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A la Russe, tantra, chakra

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Lue : 4657 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 24/10/2014

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J’avais une trentaine d’années, mon mari m’avait plaquée il y a quelques mois et depuis j’faisais une dépression qui m’avait value qu’en plus ce soit lui qui récupère la garde de notre fils. Deux copines un peu bouddhistes, new-age et machinchose m’ont un jour proposé de les accompagner pour voir la conférence d’un chamane Sibérien à Cassis. Ce « chamane » s’appelait Gleb et ce nom me faisait marrer, peut-être est-ce d’ailleurs ce qui m’a convaincu de les suivre. La conférence se tenait à l’entresol d’une grande villa luxueuse avec un jacuzzi en plein air et une vue imprenable sur la baie de Cassis. Nous étions une bonne cinquantaine, assis dans une demi-pénombre, majoritairement des femmes. L’entrée était pas donnée, heureusement que mes copines m’invitaient, mon RSA ne m’aurait pas permis ce genre d’extras. Le mec que nous étions venus voir arriva d’un petit escalier descendant sur la scène improvisée qui était le seul endroit éclairé. J’ai eu une putain de choc lorsque je l’ai vu complètement et encore plus lorsque j’ai vraiment croisé son regard. Il avait des yeux bleus clairs merveilleux, c’est comme un ciel pur dans lequel on se perd avec délice. J’avais l’impression que son regard était un océan qui m’inondait de toute part et dans lequel je m’abandonnais en souhaitant ardemment ne jamais sortir. Son regard était la fois d’une douceur extrême et en même temps d’une netteté et d’une précision diabolique qui induisaient l’humilité et l’obéissance.

Gleb était plutôt petit, mais il était impressionnant de puissance, dans ses gestes, son assurance. Il était assez maigre mais très musclé du buste à la manière d’un nageur. Je n’avais pas vraiment conscience de quoi il parlait, j’étais fascinée au-delà des mots, je me prenais à me mordre les lèvres et commençais à mouiller. J’avais l’impression d’être une adolescente au concert de Patriiick en pleine Bruelmania. J’essayais en vain de reprendre mes esprits, je trouvais ça complètement dingue d’être dans un état pareil alors que le matin-même, je me désespérais et n’avais plus aucun désir dans la vie. Je m’en voulais fort d’être fringuée comme un sac et mal coiffée, dans la tenue où je me trouvais, j’avais honte d’imaginer aller lui parler après la conférence. Il y eut une interminable série de questions qui nous fit passer le cap de minuit. Les gens lui posaient vraiment des questions à la con auxquelles il répondait avec patience et sourire, en recadrant toujours le propos qui partait dans tous les sens. Quand ce fut enfin terminé, mes amies voulurent lui parler, je les accompagnais quand même malgré ma gêne, l’attraction et la curiosité étaient trop fortes. Le « chamane » montrait sur une mappemonde la ville de Novosibirsk d’où il disait venir. Dieu ce que j’aurais aimé qu’il m’amène dans ses bagages là-bas avec lui !! Mes amies, après l’avoir complimenté sur son français impeccable, lui posaient des questions (est-ce qu’il avait écrit un livre, etc…). Je me cachais un peu derrière elles. Contre toute attente, au bout d’un moment, l’homme me demanda si j’avais apprécié la conférence. Tout le monde s’est retourné vers moi et j’ai dû être rouge jusqu’aux oreilles. J’ai bredouillé que oui-oui, ça m’avait beaucoup plu. Tout le monde m’a souri, ce que je devais avoir l’air cruche…

La plus dégourdie de mes deux amies a réussi à obtenir l’e-mail du beau jeune Slave. Je me pinçais les lèvres tout le long du trajet pour ne pas lui demander de me le refiler. J’étais résolue à le faire de toute façon, mais je ne voulais surtout pas paraître impatiente, je tenais à demander ça négligemment. Quand on approcha de mon immeuble, je frissonnais à l’idée de me retrouver là-haut toute seule sans moyen de contacter celui qui hantait littéralement mes pensées (j’avais même de façon assez surnaturelle son image devant mes yeux comme en persistance rétinienne). Cédant un peu à la peur, je demandais fébrilement et soudainement à mes amies si je pouvais avoir l’e-mail du chamane. Toutes deux éclatèrent de rire en me chambrant comme quoi ça m’avait bien plu finalement le chamanisme…et le « chamane ». Sans doute ce qui provoquait leur réaction était surtout mon trouble et ma rougeur quand il m’avait parlé tout à l’heure. Je me sentais minable, je voulais rentrer sous Terre, ma très basse estime de moi remonta tout à coup et des larmes se mirent même à perler de mes yeux. Je me trouvais soudainement pitoyable de fantasmer sur cet homme beau, talentueux et célèbre, alors que je n’étais qu’une épave, une gourde à l’abandon. Mes copines ne se rendirent pas vraiment compte depuis l’avant de la voiture de mon émoi mais sentirent quand même que je réagissais plutôt négativement, elles ont essayé de me réconforter, de dire qu’elles vannaient… Elles m’ont donné l’e-mail de Gleb en me disant que c’était bien que je m’intéresse à ça, qu’il pourrait sûrement m’aider à surmonter mon état, que les pratiques qu’il avait décrites ce soir pourraient certainement notamment être efficaces. Je me sentais encore plus conne, je serais bien incapable de savoir de quelles pratiques il avait été question. Mal à l’aise, je rattrapais mes forces pour essuyer mes yeux, embrasser mes amies et les quitter précipitamment pour courir jusqu’à mon appartement.

Dès que je fus à l’intérieur, je me glissais contre la porte d’entrée et me glissais jusqu’au sol. Mes mains s’approchaient de mon sexe, je n’y tenais plus, j’avais tellement envie de me toucher. Moi qui ne m’étais pas réellement branlée depuis tellement de temps, je devais être encore ado, en tous cas c’était avant de rencontrer mon mari. Et dire qu’encore ce matin je pensais ma libido morte et enterrée le jour où mon mari m’avait annoncé demander le divorce. Un divorce que j’avais accepté en consentement mutuel, alors que je n’en voulais pas et que cela me tuait. De me réaliser si mentalement faible me faisait honte mais en même temps me faisait mouiller encore davantage. Je n’osais pas mettre la main dans ma culotte et n’avais pas le temps de me déshabiller, je me touchais au travers de mes vêtements. Je me massais la vulve de la main droite tandis que je caressais l’intérieur de ma cuisse avec l’autre main. Mon jogging était fait d’un tissu fin et velouté, c’était exquis. Je commençais au bout d’un moment à localiser plus mes efforts, je frottais mes lèvres d’abord délicatement puis avec rage, je n’avais jamais senti un tel feu dans mon entrejambes. Je me tapotais maintenant de plus en plus fort sur toute la zone du delta intime en insistant sur le clito, j’essayais bientôt d’insérer un peu mes doigts dans le con mais je n’y arrivais pas. A travers le pantalon et la culotte, il aurait fallu partir d’un coup sec que je n’osais pas. Je priais mon nouveau Dieu Gleb de venir me mettre tout ce qu’il voulait dans ma chatoune. J’arrivais à saisir ma culotte et à la rouler de façon à la glisser entre mes lèvres charnues, c’était toujours une légère intromission et faire coulisser cette petite corde de tissu était divin et m’apaisa quelque peu. Je finis par me relever légèrement, gagnée par l’idée impérieuse d’allumer mon PC pour faire une recherche Google sur le chamane qui venait de me ressusciter. Je ne me mis pas debout, je fis le trajet à quatre pattes jusqu’à mon bureau. Je grognais d’impatience devant le temps que mettait mon ordinateur à charger la page d’accueil de Windows. J’étais accroupie devant l’écran en attendant fébrilement de voir apparaître des photographies de Gleb. Lorsque je pus enfin taper son nom apparut son merveilleux visage et retrouver ce regard qui m’avait littéralement captivée me procura un frisson orgasmique. Devant son image illuminant mon moniteur, je baissais ma culotte comme une évidence. Pantalon et culotte sur les chevilles, toujours accroupie, je m’approchais de son image et caressais mon écran. Les cristaux liquides se déformaient sous mes doigts, ce qui m’irritait… On ne pouvait pas me laisser croire à mon fantasme un instant, non ?

Je caressais l’écran de la main droite, de la main gauche je caressais mes chairs intimes. Maintenant que j’étais cul nu, mes doigts finirent par s’enfoncer, sans l’avoir même décidé tellement j’étais mouillée. Mon annulaire et mon auriculaire ont glissé d’eux-mêmes dans la fente inondée. Après m’être fait jouir à deux reprises, je me mis à sentir des courbatures et des fourmis de cette putain de position accroupie que j’avais depuis trop de temps. J’ai attrapé mon fauteuil à roulettes et me suis assise dessus. Une tâche s’est tout de suite formée sous mon périnée lorsque je me suis assise. Le bonheur que je m’étais donné m’avait complètement changé la tête, comme si on m’en avait installé une nouvelle, je n’étais plus du tout une femme dépressive, j’étais une femelle amoureuse prête à tout, la race la plus redoutable au monde. Je commençai alors à lire les textes qui se rapportaient à ma recherche sur celui dont je venais de m’éprendre. J’écarquillais les yeux, je n’en revenais pas de ce que je lisais, Gleb était en fait un émissaire d’un Russe nommé Konstantin Rudnev qui était en taule pour différents délits majoritairement de nature sexuelle. C’était une secte connue sous le nom d’Ashram Shambala. Sous couvert de chamanisme, yoga et compagnie, mon amoureux et ses ami(e) sracolait pour un important réseau de prostitution international. On y décrivait leurs pratiques sexuelles hallucinantes. Des pratiques le plus souvent de groupes qu’ils appelaient « Tantra ». Une vraie tempête avait lieu dans mon crâne comme dans tout mon corps, j’étais agité de fortes émotions contradictoires. Ce que je venais d’apprendre m’excitait autant que me terrorisait. Après encore deux heures à fureter en détail les sidérantes infos sur internet, je finis dans un grand élan courageux pré-sommeil par envoyer un message au « chamane ». Je lui ai écrit ce sommaire : « je vous ai vu ce soir. Je veux vous suivre, être à vous, je veux apprendre, je n’ai aucune attache ». Je suis tombé comme une masse, l’aube commençait à poindre.

Lorsque je me réveillai dans la « nuit », j’étais morte d’angoisse à l’idée de ce que j’avais osé écrire, cela ne me paraissait plus du tout merveilleux comme lorsque j’avais écrit ces mots. Maintenant, j’avais l’impression d’avoir vendu mon âme au diable, d’avoir signé mon arrêt de mort, de m’être offerte à un bourreau. Je me suis rassurée en me disant qu’il ne savait pas qui j’étais ni où me trouver et que je n’étais pas obligé de répondre à la réponse qu’il me ferait, j’ai ainsi pu me rendormir.

J’ouvrais les yeux à midi en réalisant que je n’avais pas pris mes cachets la veille au soir et avais pourtant bien dormi. Je me jurais de jeter à la poubelle cette abrutissante médication et me soigner désormais à la masturbation diantrement mieux efficace. Un immense frisson m’assaillit lorsque je repensai à l’e-mail envoyé. J’allumais fébrilement mon ordi, je claquais des dents. J’avais effectivement une réponse : « retrouvez-moi à l’aéroport de Marignane ce soir à 19 heures. Ne prenez pas trop de bagages et ne dîtes à personne où vous allez ni avec qui… ». Je me sentais si heureuse, il était mon prince sauveur qui allait m’arracher ma vie pourrie et m’offrir une vie de rêve. Je m’exaltais totalement tout au long de la journée en reprenant des refrains de Mike Brant ou Francis Cabrel. Je faisais mes bagages avec du soleil au cœur. Mes amies spiritualistes m’appelèrent pour avoir des nouvelles, je ne décrochai pas. Je finis par me sentir un devoir de leur envoyer un sms, après tout je leur devais mon bonheur… Je leur envoyai à toutes deux un laconique « ça va, merci de vous inquiéter et aussi pour hier soir. C’était sympa. » Je me suis demandé quoi faire pour mon fils, et j’ai finalement décidé de ne rien faire, je n’étais pas en état de savoir ce qu’il était le mieux de faire et je pensais que je serai sûrement bientôt en meilleur état de savoir quoi faire. Après tout, de nos jours, avec la technologie, un éloignement est pareil qu’il soit de milliers ou de dizaines de kilomètres. Je me suis habillée avec la tenue la plus sexy que j’ai pu trouver et ai pris un taxi pour Marignane qui mit trois fois plus de temps à arriver que celui piloté par Samy Nacéri.

J’étais à l’aéroport avec une heure et demie d’avance. Nous sommes partis ce jour-là non en Russie comme je le pensais mais à Amsterdam, Gleb voyageait tout le temps et m’engageait comme assistante. J’étais assez frustrée, il ne me demandait rien de sexuel, ne semblait pas s’intéresser physiquement à moi. Je ne savais pas si c’était un test ou si c’était la manifestation d’un non-goût pour ma personne. Il veillait quand même à mon aspect physique, il jeta dès le premier jour à Amsterdam toutes mes fringues à la poubelle et m’acheta des fringues courtes et sexy. J’avais eu du mal à m’habituer à être toujours en talons hauts et à porter des vêtements dans lesquels j’avais l’impression de n’être qu’à moitié habillée. Il m’a aussi acheté beaucoup de maquillage, je devais toujours être très maquillée et nickel. Comme pratiques, il me fit surtout travailler à être toujours la plus féminine possible, à tout moment, dans toutes mes attitudes. Je n’en revenais pas de l’effet que cela provoquait. Ma démarche constamment chaloupée que je venais d’acquérir faisait se retourner tout le monde. Les hommes étaient béats, j’avais l’impression de les transformer en petits toutous dociles prêts à tout pour moi. C’était l’art de la geisha, d’être en permanence irrésistible. Mon maître et patron me prit rendez-vous dans un salon de beauté de Los Angeles pour m’y faire épiler totalement au laser. Cela a été assez traumatisant, moi qui n’avais jamais jusque-là retiré le moindre poil pubien, je ne me reconnaissais pas, j’avais l’impression tenace d’habiter le corps d’une autre. Une autre qui me plaisait bien car beaucoup plus assurée et valorisée. Je n’avais plus rien de la fille qui passait encore il y a peu ses journées à se morfondre.

Avec Gleb, nous n’avions pas assez d’intimité à mon goût. Et pourtant, je m’occupais de son linge, de toutes ses affaires… Mais j’essayais toujours de me mettre dans des positions évocatrices devant lui mais il ne se passait rien. Je prenais soin d’atterrir le plus souvent possible les fesses ou la poitrine tendues vers lui, ou encore le visage face à sa braguette mais rien. J’avais encore des fois du mal à ne pas rire de son prénom. Je m’en voulais terriblement, j’aurais voulu qu’il s’en rende compte et me corrige pour ça, mais pas plus. Il était toujours assez distant, tout en contrôle. J’espérais toujours qu’il demande une chambre double dans les hôtels où nous descendions, mais non, il s’obstinait à vouloir me payer une chambre supplémentaire.

Je savais que même s’il finirait très certainement par s’unir à moi physiquement, il ne pourrait jamais vraiment m’aimer, pas être fidèle, mais je réalisais quelque chose de nouveau en moi, mon désir pour cet homme n’était pas celui-là. Je voulais le servir et qu’il me possède, je voulais qu’il soit satisfait de moi mais pas qu’il me soit fidèle. S’il m’était infidèle, je ne voulais pas le voir mais sinon ça m’était égal, j’avais un sentiment religieux pour lui, beaucoup encouragé par le contexte de ses activités que j’aidais à organiser. Je me masturbais copieusement chaque nuit en repensant à tout ce que j’avais vécu dans la journée d’anodin avec lui. Il m’excitait tellement, et mon sexe tout rose, exhibé de n’avoir plus de poil, m’invitait sans cesse à la caresse. J’avais même du mal au cours de la journée à me sortir les doigts de ma culotte.

Gleb m’annonça un jour à Montréal que mon « vrai apprentissage allait bientôt commencer ». J’étais au comble du ravissement. Toutefois, ma griserie me fit trouver l’audace de lui rétorquer : « Je vous préviens, Maître, j’ai vu vos pratiques sur internet et entendu des personnes en parler autour de nous… Et je ne veux pas être une pute, ni l’esclave d’un autre que vous, je ne ferai jamais la lesbienne ni n’irai m’offrir à des animaux. Et pas plus à plusieurs hommes en même temps. Je veux bien être votre chienne, votre pute, mais pas celle de votre secte. » Un éclair passa dans ses yeux, il semblait contrarier mais ne s’autorisait pas à exprimer son mécontentement. Après un long silence, il me répondit : « Tu m’as dit que tu voulais apprendre, je ne destine pas à être esclave mais à être une pratiquante, une disciple de ce que tu appelles notre secte mais qui est en réalité une très vénérable institution. Je ne veux pas t’apprendre la servitude mais la discipline qui mène à la vraie liberté ». Je m’en voulais d’avoir employé le mot « secte », j’inclinai la tête respectueusement, il me sourit légèrement et tourna les talons.

Je savais que ce qui le contrariait le plus était certainement mon refus des pratiques saphiques mais je n’y peux rien, j’ai toujours trouvé ça dégueu, inimaginable. J’ai toujours eu une aversion pour la chatte des autres filles, la mienne c’est autre chose parce que c’est la mienne… Autant je trouve assez nobles et élégantes les bites et les couilles, autant je trouve un peu crades et de mauvais goût esthétique les organes génitaux féminins. C’est pas un hasard si on appelle ça « con ». Puis, j’ai aucun intérêt pour les filles physiquement, ces êtres passifs tout en chichis, je ne vois pas c’que j’saurais censée en faire. Et puis, c’est moi la femme, j’veux pas partager l’intérêt des hommes, j’veux qu’on m’admire comme quelque chose de rare pas comme une chatte parmi d’autres. Ma fantasmagorie sexuelle est totalement hermétique à d’autres rôles féminins que le mien.

Gleb revint un peu plus d’une heure après avec un regard encore plus autoritaire que d’habitude, la douceur était atténuée, le bleu clair de ses iris semblait pour la première fois plutôt sec et aride. Il me toisa un moment (je suis presque aussi grande que lui), j’inclinai un peu la tête mais sans baisser les yeux. Je soutenais son regard qui m’intimidait pourtant beaucoup et me faisait frémir l’échine. Il finit par me dire : « Je vais t’emmener à Novosibirsk à notre Q.G. et tu vas pouvoir pratiquer comme une vraie prêtresse de chez nous. Mais tout d’abord, tu vas devoir me prouver ta dévotion ». Ces paroles me provoquèrent un émoi sublime qui me fit laisser échapper un léger râle. A ces mots, mon maître commença à déboutonner son jeans. Je me jetai immédiatement à genoux à ses pieds. Il émit un grognement de satisfaction et enleva sa ceinture de cuir qu’il fit tournoyer au-dessus de ma tête avant de me la passer autour du cou et de me l’attacher au cran le plus serré qu’il pouvait sans que cela m’étrangle. J’avais le souffle coupé. Il me mit alors dans la bouche ses quatre doigts opposés au pouce. Il trifouilla dans ma bouche un moment, effectuait des pressions au palais, cherchait à atteindre ma luette.

Lorsqu’après des haut-le-cœur, je commençais à laisser couler un épais filet de bave, il se retira en semblant satisfait. Il détacha la ceinture et finit de déboutonner son pantalon en m’ordonnant de baisser ma culotte et de remonter ma jupe. Ma jupe était si courte qu’il y avait à peine besoin de la remonter. Je baissais mon slip de satin violet. J’étais étonnée et heureuse qu’il veuille me baiser, j’étais jusqu’ici presque certaine qu’il n’honorerait que ma bouche. Sans que je l’ai vu venir, il m’administra dès que je fus cul-nu un violent coup de ceinture sur les fesses. Je fus alors projeté contre lui et mon nez heurtait sa verge dure qui était encore enfermée dans son boxer. Après deux autres coups de même volée sur mon postérieur, mon maître envoya la ceinture au loin et libéra son sceptre que je mourrais tellement d’envie de rencontrer depuis plus d’un mois maintenant. Sa queue était vraiment curieuse, lorsqu’elle fut libre et dressée à mon visage, je restais un moment à l’observer. La hampe était assez longue mais très fine et elle s’élargissait dans le haut jusqu’à donner naissance à un impressionnant gland violacé. Je trouvais que cette bite ressemblait à une curieuse fleur exotique. Je m’interrogeais à savoir si le poids d’un tel gland ne pesait pas sur une tige semblant si fine à sa base. Mon maître finit par s’impatienter de mes réflexions contemplatives. Il saisit son gland et s’en servit comme d’un gant de boxe en m’envoyant de lourdes bifles sur tout mon visage. J’hésitais quant à la démarche à suivre, devais-je juste le laisser faire ou devais-je m’empresser de… de quoi : lui lécher les couilles, la hampe ? Je ne pouvais en tous cas pas prendre en bouche un gland qu’il agitait violemment contre ma figure.

Après un moment de panique, j’ouvris la bouche en grand et tirai la langue pour montrer ma bonne volonté et ma soumission. Les coups finirent enfin de pleuvoir et je me mis à téter le gland surgonflé qui venait de me faire la misère. Je trouvais cette fleur d’un goût et d’un parfum plutôt agréables. Mon vénéré maître me plaça alors une couronne dorée sur la tête en m’appelant Cléopâtre et en me disant que je devais me montrer digne de la déesse Egyptienne. Tout mon amour jusque-là frustré pour l’homme que j’avais en bouche remonta d’un seul coup et je me mis sans plus penser à sucer avec dévotion. Je faisais naturellement des mouvements de langues et de lèvres que je ne saurais expliquer à une étudiante en fellation. Cela semblait beaucoup plaire à mon maître, je ronronnais. Ma transe suceuse amoureuse dura un moment jusqu’à ce que Gleb me saisisse la tête et m’enfonça sa bite en entier dans la bouche, je n’en avais jusque-là encaissé que les deux tiers et n’avais jamais pratiqué avant d’embouchage complet. La morphologie de son engin me sembla alors diabolique, le gland si large m’étouffait complètement l’arrière-gorge tandis que ma bouche n’était pas particulièrement envahie. Après un interminable moment d’insertion maximale contrainte qui me donnait l’irréalisable envie d’hurler, mon maître relâcha la pression. Mais dès que j’eus presque recraché le chibre, il me le recolla au fond en me pilonnant cette fois-ci violemment. La lourde couronne valsa de ma tête violentée. Gleb devait bien constater mon extrême difficulté à encaisser ce traitement mais semblait s’en foutre éperdument et même n’en apprécier que davantage de me forcer ainsi. Je crus ma dernière heure arrivée et m’abandonnais même un moment en fermant les yeux en pensant à la beauté de mourir ainsi dans un acte d’accouplement avec mon bien-aimé, je ne pouvais de toute façon le rejeter quand bien même pour assurer ma survie. Mais à ma grande surprise, je ne suis pas morte et ma situation s’améliora même, un équilibre sembla s’être trouvé de lui-même, le danger que je sentais semblait passé, je pouvais rouvrir les yeux sans plus voir d’étincelles.

Gleb retira son zob au moment où cela commença de nouveau à être trop. Il défit mon bustier pour exposer mon 85C et dans ce répit je pus enfin respirer librement et pris de profondes inspirs, devinant de plus que ma séance de face-fucking était loin d’être finie. Effectivement, elle dura encore presque un quart d’heure qui me vit finir par vomir des litres de mucus, de glaires, de bave et même d’un peu d’autre chose. Je fus parfois sévèrement rappelée à l’ordre lorsque le « chamane » ne sentait plus le contact avec mes lèvres, ma bouche cherchant de l’air s’ouvrait grand et oubliait de former un écrin accueillant à la mince colonne de chair. Mon maître a tiré le bouquet final sans m’avertir, son gland a gonflé de manière encore plus surnaturelle en me déversant d’épais jets de foutre dans le fond de la gorge. Mon homme s’est assuré que j’avais bien avalé. Il est évident que je n’aurais pas pu imaginer ne pas le faire mais je n’avais de toute façon pour beaucoup pas eu le choix, des salves étaient parties direct dans l’estomac. Son sperme était beaucoup plus doux que celui de mon mari qui était très âcre et que je rechignais tant à boire (ce qu’il n’avait pas manqué de me reprocher lorsqu’il m’avait plaquée), peut-être parce que le « chamane » était végétarien, ne fumait pas et ne buvait pas d’alcool.

Une fois que je lui ai bien nettoyé la queue avec tendres attentions, Gleb a rangé son attirail en me complimentant. Il sortit alors de la poche arrière de son fut’ un papier sur lequel était décrite la pratique sacrée que je devrais réaliser à mon arrivée dans l’Ashram Shambala de Novosibirsk. Il me laissa alors seul avec cette feuille sur laquelle je rivais mes yeux. Il était écrit ceci :

« Voici ici dévoilée la pratique spirituelle la plus haute du monde, le Kata tantrique. Pour cela, il faut réunir un homme, une femme, et un animateur, un grand initié qui veille au bon déroulement de la séance. Le kata, comme tout autre mystère, commence par la prononciation des vibrations sonores, la syntonisation commune au niveau des mantras. L’homme et la femme sont dans cette pratique des karatékas. Ils doivent être totalement dénudés. La visualisation de l'un de l'autre nus doit provoquer l'action coordonnée des chakras à tous les niveaux et l'union des plans subtils.

La mise en marche du deuxième chakra (svadhistana) est l'indicateur de la concentration correcte, celle-ci est matérialisée par l’érection de l’homme. L'érection primaire du pénis doit se faire non pas à cause du contact physique ou de l'excitation émotionnelle, mais à cause du contact télépathique avec la femme sur le plan sexuel. Après, on commence le rituel de l'adoration par la femme-karatéka de la partie masculine de la nature, qui est symbolisée par le lingam (pénis) et le karatéka. Elle joint ses mains devant la poitrine et se met à genoux devant le karatéka, se penche devant lui d'une inclination pieuse, les yeux à hauteur du membre viril. Elle l'appelle comme son Seigneur, le reconnaît comme la volonté qu’elle s'astreint à mettre en application dans le monde, sans objection. Elle reconnaît la supériorité naturelle de la masculinité dans l’Univers. Après un moment, elle s’incline jusqu’à toucher le sol de son front. Puis, l'animateur lève la femme-karatéka par les épaules. Elle continue à regarder fidèlement son souverain avec soumission et adoration. Le karatéka démontre une impulsion de sa puissance en levant le bras et en donnant un coup stimulateur sur le corps de la femme avec le mantra « HA ». À ça la femme-karatéka répond « OM ». En changeant de position, le karatéka tapote la cuisse de la femme-karatéka, prononce « HA » à nouveau, elle lui répond « OM ».
On respecte obligatoirement le rituel initial, parce que c'est une très ancienne tradition, qui aide les deux participants à se syntoniser aux énergies anciennes et à recevoir les connaissances de l'École Kundalini-Tantra par la méditation. On respecte l’ordre des positions :

POSITION 1 (L'ÉTREINTE DE L'ÉPERVIER)

Le karatéka s'assoit sur ses talons. Son corps est droit. La femme-karatéka, en écartant ses jambes, s'assoit sur le lingam en le mettant dans son yoni (vagin), son corps est droit. Elle met les mains sur les épaules du karatéka, joint ses pieds derrière son dos, il met ses mains sur les cuisses de la femme-karatéka. En gardant la méditation commune, ils enfoncent leurs consciences à l'intérieur de leurs corps, sans aucunement préférer la zone sexuelle. Le karatéka bouge légèrement le lingam. Dans ce cas de mouvement peu prononcé, on ressent mieux les deux canaux du lingam, le supérieur et l'inférieur.

La femme-karatéka se détend en ce moment et laisse sa concentration descendre peu à peu dans la sphère sexuelle. Si elle n'est pas assez prête et se permet une émotion, cela provoquera la montée impulsive du recul de l'énergie. Le flux d’énergie dans le lingam peut dépasser la capacité de passage du canal du karatéka, pour ne pas éjaculer, il peut tourbillonner dans un endroit étroit afin de se donner l’illusion sensitive d’un orgasme local. Pour ne pas se laisser aller à la jouissance, dans les moments nécessaires, le karatéka donne une impulsion de l'énergie par un cri autoritaire « HA » et un coup des lames de la main sur le corps de la femme-karatéka, ce qu'elle doit prendre avec résignation et répondre par un « OM » détaché et respectueux.

Le karatéka ne peut pas lancer tout de suite tout le flux énergétique habitant ses reins, ses canaux doivent s’habituer aux charges peu à peu, cela peut durer quelques minutes. Là, il est interdit de se dépêcher, par exemple. Il faut agir avec précaution avec le flux d’énergie concentrée qui passe par la colonne vertébrale, sa montée trop brusque brûle les sens et provoque l’explosion éjaculatrice.

Dès que le karatéka a senti ses canaux suffisamment résistants et s'est rechargé un peu, il peut passer à la position suivante. Pour cela, le karatéka ôte le lingam du vagin .

POSITION 2 (L'ÉTREINTE DU CYGNE)

Le karatéka aligne les jambes et se met sur le dos, en allongeant les bras le long du corps, il se détend entièrement au maximum. La femme-karatéka s'assoit sur lui en cavalière, en baissant le bassin met le lingam dans le yoni, ses genoux pliés se serrent contre les jambes du karatéka, ses mains s'appuient sur ses cuisses.

Ils se regardent attentivement l'un l'autre pour mieux maintenir le champ et la méditation communs. C’est alors la femme qui imprime le mouvement et l’homme doit se montrer résistant et insensible, ce n’est pas pour rien que dans la littérature classique tantrique on dit que travailler énergétiquement avec une femme, c'est comme dompter un tigre à mains nues. Au bout de minimum cinq minutes, la femme arrête l’accouplement et se relève.

POSITION 3 (L'ÉTREINTE DU COQ)

La femme-karatéka se met sur son ventre, le fessier relevé en l’air. Le karatéka s'accroupit sur elle et, en écartant les jambes de la femme-karatéka, fait pénétrer son lingam dans le yoni, puis laisse ses paumes sur les cuisses de la femme en distribuant régulièrement des claques sèches sur les fesses de la femme-karatéka dont il met le corps droit. Il actionne la pénétration par le ressort de ses cuisses. Chaque claque permet de relâcher un peu la pression dans les organes sexuels de l’homme tout en ne perdant pas l’intensité d’un rythme soutenu. Au bout de cinq minutes, le karatéka se retire et se désintéresse de sa partenaire.

POSITION 4 (L'ÉTREINTE DU CERF)

Le karatéka est debout, détendu, en méditant des pensées philosophiques ou spirituelles et arrête complètement le fonctionnement des quatre chakras inférieurs. La femme-karatéka se met alors à genoux devant lui, met ses main sur les cuisses du karatéka, prend le lingam dans sa bouche et commence à le sucer. Elle est alors complètement à ce qu’elle fait, plus rien d’autre pour elle n’existe que ce lingam pour lequel elle se dévoue. Elle ne compare en rien ce lingam avec d’autres modèles qu’elle a pu connaître, elle n’a plus aucune idée de toute autre association ou possibilité d’association charnelle que celle qu’elle accomplit là par la bouche. Elle est pleinement dans cette place qui est la sienne naturelle. Dans cette position, c’est le cinquième chakra (Visshudha) qui commence à fonctionner et se mettre au service du sixième. Cet accouplement moins fort en vibrations donne du repos et du rajeunissement aux cellules du corps, les prépare à faire durer le rituel du kata. L’homme doit se laisser faire pendant au moins dix minutes sans chercher à agir, c’est le moment de la femme de prendre les rênes et de faire parler sa créativité. C’est à son tour de mettre les choses en mouvement afin de donner du plaisir à son partenaire. C’est le moment-clé où elle doit exprimer tout son amour. Elle ne doit pas oublier d’honorer les deux sphères attenantes au lingam autant que le lingam lui-même. Ces deux sphères représentent toute la fertilité du monde, tout le potentiel, toute l’information, toutes les promesses à venir… Il faut flatter ces sphères afin qu’elles dessinent des futurs heureux et qu’elles nourrissent la terre féminine. Au bout des dix minutes, l’homme reprend le contrôle de cet accouplement et force la cavité qui s’offre à lui comme si elle était un deuxième yoni. Les divers écoulements et étouffements occasionnés ne doivent incommoder ni l’un ni l’autre des karatékas, l’action doit se poursuivre… Mais pas plus de cinq minutes, après quoi l’homme se retire de la bouche de la femme-karatéka.


POSITION 5 (L'ÉTREINTE DU SERPENT)

La femme-karatéla se met sur son dos, en alignant ses jambes et ses bras, en écartant un peu ses cuisses. Le karatéka s'allonge sur elle. En même temps que le coït, il joint avec elle ses paumes et ses orteils, permettant aux énergies de s’entrelacer complètement.
Ils arrivent à l'orgasme léger commun des deux corps et l'augmentent à chaque position, en surveillant qu'il n'y ait pas la surexcitation d'un endroit d'accès difficile qui provoquerait l'explosion locale de l'orgasme. Au bout de cinq minutes environ, l’homme se retire.

POSITION 6 (L'ÉTREINTE ANGOUCHINE)

Ayant entendu le son « HA » et répondu « OM », la femme-karatéka se met sur son dos en levant ses jambes avec ses genoux pliés, le karatéka s'accroupit et effectue le joint de lingam, serre les cuisses de la femme-karatéka par ses genoux, met ses mains sur les chevilles de la femme, tient le corps de celle-ci droit. Avant cette position, la femme-karatéka a travaillé passivement, en détendant entièrement son corps et spécialement son vagin. Dans cette position se manifeste la fougue poussée à son maximum, les chevaux sont lâchés, plus aucune retenue demeure. Lorsque le sommet sans retour est atteint, la femme-karatéka doit recueillir au fond d’elle la première salve de nectar qui sort du lingam et le faire descendre par le côté arrière du vagin jusqu'à l'anus, et de là elle le recueille dans ses doigts pour le mener à son chakra Visshudha. Le karatéka se retire et ses flux se déversent maintenant sur l’ajna de la femme-karatéka (l’ajna est le chakra du troisième œil, entre les deux yeux). Les jets touchent les canaux faciaux et s’y déversent jusqu’à descendre par les méridiens thoraciques et abdominaux.
De cette façon, le couple forme un énergocentre commun et le niveau de l'intercompréhension et de l'harmonie entre les deux est à son comble. La semence créatrice de vie est partagée entre les deux corps et les deux consciences.

POSITION 7 (L'ÉTREINTE DU DRAGON)

Le karatéka s'assoit par terre, en mettant ses jambes pliées devant lui. La femme-karatéka s'assoit par terre entre les cuisses du karatéka, en laissant tomber ses jambes de chaque côté du karatéka, ils s'unissent et se serrent l'un l'autre dans les bras.
Ayant trouvé une position stable, ils commencent une méditation. Ils forment une seule colonne d’énergie. Le couple-tantra est uni en cercle spirituel volontaire commun.

Dans cette position, l'union complète du couple-tantra karatéka atteint le niveau Sahasrara. Cet état de Nirvana les rend hors d’atteinte des lois terrestres et les place dans le rang des Dieux Cosmiques.

Aom Padme Inliranga Yahratara Om!


LES NOTICES POUR LE KATA

1. Le couple-tantra doit être compensé au préalable psycho-physiquement. Si le karatéka possède un grand champ individuel, pour la réalisation optimum il lui faut travailler avec deux, trois ou un plus grand nombre des femmes-karatéka en même temps. Le joint de lingam se fait alors avec une femme et les autres contactent le couple principal physiquement et le stimulent tout en méditant.

2. Ce kata est applicable en groupe (la pratique en groupe est d’ailleurs fortement préconisée). »


Je crois inutile de vous dire combien je me suis marrée à la lecture de ce truc… à m’en rouler littéralement par terre.
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Histoire de DiosaDeOro

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Commentaires du récit : A la Russe, tantra, chakra


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