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Sexe à la Banque Alimentaire partie 1

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Lue : 830 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 16/04/2020

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J’ai ralenti et je me suis engagé, en quittant la route départementale sinueuse, sur le chemin, goudronné depuis peu, qui montait en lacet jusqu’à l’immense bâtiment. Lorsque, il y avait deux ans de cela, la mairie nous avait proposé les locaux d’une entreprise qui venait tout juste de faire faillite et qui conditionnait des épices et des condiments, on avait vu ça comme une aubaine, et c’était bien le cas. L’immense bâtisse nous permettait de stocker aisément toute la nourriture qu’on redistribuait et il y avait en plus d’immenses frigos.
De plus, devant les bâtiments, on avait la chance d’avoir un immense parking. C’était très pratique pour le personnel, comme pour les associations qui venaient chercher la nourriture où simplement pour nous, même si tous nos véhicules étaient dans un garage.
Il était très tôt, le jour allait se lever d’ici quelques minutes. Il y avait juste un autre véhicule sur le parking, un coupé rouge à deux portes que je connaissais bien. Celui d’Andrée.
J’ai senti ma queue se durcir. Depuis que je donnais mon samedi et mon dimanche à la Banque Alimentaire, sans compter certaines soirées, ainsi que des interventions en urgence, j’avais toujours l’habitude d’arriver très tôt. Parce que la tâche était immense. Et puis aussi parce qu’Andrée m’attendait.
Lorsque j’avais rejoint la Banque Alimentaire, il y avait deux ans de cela, c’était à la suite d’un reportage que j’avais lu sur un quotidien et à un appel ‘Nous avons désespérément besoin de monde !’ Je m’étais regardé, moi, qui avait 28 ans, qui était en bonne santé, qui avait un salaire tout à fait correct, et qui vivait au jour le jour dans un égoïsme total, inconscient jusqu’alors qu’à côté de moi des gens souffraient. S’était dessiné devant moi la masse immense de ces personnes qui souffraient du dénuement, de l’abandon, et je m’étais dit que je devais faire quelque chose. Oh bien sur, ça ne changerait pas radicalement le monde, ce ne serait qu’à mon niveau, mais si chacun faisait quelque chose à son niveau, peut-être que cette addition de gestes pourrait radicalement changer les choses.
J’avais regardé les jours d’ouverture de la Banque Alimentaire et je m’étais présenté un samedi. J’étais tombé sur elle, qui, un téléphone portable à la main, donnait des consignes à une équipe. J’avais apprécié qu’il n’y ait de sa part aucun autoritarisme alors qu’elle les dirigeait.
Elle s’était retournée vers moi, employant cette phrase banale, mais qui dans sa bouche avait eu un autre sens :
—Je peux quelque chose pour vous ?
Qui n’avait pas été, dans sa bouche, une de ces phrases qu’on prononce sans vraiment y penser, mais plutôt la manifestation d’un réel mouvement vers l’autre.
—Je voudrais travailler à vos côtés, je lui avais répondu.
Elle m’avait conduit à son bureau. Alors qu’elle avançait à mes côtés, j’avais pris les premières marques de son corps. Elle devait avoir entre quarante-cinq et cinquante ans. Elle était vraiment grande, avec les talons de ses escarpins, ils devaient avoir quatre ou cinq centimètres, elle me dépassait alors même que je mesurais un mètre quatre-vingt-cinq. Elle portait ce jour-là, c’était un peu sa marque, même si elle ne se limitait pas qu’à ça, un tailleur, simple, noir. La jupe lui arrivait juste au dessus du genou, et elle était fendue de sept ou huit centimètres… J’avais trouvé ce détail troublant. La jupe fendue, c’était un peu un cliché, ce genre de détail qui fait partie d’un univers qui n’existe pas en réalité. En fait, je l’avais compris au fil des mois, elle appartenait en partie à ce monde, à mi chemin entre notre réalité, la réalité la plus dure et la plus triste, dans laquelle elle plongeait constamment, et celui d’un monde fantasmé où les femmes étaient incroyablement sexy, des pin-ups, des créatures de rêve…
Elle avait un corps plein, mais, et ça j’en avais eu la confirmation par la suite, sans le moindre pouce de graisse. Elle faisait très régulièrement des séances de gym, de musculation, elle m’avait même confié avoir un moment donné des cours, et avoir tous les diplômes qu’il fallait pour cela. Elle avait en tout cas un corps qui se dessinait avec des courbes féminines, sans aucune faille, et en harmonie. Son visage lui, n’était sans doute pas à la hauteur de son corps. Ce n’était pas qu’il soit disgracieux, mais il y avait un certain déséquilibre dans celui-ci. Ce qui m’avait d’abord semblé être une faille, pour que j’y vois par la suite du charme.
Lorsqu’elle a poussé la porte du bureau, elle s’est trouvée de trois-quarts par rapport à moi, j’ai pu remarquer que, sous sa veste, elle n’avait pas de T-shirt, de chemisier ou quoi que ce soit, juste un soutien-gorge noir, qui maintenait une poitrine pleine, la veste à même la peau.
C’était un peu cela, je devais le découvrir par la suite, qui faisait son charme. Une sensualité à la fois discrète et marquée, dont beaucoup de femmes étaient dépourvues. Elle avait ce talent pour avoir le détail qui troublerait les hommes, qui ferait la différence entre elle et les autres femmes. Si je n’avais du retenir qu’un détail, ça aurait sans doute celui-là. Mais c’était plus qu’un détail.
J’ai respiré pour la première fois l’odeur du parfum dont elle aimait s’envelopper. C’était L’Heure Bleue de Guerlain, et il lui allait comme un gant, riche et subtil, complexe et sensuel comme elle.
Son bureau était un local pas très grand, les deux murs occupés par des étagères remplies de documents, certains dans des boites. Au centre, il y avait un bureau composé simplement d’une grande planche, épaisse, posée sur deux tréteaux. Un simple ordinateur portable y était posé, elle avait fait le choix de déposer la paperasse sur les étagères.
—Je suis très heureuse que vous veniez proposer votre candidature. On a peu de personnes qui se présentent malgré nos demandes et encore moins de personnes jeunes. Ce que je voudrais vous préciser, simplement, c’est que je souhaite que votre engagement ne soit pas qu’une lubie, quelque chose qui durera simplement une semaine avant que alliez faire un tour ailleurs. Alors je tiens à vous dire clairement les choses. Faire du bénévolat pour nous, c’est un travail dur, pénible, de longue haleine, très ingrat parce qu’on se demande, au bout d’un moment, si ce qu’on fait sert à quelque chose.
Pendant qu’elle me parlait, j’ai pu la détailler à l’envie. Elle avait vraiment un corps parfait, une gifle pour ceux qui disaient que, passé un certain âge, les femmes n’étaient plus désirables.
Quand elle s’était assise, la jupe était remontée sur ses cuisses, venant tirebouchonner sur ses hanches, J’avais pu constater qu’elle avait effectivement de très jolies jambes, parfaitement dessinées, sans une faille…Alors que bien des femmes de son âge se laissaient totalement aller, elle avait fait, et faisait l’effort pour rester convenable et maintenir sa féminité.
Ce qui m’a troublé, ça a été de constater qu’alors que j’avais d’abord supposé que ses jambes étaient très classiquement gainées par le nylon d’un collant, elle avait au contraire choisi d’adopter des bas stay-up qui laissaient le haut de ses cuisses à nu. On voyait parfaitement la jarretière élastiquée, une bande de tissu sombre, qui faisait tenir le bas en serrant sa chair. Il y avait en elle ce souci de marquer nettement sa féminité, alors même que bien des femmes avaient renoncé à la séduction.
Mais le plus surprenant, le plus déstabilisant, sans doute, ça a été de constater, une fois qu’elle a été bien calée dans son fauteuil, et qu’elle a ouvert les jambes, qu’il n’y avait pas de culotte assortie au soutien-gorge. Je crois bien que j’ai été sidéré, tout d’abord. Ce n’est que par la suite que j’ai compris qu’il y avait toujours en elle la volonté d’ajouter une touche sexy, voire plus, à sa tenue. C’était une manière d’être, une féminité teintée de sexualité qu’elle avait adoptée, héritée de sa mère, dont elle m’avait un jour montré la photo, elle lui ressemblait comme deux gouttes d’eau.
Je m’étais habitué par la suite, à cet aspect de sa personnalité, ce mélange entre un classicisme et un érotisme teinté de sexualité et de sensualité.
Pour l’heure, divisé en deux, une partie de moi écoutant ses paroles, l’autre fixant son entrejambes, j’étais tétanisé. Je m’efforçais de saisir chaque détail de son anatomie, me disant que c’était une fois unique, inconscient du fait qu’il y en aurait en fait bien d’autres à venir. Je distinguais une toison pubienne qui prouvait qu’elle était bien blonde, d’un blond en harmonie avec ses cheveux. Malgré son âge, il ne me semblait pas, mais il faudrait sans doute examiner les choses de plus près, y avoir dans sa toison de poil blanc. Toison qu’elle taillait sans doute au rasoir, car elle était découpée dans un triangle qui semblait peu naturel. Juste en dessous du triangle, il y avait l’ouverture de son sexe. Si certaines filles avaient le sexe totalement clos, juste une fente découpant le renflement de leur sexe en deux, d’autres, même au repos, avaient les lèvres qui sortaient, leur dessin, si particulier à chaque femme, exposé. Sa lèvre gauche s’ouvrait vers la gauche, exposant sa face interne, alors que sa lèvre droite, elle, était repliée sur elle-même. Je voyais bien aussi la rondeur de ses fesses, sur lesquelles elle reposait, et le sillon profond qui séparait l’une de l’autre.
Cette image, fascinante, hypnotique, c’était peu et déjà beaucoup. J’allais la garder en moi et je me branlerais en y pensant, à cette image-là, précise, mais en l’intégrant à un ensemble. Sa silhouette globale, son visage. Il y avait en elle quelque chose de profondément attirant.
—…J’ai vu tellement de personnes qui souhaitaient rester avec nous en arrivant partir trois mois plus tard… L’idéalisme du début est gommé par le contact avec la réalité. Malheureusement. Enfin, je dis cela, mais peut-être que moi-même je ne ferai pas mieux.
Des images s’inscrivaient en moi, des scènes possibles. Qui ne me mettaient pas en scène avec elle, mais qui la mettaient en scène avec des hommes. Je la voyais bien, assise sur les genoux d’un homme, dans cette position, avec une queue plantée en elle, une queue qui aurait fouillé ses chairs, allant et venant inlassablement en elle, frottant ses muqueuses internes en lui procurant du plaisir. Ou encore avec cette même queue, ou une autre plantée dans son anus, laissant son sexe libre, qui sexe qui se serait ouvert, dilaté, dont les lèvres se seraient gorgées de sang, auraient gonflé, et qu’elle aurait caressé avec frénésie pendant que la queue bougeait dans sa muqueuse anale.
—…Je vous attends samedi prochain…..Voilà le dossier que je vous demande de remplir. C’est pour nous couvrir pour les assurances…
Elle m’a tendu une liasse épaisse de papiers.
J’avais fini par me détacher de son discours. J’ai acquiescé, me sentant très maladroit. Elle s’est dressée.
—Je vous fais visiter avant que vous ne partiez ?
J’ai dit oui, moins pour découvrir les locaux que parce que ça me permettait de rester quelques instants de plus avec elle. J’ai baissé mon pull sur mon pantalon, me rendant soudain compte que j’étais en pleine érection. Elle semblait pourtant ne rien avoir remarqué. Je l’ai suivie, remarquant ce qui ne m’avait pas forcément frappé précédemment, que ses fesses bougeaient librement sous sa jupe, ce qui était normal, puisqu’elles n’étaient comprimées par nulle culotte. Et l’odeur de son parfum était envoutante.
Les entrepôts étaient divisés en plusieurs zones. Celle où l’on recevait, et à partir de laquelle tout était réparti en plusieurs zones, sur des étagères… Les produits d’entretien, ceux d’hygiène, les denrées qui se conservaient, les conserves par exemple, celles qui avaient une durée de vie limitée, et celles qui allaient être périmées, données le jour même, réparties dans la journée, avec bien sûr l’utilisation de frigos. Une zone de traitement des données, avec plusieurs ordis… Tout était vraiment fait de manière impeccable…
Nous étions sur la plate-forme d’un des escaliers qui permettaient d’accéder à l’étage quand ça s’est produit. Elle était à côté de moi, et elle a embrassé du bras l’ensemble de l’entrepôt. On apercevait, sur les étagères les taches colorées de boites de conserve, d’emballages divers…
—Nous avons la chance de pouvoir, à force d’opiniâtreté, profiter de toutes ces ressources. Et pourtant, une terrible évidence s’impose : même si nous avons beaucoup, nous n’aurons jamais assez, et il y aura toujours des familles en détresse et des gens crevant de faim.
Quand elle s’est tournée, j’ai senti qu’elle était tout près de moi, sa chaleur, l’épaisseur de son corps, et le volume de ses fesses, pleines, charnues, et cependant fermes. Il s’est produit quelque chose d’irréel et cependant qui ne m’a pas déconcerté. J’étais déjà sur une autre dimension, sans m’en rendre compte, et cela n’a fait que se confirmer par la suite. Alors qu’elle sentait bien qu’elle était contre moi, elle n’a rien fait pour se dégager. De la sorte, j’ai perçu contre moi, contact qui s’est mieux défini dans les minutes qui suivaient, sa croupe, tout comme elle a forcément perçu la fermeté de ma queue en pleine érection.
En toute logique, elle aurait du rompre le contact, mais ça n’est pas ce qui s’est passé. Alors même qu’elle continuait de parler, elle a poussé ses fesses vers moi, et elle s’est mise à me caresser avec. Elle a esquissé un mouvement circulaire, qui m’a permis de mieux les percevoir, et qui a fait monter l’excitation en moi. Sa croupe était épaisse et ferme, dans un arrondi qui laissait entrevoir une cambrure naturelle, chaude, alors que souvent les fesses d’une fille étaient froides, et j’en percevais, alors qu’elle pesait sur moi, le sillon profond qui la fendait en deux. Le mouvement qu’elle m’imprimait, s’il me permettait de vraiment bien percevoir sa chair contre moi, lui permettait en retour tout autant, je n’en doutais pas, de sentir le volume et le dessin de ma queue, qui se dressait, emprisonnée dans mon pantalon. Je ne l’ai pas vu immédiatement, mais il y a eu un moment où elle a soulevé sa jupe, et où elle s’est mise à se caresser, faisant tournant sa main sur son sexe, dans un geste que je n’ai pu qu’imaginer, alors que j’aurais aimé le voir.
Elle a cessé de parler, alors que les sensations affluaient en elle, tout comme elles montaient en moi. J’éprouvais un plaisir particulier à ce qu’elle me caresse ainsi. Aucune fille ne m’avait auparavant caressé de ses fesses. C’était là sa marque : quelque chose de simple, mais de troublant et d’efficace, auquel aucune autre fille que je n’avais connu avant n’avait pensé. Et elle ne négligeait en tout cas pas son plaisir, car je la sentais frémir contre moi. Elle a fini par s’immobiliser, contre moi, se figeant pour jouir, au moment où mon sperme partait dans mon caleçon. J’aurais aimé soulever sa jupe, avoir sa croupe nue devant moi, pleine, charnue, fendue en deux, et l’arroser de semence. Je me suis dit que ça n’était que partie remise, et ça a effectivement été le cas. J’aurais aimé aussi voir son sexe, dilaté de jouissance, le voir inonder ses jambes.
Elle s’est retournée vers moi, avec quelque chose de radieux dans son expression.
—Nous nous sommes tout dit. On se retrouve samedi prochain.
Au moment où je passais le long d’elle, pour partir, j’ai remarqué qu’un filet liquide avait passé son genou, et coulait le long de sa jambe. C’est en y pensant, et en pensant à une infinité de détails que je me suis branlé cent fois dans la semaine. Jusqu’à la retrouver. Elle avait changé son tailleur noir pour un tailleur fuschia, ses escarpins pour une paire de bottes assorties, qui montaient haut, et avait par contre, je m’en suis vite rendu compte mis un string noir, qui laissait ses fesses à nu, mais masquait son sexe. Comme elle se penchait et s’accroupissait souvent, avec une jupe courte, on voyait tout. Curieusement, je trouvais aussi excitant de voir son sexe couvert du tissu noir que nu. Il collait au renflement de sa vulve et s’enfonçait entre ses lèvres.
Elle m’a annoncé clairement la couleur :
—Tu vas passer la journée avec moi, et ensuite, tu te débrouilleras tout seul. Tu es intelligent, tu pourras très bien gérer la situation.
Elle m’a entrainé à sa suite. Le matin commençait par une révision des stocks, sur ordinateur, et une lecture des messages envoyés la veille, par les différentes associations. Il s’agissait de lire leurs demandes, et de les fournir, en fonction des stocks disponibles, mais aussi de la qualité de leurs demandes. Une association en particulier formulait toujours des demandes qui étaient exagérées, elle avait fait une enquête sur le nombre de demandeurs réels, et il fallait à chaque fois réajuster, ce qui ne manquait pas de créer des conflits. A partir de là, les personnes présentes en matinée chargeaient les fourgonnettes qui avaient été offertes par un garage il y avait deux ans de cela, et partaient fournir les associations. Il y avait deux apports par semaine. L’autre partie, qui commençait un peu plus tard, qui consistait à aller faire le tour des hypermarchés, supermarchés, et supérettes des alentours. Ceux-ci en effet avaient chaque jour des produits qui approchaient de la date de péremption, qui atteignaient la date de péremption, des légumes et des fruits qui n’avaient pas un bel aspect, et dont ils faisaient cadeau à la banque alimentaire. Des produits qu’il fallait ensuite rerépartir très rapidement, dernière tâche avant de boucler dans la journée.
Elle m’a présenté les bénévoles qui arrivaient les uns après les autres. Sans grande surprise, la plupart d’entre eux étaient des retraités. J’ai vu la faille qui existait en me rendant compte que j’étais le seul ‘jeune’. Pourtant ça ne me dérangeait pas outre mesure, et ça n’avait pas l’air de les déranger. On s’est mis au travail, tous ensemble. Moi à côté d’Andrée. On a préparé tous les colis, puis une partie des personnes présentes a été chercher les fourgonnettes. On a été chargé. Ils sont partis.
On a pris un café ensemble, partagé un quatre quarts qui était périmé depuis trois jours, symbole de cette nourriture récupérée qui en d’autres temps aurait été jetée. Puis est venu le moment de partir récupérer de la nourriture. Des équipes de deux. Je suis monté avec elle. Elle a pris le volant. La jupe a remonté très haut, dévoilant la quasi intégralité de ses bas stay-up, y compris la jarretière. Elle n’a rien fait pour la redescendre.
—Mes jambes te plaisent ?, elle a demandé en démarrant.
—Je ne vais pas mentir, je trouve que tu es magnifique.
—Je m’entretiens. Je fais énormément de sport. Même si vieillir est inéluctable, je n’aime pas l’idée de me laisser aller. J’ai envie de rester vraiment femme aussi longtemps que possible. Je redoute ce jour terrible où toute capacité de séduction m’aura quittée.
Avec sans doute trop de spontanéité, j’ai répondu :
—Oh, pour l’instant, ce n’est pas encore le cas.
Elle a eu un petit rire, avant de répondre :
—Merci ! C’est le genre de compliment qui me touche !
C’est un peu plus bas, alors qu’on se dirigeait vers le premier des supermarchés, qu’elle m’a dit :
—Tu peux les toucher, si tu veux…J’aime qu’on me caresse, et je suis sûre que tu caresses très bien.
Ma gorge est devenue sèche…
—C’est-à-dire…
—J’ai un anneau au doigt…Oui, je suis mariée, mais mon mariage ne signifie plus rien…Mon mari ne me baise plus…Même pas une fois par mois…Je ne l’intéresse plus…Et je ne suis pas sûr qu’il m’intéresse encore. Nous sommes amis, et on peut compter l’un sur l’autre en cas de difficulté. Je crois bien que c’est tout. Le problème, c’est que même si je viens d’avoir cinquante ans, j’ai encore terriblement envie de sexe. J’ai des fantasmes, je me masturbe, mais ça n’est pas suffisant pour moi.
Sa confession m’a ôté mes derniers scrupules, et j’ai cédé à cette envie qui me rongeait. J’ai amené la main sur son genou, envahi par le mélange de sensations qui m’a submergé. Sa chaleur m’a envahi, comme jamais je n’avais perçu la chaleur d’une femme au bout de mes doigts auparavant, s’ajoutant à la sensation du lycra au bout de mes doigts. C’était sans doute la première fois que je ressentais quelque chose d’aussi intense pour une femme, un désir aussi fort, une fascination aussi totale. Il fallait dire que je n’avais jamais connu avant une femme qui ait une sensualité aussi marquée. Les filles de mon age étaient bien fades comparées à elle. Elles avaient un corps, mais elles ne savaient pas vraiment le mettre en valeur. Il fallait sans doute pas mal de temps à une femme pour se connaître et développer sa sensualité.
J’ai pris mon temps pour la caresser. Je crois que j’aurais pu y passer des heures, sinon des jours, en me disant que je devais profiter de ce moment à fond. Je suis remonté le long de ses cuisses. Elle a poussé un petit gémissement.
—Tu caresses bien, elle a dit. Quand je t’ai vu, j’ai su que tu devais être un bon coup, même si tu as sans doute beaucoup à apprendre. Tiens, on va s’arrêter là, on a le temps.
Elle a ralenti et elle s’est arrêtée sur une aire qui avait été aménagée le long de la départementale. Je venais de dépasser la lisière de le jarretière élastiquée pour avoir le premier contact avec sa chair nue. J’avais le sentiment de vivre un moment intense, et que chaque fois que je serais avec elle, s’il y avait une suite, il faudrait que j’en profite un maximum.
—Je veux que tu me caresses à travers ma culotte, puis que tu l’écartes. Ce sera deux sensations différentes pour toi comme pour moi.
J’ai remonté le long de ses aines. Elle avait coupé le contact et écartait les jambes pour mieux s’offrir. Le tissu de la culotte, léger, était tendu par le dessin de son mont de Vénus proéminent. J’étais en pleine érection, la queue d’autant plus douloureuse qu’elle était enfermée dans mon pantalon, et le premier contact que j’ai eu a été si fort que j’ai senti la jouissance monter en moi, et je me suis contenu, faisant un réel effort pour la maitriser. C’était trop tôt, et je voulais jouir autrement, avec sa main ou sa bouche autour de moi. Sa chatte, je pensais que c’était trop tôt.
A travers le tissu fin j’ai senti le renflement de son sexe, son ouverture, et le dessin de ses lèvres qui sortaient d’elle. Ce qui m’a surpris, mais c’était un élément supplémentaire qui me disait qu’elle était différente, ça a été de constater qu’elle mouillait, et même abondamment, le tissu était bien humidifié, et je sentais du liquide qui coulait d’elle, alors même qu’elle avait atteint la cinquantaine.
Elle avait facilement du plaisir, et elle le manifestait tout aussi facilement. Renversée dans le siège, elle se laissait aller à ses sensations, yeux mi-clos, poussant un petit gémissement de temps à autre.
J’ai écarté le tissu, le tirant dans son aine. Le sexe que j’avais sous les yeux n’avait rien à voir avec celui qu’elle avait offert à ma vue la semaine précédente. C’était la masse toute entière de son sexe, qui semblait s’être dilatée, son sexe devenu proéminent, ses lèvres sorties d’elle, gros paquet de chair épanoui, et son clitoris dardant, dégagé des chairs protectrices qui le cachaient, gros et pointu. Je l’ai caressée avec un mélange de circonspection et de fascination, tournant sur elle alors qu’elle trempait mes doigts de sécrétions huileuses, qui coulaient su ma paume et descendaient le long de mon avant-bras. Je ne savais pas quoi privilégier, masser ses lèvres, appuyer sur son clitoris. Tout semblait la satisfaire… Elle ne m’a pas arrêté quand j’ai glissé un doigt, puis un autre en elle, en pensant que ça aurait pu être ma queue, enfermée dans mon pantalon, douloureuse de désir. Très classiquement, je me suis mis à aller et venir en elle. Le peu de contrôle qu’elle avait, elle l’a perdu, se laissant totalement aller dans le fauteuil sous ma caresse, se libérant dans un mélange de gémissements, de petits cris et de paroles courtes. ‘C’est bon…C’est exactement ce qu’il me fallait…’ Son corps frémissait… Elle a libéré ses seins de son soutien-gorge, et elle s’est mise à en tripoter les pointes. Ils étaient bien ronds, volumineux, et ne semblaient pas présenter le moindre signe d’affaissement. Les aréoles et les pointes étaient roses, pointes semi-érigées qu’elle s’est mise à caresser de ses ongles peints cette semaine-là de rose, mais coupés courts, une obligation vu ce qu’elle faisait, et elle les a fait durcir, ajoutant un plaisir supplémentaire, car elle semblait très sensible des seins.
J’ai senti que la jouissance montait en elle. Le problème c’était qu’elle montait en moi aussi, et je voulais la retenir, parce que je voulais, plus que tout, je crois même que je n’avais jamais voulu quelque chose aussi fort qu’elle s’occupe de moi. Elle a tremblé puis s’est tendue.
J’avais déjà remarqué, chez mes partenaires, que, quand elles jouissaient, elles émettaient plus de liquide. Mais je n’avais jamais vu ce qui lui arrivait à elle. Elle a crié en crachant plusieurs jets épais d’un liquide qui est venu frapper le volant, le tableau de bord, le pare-brise. Un liquide épais, crémeux, on aurait dit du sperme, ça en avait la consistance, même si l’odeur était différente. Le plus frappant, sans doute, c’était que cette sorte d’éjaculation n’avait rien à voir avec ce qui coulait d’elle avant. Un liquide exceptionnel pour un moment exceptionnel.
Elle est restée un moment figée, savourant son orgasme, avant de se tourner vers moi. Avec un sourire chaleureux, elle m’a dit :
—Tu as envie que je m’occupe de ta queue ? A en juger par la bosse qui déforme ton pantalon, tu ne dirais pas non…
Elle a plongé sur moi, m’a défait. Comme j’aurais pu l’imaginer, ses mains étaient souples et habiles. Je n’ai même pas eu le temps de m’en rendre compte que déjà, elle avait mis ma queue à nu. Elle s’est mise à me masturber, d’un geste qui, sans grande surprise, mettait en exergue toute son expérience. Des filles m’avaient sans aucun doute déjà branlé, souvent à l’adolescence, quand on a ses premières envies de sexe, mais trop peur d’aller plus loin, c’est comme ça qu’on commence, une fille qui caresse la verge d’un garçon…C’est sans risque, ça permet au garçon d’avoir du plaisir, de connaître pour la première fois la caresse d’une femme, et à la fille de se sentir valorisée. Et puis après, il y avait eu d’autres filles…Mais jamais aucune qui ait cette habileté…Chez elle, ce n’était pas une pratique mineure, mais bien un art, quelque chose de riche, issu d’années de pratique. Elle tournait sur ma chair, montant, descendant, sans négliger une seule partie, sachant caresser de la pulpe des doigts, de l’ongle, appuyant sur les parties les plus sensibles, le gland bien évidemment, les couilles, sachant caresser en faisant monter la pression, mais s’interrompant quand elle sentait que la jouissance approchait. Je crois que je n’avais jamais autant abondé de liquide présécrétif, trempant ma queue comme sa main.
—Tu as une belle queue…On peut faire plein de choses avec…
Cette phrase a dessiné devant mes yeux un continent. Tout ce qu’on pouvait faire elle et moi. Qui serait aussi bien, sinon mieux que cette caresse qu’elle me prodiguait.
Se dessinait aussi devant moi une vie en grande partie consacrée au sexe. Tous les hommes, les femmes peut-être aussi, à qui elle avait prodigué des caresses, que ce soit avec sa main, sa bouche, son sexe…Son immense expérience. A chaque nouveau partenaire, d’une manière presque instinctive, tenter des choses nouvelles…Qu’il n’y ait jamais de banalité, parce que le sexe c’était comme les notes de musique…Un nombre limité, mais des variations infinies…
J’ai fini par jouir, alors qu’elle caressait mon gland de son ongle…Dans un jaillissement en harmonie avec le sien, comme si elle m’avait communiqué ses propriétés. Mon sperme n’en finissait pas de sortir.
Après, il a fallu procéder à quelques nettoyages. Un rouleau d’essuie-tout posé à l’arrière a fait l’affaire. J’ai quand même eu l’impression, outre quelques tâches sur nos vêtements, que l’habitacle sentait l’odeur intense de ses sécrétions vaginales. Une odeur qui me plaisait, et qui est restée avec nous, tout le temps que nous avons fait le tour des supermarchés.
A chacun, un accueil quasi identique. Il fallait passer par l’arrière. Quelqu’un qu’elle connaissait nous attendait. Il nous emmenait dans un local où étaient entreposés des cartons ou des cagettes dans lesquelles étaient disposés des produits qui auraient été sacrifiés, légumes, fruits, yaourts et produits lactés, fromages, que nous chargions comme autant de trésors. Mis hors circuit par la cruauté d’un circuit économique sans pitié, ils permettraient à ceux qui n’avaient rien ou très peu de se nourrir.
C’est à chaque étape que j’ai vu le lien social d’Andrée. Sans aucun doute, c’était grâce à elle qu’on pouvait obtenir ce que certes, la loi imposait de ne pas détruire, mais qui aurait pu partir ailleurs, ou quand même être détruit.
Mais j’ai vite compris qu’il y avait, dans ses relations, quelque chose qui allait au-delà. En particulier lors de notre dernière visite de la matinée. Elle a été accueillie par une femme d’une trentaine d’années, une blonde pas très grande, avec des yeux gris, une jolie silhouette pour un joli visage. Le rituel n’a pas été très différent ici de ce qui se passait ailleurs, un couloir, des portes, une pièce dédiée. Andrée m’a dit :
—Je te laisse charger, je reviens !
Et elle s’était éloignée dans le couloir avec la jolie blonde. Si j’avais pu avoir des doutes quant à ce qui les unissait, Andrée lui avait posé la main sur ses fesses qui tendaient son pantalon pendant qu’elles avançaient dans le couloir, dans un geste sans équivoque.
J’avais tout chargé en me demandant, rongé par la curiosité, ce qui pouvait bien se passer dans le local, même si j’en avais une petite idée.
J’ai chargé rapidement, je commençais à prendre le rythme. C’était notre dernière visite, et la fourgonnette était pleine. Grâce aux talents d’Andrée.
J’aurais pu attendre dehors, profiter de la fraicheur du matin, mais la curiosité a été la plus forte. Je suis revenu à l’intérieur et je me suis glissé dans le couloir, pour arriver devant la pièce où étaient rentrées les deux femmes. Il y avait une large baie vitrée, qui permettait de voir, et de bien voir. Elles se fichaient bien l’une comme l’autre d’être vues, et étaient, en tout cas quand je me suis présenté, bien trop grisées par ce qu’elles faisaient pour prêter attention à quelqu’un qui jouait les voyeurs. La jolie blonde avait descendu son jean et la culotte, noire, qu’elle portait dessous, le jean à ses chevilles, la culotte à ses genoux, offrant ainsi son ventre à Andrée. Si la blonde était debout, Andrée elle s’était positionnée sur un fauteuil qu’elle avait amené juste devant la blonde. Les deux mains accrochées aux fesses charnues de l’employée du supermarché, elle avait le visage enfoui dans son pubis, la fouillant avec tout son savoir-faire…Je voyais juste sa tête bouger sur elle, et je l’imaginais sans mal, le sexe de nouveau durci et douloureux, alors qu’elle m’avait branlé une heure plus tôt, même si je ne voyais rien. Mais c’était cela qui était excitant. D’imaginer les muqueuses dilatées, offertes, ouvertes, fouillées par la langue habile d’Andrée…Imaginer aussi les jus de la fille coulant dans le gosier de ma partenaire de tournée…J’ai glissé sur le côté dans la semi-obscurité. Je voulais voir les mains d’Andrée accrochées aux fesses de la fille. Celle-ci avait des fesses haut perchées, charnues, débordantes, coupées en deux par un sillon profond, fesses qui contrastaient avec ses jambes fines.
J’ai glissé de nouveau de l’autre côté. La caresse buccale d’Andrée était apparemment suffisante pour faire jouir la jeune femme, qui s’est cambrée et a ouvert la bouche, pour un cri silencieux. Andrée s’est reculée, me laissant apercevoir un sexe de fille imberbe, avec les lèvres sorties d’elle, toutes gonflées, luisantes d’un mélange de sécrétions et de salive.
La jeune employée s’est redressée, et elle lui a dit :
—J’ai envie que tu me baises comme un homme.
Je me suis demandé ce que cela sous-entendait.
—C’ est pas possible, on n’a pas le temps, Marc m’attend à la voiture…
—Je m’en fiche…Il n’a qu’à penser ce qu’il veut…
Joignant le geste à la parole, tendant la main, elle a ouvert un tiroir sur sa gauche, et en a extrait un emmêlement de liens et de lacets, qui entouraient un olisbos noir comme de l’encre, long et légèrement recourbé. Un pénis factice.
—Je veux que tu le rentres dans mes chairs et que tu me fouilles.
Andrée n’a pas résisté très longtemps. Mais comment résister à une pareille proposition ? Elle a défait sa jupe, tiré bas son string, et s’est harnachée, aidée par sa complice, qui semblait impatiente de se voir pénétrée. Une fois que l’ensemble a été fixé, à la satisfaction des deux femmes, la jeune employée s’est retournée, et elle s’est pliée en deux sur le bureau, offrant à Andrée sa croupe charnue et rebondie, en bas de laquelle se nichait son sexe, renflement dont sortaient ses lèvres. C’était une vision troublante au possible, et j’aurais aimé être à la place d’Andrée pour me glisser en elle, sentir son corps frémir au rythme de son plaisir. Elle n’aurait pourtant peut-être même pas été intéressée, préférant que ce soit le pénis de plastique dur qui la pénètre, détestant le contact des hommes. D’ailleurs, elle n’avait eu d’yeux que pour Andrée et ne m’avait même pas regardé.
André l’avait pénétrée lentement, poussant le gode d’un noir d’encre en elle jusqu’à ce que son pubis vienne buter contre ses fesses. La jolie brune était totalement effondrée sur le bureau…La scène était terriblement excitante, et, si je n’avais craint d’être surpris, j’aurais sorti ma queue et je me serais branlé…
Andrée s’est mise à la besogner, adoptant un rythme irrégulier qui mettait la jeune femme dans tous ses états, allant à un moment très lentement, puis à l’autre très vite. La brune même si elle s’efforçait de rester silencieuse, avait de plus en plus de mal à se contrôler…Elle a fini, alors qu’Andrée glissait une fois de plus en elle, par jouir, libérant des liquides qui ont ruisselé sur ses cuisses.
Andrée s’est dégagée, désarnachée.
—Il faut que j’y aille.
La brunette a récupéré le pénis de plastique sombre et a entrepris de laper ses propres sécrétions avec une expression gourmande qu’Andrée a emportée avec elle.
Elle m’a retrouvé à la voiture. J’étais adossé contre celle-ci, avec une expression faussement décontractée.
—Alors tu as bien profité du spectacle ?
—Je ne vois pas de quoi tu veux parler.
—Tu es comme Pinocchio…A part que lui c’est son nez qui s’allonge…
Elle a tendu la main vers mon pantalon et a massé ma queue à travers.
—Et puis tu n’es pas spécialement discret, même si Coralie était trop en transes pour se rendre compte de ta présence. Allez, on rentre. Maintenant, il faut répartir tout ça.
On est arrivés aux locaux de la Banque Alimentaire peu avant midi. Tous les patrouilleurs étaient de retour et ils vidaient ce qu’ils avaient récolté. L’équipe, sans qu’il y ait d’ordre donné, ils étaient rodés, s’est mise à répartir, dans de grandes cagettes, les diverses catégories de produits pour qu’il y en ait en nombre sensiblement légal. Il a fallu recharger. Il était treize heures, les véhicules sont partis les uns derrière les autres, et il restait soudain un grand vide.
—Hé bien voilà, a dit Andrée, en se tournant vers moi. Ta première journée se termine. Allez viens, on va manger un bout ensemble
Il y avait, je l’ai déjà remarqué, un petit frigo dans son bureau. Elle en a sorti plusieurs saladiers qui sont restés au frais.
—Un taboulé fait maison, une salade de museau qui ne l’est pas, et un flan lui aussi confectionné par mes propres soins. Avec une bouteille de vin. Ca te convient ?
—Royal, j’ai répondu.
On s’est installés de part et d’autre de la table. Elle a étalé toutes les denrées dessus. Dans un placard, il y avait des assiettes, des couverts, des verres. On s’est servis et on a commencé à manger. Je regardais, derrière moi, cette partie de la journée qui s’était écoulée avec la surprise que la journée ait été aussi dense, et la satisfaction d’avoir servi à quelque chose, satisfaction peut-être illusoire.
On en était au dessert quand elle m’a dit :
—J’ai envie de sexe…Ca serait une bonne manière de finir la journée avant de rentrer chez soi, non ?
Elle s’est tournée vers moi.
—Tu me plais énormément. Tu es un peu comme une providence qui serait arrivée ici. Et j’ai vu dans ton regard que je te plaisais énormément aussi. Il y a quelque chose que tu dois savoir. Il y a deux types de femme. Celles qui considèrent que les rapports sexuels, c’est quelque chose qui sert avant tout à la reproduction, qu’on ne doit pas vraiment éprouver du plaisir, et qu’un pénis doit pénétrer dans un vagin, et c’est tout. Et les autres, celles qui ont beaucoup d’imagination, et qui aiment tout ce qu’il y a tout autour d’une pénétration basique, et que cela le plus intéressant. Moi, je suis plutôt dans cette optique, et si tu veux qu’il y ait quelque chose entre nous, et que ce quelque chose soit durable, alors il faudra t’attendre à des pratiques différentes
Elle a plongé son regard dans le mien.
—J’espère que ça ne te fait pas peur ?
—J’ai beaucoup d’imagination aussi.
Mais ça allait au-delà. Outre le fait qu’elle m’attirait énormément par cette sensualité à fleur de peau, que je n’avais jamais perçue à ce point chez aucune des femmes que j’avais pu connaitre avant, il y avait en elle ce quelque chose, que j’avais perçu jusqu’à présent, et que je formulais mieux maintenant qu’elle l’avait clairement formulé, cette capacité à aller vers quelque chose d’imaginatif, de me proposer des choses que je n’aurais même pas osé imaginer.
J’en ai eu la preuve quelques secondes plus tard, quand, contournant le bureau, avec un sourire étincelant, elle a retroussé sa jupe et tiré son string dans son aine, me donnant à voir à nouveau son sexe, vision dont je ne pensais pas pouvoir me lasser. Je pensais qu’elle allait dégager mon sexe, et venir s’asseoir sur moi, mais il s’est passé tout autre chose. J’ai bien vu qu’elle crispait son ventre. Je me suis demandé pourquoi. J’ai compris quand le premier jet d’urine, court, bref, sans doute pas ce qu’elle envisageait, est sorti et venu zébrer ma chemise.
C’est venu très vite ensuite, il suffisait d’enclencher le mécanisme. Elle a lâché un second trait plus conséquent, puis encore un autre, avant de se mettre à m’arroser de toute l’urine qu’elle avait accumulée, une matinée sans se soulager. Elle avait en tout cas des réserves conséquentes, suffisamment pour bien tremper mes vêtements. Je voyais son urètre, dilaté, d’où l’urine jaillissait en un flot conséquent, et plus haut, son clitoris, décalotté, allongé et dur, dont la forme et l’épaisseur trahissaient son excitation. Quand le jet s’est enfin tari, elle a lâché deux ou trois dernières rasades, mes vêtements étaient sombres d’humidité.
—Rends-moi la pareille, elle a proposé.
—Il faudra nettoyer, après…
—T’inquiète, un coup d’éponge, de serpillière, ce sera fait. Et il y a une douche juste à côté, ainsi qu’un stock de vêtements qu’on a récupérés si tu veux te changer.
Sans bouger, j’ai sorti ma queue de mon pantalon. J’étais excité, vraiment très dur, et il a fallu que j’attende quelques secondes et que je dégonfle un peu pour pouvoir lui rendre la pareille. Elle attendait, plus désirable que jamais, avec un sourire radieux, en se frottant le clitoris dans un mouvement rapide et régulier, clitoris que je voyais, sous la pulpe de son doigt, encore se durcir et s’allonger pour prendre un volume que je n’aurais pas imaginé.
Moi non plus, je ne m’étais pas soulagé de la matinée, et j’avais, je m’en suis rendu compte des réserves…Mon premier jet, contrairement au sien, a été puissant, éclaboussant, et il a maculé son débardeur. Elle a eu un petit sourire, frottant son clitoris avec plus d’ardeur. Je me suis d’abord senti maladroit, puis plus habile, alors que je l’arrosais…Le débardeur, la jupe…Je terminais ma miction quand elle a joui, se cambrant, avec un clitoris gorgé de sang, le plus gros sans doute que j’aie pu voir jusqu’à présent.
—Et maintenant…
Elle a récupéré un préservatif dans son soutien-gorge. L’avait-elle pris le matin parce qu’elle envisageait qu’elle et moi on aurait un rapport sexuel d’ici la fin de la journée ? Elle a déchiré l’emballage d’argent avant d’en retirer la rondelle de latex toute grasse. Je n’ai pas bien compris pourquoi elle venait la coller contre ses dents au lieu de la faire descendre sur ma queue qui avait regagné son érection impeccable. C’est au moment où elle se penchait sur moi que je me suis souvenu d’un de ces films pornos dont je m’étais un moment délecté, et d’une grande brune avec un corps parfait, qui avait été l’une de ces porn stars éphémères, adulée un jour, oubliée le lendemain. Dans un film, elle collait ainsi une capote contre ses dents, avant de venir au dessus de la queue bandée d’une de ses partenaires, et de descendre sa bouche sur lui en même temps qu’elle le gainait de latex. Andrée aurait sans doute pu être une porn star, dans la catégorie MILF. En tout cas, elle était très habile…Sa bouche est descendue sur moi, j’ai senti le souffle de son haleine, sa chaleur. Mais elle n’est pas restée autour de moi, se redressant et me faisant voir ma queue impeccablement enveloppée de latex vert.
Il n’y avait plus rien à dire, il n’y avait que le désir. On était tous les deux trempés d’urine, et très excités. Elle est venue au dessus de moi, a attrapé ma queue. Par une sorte de réflexe, je suis venu poser ma main contre l’ouverture de son sexe. J’ai senti le dessin de ses lèvres, riche et complexe, le liquide qui coulait d’elle et trempait ma paume, quelque chose de visqueux et de gras, j’ai senti aussi en remontant, le contact de son clitoris, incroyablement long et épais. J’ai pensé qu’il faudrait que je mémorise définitivement tous ces moments, que je les garde en moi, pour y repenser, quand elle serait morte, que je serais un vieil homme, usé par le temps, pensant à ma jeunesse lointaine en attendant que la Faucheuse ne m’emporte.
Elle m’a guidé vers ses lèvres. Je pensais qu’elle allait me faire rentrer en elle directement, mais elle a agi autrement. Elle a penché son ventre vers moi, de telle sorte que ma queue et son clitoris soient en contact. Vision étrange mais aussi extrêmement excitante de deux parties dilatées qui s’approchent, puis rentrent en contact. Je pouvais être tenté de comparer son clitoris à une mini-bite, mais c’est tout sauf ça…Parce que son clitoris était bien plus long, sans être aussi épais…Et puis c’était un clitoris, et pas une bite…
On a entamé une danse bizarre, quelque chose que, comme le reste d’ailleurs, je n’aurais jamais imaginé vivre un jour…Je frottais ma queue contre son clitoris, à moins que ce ne soit elle qui frotte son clitoris contre ma queue…Elle jouait de son bassin, alors que moi, plus simplement, je baladais ma queue contre le bout de chair…C’était tellement inattendu, tellement excitant aussi, et excitant en partie parce qu’inattendu que j’avais peur de jouir tout de suite…On a rompu le contact deux ou trois fois, avant qu’elle ne vienne enfin me gainer de sa chatte. Elle s’est laissée tomber sur moi et m’a absorbé totalement, les lèvres de son sexe posées sur mon pubis. La suite a été plus classique. Elle s’est assise sur moi, Je me suis retenu autant que possible. Je la sentais autour de moi, elle m’entourait de sa chaleur et m’arrosait de ses jus. Elle avait sorti ses seins de son soutien-gorge, et les caressait, avec sur le visage une expression de félicité…J’avais le sentiment qu’à ce moment, se nouait une sorte de pacte entre nous, la promesse partagée de moments de sexe entre nous, intenses et inoubliables. Même s’il n’y avait que cela. Et c’était déjà plus que ne partageaient la plupart des couples. Et puis j’ai joui, mon sperme jaillissant dans la capote, venant taper contre les parois internes de son vagin, et provoquant sa jouissance, des jets de liquide, pas du pipi cette fois, sortant d’elle et venant me tremper un peu plus.
Deux ans déjà, et depuis, il y avait eu cette continuité, sans cassure, qui m’avait assuré certes tout le sexe que je voulais, et dont je n’avais sans doute jamais rêvé, varié, et imaginatif, mais aussi une certaine stabilité qui me satisfaisait totalement. Au-delà, il existait sans aucun doute, entre elle et moi, un attachement réel, mutuel, et profond, dont nous étions bien conscients, mais que nous n’aurions jamais avoué. En tout cas, une chose était sûre, il n’y avait pas eu un moment où nous avions été en présence où le désir n’avait pas été présent.
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