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Urne

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Lue : 736 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 12/05/2013

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Pouvais-je deviner que je finirais un jour sur une table de vivisection. J’exagère à peine. J’ai toujours eu des rêveries morbides. Mon imagination m’a souvent fait courir à ma perte. Cette fois les circonstances ont été singulières. J’avais emmené avec ma fille notre petit chien pour un dernier voyage. J’eus voulu que ce geste fatal put être épargné à un enfant. Elle tint cependant avec quelque courage à m’accompagner en cette ultime épreuve. Je n’étais pas peu fière de ce panache et de cette détermination. Le vétérinaire M MARC tint à saluer aussi la démarche. Je n’avais en général que mépris pour ce vicieux mais cette fois je lui su gré d’avoir les mots requis pour ma fille. Celle-ci recueillit comme un baume l’assurance que Mitou son chien ne souffrirait plus et reposerais désormais au paradis des chiens. Je ne pus retenir mes larmes pourtant quand je découvris le regard mouillé et stoïque de mon enfant. Je lui dis de m’attendre dans la voiture tandis que je réglais avec le praticien les derniers détails de la crémation. Je ne sais pourquoi mais il tint à me montrer son laboratoire et me dit que dans un semblable on procéderait ainsi pour le chien. Il y avait une lueur sadique et comme professionnel dans ses yeux. La chambre froide m’arracha un tremblement qui eut le bonheur sûrement de lui plaire et j’irais dire jusqu’à dire jouir.


Tandis qu’il complétait le dossier sur son ordinateur, j’extirpais un petit miroir de mon sac et tentait tant bien que mal à réparer les ravages de mes derniers pleurs. Il ne put réprimer un sourire à ce spectacle. Je vis aussi que son regard portait sur mes cuisses que j’avais machinalement croisé et qu’exposait sans fard ma jupe courte et de saison. Je crus que mon regard cinglant susciterait quelque honte et rougeur chez ce vieillard libidineux mais il s’hasardait maintenant à plus de familiarité avec moi. Il matait sans vergogne mes jambes. J’étais abasourdi de tant d’impudence eu égard aux circonstances. Mes paroles de colère moururent pourtant sur mes lèvres. J’étais submergée de trop de mépris pour cet être si bas. Il dut déceler cela dans mes yeux. Cela le ravit d’autant. Pour la première fois je m’abaissais à conférer à un porc un minimum d’intérêt. Il me rappela que dans une semaine je devrais un même jour récupérer les pauvres cendres de Mitou. Il me raccompagna et tint cependant à ce que nous sortîmes par un autre endroit que la salle d’accueil. En effet il y a avait une porte dérobée qui nous faisait accéder à l’arrière de l’immeuble. Je découvris cela pour la première fois. Il faisait sombre et frais dans une sorte de vestibule.


Soudain je sentis sa main qui caressait mes fesses et glissait à l’arrière de mes cuisses. En d’autres circonstances j’eus infligé des gifles à l’insolent. Tétanisée par la surprise je laissais faire et fut ainsi raccompagnée. Ce salaud avec quelque ironie me laissa avec de sordides propos : « Je compte sur vous dans une semaine ! » Ma petite dans la voiture laissait libre cours à sa peine. J’étais de mon côté mue par la colère. Je songeais qu’on m’avait entraîné dans une embuscade. Je n’avais cure du pauvre chien ni de ma fille. J’étais remuée d’idées de vengeance. Je me maudissais de n’être un homme costaud pour aller assener des coups de poing à ce porc. J’hésitais à aller récupérer moi-même les cendres. Mon mari pour une fois pourrait s’enquérir d’une pareille commission. Je ne fus pas peu étonnée de repasser en boucle l’attentat. Je dormis mal cette nuit. J’étais surprise surtout que ma colère retombât et fut remplacée peu à peu par un tout autre sentiment. En effet je devais m’avouer que toute cette ambiance et circonstance m’avait fortement troublé et confinais peut-être à de l’excitation. Je me connaissais trop. J’ai toujours joui dans les latrines.



N’empêche durant une semaine je tergiversais. A la fin je me résolus d’affronter dans son labyrinthe le Minotaure. Je mettais cela sur le compte de l’honneur et du courage. A partir de là tout alla si mal. J’eus deux jours avant une altercation avec mon amant. Nous évoquâmes pour la première fois l’hypothèse d’une rupture. Puis la veille de ma visite à M MARC je fus moqué par mon mari qui me trouva une sale mine et des kilos superflus. Je savais ce salaud avoir une maîtresse de vingt ans de moins que moi. Je trouvais déplacé qu’il m’humilia ainsi devant les enfants. J’étais prête à haïr tous les hommes. Singulièrement je ne comptais par M MARC en cette catégorie. Il avait tous les traits et attraits de la bête ou de Quasimodo. Il me parut bien que cet imbécile pourrait être l’instrument de ma vengeance contre un mari et un amant. Je semblais pousser par une main diabolique. Mainte fois ai-je étais galvanisée de la sorte. Nombre de turpitudes ont été cause d’une folie singulière venue on ne sait d’où comme du tréfonds de moi. Prosaïquement le vulgaire eut dit que j’avais le feu au cul. Comme n’importe quelle femelle j’avais envie d’être foutue sur le champ par le premier mâle venu.

Ce jour-là M MARC allait profiter de l’aubaine. Le plus étonnant fut qu’il me devina et ne fut pas tant déconcerté par mon comportement. Il me dit par la suite qu’il était familier de ce type d’emportement particulier chez les femelles. Je n’étais pour lui qu’un vulgaire animal, une pouliche réclamant sa saillie. Loin que ces plates considérations durent m’humilier, j’étais reconnaissante à cet homme à ce qu’il me devina et se comporta tel que je le méritais et le voulais. Le jour venu, la température promettait d’atteindre les 30 °. Dès le matin il y avait une fête dans toutes les rues. On voyait notamment les femmes arborer jupes courtes et légères et petites mules à talons hauts. On eût dit que la chasse était ouverte. Tout invitait à l’amour et au sexe. Je ne serais pas en reste. J’avais dès le matin répondu sèchement à un texto de l’amant. J’étais résolue de me dédommager sur un autre de mes frustrations sexuelles. Après une brève bise à ma fille et après que l’avoir assuré de revenir avec Mitou dans une belle urne, je saluais à peine le mari et m’enfuis. Il ne daigna remarquer que ma minijupe était plus courte que d’habitude et que les talons adoptés étaient trop hauts et au-delà du raisonnable. Qui plus est j’avais outré mon maquillage. M MARC allait accueillir une pute.



La première alerte survint de la petite secrétaire qui me dévisagea avec un peu d’hostilité. Ce petit boudin gras devait détester les jolies femmes. Elle ne devait pas concevoir que je pus m’exhiber ainsi pour son seul patron. J’en avais dit souvent assez de mal. Je trouvais du coup amusant de déjouer le pronostic de cette fille. Il y avait dans la salle d’attente un couple de retraités avec leur petit chat. La mamie avait l’œil furibard d’autant que son vieux mari reluquait. Par jeu et provocation j’affectais de me hausser pour montrer à l’idiote un prospectus que je voulais emporter. Je savais l’autre cochon assis derrière moi et par conséquent susceptible de recevoir en plein dans le museau ma culotte et la courbe de mes fesses. J’entendis un grogne ment et un bruit de chaises. L’idiot se faisait houspiller. L’effet était atteint. Je pris le moment où son épouse s’absentât pour aller aux toilettes pour le fixer et mesurer mon ascendant. Il rougit puis sourit. Il me signifiait qu’il avait apprécié et la couleur du string et sûrement la paire de fesses. J’étais à présent excitée. En d’autres circonstances il eut pu obtenir davantage de moi.



Enfin M MARC ouvrit la porte et m’invita à le rejoindre dans son bureau. Il ne put réprimer un air éberlué en même temps qu’admiratif. Incidemment je roulais du cul ce dont m’obligeaient mes talons hauts. Je croisais les cuisses en m’asseyant de façon qu’il vit distinctement la culotte. J’avais hésité longtemps avant d’en enfiler. Par des jours pareils où le soleil régnait je ne dédaignais pas des fois de me balader cul et chatte à l’air offerte presque au tout venant. Malgré la clim M MARC soufflait et sa rougeur faisait craindre peut-être une apoplexie. Devais-je mettre cela sur le compte de mes cuisses ou de ma culotte. Cette fois c’est moi qui parlait. Il était tout occupé à sa contemplation. En effet son regard était attiré comme un aimant. Il ne pouvait se détacher de ce triangle des Bermudes où navires et marins se perdirent. Il devait percevoir aussi un peu de mon excitation. J’avais en effet la chatte mouillée. Il m’était inconcevable qu’un homme n’abusa de moi ce jour-là. Nous n’avions pas de temps à perdre. Soudain et ostensiblement mes cuisses s’écartèrent. Je clamais en même temps que j’avais été fidèle à notre rendez-vous et que le temps m’avait paru si long. Ce porc n’eut plus de doute.


Il me fit signe de le suivre dans son laboratoire. Je passais devant et j’eus une main avide sous ma jupe. Un vrai gentleman ne se fut pas comporté de la sorte. J’aimais au contraire ces façons de soudard. Il me traitait en fille et en putain. Je le laissais faire et fermais mes yeux. Ses mains parcoururent mes fesses. Il m’écrasait le cou de ses baisers insanes. A la fin il enfonça rageusement deux doigts dans la chatte que j’avais humide. Il émit un grognement de contentement. En une tourne main je fus à ses genoux. Sa queue d’abord molle fut raffermie entre mes doigts puis ma bouche. J’eus idée qu’il ne devrait pas me faire payer la crémation en l’échange d’une telle pipe. Je m’appliquais voulant mériter mon salaire. Sa queue était ordinaire mais me ferait l’affaire. Je vis qu’il allait se répandre dans ma bouche ce qui était trop préjudiciable. Je suspendis ce geste et il s’avisât de me prendre debout par derrière. Ses efforts étaient mesurés et méthodiques. En fait ce porc baisait bien. Il crut devoir y ajouter des mots grossiers que je goûtais entièrement. Il me dit qu’il avait deviné ma lubricité dès le premier jour. Il n’avait pas espéré pourtant être de mes amants.


Il avait la queue point aussi vaillante qu’il l’eut espéré. Il se contenta encore de caresses répugnantes. Puis par défaut de me sodomiser il m’introduisit une petite bouteille de plastique dans l’anus. Je percevais la dextérité du praticien. Il vit que la bouteille entrait entière et sans difficulté. Il me dit que ce ne pouvait être un mari qui avait ouvert un si large chemin. Il s’esclaffa. Il désirait une autre fois pour de bon rentrer dans mon cul. Me rhabillant je lui dis qu’en échange de la gratuité du chat je me laisserais volontiers enculer la prochaine fois. Nous rîmes de concert de nos fantaisies. Deux jours après à un hôtel proche de là un midi, il obtint en effet de me pénétrer tout le fond du cul. J’appris à découvrir cet homme. Il n’était point sot. Il avait un physique disgracieux certes .Je ne pus plus cependant le traiter de porc par la suite. Adrien de son prénom devint pour moi un amant ordinaire et cependant de bon conseil. Il sut souvent me consoler des cruautés d’un mari et d’un amant officiel. Il avait eu le bon goût de choisir pour Mitou la plus belle des urnes.
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