38 avenue Montaigne

En cette fraîche matinée d'hiver, je profitais d'avoir un peu de temps pour moi et m'étais donc décidé à sortir pour faire un peu de shopping avant Noël. J'avais besoin d'un pull et de chemises pour renouveler ma garde-robe.

L'air était vif mais le soleil brillait, donnant à la ville une atmosphère vivifiante. Mes pas m'emmenèrent avenue Montaigne, là où se trouvent les plus belles boutiques de Paris. Passé quarante ans, j'avais décidé de m'offrir une petite folie.

Je flânais donc devant les vitrines : Versace, Ralph Lauren, Dior, que des grands noms! L'architecture des immeubles bordant l'avenue était, elle aussi, remarquable. Et la terrasse du "Restaurant de l'Avenue" invitait à s'y assoir prendre un café, en observant les passants, et surtout, dans mon cas, les passantes...

Mais j'étais venu pour faire des emplettes et j'avisai une boutique, juste en face du restaurant, "Loro Piana". N'étant pas très au fait des choses du luxe, je ne connaissais pas cette marque, mais les modèles présentés en vitrine étaient à mon goût. J'hésitais à entrer, quelque peu intimidé. Je passais d'une vitrine de la boutique à l'autre, indécis. Mon manège finit par attirer l'attention de la vendeuse préposée à l'accueil. Je pouvais voir à travers la porte vitrée son œil amusé. Typé asiatique, mince, avec des yeux brillants, on pouvait deviner son sourire derrière le masque obligatoire en ces temps de Covid.

Je me décidai à entrer. La vendeuse m'accueillit d'un regard pétillant que je devinais intéressé.
"Bonjour Monsieur, bienvenue chez Loro Piana, puis-je vous aider?"
Je lui rendis son sourire du mieux possible avec ce fichu masque, subjugué par son allure. Ces cheveux noirs retenus en queue de cheval lui donnait une allure à la fois classique et dynamique. Ces grands yeux en amande brillaient de mille feux et me regardaient avec une intensité que je trouvais inhabituelle. Svelte, elle portait un pantalon bleu marine très seyant, et un pull over de la même couleur où un badge était fixé, indiquant son nom, Sophie. Aux pieds, des mocassins bleus venaient compléter cette tenue sobre, chic mais incroyablement sexy sur cette jeune femme...

"Monsieur?"
Elle me tira de ma rêverie et ses yeux moqueurs me confirmèrent qu'elle avait bien remarqué mon trouble...
"Heu... Je souhaiterais voir vos pulls et vos chemises..." bafouillai-je.
Oh la la, pour la première fois dans une boutique de luxe, j'étais incroyablement nerveux, c'était une catastrophe!
"Par ici, je vous prie", me dit Sophie.
Je la suivis vers le rayon hommes de la boutique, observant le balancement charmant de sa queue de cheval, découvrant une nuque délicate, dont la peau au grain si fin était une invitation aux baisers. Mon regard descendit ensuite vers ses fesses, menues certes, mais qui mettaient bien en valeur ce pantalon... L'air de rien, cette jeune femme avait vraiment de l'allure et suscitait en moi des envies allant bien au-delà d'un pull et d'une paire de chemises.

"Voici le rayon hommes" m'annonça-t-elle.
"Je vous laisse faire votre choix".
Je parcourais des yeux les présentoirs et finis par me décider pour un pull en mohair et deux chemises bleues, l'une claire, l'autre foncée.
"Puis-je les essayer ?" demandai-je.
"Bien sûr, veuillez me suivre".
Sophie m'indiqua une cabine dans laquelle j'entrai aussitôt. Je sentis son regard amusé posé sur moi. Il faut dire que je n'avais pas le profil-type de l'acheteur pour ce genre de boutique, et elle avait bien remarqué que j'avais cherché le prix de chaque article. Chose qui n'est pas aisé car les clients de ce genre d'endroit n'ont pas ces considérations bassement matérielles.

Une fois à l'intérieur de la cabine, je tirai le rideau et retirai mon pull et ma chemise. J'enfilai la première chemise, la retirai, puis enfilai la seconde. Franchement j'hésitais. J'allais ouvrir le rideau quand j'aperçu le regard malicieux de Sophie, m'observant par un interstice laissé libre entre le rideau et la paroi de la cabine. Elle n'avait pas perdu une miette du spectacle...

Je ne fis cas de rien et lui dit : "Je n'arrive pas à me décider, pouvez-vous m'aider ?"
"Bien sûr, sortez un peu que je vous vois mieux." Je sortis donc de la cabine sous son regard, dans lequel je percevais maintenant une envie qu'elle ne pouvait dissimuler. Ses joues avaient pris une teinte rosée qui révélait son trouble. Je souris sous mon masque, en la regardant droit dans les yeux pour lui faire comprendre que j'avais deviné ses pensées.
"Celle-ci vous va très bien, mais permettez que j'arrange un peu votre col".
Elle s'approcha de moi et de ses mains délicates le réajusta. Ce faisant, son pull découvrit ses poignets, eux aussi d'une éclatante blancheur. Décidément, cette fille était troublante dans les moindres détails. Elle était très proche de moi et je pouvais sentir la chaleur de son corps m'irradier. Nos regards se croisèrent. Aucun de nous deux ne baissa les yeux et nous restâmes figés ainsi l'espace d'un instant.

La boutique était déserte, une autre vendeuse était affairée à l'entrée, mais pas un client en vue. Sophie retira ses mains de mon col et se recula d'un pas. Je notai à présent ses petits seins, joliment tendus sous son pull. Mon ventre était déjà chaud de désir et je lu dans son regard que je ne la laissait pas indifférente.
"Je vais peut-être essayer l'autre de nouveau" dis-je.
"Laissez-moi vous aider" me dit-elle d'un air coquin. Devant mon indécision, elle avait décidé de prendre les choses en main.
Par une pression douce sur ma poitrine, elle me fit reculer dans la cabine. Je me laissais faire et nous entrâmes tous deux dans cet espace réduit.

Elle tira le rideau derrière elle et d'un doigt sur son masque m'invita au silence. Elle commença à déboutonner ma chemise par le haut, en me lançant des regards pleins de sous-entendus. Une fois terminé, elle me caressa le torse de ses mains douces. Elle retira son masque et je découvris le plus beau sourire du monde. Sa beauté se révéla d'un seul coup et me cloua sur place. Son regard coquin abandonna le mien et elle m'embrassa doucement les tétons, les léchant du bout de sa langue. Mon dieu, c'était divin! Je n'y tenais plus. J'enlevai mon masque pour mieux sentir ses cheveux. Ma main caressait sa joue, son oreille. Je fus pris d'une envie irrésistible et l'attirai contre moi. Ma bouche chercha ses lèvres et je l'embrassai goulûment. Nos langues se rencontrèrent, s'enroulèrent, déclenchant en moi un torrent de sensations et une érection incontrôlable. Je l'embrassai à pleine bouche, ma main caressant son visage, puis son dos et aggripant ses fesses pour finir. Elle enroula sa jambe autour de mon bassin, finissant de me rendre fou de désir. Je lui enlevai son pull bleu marine et le t-shirt qu'elle portait en-dessous. Le soutien-gorge rouge vola lui aussi, découvrant deux petits seins magnifiques, d'une blancheur de lait, aux aréoles sombres, comme ses tétons déjà durcis. Je les pris à pleine main. Pinçant les tétons entre mon pouce et mon index, lui arrachant un soupir de plaisir, qu'elle expira les yeux mi-clos. Mon dieu, mais tout était absolument sexy chez cette femme! D'où sortait-elle?

Ses mains défirent prestement ma ceinture et ouvrirent ma braguette. Elle fit glisser mon pantalon sur les cuisses. Elle s'agenouilla et entreprit de faire descendre mon boxer. Mon sexe déjà dur jaillit devant ses yeux gourmands. Elle me jeta un regard brillant et le saisit de sa main délicate. Elle commença des va-et-vients, doucement. Puis, délicatement, du bout de sa langue, commença à me titiller le gland. Je n'en pouvais déjà plus. J'étais au bord de l'explosion. Je n'allais pas pouvoir tenir très longtemps comme ça. Je fermai les yeux pour mieux profiter de la sensation quand soudain je me sentis aspiré dans sa bouche chaude. Elle avalait désormais mon sexe complètement. Je le sentais se gonfler au fur et à mesure des aller-retours dans sa cavité buccale. Ma main descendit chercher ses seins. Je les caressai. Maintenant, elle léchait la base de mon gland, au niveau du frein. Le plaisir était intense. Presque douloureux. Elle s'arrêta, et me sourit. Je la redressai pour l'embrasser. Elle me repoussa et se retourna, frottant ses fesses contre mon sexe.
"Prends-moi maintenant, par derrière ! " ordonna-t-elle.
Je défis son pantalon et le fis glisser sur ses jambes. Sa culotte en dentelle, rouge elle aussi, suivit aussitôt, révélant ses petites fesses immaculées. Ma main se glissa entre ses cuisses blanches, qu'elle écarta aussitôt pour faciliter l'accès à sa chatte. Celle-ci était déjà brûlante, humide de mouille. Je m'agenouillai pour la lui lécher. Ma langue la pénétra et ses hanches se mirent à onduler de plaisir. J'accélèrai le mouvement, n'oubliant pas de solliciter le clitoris, en érection lui aussi. Chaque coup de langue la faisait vibrer. Sa respiration devenait de plus en plus saccadée. Ma langue s'attardait désormais sur son anus, décrivant des cercles concentriques vers son petit trou. Celui-ci s'ouvrit comme une fleur et j'y continuai mes caresses, mes mains malaxant ses douces fesses.
"Prends-moi!" supplia-t-elle.
Je me redressai et enfournai ma queue d'un seul coup dans sa chatte. Celle-ci, étroite, s'élargissait au fur et à mesure de mes coups de boutoir. Sophie étouffait des gémissements de plaisir, son bassin allant et venant pour accompagner mon mouvement. Mon sexe glissait dans sa chatte, humide et chaude. Celle-ci se contractait par instants sous l'effet du désir. Je n'avais jamais connu pareille sensation. Mes mains sur ses seins durcis descendaient maintenant sur son ventre jusque sur son sexe pour aller y chercher son clitoris. Elle se mit à gémir. Heureusement, personne n'avait l'air de vouloir essayer de vêtements ce matin...

Je continuais de la pénétrer en cadence, le souffle court, le plaisir irradiant depuis mon sexe l'ensemble de mon corps. J'avais désormais désormais saisi son petit cul de mes deux mains. De ma salive, j'humectais sa rondelle, tout en la massant avec mon index. Celui-ci s'y enfonça, délicatement,  explorant ces terres inconnues. Elle se cambra de plaisir. Je pouvais maintenant sentir de l'autre côté de sa paroi, mon sexe aller et venir dans son vagin.
Je la pilonnais de plus en plus vite, de plus en plus fort. Je mordillais son oreille, lui donnais mon pouce qu'elle suça avidement.
"Je vais jouir !" lui dis-je.
"Finis en moi. Donne-moi ton foutre chaud et collant. Je veux le sentir au fond de ma chatte !" me répondit-elle.
J'accélèrai encore, la serrant dans mes bras pour ne faire qu'un avec elle, et soudain, n'y pouvant plus, me dechargeai en elle, en longue giclées de sperme chaud. Elle jouit à son tour, dans un gémissement qui résonne encore à mes oreilles comme le bruit le plus excitant que je n'ai jamais entendu...

Nous restâmes ainsi quelques instants, son corps encore secoué des soubresauts de la jouissance. Je n'avais jamais ressenti telle communion. Je me retirai et ma semence coula le long de ses cuisses... Elle en pris en peu sur ses doigts qu'elle lécha d'un air coquin.
"Merci pour ce moment, cher client. Je m'ennuyais tellement ce matin!" Et elle partit d'un rire charmant.
Je lui tendis mon mouchoir pour qu'elle finisse de se nettoyer et nous nous rhabillâmes tous les deux. Elle m'embrassa une dernière fois et sortit de la cabine. Je fis de même peu après, oubliant pulls et chemises, complètement perturbé par ce qui venait de se passer.

Elle était déjà retournée à son poste. Je sortis donc de la boutique, sans vêtements mais avec le sourire aux lèvres et des souvenirs plein la tête.
Une chose est sûre, je retournerai bien vite au 38 avenue Montaigne...