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Chantage-3. L’ignoble Michalon et le bizutage d’Axelle.

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Lue : 627 fois - Commentaire(s) : 0 - Histoire postée le 07/12/2021

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Lundi 13

Coup de tonnerre dans un ciel clair : voilà que les choses se gâtent. Mon mari vient à peine de partir faire ses deux heures de vélo règlementaires, qu’on sonne. En robe de chambre, je vais ouvrir : et si c’était Aziz ? Je passerai bien les deux heures à venir au lit avec elle, moi ! Mais non, déception : c’est le curieux bonhomme dont Erwan nous a parlé, et que j’avais complètement zappé. En plus, il doit s’agit d’une erreur, car je ne connais pas ce type. Mais lui me connaît. Mon nom, au moins. Je lui dis préférer qu’il revienne cet après-midi, quand mon mari sera là, mais il insiste : il est venu précisément en son absence, pour me parler d’un problème qui m’est personnel. De taille modeste, probablement moins d’un mètre soixante-dix, sa voix rappelle celle de Claude Piéplu. Ses yeux de cocker triste me frappent aussi. En désespoir de cause, je le fais entrer, l’installe au salon et lui demande cinq minutes, le temps de m’habiller décemment.
Quand je redescends, il s’est assis, son chapeau posé sur les genoux. Son crâne souffre d’un fort début de calvitie. Il se présente de manière très formelle.
- Michâlon, Madame.
- Je pouffe. Pas Léonard, tout de même ?
- Lui, impassible : C’était mon frère. Moi, c’est Michel. Michel Michâlon. Mais laissons là les mondanités, et pardonnez-moi, petite Madame de troubler vos vacances. Comme vous allez vous en rendre compte, il s’agit d’un problème assez grave, du moins qui pourrait le devenir. Qu’évoque pour vous la date du 19 novembre 1993 ? C’était un vendredi…
- Il est pas croyable, ce type. C’est pour un jeu télévisé ? Il y a quelque chose à gagner ?
- Rien à gagner, mais pas mal à perdre… ça ne vous dit vraiment rien ?
- Rien du tout…
- Ça va vous revenir : vous commencez votre deuxième année de pharma, c’est la soirée de bizutage - on ne dit pas encore « d’intégration ». Toujours rien ?
- Si vous le dites… Cette soirée a bien eu lieu, je ne sais plus où, encore moins la date.
- Je peux vous rafraîchir la mémoire…
- Je reste placide, même si je commence tout de même à m’inquiéter un peu. Faites, même si je n’en vois pas bien l’intérêt.
- Avec deux amies, vous avez joué une scène de triolisme saphique avec un enthousiasme remarquable, jeu de godes, etc… Dois-je continuer ?
- Ce n’est pas nécessaire, je m’en souviens, maintenant. Je n’en tire aucun titre de gloire, mais je n’en ai pas honte non plus.
- Vous voyez que ça vous revient ! j’en était certain.
- Si je puis me permettre une question, comment savez-vous ça ?
- Figure au nombre de mes maîtresses une certaine Anaïs V. qui fut votre partenaire ce soir là.
Quelle arrogance ! Ce gars sans charme aucun, au physique extrêmement banal qui vient se vanter chez moi de ses nombreuses conquêtes. Avant d’essayer de me faire chanter, j’imagine…
- Je vois, et je vous félicite : Anaïs était la plus jolie de la promo. Mais ce que ne saisis pas, c’est en quoi je suis concernée.
- Figurez-vous qu’une vidéo a été tournée, en super8, vidéo que je me suis procurée. Il tire une cassette de la poche de son imper, qu’il a gardé sur lui.
- J’imagine que quand vous n’avez pas de maîtresse sous la main, vous vous masturbez en la regardant. Grand bien vous fasse. J’espère que vous nous avez trouvés bonnes, mes amies et moi. Bien entendu, vous êtes prêt à me céder cette K7 moyennant dédommagement….
- 5 000 €.
- Dites-moi : mon amie Anaïs, vous la faites également chanter ?
- Bien sûr que non ! Je vous ai dit qu’elle était ma maîtresse…
- Et un être délicat comme vous ne fait pas chanter sa maîtresse.
- Voilà ! D’autant qu’Anaïs se vante de ce fait d’armes dans les dîners en ville. C’est comme ça que j’en ai entendu parler. Les confidences sur l’oreiller m’ont seulement permis d’apprendre le nom des deux autres « artistes ». On ne fait pas chanter quelqu’un à propos d’un fait que lui-même rend public. Tandis qu’un professeur exerçant avec des adolescents, dans un lycée de bon niveau, en province…. Si cela se savait, je doute que votre chef d’établissement et le recteur apprécieraient…
- Vous vous doutez bien que je ne dispose pas de cette somme. Alors, comment pourrions trouver une solution raisonnable qui nous satisfasse tous deux. Gardez cette K7, abusez de moi en vous masturbant devant aussi souvent que de besoin…
- 5 000 €, je vous l’ai dit. Non négociable. Je vous laisse jusqu’à samedi pour régler l’acquisition. En attendant, pour sceller notre accord, en quelque sorte, j’apprécierai une petite pipe, comme vous en dispensez sur la plage à vos amis. Je ne suis pas aussi jeune qu’eux, mais vous verrez que j’ai d’autres qualités.
- Je vais réfléchir. Vous aurez ma réponse vendredi soir, 17 heures. Sans faute, mais pas avant. Je m’arrangerai pour que mon mari, que je vous remercie d’avoir laissé à l’écart de tout ça, soit absent. Pour l’instant faudra vous contenter d’une branlette. Mettez-vous à l’aise, je vais cherchez des gants.
Quand je reviens, équipée de gants latex, monsieur Michâlon, Michel, est vautré sur le canapé, son pantalon, soigneusement plié posé à côté de lui, tout comme un bermuda bleu ciel orné d’hippopotames roses. Ça ne s’invente pas… Il a conservé son imperméable, largement ouvert sur une queue énorme qui me laisse bouche bée. Un sourire fat enlaidit encore son visage. Je vais m’appliquer pendant plus d’un quart d’heure à astiquer, à deux mains, ce monument. Mes efforts seront couronnés par une éjaculation à la mesure de la taille de l’outil. Bref il en a foutu partout, et j’ai tout juste le temps, après son départ, de remettre le salon en état…
Nous ne sommes pas sortis le soir, et, comme nous n’avons pas baisé, Richard a trouvé que je manquais d’entrain.

Mardi 14

En dépit d’activités variées et prenantes (vélo, baignade, grillades), je n’ai pas cessé de réfléchir au problème durant toute la journée. Je n’avais jamais parlé de ce bizutage à Richard, parce que 1) cela me semblait sans importance, et que 2) il risquait de prendre ombrage. Difficile, donc, de le faire maintenant. Ensuite, nous n’avions absolument pas les moyens de trouver la somme demandée en si peu de temps. Et puis, on peut rêver, Michâlon cherchait peut-être seulement à ajouter une maîtresse à son tableau de chasse. Je conclus donc en ayant recours à la logique Shadock – revoilà Piéplu – qui veut que : « Quand y’a pas de solution, y’a pas de problème ». Inch’ Allah !
Soirée plage… Je taille quelques pipes, Richard fait des photos. Au retour, nous baisons. Il me trouve mieux.

Mercredi 15

Nous déjeunons à St Goustan, le mignon petit port d’Auray, et passons l’après-midi à Vannes. J’aime bien la ville… Soirée barbecue avec Erwan et Aziz, qui nous accompagne pour la première fois à une soirée plage. C’est elle qui l’a souhaité, avec un « Je vous préviens, c’est juste pour voir, je ne participe pas ! » dont je ne suis pas certaine qu’il ait pleinement rassuré son fiancé. Je n’étais déjà plus très vêtue quand j’ai aperçu de loin la silhouette si reconnaissable de Michalon qui approchait ; j’ai très vite remis mon t-shirt, et prévenu la compagnie de l’arrivée d’un collègue. Ils ont tous rangé leurs outils au plus vite !
- Bonjour à tous. Michel Michalon, je suis un collègue d’Axelle (il me fait la bise). J’espère que je ne dérange pas. Je suis passé la saluer hier. Je ne pensais pas vous trouver ici aussi tard, chère amie.
- Je te présente Richard, mon mari…
- Enchanté. Ma femme ne m’avait pas dit que vous étiez passé.
- Moi de même (serrage de mains). Ça a si peu d’importance qu’elle a dû oublier.
- Nous venons souvent ici le soir, tous les deux. Nous nous sommes faits de jeunes amis du coin, qui connaissent les ressources locales.
- Eh bien, bonne soirée à tous. Amusez-vous bien !
Salut à la cantonade, et il disparaît. Commentaires cocasses, genre « Il est zarbi, votre pote, Madame, avec son galure et son imper », « Si ça se trouve, il a rien dessous » (Oh si ! Il a quelque chose !), « Il est prof de quoi ? », « J’aurais pas aimé le croiser tout seul au coin d’une dune », etc… Malgré cela, l’ambiance est cassée, la peur qu’il revienne, peut-être… Nous nous séparons assez vite. Aziz doit être bien déçue ! pour partir sur une note optimiste, je propose un jeu, avec récompense, pour la clôture de notre séjour. Double question : quel jeu, et quel lot ? Pour le lot, tout le monde semble d’accord, même Aziz, et Richard qui pourtant ne concourra pas : une nuit avec moi ! Pour le jeu, les propositions sont multiples, mais très « sport » : pétanque, jongles, tir de pénaltys. Je propose que ce soit « le lot », c’est-à-dire moi, qui décide. Ce sera donc : poème. Ils tirent tous la gueule…
Pendant que le trajet de retour à la maison, Richard ne dit rien, mais j’ai bien conscience qu’une explication s’impose. Je fourbis une version qui me semble, comment dire ? Digérable, peut-être. Nous nous installons au salon, verre en main. J’ai choisi l’ordre chronologique, le plus compréhensible, mais qui me fait commencer par le plus hard : le 19 novembre 1993. Tout au long de l’histoire, Richard se montre attentif, souriant et compréhensif. Parfois un peu taquin, mais ses remarques qui m’auraient manquées s’il ne les avait pas faites, détendent l’atmosphère.
Le bizutage, donc. J’étais pétée, le « Président » a demandé des volontaires pour un « tableau vivant ». Anaïs, qui a été la première à se proposer, m’a invitée à la rejoindre. Difficile de dire non devant toute cette assemblée qui battait des mains. Une « ancienne » a également accepté. Je n’ai jamais été consciente que quelqu’un nous filmait.
- Et tu as conservé un bon souvenir de cette partouze lesbienne et publique ?
- Depuis deux jours, je n’arrête pas d’essayer de retrouver des souvenirs de cette journée presque totalement oubliée. Sans grand succès. C’est curieux la mémoire. Je vois ou je réentends parfaitement certaines séquences, d’autres pas du tout.
- Par exemple ?
- Avant l’acte, je me souviens de la montée sur scène d’Anaïs. Je l’entends comme si c’était hier : « Je suis une scientifique. Ce sera pour moi une expérience qui, à ce titre me passionne, monsieur le Président », puis : « Axelle, tu es mon binôme, tu ne peux pas me lâcher ? ». La foule en délire « A-Xelle, A-Xelle !). Ce n’est pas le stade de France, juste une soixantaine d’étudiants stupides. Alors moi, bravache : « On y va, Anaïs ! ». Je me souviens aussi de la troisième fille (tiens, c’est le titre d’un bouquin d’Agatha Christie !) : assise au dernier rang, Lucile – je ne suis pas fichue de retrouver son nom - s’est levée et a remonté l’allée sans se presser. Grande, cheveux auburn aux épaules, tailleur couturier en tweed amande, hauts talons. C’était une fille de la grande bourgeoisie, son père devait être magistrat, qui étant en quatrième année, n’était là que pour assister, et non participer. Elle nous a rejointes en disant : « Je suis avec vous, les filles ». Elle était d’une élégance extraordinaire. On m’a dit qu’elle était maintenant pharmacien-chef dans un CHU du sud. Respect, Madame.
- Quoi d’autre ?
- Nous étions dans la salle qui servait pour les noces et banquets, au fond du parc d’un hôtel où Lucile avait retenu une chambre. A la fin de notre « numéro », dont je n’ai aucun souvenir – je ne sais même pas si j’ai joui - elle me proposa d’aller y prendre une douche. La dernière chose que j’entendis en quittant la salle fut la voix du Président nous remerciant pour notre "superbe prestation". Je dis à Lucile :
o Tu vois, je ne suis pas fière de ce que j’ai fait, mais fière d’avoir eu le courage de le faire. Par contre, j’ai honte pour lui, pour eux…
o Tu as raison, il fait partie de ces gens, comme les animateurs d’émission de télé-poubelle, qui, lorsqu’ils pensent avoir atteint le fond de l’ignominie, se mettent à creuser…
o Pourquoi as-tu fait ça ?
o Pour paraphraser Jouvet, je suis un type dans le genre de Steeve McQueen : sur le moment, l’idée m’a tentée...
A-t-elle voulu se venger de ses parents, de sa caste tout entière, du Président, avec qui elle entretenait une liaison orageuse, ce que je ne sus que plus tard ? Ou bien a-t-elle tout simplement préféré la caste des victimes à celle des bourreaux ? Nous avons pris notre douche ensemble, en tout bien tout honneur.
- Vraiment ?
- Vraiment. Ce n’est pas le désir qui m’a manqué, c’est le courage. Il m’a pourtant bien semblé lire une invite dans ses yeux verts, mais je n’ai pas osé. Et, si j’ai bien lu, sans doute n’a-t-elle pas voulu abuser de son statut « d’ancienne ». J’ai fini l’année en roue libre, me concentrant sur mes amours saphiques de l’époque. Je ne me suis même pas présentée à l’examen. C’était il y a plus de vingt ans, mais il faudra que j’appelle Lucile pour la remercier. J’espère qu’elle me pardonnera le retard…
Deuxième épisode : l’entré en scène de Monsieur Michalon. Le versement des arrhes ne sera pas évoqué…
- Un faux nom, décrète mon mari. Il a eu connaissance de l’histoire et de ton identité par Anaïs. Sais-tu ce qu’est devenu cette dame ?
- Aucune idée.
- Il nous faut entrer pourtant en contact avec elle pour avoir des détails sur le 19 novembre, genre qui a filmé, qui est ce mystérieux monsieur Michalon… Tu es certaine de ne pas le connaître ?
- J’ai d’abord pensé aux autres étudiants, mais je n’en vois pas un qui puisse correspondre, ou alors faudrait qu’il ait vraiment changé.
- OK. Tu lui as promis une réponse pour vendredi ? Demain, nous disparaissons pour deux jours, pour avoir la paix, et nous menons l’enquête. Ce soir, on baise. Ouaf !
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