait avec une jument !

Tullia obéit, même si elle devine le résultat. Néron la prend en levrette et entreprend un coït forcené qui, en effet, fait monter la jeune femme vers un nouvel orgasme :
• Oui, seigneur, c’est bien, vas-y, continue comme ça ! Tu me remplis bien, comme le futur maître de Rome.

Seulement le futur Princeps ne résiste pas longtemps à son excitation, avant d’éjaculer dans la chatte de Tullia. Celle-ci a le réflexe, pour ne pas vexer le futur empereur d’en rajouter sur son propre plaisir. Vaniteux, Néron prend ça pour argent comptant. Il est très fier de sa performance. Tullia tente de jouer la chatte comblée et veut se lover dans les bras de Néron, en lui disant que ça avait été grandiose et qu’elle ne rêvait que de recommencer.

Contrairement à Agrippine, qui observe de plus loin, l’expérimenté Othon, lui, n’est pas dupe.

• Si tu permets, Néron, cette chienne en chaleur en veut encore et, comme il ne faut pas t’épuiser, je vais m’en occuper !
• Vas-y mon ami, je te l’offre. J’ai très envie que tu la baises devant moi et que nos semences se mélangent en elle.

Tullia, frustrée par son étreinte avec Néron, n’attend que ça. Elle se remet à quatre pattes et attend la saillie d’un vrai mâle. Avec Othon, elle ne sera pas déçue. Il est performant et endurant, déclenchant chez elle une série d’orgasmes. Il lui murmure à l’oreille :

• Salope, je savais bien que le gamin ne t’avait pas faite jouir. Je vais te démonter, c’est ça qu’il te faut !
• Oui, vas-y, c’est trop bon !

Néron, qui n’a pas entendu les propos de son favori, apprécie le spectacle. Comme son oncle Caligula, Il aime voir de jolies patriciennes se livrer à la débauche en sa présence, dans des banquets ou plutôt des orgies dignes de Messaline. Avec cette Tullia, il est servi !

Tullia, qui apprécie les coups de boutoir d’Othon, a la surprise d’entendre Néron, pour accompagner le spectacle érotique dont il est le témoin, déclamer, ou plutôt chanter un poème, en s’accompagnant d’une lyre :
« Ô joueuse de lyre,
Je veux tout comme toi
Ne promener mes doigts
Que sur ton divin corps :
En haut caresser fort,
Au milieu, donner du plaisir. »

Tullia a reconnu une épigramme de Nicarque de Samos, un poète grec contemporain. Et quand Tullia émerge de son orgasme, Néron vient lui déposer un baiser sur les lèvres. Tullia comprend la vraie nature, la vocation du jeune homme, à savoir le chant, la musique, la poésie. Il est un artiste, poussé, contraint à la politique par une mère abusive et qui subit l’influence d’un mauvais entourage.

Othon les ayant laissé seuls, Tullia et Néron vont passer un moment ensemble, à la grande fureur d’Agrippine. Dans les bras de Tullia, Néron apprend la douceur et la tendresse, lui qui n’a jamais connu ça, y compris de la part d’une mère castratrice qui l’impressionne. Quand Agrippine fut exilée sur ordre de Caligula, en 39, le futur Néron a été recueilli par sa tante Lepida, la mère de Messaline et ses « précepteurs » furent un barbier et un danseur ! A son retour, Agrippine confia l’éducation de son fils à des gens plus compétents, mais ne se départit pas de sa froideur, qui était, à sa décharge, celle de la plupart des matrones romaines, Tullia y compris.

Tullia met Néron en confiance, qui lui avoue écrire des poèmes. Elle l’encourage à les lui lire, et, en toute sincérité, les trouve très beaux :

• Tu seras un grand poète et un grand artiste !
• Ma mère veut hélas que je sois empereur ! Elle ne veut pas que je devienne un « histrion ».

Longtemps après, au moment de se suicider pour échapper à ceux qui le poursuivaient, Néron dira « Quel grand artiste périt avec moi ! »

Néron et Tullia se quittent après avoir fait une dernière fois l’amour. Cette fois, l’un et l’autre sont comblés. Néron dit à Tullia qu’il l’aime et insiste pour la revoir. Celle-ci l’embrasse tendrement mais sait que ce n’est pas possible. Agrippine a immédiatement senti le danger et veillera désormais à empêcher les contacts entre Tullia et Néron, avant que celui-ci ne finisse par l’oublier dans les bras d’Acte puis de Poppée. Quant à Othon, il va fréquenter assez souvent Baïes et les soirées chez Tullia ou Fausta et s’ajouter à la liste des amants réguliers de Tullia.

***

De retour à la Domus Spurii, soulagée d’avoir accompli sa « mission », Tullia découvre Epicharis, qui est très inquiète, car Lucia n’est pas rentrée. Decimus et ses hommes l’ont cherché en vain.

Suivant les recommandations de Parsam, Lucia a suivi Tullia à distance lorsqu’elle a été conduite au Palais impérial pour rencontrer Néron. La jeune femme s’est fait surprendre par la garde. Pénétrer ainsi, clandestinement, dans le Palais n'est pas anodin, d'autant que Lucia, pour sa sécurité et celle de Tullia, avait sur elle un poignard. Elle pouvait donc être suspectée, non d'être une « simple voleuse », mais d'avoir voulu attenter à la vie de l'empereur ou d'un membre de la famille impériale. Lucia a été conduite en présence de Narcisse, qui sait qui elle est, qui se doute que Tullia est à Rome et veut savoir pourquoi. Elle a refusé de lui dire ce qu’elle faisait là, y compris après avoir été « questionnée » brutalement par les sbires du puissant affranchi, sans oublier que ses gardiens « profitent » de la jolie Sicilienne. Le silence persistant de Lucia, pour ne pas compromettre Tullia, qui est toujours interdite de séjour à Rome, plaide contre elle.
Narcisse a envoyé des hommes à la Domus Spurii, où il a été répondu que la Domina n'était « évidemment » pas à Rome. Il informe donc Serenus, le Préfet des Vigiles, un proche d’Agrippine, qui, lui, a le pouvoir de fouiller la Domus mais qui fera volontairement trainer l’enquête. Tullia avait reçu instruction de la part d'Agrippine d'être de la plus grande discrétion tant que sa sanction n’est pas levée. Decimus a activé ses réseaux et a eu confirmation, mais seulement au bout de 10 jours, qu’une femme a tenté d’entrer au Palais et qu’elle est au secret.

Pour sauver Lucia, Tullia prend le risque de sortir pour demander l'aide d'Agrippine. Agrippine joue en fait un double jeu, que Tullia n’apprendra que bien plus tard, par la bouche de Tigellin : elle a été rapidement informée du sort de Lucia et n'interviendra que lorsque Tullia viendra demander son aide. Elle lui montre ainsi sa dépendance à son égard et sa toute puissance, et ce au détriment de la pauvre Lucia. Lucia est finalement libérée, ayant échappé de peu à la vente comme prostibulae à un leno de Suburre. Elle est dans un triste état, après deux semaines aux mains des tortionnaires de la garde rapprochée de l'empereur.

Tullia, qui ignorera longtemps la vérité, est alors infiniment reconnaissante à Agrippine d’avoir sauvé sa chère Lucia. L’Augusta fait enfin lever l’interdiction de séjour à Rome qui pesait sur la jeune patricienne depuis septembre 48. Agrippine tient Tullia plus que jamais. Elle ne peut que lui obéir quand elle lui ordonne « sur sa tête » de ne pas chercher à revoir Néron. Quant à Lucia, il lui faudra des mois, à Rome, puis à Baïes, pour se remettre physiquement de ses terribles épreuves, qui vont la transformer profondément.

***
Avant de rentrer à Baïes, Epicharis propose à Tullia d’assister aux Aphrodisies qui se déroulent chaque année à Rome le 23 avril. Tullia veut rester près de Lucia pour la soigner mais celle-ci insiste pour que la jeune patricienne assiste aux Aphrodisies. Ce jour-là, toutes les prostituées de Rome viennent rendre hommage à leur protectrice, Vénus Erycine, en se rassemblant autour de son temple, près de porte Colline. Ce culte avait été importé du mont Eryx, en Sicile, où Aphrodite, dans son temple, était servie des prostituées sacrées, des hiérodules. Toutes les femmes légères de Rome se pressent aux Aphrodisies, fête qui attire les amateurs de belles filles et où les lenistes, les proxénètes, cherchent de nouvelles recrues.

C’est à midi que celles dont la beauté n’a rien à craindre de l’éclat du soleil, arrivent près du temple de Vénus Erycine. Epicharis et Tullia, maquillées avec soin, parées de leur plus jolie robe, exhibent elles aussi leurs charmes, se confondant avec la masse de celles qui cherchent un protecteur. Cette fête rappelle à Tullia sa brève et torride escapade avec Messaline à Suburre, quand l’impératrice se faisait appeler Lysisca et la patricienne Danaé (voir « (14) : Lysisca et Danaé à Suburre »). Et Tullia est toujours prête à suivre un bel inconnu pour un moment de plaisir.

En cette grande fête des Aphrodisies, dans les senteurs lourdes de l’encens et des couronnes de fleurs, le sanctuaire de la porte Colline offre le curieux spectacle de la dévotion la plus populaire à l’exhibition sexuelle la plus crue. Les austères sénateurs avaient choisi d’écarter hors de la ville ce culte si étranger à la dignité romaine. Lors de cette fête, qui se déroule au milieu de la liesse et de la licence du peuple, il est d’usage que les courtisanes se mettent nues devant la foule et qu’un crieur public fasse la publicité sur leur nom, leur origine, leurs capacités amoureuses, fournissant tout un dossier à des spectateurs devenus voyeurs.

Un homme, un colosse barbu, au visage marqué par les cicatrices, observe discrètement Tullia et Epicharis. D’un coup, d’un pas décidé, il se dirige vers les deux femmes. Decimus, qui les accompagne pour assurer leur sécurité, tente de s’interposer. Il est vite maitrisé et envoyé au sol par le colosse, qui s’exclame alors à l’attention de Tullia :

• Tu es bien loin de chez toi, Domina ! Toujours aussi belle, comme dans mes souvenirs.

Tullia le reconnait immédiatement. Il s’agit de Sabinus, l’ancien gladiateur, qui fut amant de Messaline et de Tullia (voir « (12) : les plaisirs de Tullia »).

• Sabinus, je suis heureuse de te revoir ! Je craignais que tu n’aies subi le sort de Mnester et de beaucoup d’autres, lors de cette funeste soirée qui suivit le mariage de Messaline et Silius.
• J’y ai échappé de justesse et je me suis fait oublier. Je suis revenu à mes anciens amours, pas comme gladiateur, car je suis trop vieux pour cela, mais, grâce à mes économies, comme laniste du ludus de Pompéi. J’ai appris le sort de Vettius Valens, j’en suis vraiment désolé pour toi, je sais que vous vous aimiez.

Les gladiateurs étaient entraînés dans des écoles de gladiateurs, les ludi. Ces écoles appartenaient à des lanistes, riches hommes libres propriétaires d'une école.

• Je te remercie. Ce fut très douloureux, mais la vie continue et j’ai toujours la même philosophie : « Carpe Diem » ! Je te présente mon amie Epicharis
• Elle est charmante. Une déesse brune aux côtés de la blonde Tullia, un spectacle qui ne me laisse pas indifférent !
• Je m’en doute. Epicharis, j’ai connu Sabinus à l’époque de Messaline, et je peux te dire qu’il est un véritable étalon ! J’espère que tu n’as pas changé. Mais que fais-tu ici ?
• Tout se passe très bien avec les jolies matrones de Pompéi. J’ai seulement voulu profiter des Aphrodisies pour récompenser mes meilleurs gladiateurs, en revenant avec les plus jolies femmes de Rome. Et je me dis que Vénus, en te plaçant sur mon chemin, a comblé mes vœux ! Viens à Pompéi !

Sabinus sait que ces hommes qui risquent leurs vies dans l’arène exercent un attrait trouble chez les patriciennes. Tullia est tentée depuis longtemps mais n’a pas eu l’occasion de passer aux actes. D’une part, il n’y a pas de gladiateurs à Baïes. D’autre part, les bons usages désapprouvent grandement l’habitude de fréquenter les casernes des gladiateurs. Une femme qui va voir un gladiateur chez son laniste est certaine de se tailler une réputation de débauchée et de catin. Ce qui n’empêche pas certaines matrones d’y aller, sans honte d’être considérée comme une ludia, une fille de ludus, une traînée à gladiateurs, bref l’équivalent d’une prostituée aux yeux des Romains, passant sans scrupule d’un homme à l’autre. La tentation est la plus forte, elle abandonne une fois de plus toute retenue et toute pudeur : comme elle a été à Suburre, elle ira au ludus.

• Je te suivrai à Pompéi pour une nuit de plaisir avec tes gladiateurs. Tu me présenteras comme une riche matrone, sous le nom de Danaé.
• Je viendrai avec toi, pour ne pas te laisser seule, d’autant que Lucia n’est pas en état de te suivre, précise Epicharis. Mais personne ne me touchera, car je veux oublier Suburre.
• Tu seras donc seule, Tullia. Cela ne te fait-il pas peur ?
• Tu étais présent, lors de cette fameuse soirée au Palatin organisée pour moi par Messaline (voir « (8) : nuit torride au Palatin »). Tu as donc ma réponse.

***

Pompéi était située à une centaine de kilomètres de Baïes, donc à un peu plus de deux jours à cheval. Au pied d’une montagne qu’on pensait alors inoffensive, la prospère cité comptait un ludus, à proximité de la porte de Nole. Ancienne Domus réaménagée en caserne, composée d’un rez-de-chaussée, avec treize pièces et d’un étage, le ludus comportait aussi un classique quadriportique. 20 gladiateurs pouvaient y loger. Le tremblement de terre de 62 endommagera fortement cette caserne, qui fut alors transférée sur un autre lieu.

Avant d’amener Tullia au ludus, Sabinus lui donne l’occasion d’assister au défilé des gladiateurs, « la pompa », l’avant-veille des combats. Promenés dans les rues de la ville, entre la caserne et l’amphithéâtre, les gladiateurs vont être jaugés sous toutes les coutures et admirés. Tullia profite du spectacle. À l’amphithéâtre, on voit moins bien et de trop loin cet intéressant étalage de muscles huilés, de pectoraux avantageux, de chevelures apprêtés et de visages marqués par les combats. La belle patricienne est émue de leur beauté, de leur force, de leur virilité et du danger qui les menace.

• Tes hommes n’oublieront pas leur nuit, Sabinus ! Dès qu’ils sont prêts, amène-moi au ludus. Je n’en peux plus d’attendre !

Les gladiateurs les plus talentueux jouissent d'une immense popularité. Ils sont nommés, le plus souvent, par un sobriquet familier pour attirer l’attention du public par un pseudonyme facile à retenir, impressionnant et de bon augure. C’est sous leur pseudonyme qu’ils sont célèbres, qu’ils sont acclamés des foules et adulés des femmes. Les hommes de Sabinus sont rassemblés dans le péristyle du ludus. Ils attendent cette récompense promis par leur ludiste. Ils sont habitués à accueillir des matrones venues se dévergonder. Mais ce que leur a dit Sabinus fait qu’ils sont en rut. L’entrée de Tullia provoque des sifflets et des cris d’admiration. Tullia porte seulement une tunique transparente, que Sabinus s’empresse de faire tomber :

• Gladiateurs, je vous ai ramené de Rome une merveille, Danaé. Cette patricienne était de toutes les orgies de Messaline et je peux vous dire qu’elle est encore plus chaude que l’Augusta Meretrix. Elle est seule, mais elle est capable de vous épuiser. Elle est à vous, pour la nuit, mes frères !

Tullia est, elle aussi, très excitée devant la virilité de ces hommes. Leur nombre ne lui fait pas peur et elle a hâte de passer à l’action. Mais avant, Sabinus lui présente ses gladiateurs. Il y a le « thrace » Celadius, surnommé decus puellarum (« le charme des jeunes filles »), le rétiaire Crescens, qui se qualifie de dominus puparum (« le maître des filles »). Puis Sabinus présente Ursius, le secutor, « fort comme un ours », Fulgur le provocator, Félix l’hoplomaque, Nicephoros, le mirmillon. Il y a encore Astyanax, Polydromos, Okus, Callidromos, Faustus et Victor, en tout douze gladiateurs.
Une seule femme et douze hommes, de véritables fauves, qui sont là pour le plaisir et qui savent que leur vie dans l’arène peut se terminer le surlendemain, même si les organisateurs et les lanistes veillent à épargner la vie de ces sportifs de haut niveau que sont les gladiateurs.

Epicharis donne un baiser sur les lèvres de Tullia et lui dit à l’oreille combien elle est excitée et impressionnée par ce qu’elle fait ce soir-là. Puis elle s’installe aux côtés de Sabinus pour ne rien perdre du spectacle qui va se dérouler. Parce qu’elle a plus d’expérience, qu’elle n’est soumise à aucune contrainte et qu’elle veut satisfaire ces hommes qui vont jouer leur vie dans l’arène, Tullia va, cette nuit-là, se surpasser. Elle va commencer, avec ses talents de fellatrice et ses mains, par stimuler les mâles, faire encore monter leur désir.

Parce qu’elle ne peut évidemment les satisfaire tous en même temps, les gladiateurs ont organisé la soirée selon un scénario et un ordre précis, avec trois vainqueurs qui ont gagné aux dés le droit de commencer. Sans surprise, Crescens, le plus expérimenté, aura la primeur. Pas modeste, le rétiaire se dit « puparum nocturnarum, matutiarum et aliarum seratinus medicus » (le médecin des filles de la nuit, du matin, et des autres moments). Il fait mettre Tullia à quatre pattes et commence à la prendre brutalement en levrette. Lui, pas davantage que ceux qui vont suivre ne s’encombrent de préliminaires, de tendresse, de baisers, de caresses. Tullia, et les gladiateurs ne veulent qu’une chose : baiser et jouir.

Dès le début du coït, Tullia exprime bruyamment son plaisir. C’est Sabinus qu’elle remercie de lui avoir permis cela :

• Oh que c’est bon ! Vas-y, Crescens, mets-moi bien ton glaive au fond de mon vagin. J’aime tes coups de boutoir !

Crescens est le premier à rendre les armes, envoyant de puissantes giclées dans le con de Tullia. Il aussitôt remplacé par son collègue et grand rival, le thrace Celladius, qui choisit la position que les Romains appelaient Mulier Equitans, Tullia le chevauchant.
Ce sera ensuite le tour d’Ursius le secutor, qui se distingue par ses muscles, mais aussi par une virilité et une endurance qui font que les orgasmes de Tullia qui s’enchainent sont une longue plainte, où se succèdent gémissements, cris puis hurlements. Epicharis est fascinée par ce qu’elle voit. Elle n’imaginait pas qu’une telle libido puisse exister. Peu à peu, le spectacle l’excite et elle ne peut s’empêcher de se caresser, en même temps qu’elle encourage Tullia par des mots d’amour.

C’est à ce moment que la soirée bascule en orgie. Les suivants sont impatients et ne peuvent attendre davantage. A partir de là, vont se succéder les triples pénétrations, sans laisser de répit à Tullia.

Avant leur venue à Pompéi, Tullia avait informé Sabinus de la situation d’Epicharis, traumatisée par ce qu’elle a subi à Suburre. Elle lui a demandé, s’il en a la possibilité, de faire découvrir à la jolie grecque tout le plaisir que peut donner un étalon tel que Sabinus. L’occasion lui en est donnée par l’excitation d’Epicharis, au fur et à mesure de ce que les gladiateurs font à Tullia. Epicharis ne résiste pas quand Sabinus prend sa main et la pose sur sa queue pour qu’elle le masturbe, ni quand il pousse sa tête vers sa virilité pour qu’elle lui prodigue une fellation.

Et bientôt, alors que les gladiateurs se relaient pour le plaisir de Tullia, Epicharis s’offre à Sabinus, sans perdre de vue le spectacle érotique torride de Tullia et de ses amants. Les cris de plaisir des deux femmes vont bientôt se mêler dans la douceur du printemps étoilé de Pompéi, dans ce péristyle où se déroulent les pires excès. Pour Epicharis, c’est une nouvelle découverte, après ce qu’elle avait connu dans les bras de Parsam. Sabinus aura l’intelligence de se réserver Epicharis et de la faire bénéficier de son expérience, alors que Tullia, à elle seule, épuise les gladiateurs. Ce n’est qu’au bout de la nuit qu’elle demandera grâce, après que Crescens et Celladius aient combiné leurs efforts et imposé à l’insatiable patricienne une double pénétration vaginale, où la douleur initiale sera remplacée par un ultime orgasme qui la laisse sans forces.

C’est en prenant, une nouvelle fois, le pseudonyme de Danaé, que Tullia, la matrone hypersexuelle, connait une nouvelle expérience torride. Voulant éviter d’être reconnue sous sa véritable identité, ayant en horreur la violence et le sang, Tullia refuse d’assister aux combats, malgré l’insistance de Sabinus, qui aurait bien voulu que le séjour des jeunes femmes à Pompéi ne se prolonge. Tullia et Epicharis regagnent Baïes.

A suivre (26): « La Bona Dea »
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Histoire de OlgaT

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Commentaires du récit : Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale (25) : « Les Aphrodisies»

Le 12/12/2022 - 06:41 par OlgaT
@ Micky, c'est exact, elles en raffolaient même!On a dit par exemple que l'impératrice Faustine, épouse infidèle de l'empereur philosophe Marc Aurèle, avait une prédilection pour les gladiateurs virils et musclés et que c'est avec l'un d'entre eux qu'elle aurait conçu Commode, "l'empereur-gladiateur" qui succéda à Marc Aurèle en 180.
Le 12/12/2022 - 05:31 par Micky
Bonne idée que d'avoir introduit les gladiateurs dans cette saga érotique. Il faut dire qu'ils devaient inspirer les dames...
Le 06/12/2022 - 21:45 par OlgaT
Merci Didier. Pour le physique et le caractère de Néron et d'Othon, leur complicité, je me suis appuyée sur les écrits des historiens romains. Les travaux des historiens des moeurs et de la civilisation romaine, en particulier ceux de Paul Veyne, de Catherine Salles, de Virginie Girod, pour ne citer qu'eux, m'ont beaucoup aider, en ce qui concerne les Aphrodisies En ce qui concerne les gladiateurs, l'ouvrage de référence est celui d'Anne Bernet : « Histoire des gladiateurs » (Tallandier, 2014)
Le 06/12/2022 - 13:48 par DBHB24
Olga, au regard de ta réponse, mon commentaire ne peut que conforter et renforcer tout le bien que je pense de ton travail d'écriture de ce chapitre. Félicitation pour cette imagination débordante, cette inspiration, qui t’ont permis d’une certaine façon de très bien adapter la petite histoire à la grande, pour notre grand plaisir de surcroît. Effectivement, ce chapitre, historiquement et culturellement très riche, est, comme je l'ai déjà écrit, plein de surprise pour son héroïne Tullia, mais aussi pour nous autres lecteurs attentifs de ton récit. Quelle surprise en effet de pouvoir d’un côté, lire comment, sur demande d’une mère possessive, Néron a pu être initié aux plaisirs de la chair par une si belle matrone. De plus, en étant là surement très proche de la réalité historique, tu arrives très bien à nous faire visualiser les caractères, les personnalités, assez troubles en soi, des deux futurs empereurs de Rome que sont Néron et Othon. Puis d’un autre côté, profitant là de certains « vides » historiques, de découvrir comment un personnage, tel Sabinus, peut être le miraculeux survivant des représailles de Claude de 48. Culturellement, enfin, je ne peux que te remercier pour toutes ces présentations, ces précisions si enrichissantes, sur le rituel, la cérémonie de la Toge Virile, mais aussi sur celles du culte d’Aphrodite pratiqué par ces femmes dîtes « légères », sans oublier bien sûr toutes celles apportées sur le milieu des gladiateurs, dont celui du fantasme des matrones, comme tu le dis si bien dans ta réponse… Merci pour tout cela. Didier
Le 06/12/2022 - 06:34 par OlgaT
Bonjour Didier. La réponse à tes questions se trouve dans le chapitre suivant, publié le même jour que celui-ci. Dans le présent chapitre, j'ai voulu mettre en avant deux personnages: - le futur empereur Néron, qui sera si controversé et qui, après avoir été adulé pendant ses premières années, sera "voué aux gémonies" et qui subira la "Damnatio Memoriae". J'ai imaginé Tullia en "éducatrice" du futur empereur. D'autant plus crédible que mon personnage avait le même âge que Poppée, l'un des grands amours de Néron avec la lumineuse affranchie Acté - Sabinus, ancien gladiateur, personnage qui a réellement existé, qui fut amant de Caligula et de Messaline et dont on ignore le destin après la chute de "l'Augusta Meretrix". L'occasion pour moi d'évoquer les gladiateurs, qui fascinaient tant les matrones romaines.
Le 05/12/2022 - 06:32 par DBHB24
Derrière ce titre « les Aphrodisies » se cache un chapitre riche en surprises, en rebondissements pour notre belle héroïne. Depuis ses retrouvailles avec Tullia, Epicharis, réussissant à intégrer et conforter la cohésion du « Clan Tullia », vit une grande et intense passion avec notre belle matrone, remplaçant ainsi Valens aussi bien dans son cœur que comme témoin de ses frasques. Dans le même temps, Agrippine consolide de plus en plus sa mainmise sur le pouvoir, en faisant d’un côté adopter son fils Néron par Claude et de l’autre en écartant et isolant Britannicus, légitime héritier de l’empereur. C’est dans ce contexte particulier que, malgré son interdiction de séjour, Tullia, accompagnée de Lucia et Epicharis, se rend clandestinement à Rome, pour remplir une demande très particulière de l’Augusta, « déniaiser » sexuellement Néron désormais "adulte". Notre belle héroïne, ravie de cette mission, initie donc le futur empereur aux plaisirs de la chair, sous cependant l’étroite mais secrète surveillance d’une Agrippine envieuse, et en présence de plus d’un Othon trop heureux de profiter de l’occasion pour faire, lui aussi, la connaissance charnelle de notre belle héroïne… Toutefois, ce séjour n’est pas sans conséquences aussi bien heureuses que malheureuses. En effet, d’un côté Lucia, chargée par Parsam de protéger l’élue de leurs coeurs, est arrêtée, emprisonnée et torturée, ne devant son salut que par l’intervention d’une Augusta, heureuse d’avoir Tullia une fois de plus sous sa coupe. De l’autre, profitant du séjour pour participer aux Aphrodisies, Tullia y retrouve, avec joie, un Sabinus, miraculeux survivant des représailles de Claude, étant là clandestinement pour recruter des prostitués afin de récompenser les gladiateurs de son ludus. Notre belle héroïne excitée par l’idée de réaliser un fantasme, et accompagné d’Epicharis suit donc Sabinus à Pompei. Reprenant ainsi le costume de Danaé, et sous le regard de son nouvel amour, Tullia se livre sans aucunes retenues à une nuit orgie, calmant ainsi les ardeurs de tous ces mâles, et comblant également ses envies insatiables de sexe… Tullia arrivera-t-elle à devenir, avec cet autre chapitre « la Bona Déa », enfin la reine de Baïes ? Quelles nouvelles aventures se cachent-elles pour notre belle matrone derrière ce nouveau titre ? Didier

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