Noëla (8ème partie)

Je nous servis un jus de citron, car je savais que ça enlèverait l’odeur de sperme dans son haleine.
Nous passâmes à table et tout se passa pour le mieux. Noë resta sage, tout comme moi. Nous rigolions de tout et de rien. Dans l’après-midi, nous sommes allés nous balader tous les trois et je voyais bien que la mère et la fille passaient un bon moment. C’était agréable et je commençais à regretter ma relation incestueuse avec ma belle-fille car ça risquait de tout gâcher.
Le soir, je laissais partir Noëla sans l’embrasser, avec juste un petit coucou et un bisou de loin.
Un peu plus tard, ma femme s’assit à mes côtés dans le canapé.
-C’était bien, aujourd’hui.
-Oui, ça fait plaisir.
-Je t’ai trouvé distant avec Noë. Elle t’a dit quelque chose ?
-Non, rien du tout. T’inquiète.
-Non, parce qu’au début, vous étiez tout le temps fourrés ensembles dans la salle de bain pendant que je préparais et après plus rien. Elle t’a demandé de l’argent ?
-Oh, non, je t’assure !
-Tu sais, je te connais et je connais ma fille ! Dis-moi ce qu’il se passe !
-Ben , y’a bien un truc, mais je ne sais pas comment tu vas le prendre !
-Vas-y, dis les choses simplement !
-Écoute, Noë est venue me voir il y a quelques jours. Elle était désespérée et elle a craqué. Elle avait un copain et le mec, comme tant d’autres, s’est foutu de sa gueule. Il l’a baisée et après avoir eu son cul, il l’a quittée comme une chienne. Cela faisait trois mois qu’ils étaient ensembles et elle y croyait.
-Pourquoi elle ne m’a rien dit ?
-Parce que tu ne l’écoutes pas !
-Pourquoi tu dis ça ?
-Bébé, tu n’es pas dans l’écoute de ta fille ! Tu ne l’as jamais été !
Elle ne répondit rien à cela et elle se mit à pleurer. Elle regrettait mais elle ne savait pas comment faire, elle avait des difficultés avec elle depuis longtemps et elles étaient au final plus copine que mère et fille. Je la comprenais et je lui disais, parce que j’ai toujours su que ma femme n’avait aucun fond méchant avec les gens et encore moins avec sa fille.
Une fois calmée, je continuais d’expliquer :
-Elle était au bord de la crise de nerf. En fait, elle était persuadée qu’elle ne valait pas l’amour et je pense que si elle n’avait pas trouvé mon oreille et mon cœur pour l’écouter, elle aurait fait une connerie ! Elle m’a dit qu’elle aurait aimé avec un homme comme moi, qu’elle svait que tu étais heureuse alors même que tu es une chieuse, comme elle. J’avoue qu’elle a raison !!
-C’est malin !
-Je lui ai dit qu’elle trouverait un jour et qu’il suffisait de ne pas le chercher pour qu’il lui tombe dessus ! Mais elle n’en démordait pas ! Elle était persuadée qu’elle n’aurait jamais cette chance !
-C’est qu’un problème de cœur !
-Non, c’est plus que ça ! Le problème est que chacun des mecs qui l’a baisée l’a rabaissée, l’a malmenée, tant psychiquement que physiquement ! Les mecs la considère comme une pute ! Ils la baisent et ils ne prennent même pas le temps de lui donner du plaisir ! Et après, ils la jettent !
-La pauvre ! Tu crois vraiment qu’elle a vécu ça jusque là ?
-Je ne le crois pas, j’en suis persuadé ! Et ça m’a fait mal pour elle ! Je te promets qu’elle était désespérée !
-Tu lui as proposé quoi ?
-Écoute, je voulais t’en parler avant !
-Vas-y ! Crache le morceau, y’en a marre d’attendre !
-Elle a dit qu’elle voulait que je lui montre ce qu’est le sexe avec de l’amour !
-Comment ça que tu lui montres ?
-Que je lui fasse l’amour comme je te fais !
-Elle est folle ?
-Non, elle est désespérée !
-Mais tu accepterais ?
-Que si tu es d’accord !
-Donc tu y as déjà pensé et tu t’es fait des plans ? Elle t’excite, c’est ça ?
-C’est pas la question ! Je veux lui rendre service !
-Donc tu me tromperais avec ma propre fille !
-Non, parce que si je le fais, c’est que tu es d’accord !
-Mais tu t’imagines faire ça avec Noë ? Tu t’imagines mettre ta queue dans sa chatte ?
-Je n’ai pas réfléchi à ça ! Je veux qu’on soit d’accord et après j’aviserais à quoi faire exactement.
-Mais elle veut quoi au juste ? Que tu la baises, tu la lèches, que tu la doigtes ? Elle t’a dit quoi ?
-On n’a pas parlé de détails ! Elle m’a simplement dit qu’elle voulait découvrir avec moi le sexe avec amour, tendresse, respect ! Je lui ai répondu que je ne savais pas mais que de toute façon, j’allais en parler avec toi !
-Elle a dit quoi quand tu lui as dit que tu allais en parler avec moi ?
-Elle m’a dit que de toute façon, si je ne lui avais pas proposé, elle l’aurait fait ! Elle ne veut pas faire quoi que ce soit que tu ne sois au courant et d’accord.
-Franchement, tu en penses quoi ?
-Écoute, je sais que ce serait une relation incestueuse. Mais Noë est majeure, elle n’est plus vierge et elle est demandeuse. Au niveau sexuel, pour moi, il n’y a pas de problème, parce que je ne veux pas entretenir une relation amoureuse avec elle. C’est toi que j’aime d’un amour indéfectible. Noë, c’est comme ma propre fille, mais elle n’a pas mon sang. Et puis, elle est jolie, tu peux en être fière ! D’ailleurs, je trouve qu’elle te ressemble beaucoup physiquement ! Pour moi, ce serait simplement un service, même si je t’avoue que j’y trouverais du plaisir, c’est certain ! Même si c’est pas autant qu’avec toi ! Mais je te redis que je ne ferai rien sans ton aval complet !
-Faut que j’y réfléchisse ! Là, il faut que je sorte ! Je veux prendre l’air !
-Tu veux qu’on aille faire un tour ?
-Non, je veux être seule et réfléchir à tout ce que tu viens de me dire !
Je me disais que le sort était jeté et je ne regrettais pas d’avoir parlé avec ma femme, même si je lui avais un peu menti dans la chronologie, puisque j’étais déjà passé à l’acte avant même d’avoir obtenu son accord. Je la connaissais bien et je savais qu’elle serait d’accord avec ma vision des choses. Mais je reconnaissais néanmoins que Noëla m’attirait beaucoup plus que je ne l’avais laissé entendre à Charline. J’étais fou de son corps et j’avais qu’une hâte, c’était lui remettre le compte encore et encore ! D’autant qu’avec ma femme, c’était plutôt le calme plat depuis quelque temps.
Je passais la soirée seul et je finis par m’endormir dans mon canapé, devant un film que je n’arrivais pas à apprécier.
Je me réveillais le dimanche matin dans le canapé. Je n’avais pas entendu ma femme rentrer et je me dirigeais vers la chambre pour vérifier sa présence. J’ouvris la porte doucement et elle était bien dans le lit, paisiblement endormie en apparence. Je refermais la porte et allais me doucher.
Ma toilette matinale finie, je m’apprêtais à aller prendre mon petit déjeuner quand ma femme entra dans la salle-de-bain.
-Salut !
-Bonjour ma Reine ! lui répondis-je. Pourquoi tu ne m’as pas réveillé quand tu es rentrée ?
-Tu dormais bien ! Et j’étais trop crevée pour discuter !
-Et tu as bien dormi ?
-Ça a été dur de m’endormir ! J’ai beaucoup roulé hier soir et j’ai beaucoup réfléchi par rapport à ce que tu sais.
-Je suis désolé de t’infliger ça !
-Ne le sois pas ! J’ai été en colère après toi, car c’est quelque part une double trahison si on le fait ! Tu me trompes et avec ma fille ! Mais, en même temps, j’ai aussi appelé Noë pour avoir quelques impressions sur sa vie sentimentale et elle a elle-même abordé le sujet !
-Elle t’a dit quoi ?
-Ce que tu m’as expliqué ! Qu’elle était nulle, qu’elle n’attirait que des tarés qui ne la respectaient pas, qu’elle avait besoin de connaître de vrais bons sentiments, du sexe dans le respect et qu’elle n’avait confiance qu’en toi ! Elle m’a redit aussi qu’il était hors de question d’entretenir une relation avec toi, que c’était juste pour que tu lui montres la voie !
-Et tu en penses quoi ?
-Écoute ! Je connais ma fille et je trouvais bizarre qu’elle soit si épanouie et qu’elle me raconte ça en même temps !
-Pourquoi ? Je pense que la discussion qu’on a eue, elle et moi, l’avait soulagée. Elle devait se sentir soulagée d’avoir pu m’avouer qu’elle voulait ça.
-Oui, et aussi elle m’a avoué qu’elle avait tenté quelque chose avec toi et que tu avais refusé avant de m’avoir parlé ! Je te remercie de cette marque d’amour !
-Écoute Bébé ! Je dois t’avouer que je n’ai pas tout à fait refusé ! Il s’est passé quelque chose quand même !
-Comment ça ?
-En fait, le jour où elle n’en pouvait plus devant mes refus et qu’elle s’est agenouillée devant moi, elle qu’elle a pris ma queue en main et a commencé à me sucer ! J’ai mis du temps avant de l’écarter et j’ai fini par jouir quelques secondes après qu’elle ait fini par laisser ma queue sortir de sa bouche !
-Ça ne m’étonne pas ! Tu es toujours trop rapide quand tu es dans l’émotion ! T’inquiète, je ne t’en veux pas !
-C’est vrai ?
-Oui, on a fini par trouver un terrain d’entente avec Noë.
-Ah oui ?
-Oui, tu iras chez elle pour lui faire son affaire, parce que je ne veux pas que vous fassiez ça dans notre lit ni même dans notre appartement.
-D’accord !
-Tu le feras autant de fois que vous le voudrez tous les deux !
-Pourquoi ?
-Parce que je sais que je ne te donne pas ce que tu voudrais en ce moment. J’ai pas envie de baiser et ça n’a rien à voir avec toi, mais j’y peux rien, ça ne me tente pas. Donc, comme je sais aussi que tu as des envies légitimes et que ma fille te donnera ce que tu voudras, alors je te donne la possibilité de prendre ton pied quand tu le souhaites ! Et le fait que tu satisfasses ma fille est une bonne chose pour deux raisons : ça reste dans la famille et ça ne durera pas ! Et peut-être que te savoir dans ses bras me redonnera des envies !
J’étais estomaqué de ce que venait de me dire ma femme ! Je la pris dans mes bras et nous nous fîmes un câlin.
Charline invita Noë à venir à la maison pour discuter de sa décision et cela se passa à merveille. Il était convenu que je pouvais passer autant de temps que Noë et moi le souhaitions chez elle, mais que je devais rester disponible pour ma femme. Le dimanche se passa normalement, presque comme une journée d’avant, si ce n’est qu’il y avait comme une distance qui s’était installée entre ma belle-fille et moi, de peur sans doute de faire quelque chose qui puisse embêter sa mère.
La semaine suivante, tout se passait pour le mieux entre ma femme et moi. Nous fîmes même l’amour deux fois et cela fût très bon, pour elle comme pour moi.