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Charles le séducteur

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Lue : 2443 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 15/08/2013

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Charles, encore Charles, toujours Charles. J'en ai marre. Il me sort par les yeux ce cousin au deuxième degré de Marie. Bon ! Elle m'a expliqué que la mère de son père était la soeur du grand-père de Charles, que le malheureux jeune homme était orphelin de père et de mère et que ses autres cousins et cousines habitaient à plus de cent cinquante kilomètres. Est-ce une raison pour que ce Charles colle ainsi à sa cousine lointaine ? Marie travaille à mi-temps, trois matins et trois après-midi par semaine, selon les besoins de son entreprise, de façon irrégulière. Au mieux elle apprend le lundi son emploi du temps de la semaine. Eh ! bien le cousin Charles n'est pas gêné par ces variations d'horaires pour se retrouver avec elle à la maison trois ou quatre fois par semaine, mieux au fait que moi des demi-journées non travaillées de ma femme.

Que je rentre en fin de matinée ou le soir, mon retour ne le fait pas fuir. Il est heureux de trouver à qui parler et Marie se sent moins seule en sa compagnie. A plusieurs reprises je lui ai fait part de mon désir de jouir de plus d'intimité avec elle. Elle a plaint le pauvre esseulé, s'et louée de lui apporter réconfort et m'a accusé de manquer de coeur.

Pendant six mois après notre mariage j'avais ignoré l'existence de ce cousin. Heureuse époque. Au moment de la cérémonie il travaillait quelque part dans un état de la péninsule arabique en qualité de soudeur. De retour au pays il a facilement retrouvé un emploi dans notre ville. Installé, il a repris contact. Marie me l'a présenté. Il est bel homme, jeune, musclé. Son bronzage prononcé fait ressortir le bleu clair de son regard, et une fine moustache savamment entretenue annonce le tombeur de filles. Au début nous le voyions une fois de temps à autre, ses visites devinrent plus fréquentes. Ce fut alors une visite par semaine. Je m'en accommodai. Il passa à deux visites par semaine. je m'en étonnai.
- Marie, ton cousin ne trouve-t-il pas une fille à qui tenir compagnie, à laquelle s'attacher? Tu devrais l'aider à trouver une gentille femme. Il a tout pour séduire, pourquoi perd-il son temps chez nous ?
- Allons Jean, laisse-lui le temps de trouver ses marques. D'ailleurs de quoi te plains-tu, il passe beaucoup plus de temps avec moi qu'avec toi. Parfois moi aussi je le trouve un peu pesant, mais j'ai le devoir de soutenir les membres de ma famille.

Ma remarque était mal venue, je ne souhaitais pas fâcher Marie. Je tentai un essai en direction de Charles :
- Dis-moi cousin, les filles du pays devraient te tomber dans les bras. Comment réussis-tu à prolonger ton célibat ?
- J'ai été très amoureux d'une fille autrefois. Elle m'a brisé le coeur en épousant un autre garçon pendant que je travaillais à l'étranger. Depuis je ne fais plus confiance aux femmes.
- Je me disais bien que tu avais un problème. Pourrais-tu m'en dire un peu plus à propos de l'infidèle ?

A ce moment de la conversation Marie quitta la pièce, rougissante, en essuyant un oeil de la main et passa en cuisine. Charles reprit :
- Je préfère oublier la traîtresse. Elle m'avait juré un amour éternel, s'était donnée à moi, corps et âme. Comme nous n'étions ni mariés ni riches à l'époque nous faisions l'amour dans les coins sombres, dans les bois, un peu partout où nous ne risquions pas d'être surpris. Quelle formidable baiseuse, un peu salope mais si tendre ! Elle arrivait sans culotte, s'offrait avec ardeur, miaulait de plaisir, me rendait fou d'amour et de désir. Certains soirs nous doublions, parfois sans précautions !

A l'évocation de ces souvenirs heureux son visage rayonne, sa voix enfle. Marie de la cuisine entend certainement ce récit des jours de bonheur de son cousin. Combien de fois n'a-t-elle pas recueilli ces confidences de Charles ? Il doit l'éblouir en narrant cette aventure extraordinaire. Il est lancé et je ne cherche pas à arrêter le cours de son histoire. A déverser ce qu'il a sur le coeur devant moi il va se sentir soulagé. Il continue. Sans pudeur, il décrit ses relations amoureuses d'alors. Il a parlé d'une traitresse, mais semble avoir gardé d'elle un impérissable souvenir, son amertume est atténuée par de la tendresse :
- Jamais je ne retrouverai une pareille amoureuse. Elle s'appuyait des deux mains contre un mur, creusait son dos et me tendait sa croupe en chaleur. Debout derrière elle, je la pénétrais, la tringlais, tantôt plein de douceur, tantôt, à sa demande, avec force et violence. Ou bien elle me sautait au cou, cerclait mes hanches de ses deux cuisses et je trouvai l'ouverture de son vagin déjà inondée. Mon gland la pénétrait en profondeur, nous baisions ainsi, moi debout et elle accrochée à moi des quatre membres et plantée sur mon pieu. C'était merveilleux. Je me suis exilé pour gagner plus vite beaucoup d'argent afin de pouvoir l'épouser : hélas, à mon retour elle était mariée avec un mec quelconque.

Elle ? Il occulte son prénom, comme pour l'effacer malgré l'empreinte profonde que cette fille a gravée dans son coeur.
Marie reparaît. Charles laisse tomber le sujet et admire la tarte fraîchement sortie du four, complimente la cuisinière et fait naître sur le visage de ma chérie un pâle sourire. Marie a entendu évidemment, je le remarque et une fois de plus elle s'est attendrie. Il reste dans ses yeux un voile singulier de gêne ou de tristesse. Est-elle gênée par l'audace de mes questions ou triste du sort fait à ce cousin par son premier grand amour ?

Mes questions enhardirent Charles. Je venais de lui montrer de l'intérêt. Il se crut autorisé à venir encore plus souvent. De jour, il passait plus d'heures que moi avec Marie. J'avais heureusement les nuits, quand il ne les écourtait pas en s'incrustant le soir devant les films de la télévision. La patience de Marie était à toute épreuve. La mienne atteignait ses limites. Or une amie de Marie, Denise, amie très chère bien sûr, amie ancienne et sincère à n'en pas douter, soucieuse par-dessus tout du bonheur de notre couple crut bon de me demander lors d'une rencontre fortuite si la fréquentation assidue de Charles ne me pesait pas.
- Ne trouves-tu pas ce cousin encombrant ? Mon mari ne supporterait pas de le voir constamment chez nous, fût-il mon cousin germain. Car si ce qu'on me rapporte est exact, ce Charles est chez toi à toute heure, que tu sois absent ou présent. On commence à jaser.
-Ah ! bon? Mais à quel propos jaserait-on ?
- Ne sais-tu pas que Marie et Charles ont été fiancés avant son départ ? Tu lui a ravi sa fiancée pendant son séjour au Qatar. Vois-tu ce que je veux dire. Fais attention.

Denise n'en dit pas plus. C'était plus que suffisant. Elle, comme disait Charles, ELLE, l'infidèle, mariée à un "mec quelconque", l'amoureuse folle, la sans culotte baisée dans les bois, tringlée contre un mur, défoncée accrochée des quatre fers à Charles, elle, les fesses tendues et offertes à la verge du bienheureux fiancé, elle exigeant force et violence de son défonceur, elle la traîtresse qui n'avait pas su attendre : ELLE c'était Marie !!!

Denise venait de me livrer la clé de la situation. C'était clair, évident, éblouissant. L'insistance de Charles, sa façon éhontée de s'imposer dans notre foyer et l'indulgence sans bornes de Marie avaient une explication si simple que je n'avais pas pu la soupçonner. Les amants s'étaient retrouvés, ne pouvaient se passer l'un de l'autre et se jouaient de moi. Aux yeux du monde je servais de paravent, j'étais le mari, le garant du sérieux de mon épouse. Pas pour ceux qui me trouvaient "complaisant". Mais dans mon dos Charles le revenant et Marie s'aimaient librement sous couvert d'un prétendu lien de parenté. J'étais le dindon de la farce.

Ce Charles avait eu le culot de me décrire par le détail ses joutes amoureuses passées avec ma femme, avait insisté lourdement sur les positions, sur les envies époustouflantes de sa chérie, sur ses nombreuses fantaisies amoureuses. Marie s'était retirée pour cacher son trouble, pour éviter de se trahir, pour me laisser ignorer leur passé commun afin de ne pas me laisser découvrir leur liaison présente. Considérait-elle comme Charles que j'étais "un mec quelconque", qu'on pouvait tromper sans vergogne ? Car s'ils savaient freiner leurs élans sexuels ou sentimentaux lorsque j'étais à la maison, ils devaient rééditer leurs exploits sexuels dès que j'étais retenu hors de chez moi. Et cette fois ils disposaient d'un lieu sûr, d'un lit où nul ne les surprendrait et de longues heures pour s'ébattre, faire l'amour. Du moins Denise m'avait-elle poussé dans ces idées sombres qui me ravageaient.

Je devins espion. Il m'arrivait de quitter mon travail, d'utiliser la porte de ma cave pour venir interrompre une partie de trou du cul ou de jambes en l'air. Je ne faisais pas de bruit, je ne me montrais pas, j'observais longuement, je tendais l'oreille. En vain. Ou presque. Car l'une ou l'autre fois Charles laissa parler son coeur, revint à ce passé tenu secret par Lui et par Marie. Il évoqua à plusieurs reprises leur bonheur antérieur à ce mariage (celui de Marie avec moi) si mal assorti d'une fille supérieure avec un médiocre ( son fameux" mec quelconque"), il souhaita retrouver un jour la plénitude de leur amour. Pour l'instant il acceptait de se contenter de voir Marie et de s'entretenir avec elle. Il serait patient, il saurait attendre ma faute, mon manque d'attention, mon enlisement dans la routine et saurait reconquérir le coeur perdu ou volé par un opportuniste (moi). J'eus chaque fois la consolation d'entendre Marie lui rappeler son amour pour moi et son intention de m'être fidèle. Mais il revenait à la charge et je me souviens de l'attitude ferme de Marie quand il insistait :
- Charles, je t'aime bien. Oublie le passé. Je ne t'ai pas trahi. Tu exagères lorsque tu peins nos amours. De deux fois où tu as réussi à me séduire et à m'aimer physiquement dans des conditions difficiles tu fais une montagne, tu traces un récit épique sans commune mesure avec la réalité bien terne de ces empoignades à la sauvette où j'ai perdu ma virginité. Tu étais amoureux de moi...
-Mais je le suis encore. Je n'ai jamais cessé de l'être et je suis toujours prêt à te le prouver. Vois ma bosse
- Tu es indécent. Cache ça ! L'amour doit être réciproque. Ce n'est pas le cas. Je ne suis pas amoureuse de toi.

Le pauvre Charles devrait prendre ses jambes à son cou s'il avait un peu d'amour propre. Son obsession l'aveugle. Le rappel du passé est presque cruel et montre l'exaspération de Marie face à ces démarches déplacées de son cousin.
-Et pourtant tu me reçois. Alors...
- Est-ce que je viens te chercher ? Tu es mon parent, tu me tiens compagnie, nous nous entendons bien, sauf quand tu dérailles. Evite de me parler d'amour. Tu perds ton temps et tu me fatigues. Cesse de crier à la trahison. Je n'ai pris aucun engagement même si tu es allé raconter que nous étions fiancés. Certains l'ont cru, c'est une source d'ennui pour moi.
- Tu n'as pas toujours dit ça. On a fait l'amour !
- Hélas ! J'ai regretté de m'être laissé embrasser et d'avoir répondu à tes avances. J'étais jeune, un peu curieuse. C'était purement mécanique, plutôt douloureux la première fois et désagréable la seconde fois. Souviens-toi, après notre deuxième fois, je t'ai demandé de ne plus recommencer.
- Tu avais peur de tomber enceinte.
- Quoi encore ? J'ai immédiatement compris que je ne t'aimais pas. Ça se sent. Tu n'es pas mon type d'homme, c'est simple. De rage tu t'es envolé. Ton départ vers les contrées lointaines relevait plus de la déception que du désir d'amasser de l'argent pour un mariage que je refusais. Tu t'es enrichi ? Bien, tant mieux pour toi. Mon amour n'est pas à vendre, aussi riche sois-tu. mon corps non plus. Garde ta chose dans ton pantalon. Jean est mon seul amour et il me comble. Après ton départ, je suis tombée amoureuse de Jean. J'étais libre, il a su se faire aimer. C'est un excellent mari, pas du tout quelconque, ne t'en déplaise. Tu devrais lui être reconnaissant de souffrir ta présence. Quelques bonnes âmes m'ont mise en garde. On " jaserait" sur tes visites trop rapprochées. Denise, une amie, m'a annoncé qu'un jour Jean se fâchera. Et ça, je ne le veux pas. Ne me parle plus d'amour ou je ne te recevrai plus.

En réalité je rapporte ici des propos recueillis en plusieurs séances de surveillance. C'était tellement rassurant. Dans le secret de nos draps j'ai récompensé en silence la vertu de cette épouse modèle. Elle n'a pas eu à se plaindre de négligence ou d'enlisement dans la routine. Je demeurai attentif.

Quand le doute s'introduit dans l'esprit il rend méfiant. Il m'est arrivé de me demander si je n'avais pas été victime d'une mise en scène par des amants avertis de mon espionnage. Marie aurait feint la vertu et l'indifférence pour tuer mes soupçons. M'avaient-ils aperçu ou entendu entrer sur la pointe des pieds, m'avaient-ils "senti" à proximité et avaient-ils monté une représentation destinée à tromper le cocu aux aguets ? Enfin en l'absence de preuve j'ai vaincu une jalousie qui me pourrissait la vie.

Notre amour renforcé par les tentatives de Charles se traduisit par une grossesse souhaitée et bienvenue, dont la première conséquence heureuse fut de limiter très sensiblement les visites inopportunes de Charles. Marie accoucha de notre fille Cécile. Je repoussai l'offre incongrue de Charles qui aurait souhaité devenir le parrain de notre enfant. Marie lui aurait accordé ce prix de consolation. Je fus ferme :
- Non, pas Charles ! Je ne tiens pas à l'établir à domicile sous prétexte qu'il viendrait gâter sa filleule.

J'ai pris une respiration et cette fois j'ai montré les dents.
- Est-il vrai que vous avez été fiancés ?

C'était le coup de massue. Blême, Marie a murmuré en s'étranglant :
- Qui t'a raconté cette sottise ?

C'était un démenti, conforme en partie aux échanges surpris entre Marie et Charles, je pouvais m'en contenter.
- Une personne qui se dit bien renseignée. La même m'a également rapporté une rumeur désobligeante concernant la présence constante et étrange de Charles ici quand je ne suis pas là. Rumeur n'est pas vérité, mais on prétend qu'il n'y a pas de fumée sans feu. On insinue que vous seriez amants.
- Oh ! Je ... les gens sont méchants. Dis, tu ne les crois pas ? Il n'y a rien entre lui et moi, je te le jure.

Marie éclata en sanglots. J’étais allé fort, je me repris :
- Je veux te croire. Te souviens-tu de son envolée sur sa fiancée, cette fille qui l'avait trahi ? N'as-tu pas entendu à quelle débauche il s'était livré avec cette enragée du sexe ? Et on m'apprend que vous vous êtes fiancés autrefois ! Je ne peux pas indéfiniment me boucher les oreilles.

Je m'échauffe. Je fais comme si je n'avais pas espionné et constaté la fidélité de Marie. J'enchaîne :
-Certes c'était avant notre rencontre. Mais l'histoire de ton cousin est inconvenante et avilissante pour sa partenaire de l'époque. Je souhaite de tout coeur que tu n'aies pas été cette fiancée si peu respectée. Est-ce que je raconte à tout vent comment nous faisons l'amour ? Aussi n'est-il pas normal que je prenne ombrage de la présence envahissante à tes côtés de Charles ? Trop c'est trop. Pouvons-nous être indifférents à l'opinion publique, aux interrogations de nos amis ?

Marie a averti Charles des paroles de Denise présageant une colère de son mari. Je l'ai entendu depuis ma cachette de mari jaloux à tort. J'enfonce le clou, Marie va sentir passer l'orage prévu par cette amie et dont elle ne voulait pas :
-Devons-nous défier le monde pour faire plaisir à ton cousin ? Non ! Voilà pourquoi, pour ta bonne réputation, pour la mienne, pour la paix de notre ménage et pour la protection du foyer de Cécile, pour qu'elle grandisse dans une famille unie, je m'oppose au choix de ton cousin comme parrain de notre fille.

Marie s'est chargée d'expliquer à Charles mon refus. Elle y a mis les formes, je n'aurais pas su faire aussi bien. Pourtant il nous a boudés pendant quelques semaines. Quelques semaines seulement ! J'en ai marre !
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