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Nuit Clichy

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Lue : 2543 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 19/09/2011

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A Clichy, Henry Miller baisait Anaïs Nin qui trompait son mari. La chambre de cet ancien claque a-t-elle accueilli leurs ébats ?

Au moment où elle se déshabille, peu importe, je ne pense qu'à l'histoire à écrire, notre nuit de Clichy. Mes mains sur son corps enfin vécu. Accroupie, elle se tord nue sur le sol de la salle de bain, effet d'un œuf vibrant en son sexe planté. Mes doigts jouent dans ses cheveux et changent la vitesse de l'intrus, mon blaireau mousse ses seins , son corps , son sexe de Chanel n°5, puis deviennent rasoir, ôtant la mousse de son mont.

Je la soulève et l'emmène sur le lit. Je veux baiser ses lèvres intimes, lécher sa fente joyeuse, aspirer son clito turgescent. L'œuf vibre, ma bouche suce, mes doigts caressent son point G. Le temps ne court plus, il se dilate, s'écarte comme ses chairs au plaisir administré. Nulle ne peut résister à tant, pourtant elle se refuse de céder, exige encore pour jouir plus. Je prolonge ces instants au rythme des trémolos, jusqu'à ce que son anus visité lui fasse perdre tout contrôle. Delirium de doigts, de langue, de vibrations en libération de trop. La jouissance est sonore et affole mon désir.

En fauve excité, je ne peux me contenter d'un succès trop facile. Ma libido veut plus, sexe dressé devant elle, j'annonce l'empalement à venir. Le dard ne pénètre pas, il est happé , aspiré , digéré. Plantée de ce supplice, elle hoquette de jouissance, je sent de mon jouet intime le rythme de ses contractions.

J'entre et sort pour mieux soulager mon désir , apaisement de la tension que me procure ma bandaison.

Mes reins se font fous à mesure de ses cris, de sa bouche qui s'ouvre. Je deviens piston, frénésie et emballement dans le sifflement de ses gémissements, croix de ses bras, de ses doigts qui arrachent les draps du lit. A la limite de son explosion, mon regard sadique annonce une grâce provisoire, je tourne le manège pour debout en levrette affoler son intime.

J'entre si facilement que j'oublie que l'on nomme petit ce trou si avide. Ma queue y est accueillie en reine, celle-ci pourtant bien élevée devient vite un soudard bourrant ses parois intimes, cogne de droite, de gauche, en dilatation de son anneau. Ses mains crispées sur le corps de garde de la balustrade elle jouit de concert à mes sauvages hommages. Mes couilles claquent sur ses fesses, mon aine brûle des chocs de nos peaux.

J'ignore ses cris mais lui donne le répit d'un retour sur le lit, Elle en prosternation de nos concupiscences , moi en pénétration de cette antre désormais béante.

Elle reçoit mon boutoir implacable, corps en feu bouillant de perles de sueurs, il n'y a plus de temps mais des battements, striés de fessées aléatoires.

Ses cris s'effacent aux sanglots d'un nouvel orgasme. Tête dans les draps, dents serrées comme pour mieux ressentir les vagues d'indicible, elle pleure, geint, jouit, cris. Jouissance insoupçonnable pour un pauvre mâle qui ne peut qu'en être témoin.

Mon sexe sort pour mieux la contempler, il se redresse plus encore, ivre d'air libre, de frais , mon regard toise ses yeux, elle hurle que je jouisse, veut m'ouvrir la porte de l'infini.

Alors je prends ma queue luisante pour inonder son corps, exploser devant elle en remerciement des instants qu'elle a suspendu.

J'arrache la membrane de latex et prépare le feu d'artifice. Les sons de ma voix se bousculent, s'amplifient, se choquent, s'expurgent. Je viens, viens jusqu'au big-bang d'un temps qui n'est plus, m'arrache de cette chambre. Sexe qui crache, tête qui explose, jets chauds, je l'inonde, je noie son visage du suc brûlant de mon stupre.

Mes mains caressent le corps maculé qui frissonne encore. je m'allonge contre elle, goûte la tendresse de notre repos, sentir son dos, dessiner ses hanches. Ineffable douceur en opposition à la frénésie précédente, repos si court mais si beau. Chaud et froid de notre consentante torture, sa peau se tend au souffle de ma main, la nuit ne fait que commencer, elle sera fanfare de notre complétude.

11 préservatifs, 16 orgasmes féminins, 4 masculins, vous noterez l'injustice de la nature à ce propos et 21h plus tard, son corps crie grâce de n'en pouvoir plus, moi je suis mort depuis longtemps mais ses cris m'avaient ressuscité, mon sexe s'appelait Lazare, miracle de Clichy, hommage à Henry et Anaïs.
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Histoire de waid

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