Mon meilleur ami hétéro

Maxim. 6 pieds. 2 pouces plus grands que moi. Mince. Yeux verts rieurs. Cheveux châtains. Décoiffés par le vent. Séduisant. Sexy dans ses jeans délavés. Masculin. Maxim. 21 ans. Hétéro célibataire plus attirant que jamais.

Lui, c’est mon meilleur ami. Ami, je ne sais pas trop. Nous nous connaissons depuis maintenant cinq ans. Nous avons été amis, meilleurs amis, confidents … je suis tombé amoureux de lui. On ne s’est plus parlé durant 13 mois. On se reparle depuis presque deux ans. Je lui ai dit que je voulais lui faire une fellation.
« Non »
« Peut-être »
« Pas tout de suite »
« La première personne qui va toucher à ma matraque, ce ne sera pas un gars »
« Suce-moi la graine »
« C’était une blague »
« Peut-être, mais pas là »
« Ma blonde refuse de me sucer, suce-moi »
« Je t’ai dit ça pour voir comment elle réagirait »
« Ce n’était pas totalement une blague … »

Bref, on s’agace l’un et l’autre. Je veux le sucer et il le sait. Il sait que je suis fragile là-dessus, que ses blagues ont un impact sur moi et que j’attends depuis tellement longtemps le jour où il s’avancera vers moi en me demandant de me mettre à genoux devant lui. De jour en jour, j’en rêve. Je fais une pipe à un gars et je m’imagine que c’est lui. Le gars me fait l’amour et je m’imagine que c’est Maxim.

J’habite seul en appartement. Maxim reste à l’autre bout de la province. On se voit très rarement. Malheureusement. On s’envoie tous les jours des dizaines de messages textes. Contenu : suce-moi.

Depuis deux semaines, nous préparons une rencontre. Il vient me voir chez moi, on va prendre une bière, puis le lendemain on va magasiner. C’est le plan prévu.

14h. Il est en retard.
14h30. « Désolé, je suis en retard, je me suis trompé de chemin. »
15h15. « Salut! »

Dès que la porte s’ouvre, les pensées fusent. Je suis certain que de son côté aussi. Je suis gêné. Malgré tous les messages textes, malgré les conversations sur le net, pas une traître allusion au sexe. Je veux le sucer. Il le sait, il sourit, mais ne dit rien.

Comme à chaque fois, on parle de tout sauf de ça. On pèse nos mots, on évite le sujet, on sourit, mais on ne fait rien. Le soir venu, un party est organisé dans un bar pour la fin des examens de ma faculté. On s’y rend, on boit. On boit peut-être trop. Mais je m’en fous. Je danse, je suis bien dans ma peau. Il danse aussi, une bière à la main, et me sourit et rit parfois lorsque je fais des conneries. Je lui caresse discrètement le torse, je lui envoie des signes sexuels, je danse très près de lui. Je veux le sucer. Il le sait, il sourit, mais il ne fait rien.

On va prendre l’air dehors. On a bu. Beaucoup.
« J’ai l’impression que tes amis pensent que je suis gay. »
« C’est ce que je vis en permanence, sentir le jugement des autres sur mon orientation sexuelle ! »
« C’est différent. Toi, tu es gay, pas moi! »
« Tu sais, Max, tu ne serais pas plus gay même si je te suçais! »
« Ah non?! Je serais quoi alors?!»
« Tu serais bandé! »
« Ça ne changerait pas grand-chose, je suis toujours bandé! Haha! »
« Fais voir! Allez montres ! »
« Regarde! »

Il plaça sa bière sur son entrejambe et écarta légèrement les jambes, en me lançant un regard amusé. Je déposai ma bière et pris dans ma main la bouteille qu’il avait entre les jambes.

« Tu as raison, tu es dur! »
« Allez! Suce-moi la graine! »

Je me mis à faire semblant de branler la bouteille et il s’amusa à pousser des petits sons de gars qui se fait faire une pipe. Quelques instants plus tard, il enleva la bouteille et prit quelques gorgées. On éclata de rire.

Espérant que la prochaine fois j’allais branler son sexe et non sa bouteille de bière, je lançai discrètement un regard à son entrejambe. Il semblait bander pour vrai.

« Maxim? »
« Quoi, bitch? »
« Je crois que tu es bandé pour vrai, là! »

Il regarda son entrejambe et, en tentant de masquer sa gêne, il sourit.

« C’est parce que j’ai un gros pénis! »
« Un gros pénis bandé?! »
Il éclata de rire. Visiblement, il était gêné.

« Je veux te sucer, Max. »
« Je sais. »
« Alors? »
« Alors quoi? »
« Laisse faire… »

Je me levai, déçu. Me demandant où j’allais, il me suivit. Nous retournâmes sur la plancher de danse avec mes autres amis. L’ambiance n’était plus la même. Maxim essayait de me faire sourire, mais ça ne fonctionnait pas. Quelques minutes plus tard, j’en avais marre et je décidai d’aller aux toilettes prendre un peu d’air et de distance. Au moment où je refermais la porte, celle-ci s’ouvrit à la volée. Maxim apparut dans l’embrasure face à moi.

« Qu’est-ce que tu fais là? »
« Pousse-toi! »

De la main, il me poussa vers le fond de la cabine. Il referma la porte derrière lui, puis se retourna vers moi.

« Je ne suis pas venu pour pisser, alors vas-y. »
« Vas-y quoi? »
« Depuis le temps que tu me le demandes, fais-le! »
« Faire quoi? »

Il descendit son pantalon, laissant apparaître dans ses boxers moulants son sexe dur.

« Suce-moi la graine! »

Incrédule, je repris vivement mes esprits en contemplant son sexe. Je m’approchai de lui et déposai une main sur sa bosse. En effet, il était dur. Je le massai doucement puis Maxim déposa une main sur mon épaule en appuyant légèrement. J’obéis en me mettant à genoux. Mon visage près de son entrejambe, il descendit son boxer, libérant son pénis bandé. Enfin il était à portée de main. Depuis si longtemps j’en rêvais. Du bout de la langue, je léchai son gland et de fil en aiguille, je le pris en pleine bouche. Il plaça une main derrière ma tête et m’indiqua la cadence, soulevant la tête lorsqu’il éprouvait des montées de plaisir. J’allais aussi loin que je le pouvais, m’appliquant du mieux que je le pouvais, ne sachant pas si c’était la première et dernière fois que j’allais lui faire une fellation. Le jeu dura plusieurs minutes.

« Je vais venir, donne-moi du papier de toilette s’il te plaît. »
« Non. »
« Tu veux que je te vienne dans la bouche? »

Je déposai à nouveau mes lèvres sur son pénis et le suçai jusqu’à ce qu’il se contracte dangereusement. Maxim pris ma tête entre ses deux mains et s’enfonça au plus profond de ma gorge. Il vint dans ma bouche en plusieurs giclées et avec quelques sons. Après qu’il soit venu, je le suçai encore pour lui offrir quelques dernières secondes de plaisir.

Finalement, il remonta ses boxers, ses pantalons et boucla sa ceinture tandis que je me relevais. On se sourit, puis il me prit dans ses bras en me serrant très fort. Nous retournâmes ensuite sur la piste de danse, ni vus ni connus. À partir de ce moment, Maxim et moi eûmes beaucoup de plaisirs, les barrières enfin franchies.

Lors du retour, nous prîmes un taxi à deux pour retourner chez moi. Assis sur la banquette arrière, nous étions silencieux. Discrètement, je glissai une main sur sa cuisse et observai sa réaction. Il se retourna vers moi et sourit en me mimant dans la joue une fellation. Je dirigeai ma main vers son entrejambes et le massai jusqu’à ce qu’il durcisse. Je payai le conducteur puis nous nous rendîmes chez moi. À peine avais-je inséré la clef de mon appartement dans la serrure de la porte que j’avais la queue de Maxim dans la bouche.