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Routiers cocus 5

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Lue : 1488 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 19/06/2013

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Echanges consentis.

Résumé : Paul routier, découvre Amédée en train de baiser Elodie, son épouse. Il quitte l'infidèle. Il trouve à se loger chez une veuve quadragénaire. Malgré la grande différence d'âge il devient son amant, Violette ne l'épousera pas. A partir de ce constat il embarque des auto-stoppeuses et connaît de nombreuses aventures sexuelles. Son ami Charles plus âgé, mais cocufié lui aussi, présenté à Violette, en tombe amoureux. Paul envisage de céder la place.

Pour me plaire ou par plaisir, Violette se fait plus accueillante, accepte les contacts rapprochés avec Charles, se blottit gentiment dans ses bras en dansant, m’interroge d’un regard afin de vérifier que je n'élève pas d’objection ou que je ne la trouve pas trop permissive. Mon sourire la rassure et elle laisse à Charles l’initiative du rapprochement. Charles constate cette sorte de passivité et exploite le filon, mais lui aussi m’interroge des yeux, voit que j’approuve d’un hochement de tête et il pousse son avantage. Les deux corps qui dansent devant moi sont étroitement enlacés. Violette ferme les yeux. Je m’approche du couple, me place derrière ma maîtresse, et j’envoie mes mains sur le côté des seins.

- Et si on dansait à trois ? Pourquoi devrais-je tenir la chandelle ?

Le pas de danse se retrouve, Violette est prise en sandwich, debout, entre Charles et moi. Charles laisse à mes mains la possibilité d’empaumer les deux globes, je m’amuse à presser la chair tendre à travers le tissu. Violette apprécie et puisque je suis là, tous les contacts lui paraissent normaux. Evidemment le contact des rondeurs postérieures a sur moi un effet immédiat. Violette en ce moment sent deux érections, celle de Charles contre son ventre et la mienne sur ses fesses. Ainsi est faite la nature humaine, la chaleur d’un corps de femme peut allumer plus d’un incendie. Si elle ne l’a jamais éprouvé jusqu’à présent, Violette doit le constater. Charles et moi trouvons cette danse à trois formidable. Violette également mais avec la durée elle a trop chaud. Nous aussi.

Chacun enlève un tee-shirt ou une chemise, Violette quitte sa blouse et apparaît en soutien-gorge et en jupe: elle est ravissante. Nous rions de la nouveauté, Charles complimente sa danseuse, ses seins sont magnifiques, leur galbe est parfait. Violette me fixe, sourit fière et heureuse, me prend à témoin, comme si le compliment rejaillissait sur moi. Elle me tend les bras, m’étreint pour danser. J’invite Charles à prendre ma place derrière elle, il se colle à son dos, ses mains remplacent les miennes directement sur les bonnets de dentelle et je les sens, contre mon torse, jouer avec délicatesse sur les deux poires chaudes aux pointes érigées. Les yeux levés vers les miens, Violette fait comme si j’étais en train de peloter sa poitrine, soupire d‘aise. Quelques secousses trahissent les efforts de Charles pour englober au plus près la croupe dansante. Je dissipe un éventuel malaise en prenant les lèvres de Violette.

Elle fond contre moi. Mais vraiment il fait trop chaud. Elle sue, ne veut pas nous incommoder avec des odeurs de transpiration. Elle va prendre une douche.
Charles se félicite des progrès accomplis. Je lui recommande d’être patient. Au cours des prochaines semaines, je pense l’amener plus près encore. Il ne faut rien brusquer s’il veut se retrouver à ma place dans le lit de Violette. La transition doit se faire en douceur. De locataire je suis devenu, contre rémunération, pensionnaire et j’occupe plus souvent la table et le lit de Violette que mon appartement. Dans un premier temps Charles devrait acquérir le statut de pensionnaire, c’est-à-dire devenir un habitué de la maison, ainsi il se ferait mieux connaître et apprécier, surtout quand je serais en voyages lointains. En mon absence il partagerait les repas de Violette. L’idée l’enchante. Au retour de notre hôtesse, j’introduis la demande de ce célibataire malgré lui. Violette pose ses conditions :
- Que je prépare un, deux ou trois repas ? Pourquoi pas ? A condition de ne pas dénigrer ma cuisine. A condition aussi de me prévenir à temps de vos présences ou absences. Qui sera là demain ?

La réponse satisfait Charles et il en profite, reprend la dame dans ses bras pour la remercier en l’embrassant sur les joues avec enthousiasme. Dès demain Charles goûtera les petits plats, dès demain il sera en tête à tête avec ma maîtresse. Mais les meilleures choses ont une fin. La fatigue de Violette, la nécessité d’un réveil aux aurores l’emportent sur l’envie de continuer. Charles parti, je dois verser mon sperme sur la braise qui couve au fond du vagin doublement convoité. Violette s’est beaucoup échauffée et s’enflamme immédiatement, jouit et exige un deuxième embrasement. Ne vais-je pas regretter un jour mon renoncement à ces instants de douceur et de complicité sexuelle. J’ai un peu le sentiment de trahir. Mais travailler au bonheur de Violette, l’aider à bâtir un couple stable et durable avec Charles n’est-ce pas une bonne action ? Alors je m’applique à la rendre heureuse et je lime longuement, avec amour. Mes caresses ont déjà la saveur particulière des adieux.

Je reviens d’un long voyage. Ce soir, ma tournée achevée, je rentre. L’accueil de Violette est plus tendre, plus souriant. Elle me réserve une surprise. Elle attend fébrilement la fin du repas.
-Mon chéri, ton ami Charles aimerait loger ici. Cela dépend de toi. J’ai envisagé de lui louer ton petit appartement.
Aurait-il conclu plus vite que je ne prévoyais ? Me fait-il jeter à la rue, déjà ?

-Tu ne réponds pas ? Evidemment il faudrait que tu lui cèdes la place et que tu t’installes définitivement avec moi. De toute façon, ça ne ferait pas un gros changement, mon chéri…Mais, tu fais une drôle de tête. Rien n’est fait, c’est une proposition que je te soumets. Je ne lui en ai pas parlé. Il m’a juste dit que tu avais bien de la chance et qu’il aimerait en avoir autant. Rien ne presse, tu peux y réfléchir.
Je ne lui dis pas oui, je ne lui dis pas non.
- Ce soir je suis trop fatigué pour décider. Le travail a été pénible Il faut que je dorme.

Violette est toute triste de me voir gagner mon logement au lieu de la rejoindre sous ses draps. Des larmes mouillent ses yeux quand je lui souhaite bonne nuit avec un bisou sur les joues. J’en ai mal au cœur, elle ne mérite pas ce traitement. La surprise est de taille. Sa proposition va à l’encontre de tous mes plans. Il a toujours été entendu que Violette ne m’épouserait pas en raison de la différence d’âge. Celle-ci ne nous empêche pas d’être amants. Passer toutes mes nuits dans son lit, ferait de moi un concubin officiel, un semi-mari. Comment faire entrer Charles dans son lit si je l’occupe ? Et comment serais-je un mari serein en sachant que le locataire est amoureux de ma femme, avec toutes les tentations et tentatives à imaginer ? Si c’est pour renouveler ma précédente expérience malheureuse avec Elodie, pas question. Amédée aurait partagé ma femme sans jalousie et je suis parti. Charles n’est pas plus partageur que moi. Nous fonçons dans le mur.
-Chéri, je peux entrer ?

Violette en nuisette transparente a poussé la porte de ma chambre, me fixe, le regard si triste.
-Je ne trouve pas le sommeil. J’ai eu tort, garde ton appartement, je ne louerai pas à un autre. Tu viendras me faire l’amour quand tu voudras. Dis, tu m’en veux? Fais-moi une place dans ton lit, je ne t’ennuierai pas, puisque tu es fatigué, mais laisse-moi dormir contre toi. Le contact de ton corps m’apaise.

C’est touchant, je soulève mon drap. Le contact de son corps chasse ma fatigue. Je passe un bras sous son cou, je me penche sur sa bouche, je l’embrasse avec passion, le drap vole au pied du lit, la nuisette atterrit sur la descente de lit. La main de Violette s’est posée sur ma verge, la caresse accentue l’envie, mon sang se précipite, enfle mon membre. Ma main cherche la crevasse, en sépare les bords, y recueille une sève gluante. Elle dit « Viens » et prend position, genoux remontés. J’oublie mes plans et mes calculs, je succombe à l’appel des sens et je me hisse sur ce corps en chaleur, je la pénètre. L’orgasme fait trembler sa voix et ses membres. Je voudrais lui dire… mais elle dort. Au matin, après le baiser affectueux du bonjour, je prends mon courage à deux mains :
- Violette, je pense que tu devrais t’établir solidement, fonder un foyer. Tu dois penser à créer quelque chose de solide et de durable. Tu es une maîtresse fantastique, tu seras une épouse adorable. Euh, tu as sous la main l’homme qu’il te faut.

Elle sourit, avec toutefois une lueur de contrariété. Elle ne me l’a pas caché, elle ne compte pas m’épouser. Je la détrompe :

- Tu as remarqué les sentiments que tu inspires à mon ami Charles. Il m’a fait part de son désir de t’épouser.
- Il veut m’épouser, en es-tu certain ? Mais, toi, je te perdrais ?
- Pense à l’avenir, pense à toi. Charles serait un mari aimant et fidèle, un soutien. Il t’admire et il t’aime, il est presque de ton âge. Allons, ne pleure pas. Mais si je t’aime, à ma façon et c’est pourquoi je me soucie de ta vie future. Cette entente physique qui nous unit, tu pourras la trouver dans ses bras. Nous avons passé des nuits extraordinaires, mais par amour de toi, il est temps que je te libère pour te permettre de refaire ta vie officiellement.
-Tu veux me quitter. T’ai-je déplu, ne me désires-tu plus ?
-Oh! Non, tu es merveilleuse, mais je n’ai pas le droit d’être un obstacle à ton bonheur. Justement parce que je sais tout ce que je te dois, je t’offre une occasion de rebâtir du solide.

- Charles serait un bon mari? Il est agréable, il m’a déjà fait des avances. Mais je ne pourrai pas t’oublier. Au moins tu resteras mon locataire?
-Tu en discuteras avec Charles.
- Oui, mais après un refus, comment faire machine arrière ? Il n’était pas content l’autre fois.
- Mais il est plus amoureux que jamais. J’ai une idée, fais-moi confiance. Nous allons faire de lui le héros d’une fête. Je le ferai entrer à ton insu, du moins le croira-t-il. Je te banderai les yeux, te conduirai au lit, je te ferai l’amour. Tu devras exprimer bruyamment ton excitation, me féliciter, me dire que je suis le meilleur, que jamais on ne t’a aussi fortement comblée. Exagère, laisse parler ton cœur, excite sa jalousie. Et jaloux, il va attendre la première occasion pour te promettre le mariage.
-C’est bien compliqué. De toute façon, si ça rate, je te garderai. Amusons-nous et advienne que pourra.

Charles rase les murs. Violette a fermé toutes les portes intérieures pour faciliter la manœuvre. Dans ma chambre, il doit se mettre en tenue légère pour intervenir au moment opportun. Il sait comment il devra prendre ma place au signal. Je lui ai recommandé de se surpasser pour convaincre Violette, mais il devra doser, progresser lentement, mettre Violette en condition et la mener à l’orgasme.
- Hé ! Jeunot, tu me prends pour un bleu. Je sais m’y prendre avec les femmes. Après avoir fait l’amour avec moi, Violette ne te connaîtra plus, tu seras effacé des tablettes, petit !

Je rejoins Violette en cuisine. Sous le peignoir elle porte des dessous qui mettent en valeur ses formes et ses chairs pâles. De la main elle constate l’effet de sa tenue sur mes sens. Elle sait parfaitement où toucher pour mesurer mon degré d‘excitation. Elle se réjouit de me trouver dans d’excellentes dispositions pour ce qui devrait être notre dernière fois. Elle m’embrasse avec une infinie tendresse, des larmes plein les yeux.
- Ne pleure pas, ma tendre chérie. Tu me fends le cœur. Accepte ce bandeau, au moins pour commencer: La cécité développe les autres sens. Pour nos adieux, je souhaite que tu m’aimes avec ton odorat, ton ouïe, ton toucher, ton goût aussi. Tes yeux me connaissent. Voilà, allonge-toi sur ton lit. Excuse-moi, je dois faire un peu de toilette et me laver les dents.

Je vais, fais couler la douche, j’asperge Charles de mon eau de toilette. Je le prends par la main et le conduis au pied du lit. Je dois rester tout près pour répondre aux questions de Violette, pour lui dire un tas de choses. Charles agira, mais devra me laisser la parole.

Il s’allonge à côté de Violette et pose une main sur la nuisette au niveau du nombril. Je parle: - Violette je te trouve magnifique et je veux te voir nue.

Sa bouche esquisse un grand sourire de satisfaction. Charles entreprend le déshabillage. Elle se soulève, le soutien-gorge dégage la poitrine pleine et Charles la couvre de bisous rapides, titille les tétons. Violette est heureuse. Elle a reconnu mon eau de toilette
- Voudrais-tu bien écarter tes jambes, je veux fixer dans ma mémoire l’image de ton sexe.

Charles se positionne pour profiter de la vue. Il roule les yeux, se met à bander, un peu gêné par ma présence. Mais sans moi, il n’y aurait pas de spectacle, je le lui ai longuement expliqué. Sur le bas des jambes ses mains entament un mouvement vers les genoux, il caresse, avance à peine, monte, arrive aux cuisses, en tâte le dessus, l’intérieur. Je vante la finesse de la peau. Le visage fraîchement rasé de Charles plonge sur les parties intimes, sa langue lèche, ses doigts ouvrent la fente. La vue des trésors l’envoûte. Il suce longuement, fouille de la langue, pose un index sur la rose. Violette feule, son ventre se tend en direction de la bouche qui la dévore.
- Mon chéri, tu es formidable. Tu te surpasses. Oh ! Que c’est bon !

Charles pavane, me lance le coup d’œil du vainqueur : il est meilleur que moi ! Je le calme d’une phrase :
- Je t’avais dit que le bandeau te ferait découvrir autrement les sensations.
- C’est vrai. Mais ne veux-tu pas me prendre ? Viens sur moi et pénètre-moi. Je meurs d’envie. Prends-moi longuement. Viens.

Charles se place, prend son sexe en main. La chose est normale, de bonnes dimensions, sans excès, assez proche de mon propre instrument. A la porte l’impatient tâtonne, trouve l’entrée et pousse et je commente puis je le laisse embrasser l’aimée. Ça me fait mal. Je le regarde assurer sa place dans ce corps, se déplacer dans le vagin, limer, creuser, se mettre à l’aise. J’entends Violette me dire son amour, je la vois se donner, le serrer dans ses bras. Si elle sent une différence, elle l’attribue au bandeau, aux circonstances exceptionnelles. Mon remplaçant met la gomme, donne une série de coups rapides qui font claquer l’un contre l’autre les pubis, puis se détend et reprend vaillamment une nouvelle série échevelée. Il a le bonheur de faire frémir la femme. Elle halète :
- Oui, … plus fort, … c’est bon , … encore…mon amour.

C’est pour moi, mais il est l’artisan de ce plaisir exprimé. Et lui ne se sent plus de joie, se déchaîne, oublie les consignes, devient rouge écarlate, s’essouffle, se raidit. Je crie avec lui, nos voix se confondent
- Je viens.

Violette se pâme, arque son dos et répond que je suis formidable. Ils s’immobilisent, je me retire derrière la porte entrouverte et demande en m’éloignant
- Veux-tu enlever ce bandeau ?

Il y a un cri de surprise, puis un silence.
- Alors, heureuse, dit l’innocent Charles.

Violette, bonne joueuse, fait comme si elle savait.
-Tu as été sensationnel. Veux-tu passer la nuit avec moi ?

Elle accepte. Mission accomplie. Comment vont-ils régler mon sort ? On verra. Le mieux serait que je disparaisse. Violette n’a plus besoin de moi. Cette nuit je ferme les portes, je tire la couverture sur mon oreille, je ne veux plus entendre les roucoulements du nouveau couple. Pourquoi s’époumone-t-elle ? Espère-t-elle me rendre jaloux. Si elle savait combien il m’en coûte. Mais elle jouit, c’est l’essentiel. J’ai observé Charles en action, un homme dans la force de l’âge, il sera à la hauteur.
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Histoire de Veilleur

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