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Nuit agitée

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Lue : 9260 fois - Commentaire(s) : 2 - Histoire postée le 02/03/2012

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Mais allons-nous trouver cette fichue rue? Ca fait bien une heure qu'on tourne en rond . On a bien regardé la carte pourtant! L'hôtel est à deux pas de la gare et la gare, elle est là, à cent mètres!
«Purée, ça fait 3 fois qu'on passe par là!
-Oui, l'opéra, la gare, la rue est par là! -Pourquoi on la trouve pas?
-On a qu'à demander!
-Personne dans la rue ma chérie, on va devoir se démerder toutes seules!»

Une demie heure plus tard, enfin, on la trouve cette maudite rue, et l'hôtel aussi. On a rien vu! Il faut dire que la pluie nous a un quelque peu malmenées. Le soucis, c'est qu'il est impossible de se garer devant le bâtiment où nous avons réservé une chambre pour la nuit . C'est une rue réservée uniquement au passage du tram! Les quelques 500 km qu'on vient de se taper nous ont assommées, on a tout le temps pour arriver, on fait pas un marathon. Judith m'attend dans la voiture alors que j'entre dans l'hôtel et me dirige vers la réception. Le night audit m'indique que deux rues plus loin, se trouve un parking privé et gardé. Effectivement, ce n'est pas loin, mais quand il nous faut revenir, à pied, et sous une pluie battante, le trajet ressemble au parcours du combattant.

On arrive à l'hôtel, transies de froid et complètement trempées. Je ne vous raconte pas la tête du bonhomme à la réception quand il nous tend la clé de la chambre. Il n'a rien dit, rien fait, mais son regard a parlé pour lui. Ah, il devait s'en passer des trucs dans sa tête de mec! Deux nanas qui réservent une chambre à un grand lit, bein oui mon canard, ce sont des lesbiennes! Rien à dire sur sa courtoisie. Son accueil parfait, sa gentillesse, les renseignements sur le petit déjeuner – non non, pas de service d'étage, il nous faudra aller dans la salle prévue à cet effet. Bof, pas grave.
«chambre 203, deuxième étage
-ok merci..les horaires pour le petit déjeuner?
-7h à 10h.
-Ok, on peut nous réveiller demain?
-Pas de souci, quelle heure?
-8h
-C'est fait, c'est programmé. Ne répondez pas, c'est un appel automatique. Il suffit juste que vous décrochiez et je saurai que vous êtes réveillées.
-entendu, merci et bonne nuit
-bonne nuit Mesdames»

203, deuxième étage, nous y voilà. La porte est au fond du couloir. Impeccable, on ne sera pas dérangées par le bruit de l'ascenseur. Judith me précède et ouvre la porte de la chambre. Mignon. Simple, mais mignon. Le lit est contre le mur en rentrant à gauche, tête, à même le mur attenant au couloir. Juste derrière, une télé sur son support. Derrière encore, la salle de bain. En face, une armoire en pin clair. Au fond, la fenêtre et ses rideaux aux tons pastels, assortis au dessus de lit. La chambre est proprette et bien accueillante. Il est minuit passé. On range nos affaires dans l'armoire et hop, direction la douche. On se débarrasse vite de nos fringues; On est trempées jusqu'aux os. La pluie dehors se déchaîne. On s'en fiche maintenant, on est à l'abri. Judith et moi, on passe dans le bac et on ouvre en grand les robinets. L'eau chaude nous fait un bien fou et un air de satisfaction se lit sur nos visages fatigués. J'attrape le gel douche et en met une bonne dose dans ma main. J'entreprends de savonner Judith, qui en fait de même de son coté. Ah, mon dieu, que c'est agréable! On prend notre douche sereinement, avec la plus grande tendresse dans nos gestes. J'aime regarder ses longs cheveux blonds collés sur son visage et ses grands yeux bleus couleur océan. Elle est un peu plus petite que moi, disons qu'elle m'arrive au niveau des yeux. J'ai toujours été plus grande que mes maîtresses. Mais elle, c'est plus que ma maîtresse. Elle est celle avec qui je veux partager ma vie..celle avec qui j'ai fait des projets.

Une fois bien rincées, Judith se colle à moi et place direct sa main sur mon minou imberbe. Sa bouche vient se coller à la mienne et sa main remue sur moi. Je me dégage de sa bouche gourmande et la fixe droit dans les yeux. Son regard malicieux en dit long sur ses intentions. Je lui réponds en pinçant légèrement un de ses tétons. La douche nous a donné un bon coup de fouet. On sort de la douche, on se sèche mutuellement, tout en tendresse. Elle me prend par la main et m'entraîne au bord du lit. Là, elle me pousse tout doucement, je m'assois. Elle se met à califourchon sur moi et m'embrasse à nouveau. Ses mains se baladent dans mon dos, mes épaules, mon visage. Puis ses mains se mélangent aux miennes. Je baisse la tête et embrasse son buste, son cou, ses seins. Elle a des seins magnifiques Judith, à tomber raide. Mes mains, toujours liées aux siennes passent derrière son dos, offrant une poitrine bombée à ma bouche gourmande. J'embrasse le sillon de ses seins, dessine des motifs imaginaires du bout de ma langue, je les embrasse, fais jouer mes lèvres sur ses tétons. Ses cuisses sont grandes ouvertes sur mes jambes . J'ouvre un peu plus mes jambes et me plie un peu plus sur son buste pour mieux en explorer chaque centimètre carré de ma bouche et de mes baisers. Elle m'invite à m'allonger, ses mains toujours prisonnières des miennes dans son dos. Je la retiens alors que je m'allonge, elle se retrouve sur moi, ses seins sur les miens. Nos bouches se cherchent, se trouvent, nos langues se livrent bataille. Je la libère pour explorer son corps de mes mains fébriles, les siennes attrapent doucement mon visage, dégagent mes cheveux encore humides et sa langue vient déguster les minuscules gouttes d'eau qui constellent mon visage. Nos seins se frottent, nos mains s'explorent, se fouillent. Notre désir monte en flèche, la patience ne sera pas des nôtres cette fois-ci. D'un mouvement rapide et sûr, elle vient se positionner de façon à ce que nous cuisses s'entrecroisent et touchent nos sexes. Elle entame d'emblée un va et vient lancinant sur moi, ses mains s'affolent sur mon corps, les miennes sur le sien. Je mange littéralement son visage, elle dévore le mien. Ses mouvements de rein s'intensifient et font cogner le lit contre la cloison de la chambre, monter la pression en nous. Je suis déjà trempée et j'ai une envie folle qu'elle m'emmène vite au bout du plaisir. Judith est une bombe à retardement ce soir et j'ai hâte d'en vivre l'explosion. Sa tête descend le long de mon cou et sa bouche investit mes seins durcis, et joue avec les pointes arrogantes de sa langue vorace.

Mes mains l'accompagnent dans son mouvement et caressent ses cheveux soyeux, ses bras, frôlent son cou pour redescendre sur son dos. Sa tête s'affaire sur mon buste et mon abdomen, sa bouche me couvrant de milliers de baisers de braise. Elle est si douce Judith, si belle quand elle aime. D'un geste, je l'invite à s'allonger à côté de moi afin que je puisse moi aussi lui offrir mes baisers et mes caresses. On se regarde pendant de longues secondes, lisant mutuellement dans nos yeux l'amour que nous nous portons. Puis nos mains décident de continuer leur besogne, imitées par nos bouches affamées de bisous. Les doigts courent sur nos corps, nos flancs, nos côtes pour revenir au point de départ. Nos corps se font, se défont, s'enroulent, roulent, d'un côté puis d'un autre. Nos bouches refusent de se séparer, nos mains de s'arrêter. Nos seins se touchent, nos sexes se frottent, j'ai envie de la bouffer toute crue. Cette nana me rend dingue et j'en suis dingue. Elle devance mes désirs. Sa main devenant plus curieuse et précise, elle vient envelopper un de mes seins qu'elle se met à caresser doucement mais fermement. La tension monte d'un cran, les souffles deviennent plus rapides, les pouls s'accélèrent. Je veux donner aussi et ma main imite la sienne avant de descendre, tout comme elle sur la courbe de ses hanches et le galbe de sa cuisse. «je t'aime» me dit Judith, je t'aime aussi» lui dis-je..un baiser long, puissant et profond plus tard, j'enveloppe son corps du mien et me place entre ses jambes. Nos sexes se frôlent quelques secondes avant de se toucher, puis de se frotter. Ma bouche quitte ses lèvres et investit son cou, ses clavières avant de mourir sur son buste et de renaître sur ses seins. Les mains de Judith, elles, courent sensuellement dans mon dos et sur mes bras, puis dans mes cheveux.

J'investis ses deux globes fermes et tendus, j'embrasse, je lèche et suce à user mes lèvres..Je passerais des heures à jouer avec ses trésors. Ses jambes me ceintures et elle soulève son bassin afin de se frotter à moi..Oh ma cocotte a envie de passer en quatrième. Elle appuie sur ma tête et m'invite à descendre..Mais je préfère faire durer le plaisir, m'attarder sur son buste et son ventre que je couvre de baisers mouillés avant de remonter sur elle, toujours entre ses cuisses. Nos sexes se touchent, je commence à remuer sur elle en petits va-et-vient circulaires et nos corps dansent en symbiose. Je prends appui sur mes bras afin d'avoir plus de poids sur son bassin, qu'elle me sente mieux sur elle. J'accélère mes mouvements, les accentue..Ah putain de lit! Il doit peut-être un peu démis, ça tape contre le mur..Ce sont nos voisins de chambre qui vont être ravis. Hop, je monte un peu le son de la télé. Je sais pas si ça y fera quelque chose mais je connais ma Judith. Elle est très expressive quand on fait l'amour ma Judith..Y'a pas un film porno à cette heure ci? Manière de..Oh et puis mince hein..Horst Tappert fera l'affaire..Remarque, s'il voyait ce qui se passe de l'autre coté de l'écran, il serait moins mou...dans tous les sens du terme..

Je me remets sur ma chérie et me reprends ma chevauchée quelques instants avant de recouvrir de baisers brûlants son corps en transe. Je devine son impatience et arrive, tête entre ses cuisses. J'embrasse les fossettes de ses hanches, lentement, l'une après l'autre, glisse mes mains sous ses fesses et la réhausse légèrement, son sexe ruisselant face à ma bouche gourmande. Je l'embrasse tout du long de bas en haut et de haut en bas puis pince ses petites lèvres de ma bouche et la caresse ainsi, sentant son clitoris se gonfler davantage. Judith commence à s'exprimer, d'abord de légers gémissements puis des râles significatifs au fur et à mesure que mes caresses buccales s'intensifient..Je relâche la pression de mes lèvres sur son sexe avant de souffler légèrement dessus et de me mettre à lécher son coquin érecté et fier. Ma belle se cambre et ondule sur mes mains. Ma tête se marie au mouvement de ses hanches, à moins que ce soit l'inverse. Ses cris s'amplifient. Derrick ne parviendra plus à les couvrir. Moi, ça m'excite terriblement, comme à chaque fois et j'ai envie de l'emmener jusqu'au bout du plaisir, rapidement. Mais Judith ne le voit pas de cet œil, elle connaît mon excitation et se dégage de moi, se met tête en bas tout en s'adossant au mur. Je viens me mettre contre elle, jambes écartées, je la maintiens de mon corps contre le montant du lit. Un 69 périlleux et original mais au combien délicieux. Sa bouche et sa langue fouille ma fente trempée, j'en fais tout autant de mon coté. Je la dévore, je la bouffe. Sa langue experte commence à me faire chavirer grave et mes hanches répondent à ses caresses, mes gémissements aussi..Peu importe à présent, on est grillées, alors, autant ne pas se priver. La soutenant d'un bras, je m'approche au plus près d'elle et la pénètre lentement de deux doigts alors que ma langue ne cesse d'oeuvrer sur son clitoris et que la sienne en fait tout autant en moi. Des frissons nous parcourent , remontant du plus profond de nous avant d'éclater en tsunami puissant et intense. Je continue de boire à ce calice délicieux, lui donnant les derniers frissons du plaisir qu'elle même m'offre en retour.
«Y'en a qui se sont bien amusés cette nuit! Dit un homme
-Et même pas discret en plus..bonjour »

Judith me regarde, un œil interrogateur...Oui oui, c'est bien de nous qu'on parle mais ils savent pas forcément que c'est nous.
« Le lit.... le lit tapait contre le mur, ça nous a réveillés intervient une tierce personne.
-vous savez d'où ça venait?
-La chambre à coté de la notre, la 203 je crois mais j'ai pas vu qui l'occupait»
Je tourne la tête, comme si je me sentais repérée et trouve un intérêt soudain aux copies de Toffoli accrochées aux murs. Judith manque de s'étrangler avec son café et mon croissant reste bêtement à l'arrêt devant ma bouche grande ouverte. Si on veut pas se faire remarquer, c'est raté..Mais nos voisins de table ne sont pas si bien réveillés que ça et ne remarquent rien, enfin, je crois.

J'achève mon croissant comme une ogresse et m'envoie mon verre de jus d'orange, Judith termine son café, comme si de rien n'était.
On a payé notre séjour à l'arrivée. Il ne nous manque plus qu'à restituer la clé et à s'en aller. On quitte notre table...dommage, j'aurais bien bu un autre café..
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Histoire de mielpops

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Commentaires du récit : Nuit agitée

Le 11/05/2015 - 19:26 par douce3302
j'ai adorer cette histoire c'est a grimper au rideau

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