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Une aventure de l'homme invisible

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Lue : 6568 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 12/05/2010

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Qui n’a jamais rêvé d’être invisible. Moi, ce rêve je l’ai réalisé, un jour presque par hasard. Un banal accident dans une centrale et me voilà invisible à jamais.

Jacques House, un ami policier, compatissant de mon état, m’aida à trouver un métier où mes talents allaient pouvoir éclore : je me retrouvai bien vite engagé au sein des services secrets qui préféraient me compter dans leur rang que contre.

Heureusement la situation ne possédait pas que des inconvénients et je m’amusai parfois à jouer les voyeurs dans les cabines d’essayage des filles ou à pénétrer le secret des confessionnaux à écouter toutes les horreurs qui s’accouchaient à l’oreille des curés. Un jour je croisais Annabelle, la fille du gouverneur. Elle était sexy et jolie Annabelle, avec de jolies formes. Je me mis à la suivre jusque dans sa chambre, un peu comme on suit un sentiment trop fort et je la regardais se déshabiller, regrettant de ne pouvoir lui faire l’amour autrement que du regard. Qui voudrait effet d’un homme plus vide qu’une parole et moins porteur que le vent dont il a pourtant tous les traits ? J’étais un peu gêné de profiter de ma situation, mais je trouvais là les seuls plaisirs que me donnait ce que je devais bien convenir être moins une bénédiction que l’inverse. J’étais infirme de moi-même. A cette époque la ville était secouée par des attentats à la bombe et des meurtres à la chaîne. Annabelle ayant été menacée, il me restait tout naturellement à la protéger. Le suspect numéro un était une femme aussi jolie que cruelle, une terroriste notoire qui avait sévit longtemps en Russie et en Italie mais dont ont avait perdu la trace. On ne possédait d’elle qu’une photo récente relativement de mauvaise qualité mais qui laissait entrevoir une jolie femme avoisinant la trentaine et dont le visage n’était pas ou peu apparent. Certaines rumeurs lui associaient un masque de métal au visage. Avait-elle été défigurée lors de la pose d’une bombe ou sa beauté, si extrême, l’obligeait-elle à préserver son incognito ? Sa réputation de sans cœur la précédait partout où on la croyait présente et elle demeurait pour tous plutôt une icône du malheur qu’un être véritable. Et pourtant elle existait bel et bien et de la plus bruyante des façons. Ou était-elle présente, là était la question ? Elle pouvait la vendeuse du supermarché ou encore miss monde à la télé sans que cela se sache. Chaque attentat donnait lieu à des revendications d’indépendances, les bombes étaient placées pour tuer et portaient la marque de la terroriste aux traits cachés.

Nous étions le 3 novembre quand on sonna à la porte d’Annabelle et cela faisait trois jours que je la coursais gentiment. Je m’étais assoupi dans un sommeil fait de beaux rêves et de chairs légères et tendres. Le cri d’Annabelle me sorti de ma torpeur et je la suivais précipitamment ainsi que les deux hommes qui l’avaient prise en otage. Nous arrivâmes bientôt aux abords d’une belle maison sise au sommet des falaises. Quand la porte s’ouvrit qu’elle ne fut pas ma surprise de découvrir une femme nue aux formes généreuses avec un visage non pas métallique mais orné de grandes lunettes de soleil : la femme sans traits dévoilait son visage. Elle était là devant moi, nue et superbe, fumant une cigarette. Un long manteau noir, de grande lunettes et une casquette achevait de décrire son allure. La légende n’avait pas failli à ses dires, jamais femme ne fut plus « bandante ». Elle était terriblement excitante. Je me demandais la raison qui l’avait fait mettre nue pour nous attendre. Je compris bientôt que nous avions affaire à une exhibitionniste qui aimait mettre son corps à toutes les sauces et s’abroger tous les décors. Le rose prédominait. Elle somma vertement à ses deux hommes de se retirer. Elle parla à Annabelle qu’elle menaçait ouvertement d’une arme.
« Combien crois-tu valoir aux yeux de ton père ? »lui lança-t-elle d’une voix franche.
- Laissez-moi partir !! répliqua Annabelle, affolée.

Pendant ce temps je m’étais approché de la perfide jeune femme, je lui abaissai son string et commençait à lui caresser le postérieur qu’elle avait d’ailleurs fort joli.
- Ces imbéciles ont encore oublié de fermer la porte ! Crut-elle sentant le froid de ma main sur ses fesses et elle marcha vers cette dernière qu’elle découvrit fermée, elle reprit :

Il n’y a plus rien en ville à faire sauter et ces sots d’indépendantistes n’ont plus d’argent à fournir pour se payer mes services…

J’ai décidé de me retirer vers d’autres aventures non sans les quelques deniers supplémentaires que me donnera votre père pour vous récupérer.
- Vous osez parlez d’aventure ! Moi je dirais carnage !!
- Peu importe que nous n’ayons pas le même vocabulaire du moment que j’ai les poches bien remplies…
- Vous venez à l’instant de parler d’un dernier attentat, de quoi s’agit-il ?

Je vais faire sauter le pont qui marque la frontière entre les deux états et relie les deux villes, ce n’est plus qu’une question de minutes, et si vous n’êtes pas sage vous participerez du feu d’artifice !
- Mais c’est ignoble ?

Elle partit d’un rire satanique et retira son long manteau ce qui laissa sa nudité cette fois parfaitement apparente.

Dans la pièce voisine, il y avait un téléphone comme dans toutes les pièces voisines de tous les bons scénarios et j’appelai rapidement Jacques pour qu’ils prennent les mesures et condamne l’accès au pont. Trop tard sans doute pour désarmer l’engin.
- Cessez !… La terroriste empoignait Annabelle dans le but évident de lui faire mal.

J’avais été plein d’admiration devant la poigne d’Annabelle tout à l’heure et je ne pouvais pas ne pas intervenir. Comme je n’avais pas pu empêcher mon sexe de s’exprimer c’est toute queue dehors que j’arrivais à la rescousse d’Annabelle qui se débattait comme elle pouvait. Mais alors que je tentais d’aider Annabelle mon sexe rencontra le très beau fessier de la jeune terroriste. La femme nue se demandait ce qui lui arrivait et nous en arrivâmes rapidement à jouir sous le regard hébété d’Annabelle qui ne comprenait rien à ce qu’elle voyait. Un homme invisible et une femme qui il y a peu était encore sans visage, à quelle descendance peuvent-il prétendre ? Je préférais ne pas trop y penser. Annabelle s’approcha au moment ou la terroriste abandonnait visage se laissait aller à la jouissance. Elle lui ôta ses lunettes et sa casquette. Une jeune femme aux courts cheveux blonds et aux traits courtisans apparus alors.
- Mais vous êtes Paola ? La comptable de mon père ??
- Tu n’aurais jamais dû faire çà idiote ! tu vas me le payer !! dit Paola avec véhémence

Un visage parle mieux qu’un masque et de manière plus proche, aussi le tutoiement fit-il sa réapparition dans la voix de la terroriste furieuse d’avoir été démasquée.

Paola empoigna Annabelle violemment tout en expliquant qu’elle devait d’avoir été engagée par son père en partie grâce à la richesse aimable de son postérieur au joli rose, à la grosseur de ses seins ainsi qu’à la beauté perfide de son visage plus qu’à ses compétences et qu’il lui avait fourni là le paravent parfait pour cacher ses actes terroristes.
- Pourquoi me dites-vous tout ça
- Pour que tu ne meures pas idiote, petite imbécile !

C’est ce moment que choisi la police pour arriver
- Eh merde ! s’exclama Paola qui choisi de courir à sa voiture le visage dans les mains et abandonnant ses hommes à la prison. Ses seins affriolants dansaient comme une rumba endiablée.

J’avais lu ses intentions et l’avais précédé dans la voiture. Elle s’y installa nue et démarra en fanfare en tirant un coup de feu. Elle enfonça son pied nu sur l’accélérateur, le moteur vrombit bruyamment et les pneus crissèrent sur sol.
Je n’épiloguerais pas sur l’étrangeté de voir une femme conduisant sa voiture dans le plus simple appareil, mais j’en avais le sexe tout ému. Elle pestait. Quatre à cinq voitures de police l’avait prise en chasse. Cette poursuite présentait les allures d’un cortège, la vitesse de surcroît.

Elle roulait comme une folle. Ses seins étaient tendus par l’excitation. Paola accélérait avec son pied nu, sa nudité au volant était d’un rose de plus en plus éclatant.
- AH vous voulez jouer au malin ! dit-elle subitement, "vous ne m’aurez jamais toute nue", et elle prit la route qui menait à la frontière. Je compris que si elle passait cette dernière, elle se considérerait comme sauvée mais pour cela il fallait franchir le pont avant qu’il n’explose. Oser y poser une roue était déjà de grande audace. Quand elle arriva en face de ce dernier, un barrage était en place qu’elle força aisément avant de prendre le pont d’assaut. Paola s’exclama :
« Il faut que je passe ! »

Le risque était trop gros pour que je le coure moi aussi, la bombe allait exploser d’une seconde à l’autre, peut-être la suivante. Je décidai de laisser la jeune terroriste jouer seule à la roulette russe. Elle ne s’étonna même pas de ce que la portière s’ouvrit alors que son pied enfonçait lourdement l’accélérateur. Je me jetai sur le sol : aie.

A peine s’était-elle engagée sur le pont que son engin de mort explosa déstabilisant les structures au point de détruire l’édifice mètre par mètre. Le pont bascula envoyant la voiture de Paola dans le vide. Elle partit d’un « AAAAAAAAA »qui fut à peine couvert par le bruit du pont en partance vers le sol et que je fus sans doute le seul à entendre. La voiture s’explosa une centaine de mètre plus bas, accompagnée de milliers de petits gravats, emportant Paola nue dans la mort. La terroriste venait de se faire prendre à son propre piège. J’avais protégé Annabelle de ses griffes assassines et sauvé combien de gens d’une mort atroce. Ma première mission se soldait sur une réussite. Aucun remerciement n’aurait su ce jour là me faire plus plaisir et mieux me convenir que le sourire et la joie d’Annabelle à l’instant de retrouver son père. Quant à Paola ..., elle venait de trouver une fin digne de ses crimes.

FIN
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Histoire de pelochon

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