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A la belle étoile

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Lue : 5187 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 06/12/2012

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Clo se faisait l'effet d'une sale gosse gagate du spectacle, néanmoins les incisives devaient faire blanchir sa lèvre, à force. Le 14 juillet pour elle avait quasi commencé aux alentours des 17h, ce jour-là, en raison de longues heures de sieste judicieuses en prévision de la soirée. Faisant suite au feu d'artifice, déroulé dans un lac du ciel sans étoiles autres que ces fleurs artificielles, « independance day » -ce film américain responsable de beaucoup d'encre écoulée dans des magazines - poursuivait le programme maintenant sur la surface de l'espace du château d'eau probablement quelques centaines de derrières posés par terre probablement jusque plus loin que 1heure du mat ' . Chacun et chacune proprement immobilisé en raison du parcours nécessité à travers la foule de ses congénères, si l'on souhaitait partir, mais avant tout sans doute trop passionné du spectacle donné par les édiles. Ce 14 était, de loin, le plus réussi d'une décennie.

Le film offrait des effets spéciaux assez époustouflants sur l'écran géant dressé face au public assis ; et sa prévision de durée -mais il ne pleuvrait- promettait une soirée digne des plus enthousiasmants samedis soirs, malgré qu'on fût un mardi.

Clothilde avait adossé sa nuque mais ses jambes étalées dans l'herbe subissaient des picotements. Les insectes s'en donnaient à coeur joie, en particulier des centaines de fourmilières envoyaient leurs nombreuses soldates à l'assaut des chairs des hommes et femmes qui se prélassaient. La grande étendue herbeuse du « château d'eau »- nom de baptême de l'endroit- transformée en une sorte de grand camping urbain, donnait peut-être de si infimes désagréments afin d'une spirituelle focalisation des cerveaux sur l'écran et le film.
-J'en ai toujours rêvé.

Le souffle près du lobe de son oreille procura une chaleur de tendresse à la jeune femme qui la fit aimer davantage encore celui qui l'accompagnait, tandis que son épaule montait jusque la peau de son cou refusant le port davantage de sa joue qui se posa sur le torse de son compagnon.
-Je suis jaloux de ce gars.

John alternait des doux mots au cours desquels sa main prodiguait à nouveau des caresses, avec des répliques manifestement adressées, en forme de soliloque, aux protagonistes du film.
En dépit du côté lourd de son ami, Clo fondait cependant sous les chaleureuses et parfois vigoureuses caresses.

Tout en louvoyant vers le héros du film en train de crever l'écran, ses doigts augmentaient leur pression sous les baleines du soutien-gorge de Clo qu'ils firent sauter, les balconnets du sous-vêtement se rassemblèrent auprès de ses aréoles, d'un demi-geste Clothilde parvint à faciliter leur glissade au long de ses côtes, puis son ventre. Ses aréoles se fripèrent sous une nouvelle caresse, elle n'eût pas cru qu'un 14 juillet pût être à ce point si agréable.
-Wow, ça décoiffe!

Toujours presque dans un murmure, pour respecter tous les gens qui les entouraient, sur l'herbe picoteuse.
Il parle tout seul dans le but de détourner l'attention, pensa la jeune femme.

Simultanément, ses yeux risquèrent une sortie du nid douillet formé à deux, et pour la troisième fois de la soirée contemplèrent la foule compacte qui les cernait. Le film projeté, en plein air, était censé créer une communauté d'esprits ce soir d'été, de fait toutes les têtes à peu près convergeaient en la direction unique des images.

Le feu d'artifice, juste avant, était déjà sensationnel, l'encouragea en son for une voix née depuis les premières caresses dispensées.

Effectivement, elle se montrait incapable malgré les effets spéciaux qui faisaient comme d'intermittents feux follets, d'accompagner les personnages et le scénario. Probable qu'elle serait tancée par ses amies beaucoup plus tard -n'être fichue de suivre la cohérence d'un scénario aussi simple que « independance day » !- mais pour l'heure ce que plus que le reste importait : le plaisir des câlins et cette quasi-exhibition à laquelle la jeune femme se livrait, au travers de son t-shirt remonté à présent jusqu'au début de ses cheveux longs, ôtant le soutien-gorge telle une chenille s'apprêtant à déployer les ailes d'un papillon.

Une musique mélancolique berçait les images sur l'écran tandis que même les têtes du jeune public se redressaient en fixant les mouvements des acteurs.
Des incisives, la jeune femme se mordit plus fort, elle devait donner l'air de dévorer le spectacle visuel ainsi qu'une friandise.
« S'ils pouvaient savoir ! » exulta son for intérieur.

En réalité, « ils » pouvaient en effet. Cependant l'obscurité protégeait la discrétion des tourtereaux, la nuit bénie était uniquement entrecoupée des lumières virevoltantes du ciné.
Clothilde replia dans un geste brusque ses jambes étalées, plia ses genoux et de ses deux mains, rompant la pose d'abandon qu'elle avait jusqu'alors adoptée, agrippa par les bords son propre short, et tira dessus telle une damnée.

Ses dents ne démordant de ses lèvres, elle se révéla incapable de clore les yeux, fixant inversement le dos visible à sa distance, d'une vieille dame située bien plus à l'avant du public, et qui n'eût rien aperçu l'eût-elle même souhaité, mais la jeune femme s'appuya moralement sur cette vision de l'indifférence de l'entourage, afin dans un prodigieux -à son avis- effort d'ôter son short, elle y réussit du moins tant que le tissu était néanmoins à vive portée au cas où, entre ses cuisses et ses chevilles sans ses chaussures, ne lui demeura que la pièce de tissu de son string blanc.
Cette fois John ne faisait même plus semblant de regarder le film.
« tu es folle! » aurait pu s'écrier sa bouche arrondie sous la surprise.

La jeune femme roula sur elle-même ses flancs pleins de touffes d'herbes emportés dans l'élan, puis elle tira la langue à la façon d’un garnement mais leur baiser ensuivi ne laissait aucun doute sur le désir réciproque. Pas plus à présent qu'auparavant la nuit ne dévoila le moindre piquant d'une étoile, c'était une nuit très sombre, juste illuminée de l'autel de l'écran du cinéma en plein air. Un 14 juillet magnifique du moins tel qu'aucun de ces amants de fortune en connaîtrait plus. Leurs joues se frottèrent, les deux langues cherchèrent, léchèrent, explorèrent.
« Faisons l'amour » en haletant tout contre la joue de son partenaire couverte de suaves humides et amoureux baisers. Bouches ouvertes. Les cheveux de la jeune femme reposés contre la chair de l'avant-bras. La fermeture éclair de la braguette était descendue. Les deux paires d'yeux radieux, s'absorbaient mutuellement. Aucun n'avait plus besoin d'épier ses propres gestes.
Sans son string. Jeté à l'endroit de ses chaussures, afin de pouvoir les re-localiser.

*

Clothilde se faisait l'effet d'une s** les jambes encerclant les côtes et fesses de John, le corps empalé, son coeur battant à mille /heure.
Ses lèvres marquant de suçons les membres de l'homme, durent faire s'empourprer cette peau de douceur, appétissante, à force. Le 15 juillet avait quasi commencé aux alentours des 2h00 ce jour-là, ce en raison de l'extrême lenteur de « leur » public à émerger des affres de la fiction achevée sur l'écran géant. Faisant suite à la victoire terrienne contre les envahisseurs extra-terrestres de « independance day » -le jour de l'Indépendance, ce qui correspond au 4 juillet américain- ; la matinée lorsque les gens ne s'étaient endormis après la moitié du film, en particulier des parents étaient contraints de soulever leurs gosses, se révèlerait sans doute plus longue que beaucoup de mercredis matins.

Les gens sortirent de façon chaotique de l' « enceinte » du château d'eau, en rejoignant la route en titubant, personne n'échangeait avec ses proches ses impressions sur le film, comme si une unanime approbation de l'usage ce soir-là du budget « divertissement s, spectacles et concerts » de la mairie, s'élevait implicitement de chacun des esprits.
Le feu d'artifice de cette année-là devait être le plus marquant de nombre des années à venir.
Clo apprit neuf mois plus tard qu'elle était devenue une heureuse nouvelle maman.
Ils avaient continué avec « son » homme le déroulement de leur ébat, sans prêter attention à la liste des acteurs du film « independance day », ni à la musique de fin parachevant pourtant au même instant un somptueux orgasme de jouissance de Clothilde, au bonheur incontestable.

*


Aucun des deux ne fit ce soir-là attention à l'observateur discret situé derrière eux qui couvrit toutes leurs positions avec un regard attendri. Sa discrétion augmenta lorsque jouit la jeune femme. Avant que le couple ne se désunisse il avait d’ores et déjà disparu, avalé par l'intensité des départs du château d'eau, lorsque les ultimes lumières artificielles furent jetées.
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