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Vestige de l'amour

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Lue : 4509 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 20/03/2011

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Vous seriez passé dans ces rues par hasard... loin des artères marchandes... à l'écart de vos habitudes... bercée par un silence urbain des plus rare... Oniros vous aurait emporté loin dans vos songes... loin dans le temps... les jours d'avant... et encore avant... à la frontière de l'oubli... vous auriez pensé à lui... à vos ébats... aux liens qui vous unissaient... au plaisir... aux regrets... marchant la tête dans les étoiles vous seriez rentrée dans un inconnu... un « pardonnez moi » gêné... qu'il aurait prononcé aussi... une stupeur pour vous et lui... car c'était Lui...

Vos pensés auraient elles agit comme une invocation? Comme un prière... le dernier souhait de la lampe... celui qu'on craint le plus et dans lequel on place tant d'espoir... les yeux dans les yeux... le bleu dans le vert... jusqu'au fin fond de l'autre... le temps figé... les bouches béantes... dans le silence... c'est lui qui aurait rompu la pose... sortant un calepin et un stylo de sa poche, il aurait griffonné quelque chose à la hâte... glissé le papier dans votre main... qu'il aurait refermé délicatement... en plongeant dans vos yeux... impossible pour vous de bouger ou de placer un mot... le caractère étrange de la rencontre vous aurait paralysé... détachant son regard il serait parti... alors vous l'auriez vu tourner au premier croisement... toujours prisonnière de ce rêve... sans réaction...

Retrouvant un semblant d'esprit vous auriez placé votre attention sur le bout de papier chiffonné... puis sur le coin de la rue... espérant qu'il réapparaisse... tout se bousculerait dans votre esprit... la douceur de ses mains, se refermant sur les votre lorsqu'il vous donna le mot... son regard... comme avant... son emprise sur vous dès qu'il vous fixait... le désir... la crainte... l'abandon... tout cela serait monté en vous quand ses yeux...ses yeux...

Regardant de nouveau en arrière monterait le regret de ne pas l'avoir suivit... esquissant un geste de poursuite vous vous raviseriez... tant de choses vous retiennent... sont devant vous... et contre lui...
Mais le papier serait là... reste de lui... qu'il vous faudrait jeter... ou regarder... sentant le piège vous hésiteriez à le déplier... pareil à la tache noire des pirates vous redouteriez de l'avoir en main... craignant une sentence irrévocable... une condamnation à penser à lui... la curiosité comme toujours aurait gagné... lentement dans la rue vide... regardant à droite à gauche... se sentant épiée... vous l'auriez alors déplié... « RDV demain 20h au 24 de la Rue de …... venez dépouillée de remord... humblement » dans un dernier coup d'œil alentour vous auriez glissé le papier au fond de votre poche... et seriez partie...

Une nuit d'hésitation... d'indécision... vous auriez quand même cherché l'adresse sur un plan... une petite rue du centre ville où vous n'êtes que rarement passé... vous auriez quand même réfléchi à un alibi bancal pour justifier votre absence du domicile conjugal... vous auriez dit oui... dit non... auriez remis la réponse à demain...

Par quels états êtes vous passé la journée suivante... personne ne le saura jamais... peut être pas même vous... qui avait éprouvé peur... appréhension... culpabilité.. remords... désir... nostalgie... envie... Pourtant à quelques minutes du rendez vous... vous errez encore dans les ruelles étroites... à vous diriger vers le lieu dit... juste pour voir... et plus si affinité... voici enfin la rue attendue... rien d'exceptionnel... d'une banalité à vous faire fuir... mais vous continuez... descendant lentement... passant numéro après numéro... 16... scrutant les vieux immeubles... 20... à l’affût de ma personne... pour échouer devant la porte de fer du numéro 24... vous vous posez là quelque instants... à droite à gauche... personne... la façade est délabrée... vétuste... grise... clairement inhabité... un bel immeuble d'autrefois... qui devait avoir de la classe... mais laissé à l'abandon depuis trop longtemps...

Vous voilà seule devant cette lourde porte de fer... peinte en noir... avec des vitres cassées... et de multiples taches de rouille... l'endroit doit être étrange à l'intérieur... peut être sert il de squat... de terrain de jeu aux enfants du coin... vous aimez tant ces lieux mystérieux... où tout peut se passer... où tout va arriver... dernier coup d'oeil avant l'ouverture... la porte est dure... vous forcez... elle cède dans un grincement à vous glacer les os... vous entrez...

Au milieu des gravats... de la poussière... des graffitis... une cantine militaire kaki... une feuille posée dessus... pliée en quatre... dans la pénombre de la journée finissante... avant de voir ce mot vous fermez la porte... avec peine... un verrou a été posé là récemment... peut être ce matin? Vous verrouillez la porte de l'intérieur... sans savoir si cela vous apportait un sentiment de sécurité ou de crainte... vous dépliez le mot... dévoilant un cadenas caché sous la feuille...
« dépose là tes habits, ta fierté et tes craintes »

Le mot toujours entre les mains vous regardez en arrière... en haut de l'escalier... alentour... sans rien discerner... suivant les consignes vous laissez là vos peurs et enlevez votre manteau... le jetant négligemment dans la cantine... chemisier déboutonné... toujours à l’affût.. la jupe dégrafée de même... les autres vêtements disparaissent eux aussi de votre corps... jetés... comme si vous espériez ne plus jamais les porter... une fois nue vous vous couvrez les seins et l'entrejambe... protection dérisoire... instinctive... et pourtant non désirée... posant un genou à terre vous abandonnez tout espoir de faire marche arrière et refermez la cantine à l'aide du cadenas...
« Monte »

Venue du haut de l'escalier présent sur votre gauche ma voix retenti... levant la tête vous ne voyez toujours rien... mais cet ordre impérieux vous a glacé le sang... éveillant à nouveau doute et indécision... après quelques seconde d'éternité vous montez les escaliers poussiéreux... les talons de vos escarpins que vous avez préféré gardé claquent sur les marches de bois... provoquant un grincement glacial à chaque pas... arrivée au premier étage vous ne voyez rien... faut il monter plus haut? Fouiller plus en avant pour me trouver? Vous manquez de trébucher sur quelque chose... vous reprenant à la barre vous regardez par terre... l'objet sur lequel vous avez marché apparaît... un bracelet avec un anneau... ou plutôt quatre bracelets... en cuir noir... qui n'attendent que vos poignets et chevilles... vous vous doutez qu'ils sont pour vous... que vous allez être attachée... vous aimiez tant cela... être complètement à ma merci... réduite à l'impuissance... vous aimiez tellement cela qu'après vous avoir quitté vous me l'aviez demandé une dernière fois... pour ne pas oublier que vous étiez à moi... que vous le seriez sans doute toujours...

D'abord les chevilles vous les mettez... vous redressant en vous caressant la jambe de bas en haut... le vrai désir s'empare enfin de vous... celui qui fait saliver et fondre... les poignets enfin... vous vous projetez dans les minutes qui suivent... fantasmant sans profiter du présent et du contact du cuir sur votre corps frémissant...

Clac clac... grincement...en vous mordant la lèvre inférieur vous montez jusqu'au deuxième étage... maintenant harnachée pour subir mes caprices... arrivé sur le palier un double porte entrouverte... de la lumière perce par l'entrebâillement... votre gorge s'assèche... vous tremblez un peu dans l'obscurité croissante... attendant... hésitante à vous montrez à la lumière... à la lumière de mon regard...

Clac clac... tallons sur le carrelage effacé... vous vous approchez de la porte... l'ouvrez avec un geste plein de réticence... un grande lumière... deux spot de photographe sont braqués sur vous... vous protégeant de la main vous essayez de mieux voir le reste de la pièce... à votre grand étonnement une centaine de bougies sont allumées...prodiguant une agréable chaleur et emplissant la pièce d'une douce odeur de cire....quoi d'autre? Vous cherchez... un matelas posé dans le coin de la pièce... une table au milieu avec plusieurs boites en bois... un appareil photo et un vieux magnétophone à bandes avec ses haut parleurs...beaucoup de choses donc... mais de moi pas la moindre trace...
« shuut... »

Arrivant derrière vous je pose ma main sur votre bouche... vous condamnant au silence... vous sursautez... le regard plein de panique mais que je ne peux voir...dans vos yeux je devine une peur bleue... je me colle à vous... la soie de votre peau contre celle de mon peignoir... de l'autre main je vous caresse... vous mord le cou pour goûter... impatient... à cette chair qui me manquait tant... enfin vous gémissez... fermez les yeux... quand vous les ouvrez de nouveau... l'obscurité... un bandeau de cuir clouté cache à présent votre regard... j'ôte ma main de votre bouche pour l'attacher... vous murmurez mon prénom... sans aucun mot j'exige le silence... un bâillon boule vous est mis dans la bouche...

Vous tremblez de peur mais aussi de plaisir... mes caresses apaisent vos craintes et font monter le désir sexuel... telle ma marionnette je vous fait avancer de quelques pas... vous fait lever les bras... le bruit des chaînes qui descendent du plafond... j'amène des chaînes à vos pieds... vous voilà comme prévu... et pour votre plus grande joie... attachée... écartelée … offerte... pendant quelques minutes dans un silence religieux je me contente des passer mes mains sur votre corps.. qui n'a rien perdu de sa douceur... sa fermeté... sa beauté... au contraire tatouages et piercings que je n'ai jamais vu viennent l'embellir de leur présence... gagné par l'impatience je passe la main entre vos cuisses... quelques allez et venus sous des soupirs dégoulinant de cyprine...

Je m'éloigne... prends l'appareil photo... clic... clic... clichés pris de votre beauté captive... de votre plaisir en croix... je le repose... mets en route le magnéto... ma voix enregistrée résonne dans la pièce... la lumière du jour n'existe plus seul reste l'ombre des bougies... les éclairs des spotlight... la radiance de votre corps... la bande tourne... déversant nos anciens émois... les récits de nos étreintes... dans leur moindre détail... les premiers jours... où nous voulions tant... où nous ne pouvions pas...les souvenirs surgissent... pour vous... comme pour moi... la gène... le trouble vous submergent... tant de bons moments refoulés au fond de votre mémoire... que je n'avais pas oublié... que j'avais cultivé... fait poussé... jusqu'à aujourd'hui...

J'ouvre un des boîtes en bois... en sortant plume et encrier... beaucoup d'encre... j'ai tant de choses à écrire... je m'approche de vous... de vains mouvement pour vous dégager des chaînes des bracelets...
Ce que vous entendez vous met si mal à l'aise... mais vous rappelle pourtant de si bons souvenirs... du liquide coule le long de vos cuisses... je l'éponge délicatement... portant le tissu à mon nez... pour faire resurgir le souvenir de vos senteurs... je commence à écrire sur votre corps... passant la plume avec le plus de douceur possible... pour ne pas vous blesser... ne pas vous faire souffrir... sur votre peau je raconte... en lettres déliées... tout l'amour que j'ai pour vous... sur vos pieds j'y vante le plaisir que j'ai à vous voir bottée... comme à nos premiers jours... quand j'entendais lors de vos pas le clac du talon sur le sol... et le clic de la boucle métallique... le frottement du cuir...

Je remonte le long de vos jambes... quel plaisir de les voir lorsque vos jupes ce faisaient courtes... les frissons qui parcourraient mon corps à chacun de vos pas... sur votre peau je le raconte...
pose...
Quelques photos sexy pour immortaliser le travail... la bande tourne toujours... nos ébats défilent... je vous avais prise de force... collants remontés... toute habillée... vous vouliez me quitter... je voulais vous retenir...

J'attaque la narration de vos fesses... que j'aimerais mordre au moment d'écrire... mais je me retiens et écrit... inlassablement... les toucher quand je vous prenais à quatre pattes... quel que soit le chemin du plaisir... surtout le petit chemin que je vous ai fait apprécier... et redemander... en suppliant... je remonte... votre dos... il y en aurait à écrire... il y a de la place pour cela... les massages érotiques pour vous mettre en condition... pour vous préparer au plaisir... toujours tourne la bande... le train... prise par derrière dans un compartiment désert... à moitié nue...prête à être surprise... désirant être découverte... mon explosion dans votre bouche... se rhabiller comme si de rien n'était...

Clic... clic... photos... souvenirs...

Sur vos bras je raconte les cordes... attachée au lit... le plaisir d'être à ma merci... la jouissance que cela vous procurait... de l'excitation que cela suscitait en moi... nos fusions corporelles... attaché l'un à l'autre... de vos épaules je passe à votre poitrine... à vos seins... je les pressais fort... vous adoriez... le tétons que je mordais et serrais très fort entre mes doigts... qu'ils ont changé... des piercings les ornent désormais... je pose la plume pour tirer dessus... vous grimacez... lèvres mordues... je souris et reprends la plume... mes louanges sur votre corps et sur votre être ne sont pas finies... je griffonne sur votre ventre les souvenirs de nos étreintes... serrés ventre contre ventre... poitrine contre poitrine... ventre contre ventre... le haut comme le bas... l'un dans l'autre... mon écriture croise un dragon sur votre flanc... qui hier n'y était pas... qu'hier semble loin... un dragon... moi qui vous croyais panthère...

Clic... Clic... d'autres clichés avant la fin...

Tourne la bande... notre histoire se déroule... toujours... nos peaux humides... au sortir de la piscine... la cabine de bois léger... la passion irrépressible... qui nous poussait au sexe... qui me poussait à vous prendre sauvagement... qui vous forçait à me recevoir... par tous les orifices... avec les passants à côté... forcément attentif à nos soupirs... à vos cris réfrénés... aux claquements de la porte au rythme de nos corps... la jouissance partagée de ces moments là... par tous...

Le ventre touche à sa fin... le bas... si petit... si essentiel pourtant... où j'aimais tant me blottir... que j'aimais tant embrasser... que j'aurais aimé lisse... que je n'ai jamais osé demander... aujourd'hui...
Reste le cou... piste atterrissage de tant de baisers... de morsures souvent... sa vue me faisait devenir vampire... me donnant envie d'aspirer toute votre âme... votre sang... et plus encore...

Je repose encrier et plume dans leur boite... contemple votre corps... devenu livre ouvert de notre histoire passée... vous êtes couverte de mes mots... sauf votre visage... il y aurait tant à dire sur sa beauté... qu'il vaut mieux ne rien dire... ne rien écrire... ne pas perdre de temps... juste le regarder... et sourire...

Clic... clic... les dernières photo de mon chef d'œuvre... car mon chef d'œuvre et d'avoir écrit cette histoire avec vous... d'être fier de chaque mot... de chaque instant... je repense à Venise... au carnaval... au voyage... le dortoir... quelques minutes sans personne... juste nous deux... et nos pulsions... notre désir de l'autre... qui nous faisait nous foutre de tout... même d'un fort probable dérangement pendant nos étreintes... personne n'est venu... nous avons pu jouir entre amoureux... avec toute la puissance que procure l'union des corps et des cœurs... amour charnel et spirituel... extases fusionnelles...

La bande elle aussi s'est arrêtée... tout a été dit sur notre passé... reste ce soir à écrire une page de présent...

Vos liens sont défaits... le bâillon retiré... le bandeau de cuir relevé...

Vos lèvres restent muettes... vos yeux sont éblouies par la lumière... clignotent... puis se posent sur mes yeux... nos regards se figent... plongeant dans la clarté du regard de l'autre... le silence s'impose... il n'y a rien à ajouter... le désir de l'autre est une évidence qu'on ne peut éviter... alors nous le laissons monter... vos yeux m'encouragent... je me mets à nu... pointant vers vous le plus ardent de mes désirs... je vous sens fondre vous aussi... par la chaleur de mes yeux... déjà entre vos cuisses notre histoire se dilue... coule le long de votre jambe... alors je m'approche à quelques millimètres de vous... vous frôlant par endroits... vous frottant ailleurs... comme à notre premier jour je vous offre un baiser... que vous acceptez de tout votre être... j'avais oublié cela... la passion de nos baisers... nos lèvres dansant ensemble... nos langues jouant une parade amoureuse... un appel à vous prendre dans mes bras...

Je vous enlace donc... et vous faites de même... me prodiguant des caresses que vous rêviez vous aussi de me donner... nos baisers... nos caresses... tout cela nous emporte... vers le matelas qui attendait son heure... notre heure... celle où nous allons remonter le temps... refaire ce qui fut... qui sera ne nouveau peut être... l'amour... le plus bestial... le plus tendre aussi... cet amour où nous mettons nos vies...

Allongé dans vos bras... sur ce lit de bonne fortune... à vous embrasser... je pense à l'heure qui va suivre... je la vie déjà... nous la vivons déjà... le frottement de nos corps a déjà effacé notre histoire passée... l'encre passe sur ma peau... l'histoire passée se mêle au présent... pendant cette heure je vous ferais tout... tout pour vous arracher des cris de plaisirs... des « encore » qui raisonneront comme des cris de victoire... vous ferez tout pour me plaire... par tous les moyens... acceptant toute choses... toutes mes envies...

Alors en pleine extase... après bien des positions... des cris... des soupirs... résonnera dans nos têtes... la chanson des Vieux Amants...
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Histoire de marc anonyme

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