Une rencontre (suite # 1)

J’attends son retour des toilettes avec ma demande.
Une nouvelle gorgée du nectar rouge, mon esprit vagabond dans des possibles.
Un souvenir me revient.


Une matinée de contrôle, j’en avais un peu marre.
Sylvie vient me donner une information.
Cette femme à des yeux bleus incroyables je n’ai jamais vu ce genre d’yeux en la regardant, je me perds dans un lagon.
Je ne sais ce qui me prend, jamais je n’ai fait cela au sein de mon travail.

Une folle envie de l’embrasser, quelque chose d’irrésistible, depuis des moi je viens une fois par semaine faire des contrôles et là…

Nous buvons régulièrement des cafés ensemble à la pause, nous échangeons, mais jamais aucune allusion. Tout est strictement professionnel, quelquefois sur sa famille, ses enfants, son divorce, je lui donne peu de ma vie privée.
Là j’ai une forte envie de l’embrasser.
Elle entre dans mon bureau immense qui sert aussi de réserve.
Elle a une tête de moins que moi.
Elle vient m’informer d’un détail.
Je la remercie et son regard me captive.
Je me penche sur elle et l’embrasse.
Sans préambule.
Je n’en reviens pas d’oser ce geste.
Nos bouches se séparent, elle me dit :
- Mais, vous venez de m’embrasser ?
Bah oui je viens de l’embrasser je ne sais même pas pourquoi juste une méchante érection dans mon pantalon.
Et elle n’est pas tellement farouche la madame…
Je croise son regard interrogatif, ses yeux bleus sont un puits sans fond où je nage de désir.
Elle attend une réponse.


Je pose ma main sur sa nuque et recommence.
Simplement, sans rien dire, comme une évidence. Je l’embrasse à nouveau et nos langues échangent dans un tourbillon de salive un baiser de passion.
Son corps se colle contre moi.
Elle a autant envie que moi de cet échange.
J’arrête et dis :
- Vous aviez aussi envie que moi.
Elle ne répond pas.
Je la regarde, laisse passer quelques secondes puis l’embrasse de nouveau.
C’est animal je ne contrôle plus rien mes mains sont sur son corps ses seins, son ventre son cul, sa chatte je touche à tout comme un dément, elle se lasse faire.
Elle est en pantalon c’est compliqué, mais je suis partout, ma main glisse entre le tissu et son ventre. Sa toison et la naissance de ses lèvres trempées.
Elle se laisse faire.
Bouche contre bouche.
Mon doigt trouve son bourgeon.
Elle est plus que trempée, mon doigt est dans un liquide.
Il avance et s’enfonce dans sa grotte qui accepte l’offrande puis un deuxième.
Je suis fou, je la branle ainsi, dans ce bureau où tout le monde peut entrer.
Sa chatte ruisselle de son excitation.
Je me laisse porter par ce baiser, c’est complètement fou. Tout depuis le début à l’air étrangement très naturel, chaque événement me semble normal, évident.
Je sens une légère contraction contre mes doigts, son souffle c’est accéléré, je me rends à peine compte qu’elle vient de jouir dans ce baiser.
Je n’en peux plus je veux la prendre là comme un malade, c’est animal.


J’ouvre mon pantalon et sors mon sexe dressé. Le désir me tord le ventre.
J’appuie sur ses épaules.
Je sens l’odeur musquée de mon sexe
Elle ne résiste pas, elle s'accroupit et prends dans sa bouche mon sexe.
Déjà et entame une fellation
Je n'arrive pas à l'arrêter, elle me suce avec tant de plaisir, je sens sa langue, ses lèvres puis le fond de sa gorge sur mon gland gonflé par le plaisir... Je manque d’éjacule tant la sensation est agréable, sa bouche est chaude, très chaude.
Je ressens fortement son envie de me pomper.
Elle accélère ses mouvements, un bruit de succion de plus en plus fort se fait entendre.
Je sens déjà l'orgasme arrivé. Je prends ses cheveux en main et m’enfonce bien au fond de sa gorge.
Je ne résiste pas à lui donner des petits coups de reins dans la bouche.
Je pense qu’elle sent mon orgasme venir, elle s'accroche à mes fesses, elle me laisse faire mes va-et-vient.
Elle veut que je jouisse dans sa bouche, elle me serre encore plus fort les fesses, je sens ses doigts pénétrer. Je lui baise la bouche et elle aime cela.
Je ne peux plus résister…
Je jouis dans un râle étouffé.
Je sens mon sperme gicler dans sa bouche, encore un va-et-vient encore une giclée, ses lèvres restent collées à mon sexe.
Elle se retire seulement après avoir avalé tout mon sperme.
Son regard bleu me transperce de nouveau. J’ai l’impression qu’elle est fière d’avoir reçu ma semence comme si elle avait eu une victoire sur moi.
Je suis toujours en érection. Elle se redresse.
Je regarde autour de moi, je sors d’un rêve.
Je l’'embrasse et lui dis :
- Merci.
- Il faut que j’aille travailler me dit-elle.
Je me retrouve seul, en train de ranger mon sexe dans mon pantalon avec l'impression que ce jour-là le temps fut suspendu.



Elle revient dans sa main, je perçois les sous-vêtements qu’elle essaie de cacher au regard des autres clients.
Elle les pose à ma gauche dans son regard, je vois une forme de fierté.
Sa culotte en soie noire et au milieu d’un des bonnets de soutien-gorge sans armature. Le tout ressemble à une grosse bourse.
Elle s’assoit.
- Voici Monsieur
Je le regarde, sa poitrine n’a pas perdu de sa prestance, même sans la fine dentelle.
Ses yeux sont dans les miens.
- Et maintenant vous mouillez ?
- Oui, Monsieur.
- Vous imaginez que je peux vous caresser plus facilement.
Je prends sa main et de mon autre main je glisse sur ses doigts, sa paume jusqu’à la fine peau de son avant-bras. Elle frissonne.
- Vous imaginez mes caresses sur votre corps ?
Elle ferme les yeux, prends une inspiration, me regarde de nouveau.
- Oui.
- J’ai envie de vous posséder ! lui dis-je.
- Oui, faites-le.
Je prends sa culotte et le sens devant tout le monde.
Légère panique dans son regard.
- J’aime bien votre odeur.
Je continue de caresser son avant-bras.

(à suivre)