Car wash partie 1

CAR WASH
partie 1
L'inégalité sociale ne s'est pas dissoute ces derniers temps. Au contraire, elle s'est aggravée.
Moi, je suis issu de la tess...La téci, la cité, ceux qui sont marqués au fer rouge dès leur naissance et qui, même s'ils se battent pour s'en sortir, ne vont pas avoir les mêmes chances que les autres.
Ca a bien été mon cas. Dès mon plus jeune âge, j'ai eu soif d'apprendre et je me suis classé dans les premiers.
En grandissant, j'ai su ce qui me plairait comme métier : le commerce. Un de mes cousins a monté une entreprise qui s'est remarquablement développée, des produits locaux importés en France, séduisant les émigrés nostalgiques...J'avais envie de tenter des choses nouvelles.
Encore fallait-il faire des études. Et les financer. On dit qu'en France une partie des études sont gratuites, mais il y a, je peux vous l'assurer, un montant incompressible de frais à assumer, même quand on ne passe pas par le privé. Et mes parents, trop pauvres, et ma famille qui l'était tout autant, ne risquaient pas de m'aider. J'avais heureusement une bourse...Mais...l'argent, on n'en a jamais assez.
J'étais avec ma copine, une après-midi quand l'idée et le projet ont surgi.
Laura était une jolie brune aux formes généreuses et au sourire chaleureux. Toujours de bonne humeur. Cela faisait deux ans qu'on se connaissait, une relation qui avait évolué au fil du temps. On s'était sentis de mieux en mieux ensemble, au point qu'on avait eu envie se rapprocher encore plus. Et faire l'amour était le biais idéal. On avait découvert ce qu'on ne connaissait encore que de manière parcellaire et avec d'autres partenaires : que le sexe permettait d'être plus proches, mais aussi d'avoir un plaisir qui devenait vite une drogue.
Et c'était exactement ce qu'on faisait, cet après-midi où nous étions seuls chez moi. Elle avait juste une culotte sur elle, et moi un T-shirt, et elle me faisait une fellation. A chaque fois il y avait un point de départ, mais on ne savait jamais quel allait être le point d'arrivée. Elle était capable de faire beaucoup de choses, et vraiment bien. On ne parlait jamais trop de sa sexualité avant moi, j'imaginais bien qu'elle s'était perfectionnée avec des petits copains, voire des petites copines, mais que la source de tant de savoir-faire, c'était qu'elle aimait le sexe, et qu'elle s'adonnait aux plaisirs de la chair très souvent. En tout cas, quand on était ensemble, ça basculait très vite. Mais ca me plaisait qu'il en soit ainsi. Ca me permettait de sortir un peu de mes éternelles obsessions, mêlées d'angoisse. Le plaisir ca fait tout oublier.
Là, à ce moment précis, elle avait deux doigts de sa main gauche sur mon gland qu'elle frottait, et sa bouche tournait sur mes couilles. Une double caresse délicieuse et qui me transportait. Tout comme de l'avoir a deux centimetres de moi, de sentir la chaleur de son corps m'irradier, son parfum, de voir ses yeux bleus briller de plaisir, sa longue chevelure étinceler, ses seins charnus mais fermes, et bien dressés juste devant moi, avec des tétons qui, dès qu'elle était excitée, s'érigeaient d'une manière impressionnante...Elle avait gardé une culotte blanche, couleur crème, dans une matière souple, dont la partie faciale était transparente jusqu'à la moitié de son sexe, laissant voir son intimité et sa métamorphose. Elle avait gardé une toison épaisse, bien que domestiquée, un large triangle, ce qui me plaisait, même si ca allait à l'encontre de la mode, et quand elle était venue se glisser sur le lit, après avoir ôté son pantalon de survêtement et son crop top sous lequel elle n'avait pas de soutif, ses seins dansaient sous le tissu, j'avais juste vu une simple fente, une coupure dans sa chair. Quand elle avait commencé à s'exciter, la fente s'était écartée, laissant apparaitre des lèvres qui à présent s'écrasaient contre le tissu transparent, en même temps que ses jus intimes le mouillaient, le faisant humide et luisant, comme de la condensation sur une vitre, mais trempant aussi la partie opaque, avec une tache qui s'agrandissait de seconde en seconde. Je savais que nos deux sexes ne se rejoindraient pas forcément, elle partait sur énormément de chemins, ce qui me plaisait bien. Je détestais la routine.
--Tu as une belle queue...Je ne m'en lasserai jamais.
En correspondance avec son excitation, ma queue était gorgée de sang, et je me dilatais encore. J'avais déjà eu plusieurs copines, mais je n'étais jamais aussi épais ni aussi long qu'avec elle.
Je pensais qu'elle allait me finir dans sa main ou dans sa bouche, elle ne semblait pas désireuse d'enlever sa culotte, ou alors au dernier moment. Elle aimait la surprise et l'imprévisible.
Mais ça ne s'est pas passé comme ça.
Elle s'est laissée glisser tout près de ma queue, elle a pris ses seins à pleines mains, et elle m'en a enveloppé. Bien que longue et épaisse, j'avais une plutôt belle queue, celle-ci a totalement disparu au creux de sa poitrine, avalée. Ca m'a impressionné.
Elle est restée immobile, le temps pour moi de me caler dans cette nouvelle expérience. Une peau très douce, sensation différente de celle que je pouvais connaître dans son sexe ou dans sa bouche. Une caresse qu'elle a entrepris en ondulant doucement, son bras enveloppant ses seins et les comprimant, pendant que sa main gauche venait caresser mes couilles. C'était vraiment délicieux, et je me suis laissé emporter par le plaisir, bien loin de mes tracas quotidiens. Elle a modifié son approche, prenant ses seins à pleines mains, et donnant plus d'amplitude au mouvement, qui a encore pris une autre dimension quand elle a deserré l'étau qu'elle maintenait, et fait dépasser ma queue. Elle s'est stabilisée, gardant les deux tiers de ma queue bien au chaud entre ses seins, et sa langue est venue tourner autour de mon gland que cette nouvelle caresse avait encore fait gonfler. Mon liquide pré-sécrétif dégoulinait littéralement de mon méat. Liquide qu'elle lapait avec avidité, sans négliger de tisser une caresse élaborée comme toujours, sa main étant revenue masser mes couilles. C'était un moment vraiment intense, et je m'accrochais pour tenir le plus longtemps possible. Là aussi, c'était quelque chose que j'avais appris avec elle, savoir durer, étirer le plaisir autant que possible. Jouir c'était bon, mais le plaisir avant, c'était aussi excellent.
Et puis je n'ai plus pu tenir. Elle l'a bien senti, et, comme elle aimait le faire, elle a refermé sa bouche sur moi pour boire le sperme, qui, saccade après saccade, a jailli, remplissant sa bouche. J'ai remarqué qu'en même temps, elle glissait sa main sous le tissu de sa culotte, et elle se caressait, d'une main fébrile...
Elle a gardé ma queue dans sa bouche, passant sa langue sur moi quand j'ai eu fini de cracher des jets copieux de semence, pour laper ce qui coulait encore.
Elle s'est faite basculer en arrière et elle a arraché son slip, me dévoilant sa chatte. Je la connaissais par cœur, mais je ne me lassais pas de la redécouvrir. Ses lèvres s'étaient hors d'elle, longues et épaisses, un aspect d'elle qui me plaisait beaucoup, l'équivalent de mon érection au final, comme le fait de pouvoir apercevoir sa muqueuse interne, toute rose, ou encore que son gland clitoridien, d'abord caché, soit à présent décalotté, et bien visible, saillant, troublant et provocant.
Elle a amorcé un geste circulaire sur son intimité, enveloppant à la fois la chair de ses lèvres et son gland clitoridien, avec le but évident de se donner du plaisir. Elle s'est contorsionnée, et, très vite, elle a éprouvé du plaisir, clair sous bien des signes. Il y a eu des spasmes, de petits cris, un écoulement très intense de liquide, puis elle a éjaculé, comme un homme peut le faire, ce n'était pas la première fois, elle était coutumière du fait quand elle avait un plaisir très intense, des jets puissants d'un liquide blanc qui ressemblait à du sperme, mais n'en était pas.
C'est un peu plus tard, on était sur le lit, simplement allongés l'un contre l'autre, dans un sentiment de proximité, réalité ou illusion, quand elle m'a dit :
--Au fait, j'ai quelque chose pour toi. Une idée. Pour gagner de l'argent.
Je me suis demandé de quoi elle parlait. Elle s'est relevée, me permettant de profiter visuellement de son anatomie, un spectacle dont je ne me lassais pas, et elle s'est approchée de son grand sac à main pourpre, pour y pêcher ce qui s'est révélé être, quand elle me l'a tendu, un flyer. J'y ai jeté un coup d'oeil. Le texte disait CARWASH...Vous voulez une voiture impeccable, vous n'avez pas le temps. Je le fais pour vous. Travail soigneux, extérieur comme intérieur à des prix défiant toute concurrence. Un fonds noir, des lettres dorées, et quelques photos d'un jeune type en plein effort autour d'une voiture.
--Si tu en faisais autant...J'ai récupéré ce flyer à T... l'autre jour...Je me suis renseignée, il n'y a personne dans le coin sur le même créneau. Ca te ferait un peu d'argent...Si tu veux je te ferai la compta...Tu saurais ce qui rentre et ce qui sort.
--Il faudrait que ça soit légal...Mais je peux faire les démarches...Je ne sais pas si c'est une bonne idée...
--Tu fais déjà plein de choses pour financer tes études. Avec du carwash tu serais autonome et tu pourrais éventuellement toucher plus. Les gens te donneraient des pourboires...Quant aux autorisations...Je me suis déjà renseignée...Tu es tranquille de ce côté là. Si tu ouvrais une station ce serait différent, mais là...
J'étais déjà dans des activités qui me permettaient de mettre du beurre dans les épinards, comme on dit. Je faisais du baby-sitting, trois soirs par semaine, et je travaillais pour une petite supérette, je réceptionnais les livraisons trois matins, très tôt, et je faisais la mise en rayon à la place du patron. Au noir.
--Je vais y penser.
J'aimais bien faire du baby-sitting, j'adorais les enfants, et ca me procurait quelques avantages supplémentaires. Et déjà des pourboires. Mais je n'appréciais pas le travail pour la superette, le patron était grossier, peu agréable, et il me devait de plus de l'argent qu'il ne semblait pas prêt de me payer, prétextant qu'il m'avait tout payé alors que je savais pertinemment, tenant mes comptes que ce n'était pas le cas.
L'idée s'est effacée, puis est revenue quelques jours plus tard, lors d'une soirée baby-sitting. Quand je parle d'avantages supplémentaires, c'était que les mamans dont je m'occupais des enfants étaient souvent seules ou divorcées, elles étaient en manque d'affection et de sexe, et certaines me voyaient comme un moyen de garder leur enfant, mais aussi comme plus que cela. C'était avec Maeva, ma première cliente, il y en avait eu d'autres depuis, d'ailleurs toutes fidélisées, que c'était apparu, alors que je ne pensais m'engager que dans une rapport très classique de baby-sitting, une famille qui m'appelle, qui doit sortir, partir, et qui doit garder son enfant. J'ai pas mal de validations, un BAFA, j'ai gardé des enfants très jeunes, avec de bonnes lettres de recommandation, donc, je pouvais aisément me faire engager. De plus, je proposais des tarifs raisonnables. Il y avait sans doute eu très vite du bouche à oreille, et vu comme ça s'était passé, on ne me demandait pas que parce que je savais être patient avec les enfants, même si ça comptait aussi.
Maeva m'avait appelé pour garder ses deux filles de huit et dix ans. On avait discuté un peu, le contact lui avait semblé satisfaisant, elle m'avait donc embauché pour une soirée.