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Bénévoles Touristiques Partie 5

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Lue : 316 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 23/08/2020

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J’ai trouvé la carte un vendredi soir, en rentrant de R…Je dormais là bas, dans une chambre, le jeudi soir. Mon père rassemblait mon courrier et me le posait sur le lit dans un geste d’affection.
Une enveloppe longue, avec MAIRIE D’A… sur le devant, et les armes de la ville.
Intriguée, j’ai ouvert. Dedans un bristol, rédigé à la main.
Pour vous remercier de vous êtes investi pour votre ville, madame la mairie et son adjointe vous invitent à une cérémonie qui aura lieu vendredi 28 octobre à 18 heures à la mairie, en salle rouge.
C’était signé Mylène T…
Regarder le bristol manuscrit a fait remonter pas mal de choses en moi. Je l’ai respiré. On sentait effectivement des traces fugitives et bientôt envolées d’un parfum.
Je l’avais un peu oubliée, mais tout est remonté en moi. Le désir que je pouvais avoir pour elle, ce désir frustré. Qui peut-être justement parce qu’il était frustré, avait eu tellement d’importance, mais que j’étais parvenu à endormir.
Je me suis demandée si je me rendais où pas à la cérémonie. Ca me faisait plaisir de ressusciter ce moment, de trouver mes neuf partenaires. J’imaginais qu’il s’agissait de nous rendre un hommage, si minime soit-il. Mais voir Mylène, et savoir qu’elle me serait inaccessible était quelque chose qui me ferait du mal, et me replongerait dans des tourments.
Mais j’ai toujours été quelqu’un de courageux, qui, après un moment de découragement, savait prendre les problèmes à bras le corps.
C’est pour cela que le vendredi je me suis rendue à la cérémonie.
Cela faisait une semaine que je me préparais en amont.
Même si j’avais une chance minime de la séduire, j’avais décidé de jouer mon va-tout.
Le week-end précédent, j’avais fait les boutiques. J’avais acheté trois robes, j’ai opté ce vendredi pour celle que je préférais, une robe rouge en jersey, hyper-moulante, qui collait étroitement à mes formes, et qui bénéficiait en plus, sur le côté gauche, d’une fente qui montait très haut, et dévoilait ma peau. Le hasard avait voulu qu’un peu plus loin, je tombe sur une paire de cuissardes du même rouge, à prix réduit. Je les avais essayées, puis adoptées. Ca faisait vraiment partie des accessoires sexy. Je me sentais séductrice avec la robe, comme avec les cuissardes séparément…Les deux ensemble…
Ce soir,là, je me suis préparée. Après une douche, j’ai passé la robe sans rien dessous, avec juste des bas stay-up et ensuite les cuissardes. J’ai relevé mes cheveux en un chignon empilé à plusieurs étages sur ma tête, et je me suis enfin maquillée. J’ai fini avec du parfum sur les points clefs de mon anatomie. Et finalement contemplé le résultat dans le miroir. J’étais vraiment irrésistible. Les hommes présents s’éjaculeraient dessus, et les filles mouilleraient leur culotte avant de s’isoler pour se masturber.
Je me suis enveloppée dans un imper et je suis partie. Mes parents avaient tenus à être présents, mais ce ne serait pas un obstacle.
Quand je suis arrivée dans le hall de la mairie, j’ai présenté mon carton. On m’a indiqué la salle, mais je savais déjà où elle était. Il y avait à l’étage quatre salles, chacune se définissant par sa couleur dominante.
Je me suis présentée à l’entrée de la salle ouverte, tout en défaisant mon imper. J’ai aperçu Ingrid et Marc, deux de mes collègues. Eux aussi avaient fait un effort, Marc en smoking, et Ingrid avec une belle robe. On a été contents de se retrouver. On avait été proches pendant trois mois. Difficile d’oublier ça.
Peu à peu tout le monde est arrivé. Mes collègues, leurs familles, du personnel de la mairie, deux adjoints, la maire elle-même qui est venue nous saluer. J’ai compris, cinq minutes avant la cérémonie, qe Mylène ne serait sans doute pas là. Une déception que j’ai eu du mal à avaler. La maire, d’ailleurs, quand elle a commencé son speech, l’a confirmé.
—Madame T… ne pourra être présente, elle est malheureusement en déplacement pour la mairie.
J’ai eu une immense surprise, qui a contrebalancé ma déception. La joie de voir Phil arriver dans la salle.
Phil, ça avait été la constante de ces trois mois. Et une histoire étonnante, dont me souvenir a réchauffé mon coeur qui se glaçait. Je l’avais vu surgir un jour, je crois bien que c’était la deuxième semaine. Un grand brun qui devait avoir mon âge, un peu plus ou un peu moins. Il y avait chez lui un étonnant mélange entre du sérieux, et une dérision absolue pour tout ce qui l’entourait. Je l’avais remarqué, bien sûr comme je remarquais toutes les personnes présentes. Assez ironiquement, j’arrivais, ce n’était pas un don, mais une capacité, à me concentrer, à repérer qui était là, jour après jour. Et donc, il était venu le premier jour, un mardi, revenu le mercredi, le jeudi, pas le vendredi, je l’avais d’ailleurs du coup aussitôt remarqué, puis le lundi suivant.
Ca avait été ce jour-là que je l’avais hélé.
—Vous appréciez les visites de découverte de la ville…
J’avais repéré un nom sur les listings qu’on me remettait. Phil. Etait-ce lui? Difficile de conclure par la négative, dans la mesure où c’était son nom, et le sien seulement, qui apparaissait pour la quatrième fois.
—Vous venez de quelle région?
Il m’avait souri, de ce sourire moqueur, mais tendrement moqueur, que je devais revoir si souvent par la suite.
—Moi, mais je ne suis pas un touriste. J’habite un peu plus bas. En fait, je vous ai vue passer, et j’ai été séduit. Vous êtes vraiment très séduisante.
—Je doute que ce soit vraiment le cas. Vous envisagez de passer me voir tous les jours?
-J’ai le temps. Ce sont les vacances.
—Vous savez, souvent il y a des issues heureuses à bien des situations. Elles sont à portée de main, mais on ne sait pas forcément les saisir.
Il avait été un instant déconcerté avant de me répondre:
—Sans doute, mais…
—J’ai quelques minutes avant la prochaine visite. Tu as envie que je te montre le panorama vu d’un endroit que tu connais pas?
En peu de temps, j’étais devenue experte dans toutes ces ruelles parallèles qui recelaient de nombreux endroits pour s’isoler, qu’il fallait savoir dénicher, un passage, un aplomb, un siège…Quelques minutes pour du plaisir. Même si on avait parfois quelques surprises et on pouvait se faire des frayeurs. Heureusement, les gens ne regardaient pas forcément autour d’eux.
Je l’ai guidé vers une zone tranquille, un passage entre deux rues qui ouvrait sur un petit parc public que j’avais repéré lors de pérégrinations récentes.
—La ville recèle de nombreux charmes ignorés. J’en connais une bonne partie, je lui ai dit en me calant sur un banc. Mais j’en fais aussi partie, sans doute, puisque tu me le dis, j’ai ajouté, en défaisant son pantalon pour aller chercher sa queue dans son caleçon.
Il a été un rien surpris. Il ne s’attendait certainement pas à ça. Il avait été jusqu’à présent dans un rôle classique, celui du séducteur, et moi j’aurais du hésiter, hésiter encore, jusqu’à finalement céder. Et certainement pas le défaire et aller prendre sa queue dans son pantalon. Je l’ai sortie, toute flasque et je me suis mise à la caresser doucement pour la faire durcir.
—N’aie pas cet air surpris! C’est bien ce que tu voulais, non? Une bonne fellation, c’est pas mal pour commencer?
Sa queue s’était gonflée sous mes caresses, ses corps caverneux se remplissant de sang, et son érection avait fini de se consolider quand j’avais baladé ma langue dessus.
—Tu vois que je suce pas trop mal. Mais on peut encore envisager plein d’autres possibilités.
Je voulais que, même s’il n’y avait que cette fois, il en garde un bon souvenir, et je me suis donnée à fond, alternant mes techniques, le caressant de la langue et de la bouche. Je ne devais pas être spécialement mauvaise, parce qu’il a fini par jouir, sa queue calée dans ma bouche, son gland dans ma gorge, son sperme giclant trait par trait pour venir couler dans mon oesophage, pendant que, la main dans la culotte, je me frottais le clitoris pour me faire jouir, plus excitée que je n’aurais bien voulu l’admettre.
On ne donne pas cher d’une relation parfois, et elle dure pourtant. C’est bien ce qui s’est passé pour nous deux. Il venait deux à trois fois par semaine assister à mes présentations. C’était d’ailleurs une bonne chose, car ça me poussait à me renouveler, je ne l’aurais pas forcément fait, sinon, et j’avais la récompense de mes efforts en fin de parcours, quand on partait sur un chemin de traverse, et que je le prenais dans ma bouche, ou qu’il se glissait à quatre pattes pour venir caresser mon sexe de sa bouche ou qu’il me prenait, que je me plie en deux contre un bâtiment, que je me cambre contre, la jambe sur le côté pour faciliter sa pénétration, ou que je m’asseye sur ses genoux en faisant rentrer sa queue en moi. Autant de moments de plaisir, simples. La secret de notre relation, de sa durée c’était sans doute cela, qu’on cherchait simplement un moment de plaisir et de proximité sans voir plus loin.
On ne s’était même pas dit au revoir, et il était là. Ca m’a touchée. Il m’a fait un petit signe.
—Nous avons tenté cette année une politique de présentation de la ville qui a été un grand succès. Dix bénévoles ont vu, sur six jours, cinq groupes de quinze touristes par jour. Je vous laisse faire le compte. Ca fait, chaque jour, un nombre conséquent de personnes qui ont apprécié la ville, l’ont visitée, y ont acheté, et reviendront, on en est quasiment sûrs. Nous devons beaucoup à ces bénévoles, peut-être même plus que nous leur donnerons, et le but de cette cérémonie, ce soir même, est de leur rendre hommage.
Il y a eu des applaudissements nourris, avant qu’elle ne reprenne.
—Un tel dispositif, qui a été un total succès, mérite d’être reconduit. L’an prochain, et nous espérons que ces pionniers seront avec nous, il y aura de nouveaux bénévoles touristiques, je tiens d’ores et déjà à l’annoncer. En attendant, parce que nous avons voulu rendre hommage à ceux qui se sont dévoués cette année, nous avons préparé ces sacs. (Elle a désigné des sacs de toile posés sur la table.) Ils contiennent tout ce que nous pouvions offrir, grâce aux commerçants de la ville. Il y a des repas offerts dans des restaurants, des bons d’achat pour des épiceries fines, et des séjours d’une semaine à la mer ou aux sports d’hiver. Plus une médaille de la ville pour vous témoigner notre reconnaissance.
Je me suis dit que, si nous n’étions pas payés d’un salaire, c’était quand même une belle récompense. Nous sommes montés sur l’estrade l’un après l’autre. La maire a été très chaleureuse, nous a parlé, embrassés avant de nous tendre le sac. Et un buffet nous attendait tous.
Un quart d’heure plus tard,je m’éclipsais discrètement. Il y avait des toilettes à l’étage, mais j’ai fait signe à Phil que je montais à l’étage supérieur, où nous serions sans doute plus tranquilles.
Les toilettes, c’était une grande pièce aseptisée, avec de petits carreaux blancs, deux lavabos, et deux toilettes. Il m’a rejoint deux minutes après que je me sois calée sur un des sièges, et que, retroussant ma robe, j’aie commencé à me masturber, faisant tourner mes doigts sur mon sexe que la pensée de ce qui allait se passer entre nous ouvrait et humidifiait.
—C’est sympa d’être passé me voir.
—On a parlé de cette cérémonie dans la presse locale. J’avais envie de te revoir, a-t-il dit simplement, pendant que je défaisais son pantalon pour sortir son membre.
—Ta queue m’a manqué, j’ai répondu, en la prenant dans ma bouche, et faisant aller et venir celle-ci dessus pour le faire durcir, même si elle était déjà bien tendue de désir.
Je me suis soudain rendue compte que quelque chose s’était noué entre nous, pendant ces trois mois, sans doute plus fort que je n’aurais pu le penser, puisque j’éprouvais un réel plaisir à le retrouver. Sa queue s’est bien allongée dans ma bouche. Je l’ai masturbé doucement, tout en venant caresser ses couilles de ma langue.
—Tu te débrouilles toujours aussi bien, il a dit en poussant un gémissement.
—Et toi, tu es toujours un excellent partenaire.
J’avais pris l’habitude, depuis le mois de juin, de toujours me balader avec des préservatifs sur moi, et j’ai été chercher une capote dans mon réticule, dont je l’ai gainé, un geste qui me renvoyait aux mois d’été.
Je me suis redressée, et il a glissé à ma place, la queue bien dure collée contre son ventre. Je suis venue me placer au dessus de lui et j’ai guidé son sexe vers le mien, faisant rentrer les premiers centimètres, puis me laissant tomber, me remplissant de son membre avec un extraordinaire sentiment de plénitude, et revivant en écho ces moments qui avaient égayé mon été. Je me suis faite monter et descendre sur lui. On gémissait tous les deux, avec le plaisir de sentir nos muqueuses frotter l’une contre l’autre. J’ai fini par me soulever, et sortir sa queue de ma chatte, pour la faire glisser quelques centimètres plus bas. Une surface de chair lisse, puis ma muqueuse anale. J’ai posé le gland contre mes plissements anaux. Il y avait eu une première fois, au mois de juillet, sur un banc, j’avais expulsé sa queue de mon vagin pour l’amener près de mon anus. Il avait paru surpris:
—Tu es sûre que…
—J’aime me faire enculer, mais seulement par les personnes dont je me sens très proche. Tu devrais être flattée.
Et c’était vrai que, sans qu’il y ait beaucoup de mots échangés entre nous, il s’établi une complicité qui passait essentiellement par le sexe, et qui faisait que nous étions, alors que nous nous voyions dans des moments très brefs, sans doute plus proches que je ne l’avais été de bien d’amants et bien de maîtresses.
J’aimais me faire prendre par le cul. C’était un plaisir très fort, vraiment intense. Si on m’avait donné à choisir entre être pénétrée par la chatte et le cul, l’un excluant l’autre, je n’étais pas sûre que j’aurais opté pour la première solution.
La pesanteur faisant son travail, je me suis laissée tomber sur lui. Mon muscle anal, qui n’en était pas à sa première pénétration, s’est ouvert sans problème, et j’ai senti la queue glisser en moi, se forçant un passage dans le canal étroit jusqu’à être totalement plantée en moi. Je regrettais que Mylène T. ne soit pas venue, mais ce moment était quand même une très belle compensation.
Il m’a attrapée par les hanches, et il m’a faite monter et descendre sur sa queue, pendant que je me caressais, frottant frénétiquement mes lèvres dans un mouvement circulaire, avant de remonter sur mon clitoris, qui s’était décapuchonné de lui-même, dont l’extrême innervement était source de plaisir.
J’ai complètement perdu la tête, partagée entre deux sources de jouissance, mon sexe, et ma zone anale, qui se sont embrasées pour se rejoindre et ne plus en former qu’une, me faisant exploser de jouissance, jouissance décuplée quand son sperme est sorti dans le préservatif et est venu taper contre les parois ultra-sensibles de mon canal anal.
On s’est nettoyés et rajustés, avant que je ne lui propose:
—On a eu la chance de se revoir. Ca serait bête qu’on attendre l’an prochain pour se retrouver, tu ne crois pas? Je suis à R… pour la semaine, mais je reviens tous les week-ends…
On a échangé nos portables, écrivant notre prénom et notre numéro dans le carnet d’adresses. Je me demandais s’il aurait envie de me revoir au-delà de ce moment délicieux. J’ai eu la réponse le vendredi suivant. Un SMS sur mon téléphone
‘Salut, on se voit ce soir?’
Ce qui me semblait être une relation éphémère s’est finalement consolidé en quelque chose de nettement plus solide. Dans un premier temps, on se retrouvait en ville, dans un bar, et puis on allait se balader. Le sexe dans les rues de la ville en été, c’était bien, mais c’était bien aussi en automne ou en hiver, même s’il fallait être plus couvert. Puis, comme on était vraiment complices, il m’a amené chez lui. Ses parents étaient généralement absents le week-end. Du sexe le samedi après-midi, le samedi soir, le dimanche matin, le dimanche après-midi, on a tout connu, totalement insatiables, avec un engagement sans doute plus sérieux le jour où je l’ai présenté à mes parents, et lui aux siens.
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Histoire de JamesB

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