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Anita et moi

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Lue : 2095 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 08/09/2015

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Cela se passait pendant les vacances d’été et j’avais 16 ans. Avec ma mère nous logions dans une maison qu’elle partageait avec mes oncles et tantes. En fait, la maison était trop petite pour tout le monde et elle était occupée à tour de rôle. Quand nous étions arrivés, un de mes oncles, sa femme et leurs enfants (mes cousins) étaient sur le point de partir. Il n’y eut donc rapidement plus que ma mère et moi. Je ne faisais pas grand chose de mes journées ; j’allais un peu à la plage mais je n’y avais pas d’amis. Ma mère m’avait dit, avant notre départ en vacances qu’elle avait invité une de ses collègues à venir séjourner avec nous. Cette collègue viendrait quatre jours après notre arrivée. À la date prévue, en fin de matinée, ma mère alla la chercher à la gare.

Quand ma mère revint, elle était accompagnée d’une jeune femme qui m’impressionna beaucoup. Elle s’appelait Anita et avait 27 ans (je sus son âge un peu plus tard). Elle était très grande, avec des formes incroyablement opulentes qui étaient soulignées par la robe d’été vert émeraude qu’elle portait. Elle avait de longs cheveux bruns ondulés, des yeux marrons avec de grands sourcils assez épais et des lèvres pulpeuses qui me faisaient un grand sourire. Elle se pencha sur moi pour me faire la bise (bien que portant des sandales plates, elle faisait dix bons centimètres de plus que moi) et je sentis sa plantureuse poitrine me frôler en même temps que m’arrivèrent les effluves de son parfum. J’étais troublé et restai quelques secondes comme paralysé.

— Eh bien, me dit ma mère, ne reste pas planté là. Va donc chercher la valise d’Anita dans la voiture et dépose-la dans sa chambre ; la chambre du bas que j’ai préparée pour elle.

Je m’exécutai. Puis Anita s’en alla dans sa chambre pour y défaire sa valise tandis que ma mère alla dans la cuisine pour préparer le déjeuner. Je mis rapidement le couvert puis je fis un tour dans la jardin pour me calmer un peu. Le repas se passa bien. Anita était d’agréable compagnie, le ton de sa voix était à la fois exalté et doux, et je fus content de constater qu’elle ne me parlait pas comme à un enfant. Elle approuvait certaines de mes remarques et semblait s’intéresser à mes activités, à mes opinions.

Après le déjeuner, Anita et ma mère partirent faire des courses. Je prétextai quelques exercices de maths à faire pour rester à la maison. Rapidement, j’eus du mal à me concentrer sur mon travail. Je dus aller aux toilettes pour me masturber et me calmer. Puis, je fis quelques parties de jeu vidéo, machinalement. Quand elles rentrèrent, nous partîmes à la plage tous les trois. J’eus du mal à ne pas regarder tout le temps Anita et ses formes moulées dans son maillot de bain une-pièce rouge. Ses seins, ses fesses et ses cuisses me semblaient énormes. Elle avait également un ventre bien rond qui faisait un petit bourrelet au niveau de la taille, mais bizarrement je la trouvais plus désirable ainsi. Je partis nager loin, pour l’oublier un peu. Quand je sortis de l’eau, elle était allongée sur la plage et j’évitai de poser ma serviette trop près d’elle avant de m’allonger à mon tour.

Le soir, nous dînâmes sur la terrasse. Au moment du dessert, la conversation portait sur la littérature. Après que nous l’eûmes aidé à débarasser la table, ma mère prit congé et alla se retirer dans sa chambre. Je restai avec Anita et nous installâmes sur le canapé de la terrasse pour déguster des bonbons au chocolat. Je lui parlais des quelques modestes œuvres littéraires que j’avais écrites, ainsi que d’autres en projet. Je lui ébauchais les traits d’une histoire romantique un peu rocambolesque. Elle m’écoutait attentivement en se passant la main dans son abondante chevelure puis me demanda :

— Penses-tu que ce soit vraisemblable ?
— Je ne sais pas. Je suis trop jeune pour avoir connu ce genre d’expériences.
— Tu n’as pas de petite amie ?
— Non.
— Tu n’as jamais, euh.. connu l’amour ?

Je répondis avec gêne :

— Non.
— Tu voudrais le connaître ?

Elle s’approcha lentement de moi, en avançant bien sa poitrine. Je vis la forme de ses tétons pointer sous sa robe. J’en éprouvai un vif émoi. Elle me questionna :

— Je te plais ?
— Heu... Je crois que vous êtes belle...
— Je te fais peur ?

Je me sentis rougir très fort.

— Je devine que tu as peur. Je sais bien que je peux être très impressionnante. Mais je t’assure qu’en fait je suis une femme toute simple et très douce. Tu est un garçon très seul et qui a besoin de beaucoup de tendresse. Je vais te faire découvrir quelque chose de merveilleux. Viens...

Elle me prit la main en se levant et m’invita à me mettre debout à mon tour. Un grand sourire et des yeux brillants illuminaient son visage. Je levai les yeux vers les siens, mon cœur battait très fort, je me demandais si je ne rêvais pas. Elle m’emmena dans sa chambre et ferma doucement la porte. Elle me serra alors très fort contre elle et sa bouche dévora la mienne. Nos langues se mêlèrent tel un improbable combat de deux limaces. Je pris sa nuque et peignai de ma main droite le désordre de ses cheveux, tandis que mon bras gauche enserrait sa taille, ma main caressant sa fesse droite (d’une consistance plus ferme que je ne l’aurais imaginé) à travers l’étoffe de sa robe. Je me mis sur la pointe des pieds en frottant ma poitrine sur la sienne, sentant ses seins gonflés et durcis. Quelques instants plus tard, elle se retourna d’un air majestueux et m’invita à défaire sa robe. Je défis le bouton de l’encolure, ouvrai lentement la fine fermeture éclair, fis délicatement tomber les bretelles de ses épaules rondes et dégageai le haut de sa robe d’où jaillirent ses seins, contenus à l’étroit dans un soutien-gorge de dentelle noire. Ayant descendu le haut de sa robe jusqu’à la taille, elle m’arrêta.

— Attends ! Pas tout de suite. À mon tour...

Elle remonta un peu la fermeture éclair de sa robe pour la faire tenir à sa taille. Puis elle enleva mon T-shirt et déboutonna mon pantalon. Je m’assis sur son lit pour l’enlever et je retirai aussi mes chaussures. Anita ôta ses sandales et s’assis à côté de moi, me présentant son décolleté tel un panier de fruits du paradis. Elle me demandai de lui ôter son soutien-gorge, ce que je fis avec un peu de difficulté et de maladresse. Je découvris alors deux divinités indissociables d’une divinité globale. Je contemplais leur volume, détaillais un grain de beauté ici ou là, admirais les aréoles et les tétons, je fus surpris de leur couleur un peu brune. Je me mis à soupeser ces globes aux étranges et puissants charmes, étonné à la fois par leur lourdeur, par leur consistance élastique et par la délicatesse de leur peau. Curieusement, elle se leva subitement. Je me demandai si je n’avais pas fait quelque chose de mal. Et puis je réalisai qu’elle avait toujours le bas de sa robe sur elle. Elle ouvrit jusqu’en bas la fermeture de sa robe qu’elle fit glisser le long de ses jambes jusqu’au sol. Anita fit deux pas et et se tint nue, triomphante, devant moi. Je découvris son ventre proéminent et un peu flasque, sa majestueuse croupe, et sa mystérieuse fleur dont le pourtour avait été soigneusement lissé, pareil à celui d’une très jeune fille.

— Vous.. Tu n’as pas de culotte ?
— Pas en été. J’aime bien m’aérer quand il fait chaud. Pas toi ?

Anita se jeta sur mon slip pour l’enlever en étouffant un rire, puis elle s’assit et nous reprîmes nos préliminaires où nous les avions laissés. Elle commença à gémir faiblement, d’une voix presque lointaine. Elle s’allongea sur le dos et je grimpai sur elle, montagne de délices que je contemplais d’en haut. Elle était mon pays, ma planète, mon univers. Je recommençai à caresser et à pétrir ses lolos. Je suivis de mon doigt le contour de l’aréole de son sein gauche (celui près du cœur), passai ma langue sur son téton durci, puis engloutis le mamelon entier dans ma bouche. Je fermai les yeux et tétai goulûment, cherchant à faire jaillir le lait, nectar de la féminité dont je me serais enivré tel une petite abeille butinant une irrésistible fleur. Elle gémit d’une voix presque brisée :

— Oh, oui, oh comme tu es adorable. Que c’est bon...

J’entrepris ensuite sa mamelle droite de la même façon. Elle caressait de ses longs doigts mon sexe qui était dur et gonflé, comme sur le point d’exploser. Je sentais son sexe à elle, râpeux et trempé, contre mon ventre. Elle se mit à trembler en geignant :

— Oui, maintenant, c’est maintenant mon chéri !

Elle me décalotta et me guida en un instant dans l’entrée de son sanctuaire. Je donnais furieusement des coups de bélier, sentant monter le plaisir.

— Pas trop vite ! Respire, respire profondément !

Je continuais plus lentement. Elle fut tout à coup comme électrisée, serra ma tête contre son cou en me mordillant une oreille. Je fus pris comme dans un tourbillon, la pénétrant de plus en plus fort, sentant quelque chose de dur au plus profond d’elle. Nous nous agitions tous les deux, presque synchronisés. Et puis ce fut comme un éclair pour moi. Je fermais les yeux. Je me liquéfiais en elle, je me dissolvais totalement en elle, j’étais elle... Je n’existais plus, j’étais juste conscient que tout l’univers était Anita et Anita n’était qu’Amour... Quand j’ouvris les yeux, je vis ses yeux à elle entrouverts, d’où coulaient des larmes le long de ses joues. Je me sentais à la fois vainqueur et vaincu, je me retirai d’elle et posai ma tête sur son ventre. J’avais presque envie de pleurer.

Un peu plus tard, nous étions allongés sur le dos, l’un à côté de l’autre. Elle avait posé docilement sa tête sur mon épaule, se donnant peut-être l’illusion qu’elle était plus petite que moi, comme une femme est normalement plus petite que son compagnon. J’effleurais sa hanche droite, les plis du creux de sa taille, goûtant de mes doigts la douceur de sa peau. Je jouais avec ses cheveux, les ramenant vers mon visage pour m’en couvrir. Ses cheveux, rivière dans laquelle j’aurais voulu me noyer, forêt dans laquelle j’aurais voulu me perdre... Nous flottions sur un lac de tendresse, nous nous regardions en nous souriant, échangeant parfois quelques mots en chuchotant. À un moment, Anita me dit comme ça :

— Tu veux connaître mes mensurations ?
— Oui.
— Hum, je crois que tu es autant fétichiste des nombres que des formes.
— Peut-être...
— Bon. Je mesure 1 mètre 84.
— Oh oui (je lui déposai un respectueux baiser dans le cou).
— Je fais 107 de tour de poitrine.
— Mmmhh (je pris ses prodigieux lolos à pleines mains et fourrai mon museau dans leur creux).
— Je fais... 85 de tour de taille (elle eut l’air un peu embarrassé en me disant ça).
— Mais c’est merveilleux ! (je déposai alors un baiser sur son large ventre).
— Et je fais 120 de tour de hanches.
— Aaahh (je la retournai sur le ventre pour embrasser ses fesses).

Elle tourna sa tête vers moi et me lança d’un air espiègle :

— Tu ne connaîtras pas mon poids, mais je vais te le faire deviner...

Elle me poussa sur le dos et se mit à plat-ventre sur moi, faisant un édredon de son corps. Je sentis certes la pression de sa masse, mais je ne me sentis pas écrasé pour autant, sa chair souple épousant les formes de mon corps. Je ne pouvais plus bouger mais je pouvais respirer normalement. Elle m’interrogea en souriant :

— Alors ?
— Je n’ai plus besoins de chiffres, je crois. Plus besoin en tout cas pour mesurer mon bonheur d’être avec toi.
— Oh, tu es trop mignon...

Et elle dévora à nouveau ma bouche. Puis quelques secondes après, elle se retourna brusquement sur le dos et me dit :

— Oh, j’ai honte. J’ai failli te dominer alors que ce n’est pas du tout ce que je cherche, je te le jure. Je suis plutôt passive et j’espère que ça te plaît. Je veux juste m’abandonner à tes caresses, à tes baisers...

Puis elle prit un air triste et m’avoua :

— Si tu savais comme j’ai souffert quand j’avais ton âge. J’étais presque déjà comme ça, physiquement. On se moquait de moi, je n’avais pas d’amis. Je me sentais moche, j’avais honte de mon corps, je pleurais tous les soirs dans mon lit. Comme j’aurais voulu être toute petite, toute frêle. Pour qu’on me prenne dans les bras et qu’on me cajole. Tu es l’amour de mes seize ans que je n’ai jamais eu...

Anita se mit à sangloter. Je la pris dans mes bras et passai mes lèvres et ma langue sur les larmes qui lui coulaient. Puis elle s’exclama :

— Mais je suis folle, complètement folle ! Qu’est-ce que j’ai fait ? Va-t-en, je t’en supplie ! Si ta mère nous surprenait...
— Ma mère prend des somnifères. Elle va dormir comme un loir jusqu’à au moins 8 heures. J’ai envie de dormir avec toi... Mets le réveil à 7h30, pour que je puisse quitter ta chambre à temps.
— D’accord. Donne-moi deux minutes...

Elle se leva pour ôter le maquillage de ses yeux qui avait coulé. Puis elle prit dans la commode une adorable petite nuisette de satin gris perle qu’elle enfila. Elle revint vers le lit, et me demanda de me lever. Elle remit en ordre les draps et tapota les oreillers. Puis nous nous couchâmes et elle rabattit le drap sur nous deux. Nous échangeâmes juste un petit baiser sur la bouche.

— Bonne nuit ma chérie !
— Bonne nuit mon amour !

Je ne sais pas à quelle heure je me réveillai mais il faisait encore nuit. Le drap avait glissé. Anita gisait voluptueusement en chien de fusil sur le flanc gauche, me tournant le dos, et semblait dormir. Je me rapprochai doucement d’elle et me mis dans la même position. Mon sexe commençait à toucher ses fesses. Je lui caressai la hanche droite de ma main du même côté, puis remontai en caressant son ventre à travers la délicieuse étoffe de sa nuisette que faisait briller le clair de lune. Anita poussa un petit grognement, puis lentement prit mon poignet et plaqua ma main sur son sein droit. Je glissai mon pénis entre ses généreuses fesses et me mit à faire des petits mouvements de bassin. Elle me répondit par des petits gémissements au rythme de mes mouvements qui s’amplifièrent. Puis je dégageai ma main droite pour la passer sous la nuisette et pétrir son sein. Elle poussa des petits cris et je me mis à inonder l’intérieur de ses fesses. Elle se mit sur le ventre et me dit malicieusement en tapotant mon nez :

— Petit coquin, ça s’appelle une sodomie mensongère, ça !

Elle se leva pour s’essuyer le derrière puis elle se recoucha en me disant :

— Ne t’épuise pas à tout me donner cette nuit, on en passera d’autres ensemble. Reviens me voir dans ma chambre demain soir. Maintenant il faut dormir.

Nous nous endormîmes pour de bon. Je me réveillai un peu avant 7h30. Le jour était déjà levé. Je déposai un tendre baiser sur la joue d’Anita qui dormait, puis me levai. J’ouvris doucement la porte de sa chambre puis gravis l’escalier sur la pointe des pieds pour me rendre dans la salle de bain (qui se trouvait entre la chambre de ma mère et la mienne).

La journée fut sans histoire et se passa comme d’habitude en repas, bavardages dans le jardin, lecture, promenade en vélo, plage... Parfois Anita et moi échangions un clin d’œil ou un baiser furtif quand ma mère avait le dos tourné. Le nuit venue, quand tout le monde était supposé être couché, je sortis subrepticement de ma chambre et descendis l’escalier à pas de chats pour me rendre dans la chambre d’Anita. Je frappai doucement à sa porte et elle m’ouvrit.

— Oh, mon petit amant qui vient me rendre visite...

Et nous vécûmes une nouvelle nuit d’amour, avec encore le même stratagème le matin pour ne pas éveiller les soupçons.

Vers 9h00, nous prenions le petit-déjeuner, ma mère et moi. Anita dormait toujours. Ma mère me dit soudainement :

— Dis-donc, vous avez l’air de bien vous entendre, Anita et toi...

Je tressaillis et sentis des picotements sur mon visage.

— Ouais, ça va...
— Je suis contente que ça se passe bien parce que je craignais avant qu’elle arrive que... Enfin, je demandais ça parce qu’en début d’après-midi je vais rendre visite à un collègue et sa famille qui passent leurs vacances à une cinquantaine de kilomètres d’ici et je
vais rester dîner avec eux. Le problème c’est qu’Anita n’aime pas trop ce type et ne va pas vouloir m’accompagner. Toi, j’imagine que ça ne t’intéresse pas. Donc, est-ce que tu veux bien rester avec Anita ?

J’eus du mal à contenir ma joie. Je décidai de m’isoler un peu et alla dans ma chambre pour étudier. En fin de matinée, je descendis et croisai Anita qui avait été mise au courant par ma mère. Nous nous dîmes à voix basse :

— Une après-midi et une soirée ensemble, rien que nous deux !
— Oh, ça va être trop bien !

Au déjeuner, Anita et moi nous nous regardions en étouffant un rire ou en nous touchant les pieds sous la table. Ma mère dit :

— Vous avez l’air gais comme des pinsons tous les deux...

Lorsque ma mère quitta finalement la maison, Anita et moi nous nous jetâmes dans les bras l’un de l’autre en riant.

— Tous les deux, en amoureux, comme un petit couple dans sa maison !
— Oh ma chérie, mon amour...

Je tombai à genoux devant Anita, pressant ma tête sur son ventre. Puis je descendis plus bas et souleva le bas de la belle robe jaune bordée de dentelle qu’elle portait. Toujours à genoux, je me dissimulai sous sa robe, disparaissant entièrement. Je pouvais voir le jour à travers le tissu de sa robe. Je pris ses cuisses entre mes bras et, puisqu’Anita ne portait pas de culotte en été, je pus diriger ma bouche vers la mystérieuse fleur sacrée. Anita écarta un peu le jambes. Je me mis à lécher sa vulve qui rapidement se gonfla et s’humecta. Son goût fort et salé me parut étrange mais ne me dégoûta pas. À travers sa robe, Anita pressait de ses mains ma tête sur son sexe en poussant de petits gémissements. Après quelques minutes, je sortis de dessous de sa robe, et me levai.

— Mon chéri, comme tu fais ça très bien. Viens...

Nous nous précipitâmes dans la chambre d’Anita pour y faire la plus crapuleuse des siestes. Je pris Anita en levrette et ce fut un régal de sentir son généreux postérieur contre le bas de mon ventre, de voir ses seins volumineux pendre jusqu’à presque toucher le matelas (donnant l’impression qu’ils étaient encore plus gros), de voir ses cheveux en désordre couvrant ses épaules et son dos et tombant aussi devant elle. Au moment d’éjaculer, je me retirai d’elle et m’assis sur ses reins, la chevauchant comme si elle était une jument.

— Oh, tu es fou ! qu’est-ce qui te prend ?

Ma valkyrie chevauchée s’affaissa sur le ventre, la tête sur l’oreiller. Mon foutre coulait au creux de ses reins. Je lui dis :

— Ne bouge pas, ma chérie...

J’allai chercher des mouchoirs en papier pour essuyer le bas de son dos. Puis je me couchai près d’elle, toujours sur le ventre, immobile. Elle me dit avec un peu de reproche :

— Tu m’as fait un peu mal. Tu pensais que j’allais supporter ton poids ? Je ne suis pas aussi musclée que tu ne le crois, je suis toute en graisse...

— Je te demande pardon mon amour. Je ne sais pas ce qui m’a pris.

Je lui donnai des petits baisers sur la bouche. Puis je lui dis :

— Toute en graisse... ? Je suis très gourmand, je suis affamé. J’ai très faim de toi.
— Oh, oh, petit glouton ! Tu veux me manger ?
— Oui, attends...

Je partis faire un tour à la cuisine pour y prendre des cuillères, un pot de miel, un autre de pâte à tartiner au chocolat, ainsi qu’une bombe de crème chantilly. Quand je revins dans la chambre, Anita me regarda avec curiosité.

— Que vas-tu faire de tout ça ?
— Ne bouge pas, tu vas voir...

Je commençai par décorer les seins d’Anita avec de la crème chantilly, puis je léchai cette crème en me régalant. Anita riait en me disant :

— Mange tout, qu’il n’en reste plus une trace !

Quand j’eus fini, elle me dit :

— À mon tour maintenant.

Elle caressa mon membre jusqu’à le rendre bien dur. Puis à l’aide d’une petite cuillère, elle le tartina de pâte au chocolat avant de le lécher puis de le fourrer dans sa bouche. L’excitation monta en moi et, au moment où j’éjaculai, Anita se retira en me disant :

— Désolée, mais je n’aime pas trop avaler ce genre de mélange !

Ses lèvres étaient toutes barbouillées de pâte à tartiner. Elle s’essuya, m’essuya, puis nous nous allongeâmes sur le dos, l’un à côté de l’autre. J’ouvris alors le pot de miel et y plongeai un doigt pour le passer lentement entre les seins d’Anita, descendant jusqu’au nombril. Je léchai cette traînée de miel, son parfum se mélangeant avec celui de la peau d’Anita. Puis de nouveau je plongeai mon doigt dans le miel pour le passer entre le nombril et la vulve et léchai, descendant toujours plus bas. Puis j’enduis copieusement son clitoris de miel et le léchai lentement. Anita poussa de petits gémissements puis fut agitée de soubresauts en déclarant d’une voix presque larmoyante :

— Oh mon chéri, oh comme je t’aime, je t’aime...

Un peu plus tard, nous prîmes une douche pour nous débarbouiller. Une douche ensemble. L’espace était étroit mais ce fut un grand moment de plaisir. Je savonnai Anita et elle me savonna. Le désir me revenant encore, je me collai à son dos, mais elle était trop grande pour que je puisse la pénétrer ainsi. Je me contentai de frotter mon pénis durci entre le haut de ses cuisses. Elle se retourna en me disant :

— Décidément, tu es infatigable, toi !

L’après-midi était déjà bien entamée. Nous décidâmes d’aller à la plage. Je proposai d’aller à la plage à côté de celle où nous allions d’habitude, ayant un peu peur d’être reconnu. Nous entrâmes dans l’eau ensemble et nageâmes. Anita (et c’est ce qui, je crois, comptait beaucoup dans son charme) savait se déplacer avec une grâce et une délicatesse que l’on ne soupçonnait pas chez une femme aussi plantureuse. Cette impression était encore plus forte dans l’eau que sur terre. Elle se mouvait dans l’eau sans faire de remous en exécutant une brasse harmonieuse. La suivant, je me mis à accrocher sa taille, faisant juste des mouvements des pieds pour avancer. Elle se mit à rire. Je me rapprochai, un peu excité par la position dans laquelle nous étions. Une pensée un peu désagréable me vint à l’esprit : je pensais à ce poisson abyssal, la baudroie, dont le mâle est minuscule par rapport à la femelle et fusionne avec elle lors de l’accouplement jusqu’à se dissoudre en elle. Étions-nous comme un couple de baudroies, Anita et moi ? Non, ça n’avait rien à voir. Et puis la baudroie femelle a une horrible tête, avec de gros yeux et une grande gueule. Rien à voir avec ma belle et tendre amie.

Nous nous arrêtâmes dans l’eau à un endroit où nous avions pied, à peu près au niveau de la poitrine. Debout, l’un devant l’autre, nous nous embrassâmes. Puis je soulevai Anita par les cuisses pour mettre ses jambes autour de ma taille.

— Tu ne voulais pas me dire ton poids, l’autre nuit, mais là je sais que tu ne pèses rien, tu es légère comme une balle de coton.
— Oooh, mon chéri...

Elle m’embrassa et me serra très fort contre elle. Le contact de ses lolos mouillés et moulés dans son maillot de bain était particulièrement excitant. Sentant mon érection et se moquant d’éventuels plongeurs curieux, Anita passa sa main dans mon maillot et commença à me masturber lentement en me regardant droit dans les yeux. Puis elle fit de plus en plus rapidement jusqu’à ce que je ne tins plus et éjaculai. Elle se mit à rire en voyant l’étrange nuage blanc qui se mouvait entre nous deux jusqu’à la surface de l’eau. Nous nous serrâmes à nouveau l’un contre l’autre et je lui dis :

— Anita, tu es ma...
— Je suis ta quoi ?
— Oh, je n’ose pas le dire, tu vas le prendre mal.
— Pourquoi ? Allez, dis-le.
— Tu es comme cet animal qui vit dans la mer. Un animal majestueux et très évolué qui sait se mouvoir avec grâce malgré son... Enfin, sa...
— Quel animal ? Dis-le, si c’est un bel animal.
— Tu es ma... Ma baleine. Ma baleine d’amour.

Après un instant d’étonnement, elle me dit calmement, un peu pensive :

— C’est vrai qu’on m’a quelques fois traitée de baleine et ce n’était pas gentil. Mais je ne le prends pas mal avec toi, parce que je connais tes sentiments et que tu le dis avec amour. Une baleine d’amour ? Pourquoi pas... Je suis maintenant très fière de mes formes, je n’ai pas honte d’être une baleine, surtout si dans ce cas je suis majestueuse, intelligente et gracieuse. Embrasse-moi...

Ce que je fis. Puis nous sortîmes de l’eau pour nous essuyer et nous étendre sur nos serviettes. Anita sortit de son sac de plage une bouteille d’eau.

— Tiens, bois.

Puis elle sortit un paquet de biscuits, en prit un et m’en offrit un autre.

— Mange, je suis sûre que tu as faim.

Qu’elle était tendre et prévenante dans ces instants! J’étais assis sur ma serviette en train de manger mon biscuit. Elle vint se mettre à genoux derrière moi et me fis reposer ma nuque entre ses lolos, me serra entre ses bras et me couvrit la tête de baisers.

— Oh, mon chéri, mon petit chéri... Ta grande baleine d’amour a envie de te passer de la crème solaire sur le corps. Tu veux bien ?

— D’accord, mais après c’est moi qui te mettrai de la crème.
— Oui, oui, oui. Allonge-toi sur le ventre.

Je m’exécutai et elle se mis à me masser le dos avec de la crème. Puis elle s’attaqua à l’intérieur de mes cuisses, assez haut, ce qui était très agréable. Enfin elle me demanda de me retourner et me passa de la crème sur les jambes puis sur le torse. J’avais alors les yeux rivés sur son décolleté. Elle le devinait et en souriait. Ce fut ensuite à mon tour de lui mettre de la crème, d’abord (comme elle l’avait fait) sur son dos, puis sur le devant. Quand je passai mes doigts entre ses lolos et elle ne put s’empêcher de me dire :

— Descends un peu plus, un peu plus profond...

Nous restâmes longtemps allongés sur la plage, l’un à côté de l’autre, la main dans la main. Quand nous quittâmes la plage, le soleil avait déjà commencé à bien baisser, et je contemplais les reflets couleur caramel que faisait la lumière dans les cheveux d’Anita.

Au retour, nous sentions tous les deux la fatigue de cette merveilleuse journée. Nous préparâmes le dîner, comme si nous avions été en couple depuis de longues années mais avec une tendresse jamais éteinte. Anita était dans la cuisine en train de préparer une salade quand je me mis derrière elle et lui serrai la taille en posant ma tête sur son épaule, me frottant à ses cheveux. Elle se laissait faire tendrement. Nous fîmes un petit dîner entre amoureux, romantique, avec des bougies sur la table. Puis nous nous assîmes sur le sofa de la terrasse, blottis l’un contre l’autre. Nous entendîmes soudain la voiture de ma mère approcher. Nous nous levâmes pour aller à sa rencontre. Puis vers minuit, chacun ayant regagné sa chambre, le manège habituel recommença et je sortis subrepticement rendre visite à Anita pour me livrer aux délices d’un succubat qui allait durer jusqu’au petit matin...

Et puis un jour arriva la veille du départ d’Anita. Ma mère nous proposa de nous emmener dîner dans un petit restaurant du port du village. Le soir, Anita s’enferma dans sa chambre pour se préparer. Elle en sortit plus resplendissante que jamais, simplement et parfaitement vêtue d’une magnifique robe grenat, satinée et moulante. Elle avait attaché la gerbe de ses cheveux avec un ruban de la même couleur. Ses yeux étaient soigneusement allongés de rimmel et ses lèvres couvertes d’un gloss rose. Elle portait des escarpins à talons aiguilles assortis à sa robe. De fins et discrets bijoux ornaient ses poignets et son cou. Un parfum capiteux émanait de tout son corps. Au moment de monter dans la voiture, elle me laissa la place de devant et s’installa sur la banquette arrière. J’eus du mal à ne pas détacher mon regard du rétroviseur intérieur grâce auquel je pouvais observer Anita. Notre entrée dans le restaurant fut remarquée. Anita fit tourner bien des têtes sur son passage. J’en éprouvai à la fois de la jalousie et de la fierté. Nous n’avions en fait pas tellement faim et le repas ne fut pas très long. Par contre, nous avions bu un peu plus que de raison et nous sortîmes en titubant légèrement. Anita trébucha et se retint à mon épaule en étouffant un rire. Je proposai d’aller faire une promenade sur la jetée, histoire de nous dégriser un peu avant de rentrer. La jetée était étroite et on ne pouvait pas marcher à plus de deux de front. Je marchais en tête, Anita et ma mère suivaient en bavardant (des histoires de bureau, de travail à faire à la rentrée, qui ne m’intéressaient pas). Arrivés au phare du bout de la jetée, nous nous assîmes sur un banc en regardant les étoiles. La température était douce. Puis nous partîmes. Cette fois-ci, ma mère marchait devant tandis que j’étais derrière avec Anita. Instinctivement, nous nous prîmes la main pour marcher et je contemplais ma géante qui, perchée sur ses talons, faisait une tête de plus que moi... Quand nous fûmes revenus à la maison, vers minuit, chacun regagna sa chambre. J’attendis quelques minutes, et étant assuré que ma mère s’était endormie, je descendis silencieusement les escaliers et frappa à la porte de la chambre d’Anita. Elle m’ouvrit et me fit entrer. Elle portait toujours sa robe et ses escarpins. Excité de la voir si immense, je me déshabillai et je me jetai contre elle, cambré et me tenant sur la pointe des pieds pour l’embrasser sur la bouche. Après un langoureux baiser, elle me dit :

— Tu ne veux pas mettre mes escarpins ? Ça serait plus commode.
— Oui, je veux bien.
— Je disais ça pour plaisanter, mais tu... tu veux vraiment? Tu es sûr?
— Oui.
— Bon, je crois qu’on doit faire à peu près la même pointure...

Nous nous assîmes sur le bord de son lit et elle ôta ses chaussures. J’en pris une, étrange et terrible piédestal des déesses qui m’avait toujours fasciné, que je contemplai quelques secondes, passant mon doigt le long du galbe du talon. Anita me regarda en souriant, sans dire un mot. Je sentis un frisson me parcourir au moment où je chaussai l’escarpin. J’enfilai le second et me levai, en meilleur équilibre que je ne l’aurais cru. Anita se leva et s’approcha de moi, ses pieds nus. Nous faisions la même taille ainsi. Nous nous embrassâmes sur la bouche, dans un état d’excitation que nous n’avions encore jamais connu.

— Tu me plais comme ça. Tu t’es déjà habillé comme une fille ?
— Ca m’est arrivé quelques fois. Tu sais, avant, dans cette maison, il y avait une malle pleine de vieilles robes, de jupes, et...
- Tu trouves ça excitant ?
— Oui.
— Tu voudrais être une fille ?
— Peut-être. Enfin, parfois...
— Tu sais, je ne voudrais pas que tu te sentes humilié.
— Je ne me sens pas humilié avec toi. Tout ce que nous faisons ensemble, c’est parce qu’on s’aime, non ?
— Oh mon chéri. Attends, tu vas voir.

Elle me prit par la main et m’emmena vers le placard où étaient rangées ses affaires. Je me déplaçais prudemment à cause des talons aiguilles que je portais. Elle ouvrit le placard en me disant :

- Choisis la robe qui te plaît.

Anita m’avait un jour avoué qu’elle ne portait que des robes ou des jupes, jamais de pantalons ou de shorts qu’elle trouvait “affreux”. Après avoir détaillé la dizaine de robes qui étaient pendues dans le placard, j’en choisi une, bleue, de mousseline avec des fleurs imprimées dessus. Anita la sortit et me la tendit en ajoutant :

— Ne la souille pas.

J’enfilai la robe et la caresse de sa doublure de satin sur mes fesses et sur mon sexe me causa un délicieux frisson. Anita se tint derrière moi, boutonna l’encolure et remonta prestement la fermeture éclair. Bien que cette robe était trop grande pour moi, je me sentis pris étroitement dans un piège voluptueux, tel un insecte englué dans l’irrésistible et fatal suc d’un népenthès, cette fleur carnivore. J’étais une fille, je n’en avais aucun doute, mais elle me dit :

— Les cheveux courts ce n’est pas très féminin. Je vais essayer d’arranger ça...

Anita s’approcha de moi pour me couvrir les cheveux avec une très légère écharpe de soie parfumée. Elle noua les deux bouts de l’écharpe derrière la nuque et les laissa pendre dans mon dos. Je baissai la tête pour mieux voir les escarpins que j’avais aux pieds et la robe qui couvrait mes cuisses et mon ventre. Je détaillais les fleurs du tissus. J’étais couverte de fleurs, j’étais moi-même une fleur et cette robe était ma corolle. Oui, je voulais n’être qu’une petite fleur, offerte à Anita pour qu’elle me cueille et me presse contre son cœur, me mette dans ses cheveux. Elle me regarda en face et dit émue, presque en chuchotant :

— Ma petite fée, viens...

Elle me prit par la main et nous nous assîmes sur son lit. Je m’imaginais, toutes les deux dans un gynécée paradisiaque où j’aurais été la petite servante d’Anita, la coiffant, l’aidant à s’habiller, à mettre ses bijoux. Je n’aurais paré cette houri pour personne, sinon pour l’Amour qui nous aurait emportées dans une immense vague. Elle me caressa doucement les fesses et les cuisses, passant ses mains sous la robe.

— Ta peau est encore douce comme celle d’une fille, il faut en profiter tant qu’il en est encore temps...

Cela devenait trop intense. Une caresse fut de trop et je me mis à éjaculer à gros bouillons en poussant un cri. Anita se jeta immédiatement sous ma robe et fourra mon sexe dans sa bouche. Elle but goulûment la semence dont je me vidais, comme si elle me digérait. Puis elle me demanda de maintenir relevé le bas de la robe, alla chercher des mouchoirs en papier pour m’essuyer soigneusement puis me fit enlever la robe. Elle m’avoua :

— Je crois que j’ai gâché notre dernière nuit en te faisant jouer à ça. Je suis désolée.
— Non, c’est aussi de ma faute, je n’aurais pas dû accepter de mettre tes escarpins.

J’ôtai les chaussures d’Anita de mes pieds tandis qu’elle se déshabilla. Puis nous restâmes allongés, nus, l’un à côté de l’autre, un peu tristes. Anita reprit :

— Je ne te l’ai pas dit, mais j’aime aussi bien faire l’amour avec des filles qu’avec des
garçons.
— Moi je n’aime que les filles, peu importe si je suis un garçon ou une fille. D’ailleurs, ça me fait peur...
— Tu ne dois pas avoir ni peur ni honte de tes fantasmes, tu n’en es pas responsable. Et puis je sais que tu es quelqu’un d’équilibré et réfléchi. Tu sais faire la part des choses, tu ne deviendras pas un “trans”, même si tu t’imagines peut-être parfois être une petite lesbienne dans un corps de garçon. D’ailleurs, c’est ton amour constant pour les femmes qui t’aidera à garder un cap. Et puis tu sais, les fantasmes on s’en lasse, ils disparaissent quand on les réalise. Et même si ils reviennent plus tard ils sont alors moins offensifs. Par exemple, je sais que je suis moins excitante pour toi qu’au début.
— Non, tu me plais toujours...
— Oui, mais pas de la même façon. Tu me vois moins comme une déesse inaccessible. Pour toi maintenant je suis plutôt... Oh, et puis ça n’a plus d’importance...
— Mais on se reverra quand même à Paris ? Tu m’aimes ?
— Écoute, je ne vais pas te mentir. Oui, on pourra se revoir de temps en temps mais il vaut mieux qu’on reste bons amis. Tu sais bien qu’on ne peut pas s’aimer. Et même si ça dure jusqu’à ce que tu sois majeur, tu oserais avouer notre relation à ta mère ou me présenter à tes amis ?

Je restai sans rien dire, embarrassé, puis dis à Anita :

— On verra, mais d’ici là on peut continuer à s’aimer en cachette.
— Tu es gentil, mais... J’aurais dû t’en parler avant, tu vas me détester... Voilà, en juin dernier j’ai rencontré un homme, et je crois qu’on se plaît bien. Enfin on n’a encore rien fait ensemble... Il vient de passer ses vacances dans la région, à faire du bateau avec des amis à lui. Il vient me chercher demain et on repart ensemble vers Paris.
— Tu t’es bien moqué de moi. Tu t’es bien servi de moi.
— Oh chéri, écoute... On a passé de grands moments ensemble. Je t’ai donné ce que peut-être aucune femme n’aurait pu te donner à ton âge et en même temps je ne t’ai jamais considéré comme un enfant, je n’ai pas joué à la professeur de sexe avec toi, je t’ai laissé libre de m’aimer à ta guise.

Et elle ajouta d’une voix très douce :

— N’ai-je pas été un merveilleux cadeau pour toi ?

Elle se mit à me caresser lentement en ajoutant, presque suppliante :

- S’il te plaît, fais-moi l’amour comme la première fois... S’il te plaît...

Je l’embrassai, puis la caressai, lentement, longtemps. Puis je mis à “travailler” ses seins avec mes mains et ma bouche, en commençant par le gauche (celui qui m’attirait toujours en premier), longuement. C’était pour moi le “plat de résistance” dans un rapport amoureux. Le dessert, c’est-à-dire la pénétration, arriva naturellement. Je me souciai à la rendre la plus longue possible. Anita jouit deux fois et moi peu de temps après, Nous fûmes alors dans un mélange de rires et de larmes. Je crois que nous recommençâmes un peu plus tard, peut-être dans une autre position, puis une autre fois encore, alors que le petit matin était déjà là. Je me souviens d’une de ses dernières paroles :

— Promets-moi de te chercher une petite amie quand tu seras au lycée. Une jolie fille de ton âge avec un physique plus “normal” que le mien. Il y en a plein de douces et romantiques, davantage que tu ne le penses. Tu en mérites une, tu es meilleur que tu ne le crois.

Vers 10 heures, pendant qu’Anita faisait sa valise, je traînais dans le jardin, fatigué et d’une humeur morose. Je n’avais pas envie de parler avec elle. Puis vers 11 heures, son ami arriva dans une voiture de sport décapotable. Un grand type baraqué de plus d’1 mètre 90, une gueule d’acteur américain. Il se présenta à ma mère et moi et il me serra la main en la broyant presque. Anita sortit de la maison avec son tote-bag et sa valise que le gars souleva d’une pichenette et mit dans le coffre. Nous nous dîmes au revoir. Anita me fit une bise presque dérisoire (mais pouvions-nous nous jeter dans les bras l’un de l’autre, en présence de ma mère et de ce type ?). L’ami d’Anita se mit au volant tandis qu’elle s’assit à côté de lui. Il démarra et mit ses lunettes de soleil. Anita fit de même et sortit de son sac l’écharpe de soie qu’elle m’avait fait porter la veille. Elle en couvrit ses cheveux et la noua sous son menton. Puis le gaillard enclencha la première, accéléra et la voiture partit en vrombissant dans un nuage de poussière. Ma mère partit faire des courses et je regagnai la maison pour m’enfermer dans ma chambre. Les yeux me piquaient et, n’en pouvant plus, je me jetai sur mon lit et éclatai en sanglots en serrant mon oreiller contre ma face. Je pleurais comme je n’avais pas pleuré depuis quelques années. Cela dura environ une demi-heure. Puis je repris mon calme et sortis pour rincer mon visage. Au déjeuner, ma mère me dit :

— Tu as l’air triste. Est-ce que c’est Anita qui te manque déjà ? C’est vrai que ça te
faisait un peu de compagnie, même si elle n’est pas trop de ton âge...

Je ne répondis rien. L’après-midi je partis à la plage. Pas à celle où Anita et moi passâmes notre après-midi tous les deux en amoureux, mais une autre plage, précisément pour éviter de réveiller ce souvenir. La nuit, je dormis mal. Allongé sur le dos, fixant le plafond, immobile, j’essayais de ne penser à rien, des pensées sombres me venaient.

Le lendemain, peu avant le déjeuner, le téléphone sonna. Ma mère décrocha. J’étais dans ma chambre et entendis des bribes de conversations. Ma mère poussa soudainement un cri et le ton de sa voix devint nerveux. Puis elle raccrocha. Je descendis et vis ma mère assise, sanglotant, le visage dans ses mains.

— Mon poussin, il est arrivé quelque chose d’affreux hier. C’est mon chef qui vient de m’appeler, il a été contacté par les parents d’Anita. Elle et son copain ont voulu prendre une route secondaire pour éviter les embouteillages... On ne sait pas trop ce qui s’est passé... Un camion qui arrivait en face... Anita et son ami ont été tués sur le coup !

Je restai paralysé pendant quelques instants, complètement sonné. Puis voyant ma mère pleurer, je réalisai que c’était vraiment arrivé. Les larmes commencèrent à me monter aux yeux. Je n’avais jamais eu de relations très chaleureuses avec ma mère, mais sous le coup de l’émotion nous tombâmes dans les bras l’un de l’autre en pleurant.

Le temps a passé. J’ai tenu ma promesse faite à Anita. J’ai eu plusieurs petites amies, pas aussi spectaculaires qu’elle mais tout aussi jolies. Ma croissance s’est poursuivie et je me suis étoffé. Aujourd’hui adulte, je suis aussi grand que l’était Anita. Après mes études, je suis parti travailler à l’étranger, très loin. J’y ai rencontré ma femme et j’ai fondé une famille avec elle. Mais je n’oublierai jamais ce que m’a offert Anita.
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Histoire de WalterK

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