Visite à l'être aimé

Aujourd’hui est une journée spéciale, pour un rendez-vous spécial.
En effet, le bus m’emmène au pénitencier pour rendre visite à mon bien aimé.
Il m’a fallu à plusieurs reprises payer de ma bouche, pour soudoyer le gardien de la prison, pour m’accorder un instant intime dans une salle isolée des autres cellules. Et ce jour tant attendu est venu.
Je me rends au secrétariat, ou m’attend ton geôlier.
Comme promis, il me fait traverser un long d’un couloir, qui conduit à cette salle mise à disposition. Jusqu’à un certain point, nous serons libre de nos mouvement. Tu te retourne quand tu entends grincer l’huis de la porte.
Ta respiration se saccade et devient plus profonde, quand tu entends les clés de ces menottes qui entourent tes poignets tomber à terre.
Je suis debout derrière toi, entièrement nue. Admirant le temps de quelques instants ce beau spectacle qui s’offre à mes yeux.
Mon corps s’emplit de désir en regardant ton corps ainsi offert.
Nous nous déshabillons, admirons nos corps nus, depuis trop longtemps séparés.
Je m’agenouille derrière toi, et tu peux sentir ma bouche sur l’une de tes chevilles, remontant doucement le galbe de ton mollet.
Mes mains les parcourent, suivi de ma bouche qui te remonte lentement. Du bout des ongles, j’effleure l’intérieur de tes cuisses entrouvertes.
Mes mains caressent, embrassent tes fesses, alors que mes mains n’ont de cessent à parcourir ton corps.
Je m’installe derrière toi, l’une de mes mains passe sur ton torse, ma tête plonge dans le creux de ton cou. Je te murmure à l’oreille à quel point je te désire, et comme j’ai envie de toi. Ma bouche englobe le lobe de ton oreille, le suce, le mordille délicatement.
Adroitement, tu jettes une main en arrière, au contact de ma chatte, parfaitement épilée pour toi. Tu la caresse, la pénètre, un doigt excite mon clitoris. Tu sais ce que j’aime, sais que tu vas m’emmener à un terrible orgasme.
La cyprine de ma jouissance coule sur tes doigts, tandis que, peu à peu, mon corps évacue les spasmes de plaisir.
Je te retourne face à moi. Je veux admirer ton regard, voir tes yeux qui pétillent. Je te jette un regard coquin, je veux t’apporter tellement de plaisir.
Ma bouche prend possession de la tienne, et lentement ma langue glisse sur tes lèvres, et s’apprête à visiter tout les recoins de ton corps. J’absorbe le parfum de ta peau, je me nourris de toi, en cet instant d’immense complicité.
Mes lèvres emprisonnent déjà l’un de tes bourgeons, ma langue tournant tout autour, et les titillant chacun leurs tours pendant un instant.
Mes paumes sont déjà sur ton ventre sculpté tel un dieu Grec. Je t’admire... comme tu es beau.
Ma bouche poursuit son chemin jusque sur tes cuisses, remonte du bout de ma langue sur l’intérieur de l’une d’entre elles. Tu sens mon souffle chaud, et rempli d’envie le pli de ton aine, puis sur tes couilles. Je te sens frémir quand j’y passe ma langue. Les yeux levés vers toi, elle remonte le long de ta queue fièrement dressée devant moi.
Ma bouche se pose sur ton gland décalotté que j’embrasse tendrement. Ma langue le suce doucement, puis mon piercing se met à tourner sur lui.
Mes lèvres l’emprisonnent, l’aspire, le suce goulûment.
Tu laisses échapper un long soupir de plaisir. Te fixant à nouveau, mes lèvres s’entrouvrent, et te laisse glisser entre elles. J’entame de lent va et vient à l’aide de ma bouche, pendant qu’une main palpe tes bourses.
Pendant un long moment, je garde l’objet de tous mes désirs en bouche, en le pressant avec mes lèvres et ma langue.
Sentant ton corps pris de légers spasmes, je suis encouragée de poursuivre mon œuvre. Mon regard ne cesse de te fixer. Tu me dis que tu es prêt à venir.
Fière de moi intérieurement, je continue cette prodigieuse et somptueuse fellation.
Je te sens gémir, et cela m’excite encore plus. Je continue à te faire visiter ma chaude bouche, de plus en plus vite, et dans un long gémissement, je sens ta semence venir caresser ma langue, et l’intérieur de ma bouche. Je me nourris de toi, et ma langue continue de parcourir ton membre.
Je remonte à ta hauteur et avec un immense sourire, je me penche sur toi, et de donne un tendre baiser, que tu acceptes volontiers.
Le seul regret de cette visite, est l’interdiction de pouvoir me faire pénétrer.
Nous nous rhabillons en silence, nous embrassons une dernière fois.
L’huis de la porte grince, c’est ton geôlier qui rentre te passer les menottes.
Je te murmure à l’oreille combien je t’aime.
Tu es surpris en voyant le gardien me prendre par la taille, et tu décèles dans mon regard, une attitude étrange mêlé de tristesse, et qui t’interroge.
Je ne peux te laisser ainsi dans l’ignorance, et t’avoue le trouble qui me rend coupable. C’est que je suis invitée au restaurant par ton geôlier, et que je dois passer la nuit avec lui pour acheter le droit de te rendre visite.