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Nuit d'orages 3

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Lue : 4755 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 02/12/2011

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Camille et Sophie sursautent et se regardent avec des yeux ronds, comme des gamines prises en flagrant délit d'ineptie, un vent de panique et d'amusement dans les yeux.. « Oh merde ! Putain, putain, putain... » Puis elles rient, en douce, et se scrutent du regard pour trouver une parade.
« On a presque terminé, heu... il nous reste encore une robe à essayer et on vous laisse la place ! » répond sans se démonter Camille.

« Mais qu'est-ce-qu'on fait ? On a rien essayé !! La mouflette et sa mère font le pied de grue...Faut qu'on se grouille !! -Putain, on est mal ! s'esclaffe Sophie..
-Heu...., accroche les cintres en haut, sur la tringle pendant que je me rhabille et après, quand c'est fait, c'est à ton tour..La nana verra qu'il y a du mouvement avec les fringues et pensera qu'on range.. Elle est pas sensée savoir ce qu'on a fait et qu'on a rien essayé après tout..
-Heu, prends la pour une conne aussi »
Leurs regards se croisent encore et elles partent dans un nouvel éclat de rire .

En deux temps, trois mouvements, Camille a remis son body en place et remonté son pantalon..Sophie, a fait comme l'a suggéré sa maîtresse et a empilé sur la tringle un nombre incroyable de cintres. Elle passe La Robe alors que Camille a pris la relève avec les cintres puis elle sort s'admirer, comme si de rien n'était, dans le miroir posé à cet effet. Elle sort, resplendissante dans le tissu bleu léger qui épouse son corps à merveille, non sans provoquer quelques regards admiratifs et un sifflet d'approbation. L'expression du visage de la mère et de sa gamine est indéfinissable alors qu'elle leur passe devant, suivie de Camille qui se fait aussi discrète que possible. C'est là un instantané digne d'une bande dessinée où l'on aperçoit les personnages, la mâchoire ouverte, les yeux ronds en forme de points d'interrogation.

« On a fini ! leur dit Sophie tout sourire. C'était la dernière robe..Elle me va à ravir, vous ne trouvez pas ?
-Oh yesssssssssss !! 'tain chérie, t'es sublime.....
-Allez hop, je me change, on rend tout ça et on fonce à la caisse !»

La maman et sa petite fille n'ont pas bougé d'un cil et continuent de les fixer. La gamine, perplexe de son erreur de jugement sur le nombre de personnes dans la cabine , sa mère, dubitative en réalisant, une fois le rideau ouvert, que les habits n'ont jamais quitté leurs cintres et en entendant le compliment de la brune à la blonde.

Camille et Sophie, se hâtent de récupérer les cintres et de sortir de la cabine dans laquelle s'engouffrent la maman et sa fille toujours en questionnement. Elles prennent la direction de la caisse, bondée de monde après avoir remis à la vendeuse les vêtements qui encombrent leurs bras. « Merci beaucoup ! »lui dit Camille en lui décochant un sourire irrésistible. La pauvre fille déjà en sueur malgré la climatisation croule sous la pile de tissus en quelques secondes avant d'avoir pu esquisser le moindre geste.



Pauline, engoncée dans son fauteuil, silencieuse, fixe son portable. Sophie, encore une fois ne répond pas. Deux années d'absence, deux longues années qu'elle ne lui a pas parlé, deux années qu'elle l'a quittée brutalement, ne laissant à Sophie aucun autre choix que de subir, la laissant à sa souffrance. Mais il s'agissait de sa vie, de sa carrière. Oui, elle l'a quittée alors qu'elle l'aimait, elle qui aimait les femmes, et les aime toujours d'ailleurs, mais qui, en fin de compte, s'est dégonflée et n'a pas voulu assumer les conséquences de leur relation. Pauline a laissé une Sophie anéantie, détruite. Aveuglée par son égocentrisme et son égoïsme, elle n'a jamais réalisé à quel point et c'est pourquoi elle s'étonne du mutisme de son ex compagne. Et cela l'agace.

La souffrance étant devenue insupportable, Sophie avait souhaité quitter la vie. Mais elle l'aimait trop et s'était convaincue après de gros efforts sur elle-même et l'aide d'un ami très cher, que l'égoïsme et la lâcheté de Pauline ne valaient pas le prix d'une vie brisée, la sienne. Elle a appris plus tard, par une amie proche que Pauline s'était jetée dans les bras du premier venu, un quinquagénaire grisonnant et ventripotent, producteur vinicole. Pourquoi ces projets, pourquoi ces promesses alors qu'elle ne pouvait assumer son homosexualité ? Sophie s'était sentie bafouée, manipulée et trahie. Elles avaient vécu 2 années d'un bonheur sans faille, malgré leurs professions. Elles s'étaient rencontrées sur Paris alors qu'elles étaient venues encourager leurs sportifs favoris. Elles s'étaient tout simplement retrouvées côte à côte dans les gradins lors d'une rencontre qui opposait Amélie Mauresmo et Justine Henin. Dans la fièvre du jeu, Pauline avait renversé son pepsi sur le T-shirt de Sophie qui était tombée aussitôt sous le charme de cette femme superbe, à le chevelure flamboyante et aux yeux aussi clairs que le bleu du ciel, aussi foudroyants que les éclairs par temps d'orage. C'était exactement ce qui s'était passé, un coup de foudre puissant et partagé...

Camille règle à la caisse et les deux jeunes femmes sortent bras dessus, bras dessous, parcourent quelques mètres en savourant les rafales de vent chaud qui fouette leurs visages en feu..de honte..et d'espièglerie mélangées.
« La vache, on a failli se faire pincer!
-T'as vu comme elles nous dévisageaient les deux ?
-Bah, elles voulaient qu'on se magne le train pardi..Je pense pas qu'elles se soient doutées de quoi que ce soit.
-Pour la gamine, c'est sûr, mais pour la mère, je n'en suis pas tout autant..Mon Dieu, la tronche hahahahaha..et droite comme un I ! On aurait dit qu'elle avait un balais dans le cul ! Hahaha... Ca doit pas rigoler tous les jours à la casba avec cette femme..Je plains ...
-roooooooo, mais arrête d'analyser les gens ! T'es pas au boulot là ! Tu reprendras ta psy attitude lundi, ok Doc ?
-Dacodac Doc.. N'empêche que...
-.quoi, qu'est-ce-qu'il y a ?
-Ho putain...chérie..non, j'hallucine..
-Mais quoi ?
-Je n'y retourne pas..
-Mais quoi ?
-Chérie...J'ai laissé mon string dans la cabine !
-Hein ? Tu déconnes ?
-Pas le moins du monde hélas..
-Putain, mais comment t'as pu ne pas t'en rendre compte ?
-Heu, je sais pas si tu te rappelles, mais on regardait pas les araignées tisser leur toile au plafond ! Et y'en avait qui poireautaient ferme !
-N'empêche ! Non, je rêve ! » Et Camille de mettre la main aux fesses de Sophie et lui susurrer à l'oreille : Non, finalement, c'est bien mieux ainsi... Mais non chérie, personne n'a vu...
Bein, j'espère bien.. »

Sophie retire la main de Camille collée sur son fessier, elles traversent la rue et filent directement au café-brasserie « Far West», un des plus renommés par son originalité. Le vent a forci et souffle en rafales intenses qui n'ont de cesse de soulever la robe légère de Sophie, un peu comme Marilyn Monroe, dans « 7 ans de réflexion », laissant entrevoir ses jambes interminables à la plus grande satisfaction de quelques badauds. Encore quelques mètres et elles passent la porte. C'était à prévoir, les gens cherchant l'ombre et la fraîcheur, le pub est bondé. Il va être difficile de trouver une place et les deux femmes optent pour le comptoir, juste au coin, au fond, à gauche, tout prêt du poker électronique. Elles jouent un peu des coudes et finissent, calées à côté de deux malabars, pas mécontents de se retrouver en si charmante compagnie..S'ils savaient..Le pub est comme son nom l'indique, un saloon digne des Western. Des banquettes de cuir courent le long des murs lambrissés de bois verni, des tables rondes sont disposées en quinconce, ornées chacune d'une fausse lampe à huile. Rien ne manque au décor : cornes suspendues au plafond, larges lustres où brûlent des bougies factices, il y a même au fond de la pièce, un juke box maquillé en piano de l'époque. Venir ici, c'est glisser dans le passé, se couper d'une vie trépidante et fatiguante pendant quelques instants. Avec un peu d'imagination et le vent qui souffle dehors il suffit de fermer les yeux quelques secondes pour voir les buissons rouler sous les rafales, comme dans les vieux films.

« -Salut les filles, qu'est-ce-que je vous sers ?
-Comme d'hab Marco, 2 crèmes s'il te plait..
-Ok mes chéries, ça roule !
-Dis, y'a quelque chose de changé ici, mais je n’arrive pas à savoir quoi !
Lui dit Sophie
-J'ai juste rajouté un miroir, là, au fond pour donner un peu plus de volume et j'ai mis deux tables dans le coin.
-Ah oui, ça y est ! Et où t'as mis les deux flippers alors?
Dans la salle de jeux du fond.
-Ah ok.. Ca t'a fait gagner un peu de place avec tout ce monde qui vient ici! »
Leur conversation est alors interrompue par les gloussements tonitruants d'une femme qui rit aux éclats. De sa voix rocailleuse, elle interpelle les deux compagnons de bar de Camille et Sophie. Comprenant vite que la grosse rousse maquillée à outrance est complètement ivre, ils ne daignent pas répondre, mais partent dans un éclat de rire qui en dit long.
« Elle s'en tient une bonne celle-ci et il est à peine 16h00 ! »
Le fou rire se répand autour du comptoir quand la grosse dame rate sa chaise et s'étale de tout son long sur le carrelage, emportant dans sa chute sa chope de bière. La Dame tombe lourdement sur son fessier, mais la chope reste intacte ! Des mots incompréhensibles sortent de sa bouche pâteuse -certainement quelques jurons bien salaces- et essaye de se relever. Camille et Sophie lui prêtent main forte, les autres clients continuent de rire. Personne ne remarque l'arrivée d'une silhouette frêle et discrète qui se dirige furtivement vers le coin le plus sombre de la pièce.
Les filles avalent leur café crème tout en discutant avec Marco, qui, malgré le poids du travail, trouve le temps de leur faire la conversation. L'ambiance est électrique, l'atmosphère lourde, l'énervement palpable. Les gens parlent à voix haute pour se faire entendre au milieu du brouhaha infernal.
« Chérie, ton téléphone vibre » dit Camille.
A la tête de Sophie, elle comprend d'où émane l'appel.
« Encore elle, elle commence à me gonfler ! crie Camille.
-Je refuse l'appel et basta
-Tu ferais mieux de changer de numéro si tu veux avoir la paix.
-Attends, je réponds et je l'envoie balader. Il faut bien le faire à un moment ou à un autre..Là, la coupe est pleine..
-Comme tu veux... »
Sophie se saisit du combiné et décroche
« Allo....Qu'est-ce-que tu veux ?...Ecoute...Quoi ? ...Hein ? Tu es partie, tu m'as laissée tomber comme une merde, j'ai pas envie de te voir...Non, ça suffit..Non, ce serait trop facile..Tu t'es comportée en véritable égoïste..Ah oui, et à moi, tu y as pensé ? Tu t'es souciée de mon sort ? Non, je n'ai pas envie de te voir....Fous moi la paix...et n'essaye plus de me joindre..Non, ça suffit j'ai dit..Non, arrête, non ..et bien non, Sophie n'a plus envie de te voir, tu comprends ça ? Tu t'es foutue dans la merde toute seule et tu m'y as entrainée sans calculer les conséquences, bein moi, je me fiche de ton sort maintenant! Et arrête avec tes textos, ok? »

Sophie raccroche puis repose fermement l'appareil sur le comptoir. Elle fouille son sac, ou plutôt son foutoir et se saisit de son paquet de cigarettes.
« -Ca y est mon coeur, si elle pas compris ce coup ci.
-Viens, on s'en va, j'ai besoin de prendre l'air. Cette conne m'a foutu les boules !
-Mais qu'est-ce-qu'elle te voulait bon sang ? Te revoir ?
-Oui !! Figure-toi ! Madame n'était pas heureuse avec son mec et elle s'est barrée ! Tu te rends compte ! Elle vient de me demander pardon et veut que je lui donne une autre chance ! Mais elle croit quoi ? Que je suis un jouet avec lequel on joue jusqu'à qu'on en trouve un nouveau qu'on met de côté et qu'on vient reprendre quand on a envie de rejouer avec ?
-Elle est grave ! En tout cas, tu l'as envoyer bouler proprement. Qu'elle aille se faire voir et si elle te cherche encore, elle va me trouver !
-Elle sait que tu existes en tout cas. Qu'elle aille chercher un autre pigeon ailleurs..J'ai perdu assez temps avec elle.. Tiens, file moi du feu, mon briquet est mort.
-Tiens mon cœur..Et calme toi
-Elle m'a foutu les boules ahhhhh, allez, on va se piquer une tête ?
-Il est 17h45 chérie, tu es sûre ? La piscine ferme à 19h00.
-Absolument et il fait si chaud, c'est intenable. Et faire quelques longueurs me fera du bien. Les affaires sont toujours dans le coffre?
-Bein oui, tu les as pas sorties depuis qu'on a voulu y aller l'autre jour et puis on y a pas été..tête de linotte
-Ok, génial, allez, on fonce. J'ai besoin de me changer les idées ! Chauffes toi bien ma chérie, je vais t'en fiche plein la vue ! » défie Sophie.


A peine cinq minutes plus tard, les deux femmes arrivent sur le parking de la piscine municipale. Là aussi, toute la ville semble s'être donné rendez-vous. Sophie et Camille peinent à trouver une place et au bout de 2 tours complets au milieu des voitures écrasées par la chaleur. Elles laissent le véhicule, se saisissent de leurs affaires et filent vite à l'entrée avant d'aller se changer. Camille se délecte du spectacle qui s'offre à elle dans la rangée de casiers. Sophie ôte rapidement sa robe rouge alors que le regard de Camille, émerveillée, l'accompagne dans chacun de ses mouvements. Pas un détail n'échappe à ses yeux qui prennent soudain un éclat autre que celui de l'admiration. « N'y pense même pas luis souffle Sophie à l'oreille. « Change toi vite chérie, je me sens dans une forme olympique. Accroche toi, je vais te mettre une bonne longueur dans la vue!
-Tu as le droit de rêver ma puce ».
Après une douche majestueuse et avoir déposé leurs effets sur deux transats miraculeusement inoccupés, Camille et Sophie plongent en symbiose dans l'eau fraîche du grand bassin. A l'ombre, derrière la haie, une paire d'yeux les observe, en silence, discrète.

« - La vache ! Regarde ce qui arrive ! On va prendre une saucée ! Dépêchons nous de rentrer !
-Oui, on a plutôt intérêt, c'est vachement noir et ça nous arrive droit dessus ! »
Le ciel a effectivement pris une couleur gris-vert inquiétante et le vent a encore redoublé d'ardeur, entraînant dans un tourbillon puissant les feuilles arrachées aux nombreux peupliers environnants. Les nageurs regagnent les bordures du bassin à une vitesse record, les serviettes volent ou s'envolent. Des éclairs zèbrent déjà l'horizon et le tonnerre se fait entendre , annonçant un orage encore plus violent que celui de la veille.


A l'extérieur, dans une Laguna grise garée non loin du parking, des yeux observateurs ont repris leur travail. La silhouette sombre et immobile patiente sagement, imperturbable et insensible au déchainement soudain des éléments. Seul, le point rouge d'une cigarette que l'on consomme dénote avec le décor devenu très obscur. Le téléphone posé sur le tableau de bord, la paire d'yeux sirote une pelforth, alternant liquide et bouffées de cigarette dont les volutes s'échappent par la vitre restée entrouverte malgré la pluie qui commence à tomber.

Les yeux entr'ouverts et le regard fixe, la silhouette scrute l'entrée de la piscine par laquelle Camille et Sophie sont sensées sortir. Le téléphone en main, ses doigts jouent sur le mini clavier avec une dextérité impressionnante, saisissant ainsi de nouvelles informations . Une fois la manœuvre effectuée, les yeux reprennent leur observation à travers le rideau de pluie. Camille et Sophie sortent enfin, courant à perdre haleine jusqu'à la voiture garée heureusement à proximité. Le moteur de la Laguna se met en marche, et le véhicule part dans l'obscurité, tous feux éteints.


La nature a pris des airs apocalyptiques. Le ciel n'est plus qu'un tableau noir que déchirent inlassablement de puissants éclairs. Les nuages déversent sur la ville des millions de litres d'eau malmenés par de violentes rafales de vent. A l'intérieur de l'appartement de Camille, la paix et la sérénité. Les deux jeunes femmes sont enfin à l'abri. Douchées et en peignoir, elles sont assises dans le confortable sofa du salon autour de la table basse en verre sirotant leur verre de vin. Seuls les grondements du tonnerre viennent perturber le silence qui règne dans la pièce.
« Pfiou! Quel orage ! Dit Sophie d'un coup
-Tais-toi ! Quand du penses qu'il y a à peine deux heures on faisait trempette !
-Ouais, quel après-midi ! Et j'ai même perdu un string dans l'histoire !
-Ca n'était pas pour me déplaire chérie..mmmm quel beau petit cul, miam ! Rit Camille..
-Un peu plus de vin mon cœur ?
-Volontiers...Tu sais, j'en reviens à Pauline..Elle est quand même gonflée ! Que comptes-tu faire ?
-Je l'ai envoyée bouler, j'espère qu'elle aura compris que je l'ai rayée de ma vie une bonne fois pour toutes. Rien à foutre de ce qui peut lui arriver maintenant. Toi et moi, c'est ce qui m'importe. Je n'ai plus envie de parler d'elle ...mais de nous.. » Sophie porte ses lèvres charnues à son verre et boit une gorgée de vin. « Chérie..à ce propos..Je voulais te dire..Enfin, j'ai pensé que..., ça me tourne dans la tête depuis un moment..et je me suis dit que...que puisque toi et moi, on a fait nos preuves, enfin, je veux dire, on s'entend bien et que...Et puis pour éviter tous ces va et vient incessants pour aller chez l'une ou chez l'autre..Il m'est venu une idée à la con...je me suis dit que ce serait plus simple pour nous deux si on s'installait ensemble.. Je..j'ai envie de faire un bout de chemin avec toi...enfin, si tu es d'accord bien sûr... »
Camille fixe Sophie, puis, dans un regard empreint de douceur, elle s'approche doucement et sourit à Sophie avant de l'embrasser tendrement et de lui répondre :
« Quand c'est qu'on emménage bébé ? ». Sophie, folle de joie enserre sa compagne dans ses bras après avoir reposé son verre et lui rend son baiser.
« C'est vrai ? Tu veux bien me supporter ? Tu acceptes de m'attendre pendant mes tours de garde ? Tu veux bien d'une emmerdeuse et d'une chieuse de première ?
-Oui, je le veux..de tout mon être..Je te prends toi et tout ce qui va avec..Je veux vivre avec toi mon amour. » Puis, en faisant la moue, Camille ajoute : « En fait, je commençais à désespérer que tu me poses un jour la question !
-Pourquoi ne l'as-tu pas demandé toi alors ?
-Parce-que j'aime quand tu me supplies. » Répond Camille dans un éclat de rire. Elle prend à son tour Sophie dans ses bras avant de poser ses lèvres sur les siennes et de l'allonger délicatement sur le sofa. « Je t'aime Sophie. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée.
Je ne remercierai jamais assez la vie de t'avoir mise sur ma route et de nous avoir permis de nous aimer..Je t'aime...(bisou) je t'aime (bisou), je t'aime (rebisou) je t'aime tant..
Moi aussi je t'aime Camille.....Fais moi l'amour chérie..
mmm, à vos ordres Madame... »

Camille dépose alors un baiser d'une infinie tendresse sur les lèvres pulpeuses de son amie avant d'immiscer sa langue dans sa bouche et de lui livrer bataille. Elle s'allonge au plus prés sur le corps délicieusement chaud de Sophie qui reçoit ce baiser comme une bénédiction. Un baiser long, passionné, passionnel, sans fin. Puis un autre, à chaque fois plus profond et voluptueux que le précédent. De sa bouche, Camille vient énerver le lobe de l'oreille de Sophie, puis de sa langue, elle en titille l'intérieur, tout en faisant glisser sa main le long du col du peignoir et d'en écarter un pan tout entier. De ses doigts longs et fins, elle enveloppe le globe de chair et le caresse. Sophie, de son côté fait courir sa main sur le dos de Camille avant de la glisser par dessous le tissu doux et spongieux et de découvrir le satin soyeux de sa peau ambrée. La bouche de Camille parcours de baisers mouillés le cou de sa maîtresse avant d'honorer du bout de sa langue la vallée de ses seins..Ses doigts jonglent savamment sur le téton arrogant de Sophie dont les gémissements commencent à se faire entendre. L'envie de s'aimer et de tout donner les entraîne dans un tourbillon de désir incommensurable. Sophie se sentant un peu lésée dans sa position qui la limite dans ses mouvements, donne un valeureux coup de reins qui les envoie rouler toutes deux sur le sol recouvert d'un tapis aux motifs africains. Sophie se retrouve sur sa compagne et d'une main sûre, la débarrasse de son peignoir, laissant apparaître une plastique superbe, à la musculature fine et tentatrice. Elle retire ensuite le sien avant de couvrir de son corps celui de Camille et de dévorer son visage. Leurs mains se cherchent et se trouvent, leurs doigts se serrent dans un élan de tendresse infinie, leurs lèvres se goûtent et se lèchent. Camille se dégage délicatement de Sophie, l'invitant à se positionner sur le côté..Ainsi, les deux jeunes femmes peuvent se caresser tout à loisir..Des mains parcourent les corps chauds comme de la braise, descendant des épaules en passant par les hanches et finissent leur course sur des cuisses avant de remonter par le bas du ventre, sollicitant le nombril et s'arrêtent sur les seins. Camille se rapproche de Sophie et reprend le même chemin avec sa bouche qu'elle laisse goulûment gambader sur les seins de Sophie. Elle en couvre chaque centimètre de baisers chauds et humides avant de se délecter des pointes durcies de plaisir. Sophie, des sa mains fébrile, explore le corps de Camille et vient à son tour du bout des doigts solliciter ses seins et son ventre. Leurs mains se rejoignent à nouveau et leurs doigts se marient alors que leurs bouches s'unissent à nouveau dans un baiser fougueux. Leurs corps se rapprochent, se soudent, leurs jambes se mêlent et leur hanches impriment un mouvement de va et vient arrachant à chacune de nouveaux gémissements. Les mains pétrissent leurs fesses et caressent leurs cuisses dans un ballet majestueux de douceur. Leurs lèvres refusent de se séparer alors que dans leurs bouches, leurs langues s'enroulent dans une danse fiévreuse. Leurs bassins s'éloignent un peu et laissent place à leurs mains gourmandes qui ont tôt fait de se glisser dans cet espace préparé à leur effet. Sophie et Camille ouvrent d'avantage leurs cuisses offrant à la main de l'autre un sexe trempé de désir. Leurs doigts caressent et glissent sur ses chairs molles et chaudes, énervent leurs coquins orgueilleux et luisants de plaisir.
« Tu me rends dingue mon cœur..baise moi chérie..
- Tes désirs sont des ordres mon amour...... »

Camille se dégage alors de Sophie et se met sur elle, tête bêche...en prenant soin de ne pas la blesser en ouvrant ses jambes sur son visage. Apparaît alors devant la bouche de Sophie un sexe mûr à souhait pour atteindre l'étape finale..La tête de Camille se glisse entre les cuisses de Sophie avant de s'y affairer en noyant son mont de Vénus de baisers et de le lécher copieusement. Sophie en fait de même de son côté après avoir goûté son nectar à l'entrée de son intimité, la pénétrant de sa langue et dardant son clitoris du bout de sa langue. Les gémissements redoublent de vigueur, les reins accélèrent leurs mouvements. Chacune entoure les cuisses de l'autre de ses bras pour se rapprocher au mieux du fruit délicieux, pour encore mieux le cueillir de sa bouche et en savourer le suc divin. Dehors, l'orage fait rage, les deux femmes dans l'obscurité soudaine s'aiment à la lueur des éclairs qui dansent dans le ciel. Leurs doigts décident alors de prêter main forte et elle se pénètrent de concert alors que leurs bouches gourmandes continuent de jouer sur leurs boutons magiques..Le va-et-vient des mains, les bruits mouillés,leurs langues insatiables et l'orage qui gronde les emmènent enfin à l'extase suprême..Alors qu'un coup de tonnerre éclate, leur plaisir explose dans leurs bouches dans un spasme sans fin..
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