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Clémence et le jardinier

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 3 - Histoire postée le 21/10/2022

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‌‌‌‌‌‌Depuis sa séparation avec son ex, Clémence avait vécu une existence sans histoire, partagée entre son travail de kinésithérapeute et la garde alternée de ses deux enfants. Elle avait profité d'une liberté retrouvée à temps partiel, retrouvé quelques copines souvent dans la même situation qu'elle, mais jamais éprouvé le besoin de renouer avec une relation masculine. "J'ai déjà donné", disait-elle souvent.

Mais petit à petit, un changement s'était opéré dans son état d'esprit. Alors qu'elle n'avait pas encore quitté la trentaine, elle se demandait si elle n'allait pas se dessécher à la longue et voir son corps, jusqu'à présent harmonieux dans le genre athlétique, péricliter peu à peu en raison d'un déficit hormonal et d'une absence d'envie de séduire. En écoutant ses copines raconter leurs galipettes d'une manière enjouée, elle se sentait de plus en plus marginalisée, d'autant qu'elles l'incitaient fortement à faire de même en louant son physique attrayant et ses yeux azur mis en valeur par sa chevelure brune coupée au carré.

De fait, Clémence n'avait pas manqué de sollicitations, tant dans son milieu professionnel que parfois chez certains clients, mais elle répondait par un sourire compatissant, histoire de ne pas vexer tout en se situant au-delà de ces contingences. Mais elle n'en était plus là, elle devait bien se l'avouer. Si sa tête se montrait toujours rétive au mâle, son corps réclamait. Dans son autre vie, elle avait longtemps aimé faire l'amour, même sous des formes parfois peu conventionnelles, mais l'incompatibilité d'humeur croissante avec son ex avait fini par lui faire perdre le goût de ces ébats tumultueux.

C'est pourquoi elle finit, de mauvaise grâce, à s'inscrire sur un site de rencontre. Elle visait clairement des hommes "CSP+" conformes à la fois à ses aspirations et son milieu social. Mais à chaque fois, tout avait foiré. Si son physique lui valait une attention initiale soutenue, sa personnalité effrayait un élément masculin étonnamment précautionneux. A l'évidence, les hommes se méfiaient d'elle. Elle n'avait pas caché les causes de sa séparation pour "incompatibilité d'humeur". De surcroit, le fait qu'elle ait à élever deux enfants ne plaidait pas en sa faveur chez certains de ses interlocuteurs, désireux d'une simple vie de couple.
Mais elle avait surtout découvert que l'ultra féminisme et ses positions radicales constituaient, d'une manière générale, des repoussoirs pour les hommes qu'elle visait. Elle n'était pourtant pas de cette tendance mais la crainte d'une plainte pour harcèlement sexuel, voire agression en cas de rapport "non consenti", finissaient par dissuader ses interlocuteurs d'aller au lit pour vérifier une éventuelle symbiose génératrice de liaison future.

Clémence pouvait les comprendre vu ce qu'elle lisait parfois dans les journaux ou les réseaux sociaux. Mais sa frustration n'en était que plus vive et elle ne voyait pas comment y remédier. Ce n'était pourtant pas faute d'avoir fait comprendre qu'elle avait envie de baiser, même si ça ne débouchait pas sur une liaison. Mais plus elle se montrait aguichante, plus elle repoussait. L'impasse. Elle se rendait compte qu'à partir d'un certain âge, même si le sien n'était pas canonique, il n'était pas si simple de s'envoyer en l'air sans complication. Elle enviait ses parents post soixante-huitards qui avaient profité de leur liberté sexuelle. C'était d'ailleurs encore le cas, semblait-il, et ils la choquaient quand ils lui racontaient qu'ils fréquentaient assidument une plage naturiste. Elle se demanda même s'ils n'étaient pas devenus échangistes quand ils racontaient leurs relations de vacances. Elle repoussa la facilité du sauna libertin que lui proposait une de ses copines. Elle n'était pas assez libérée pour ça. Et elle finit par se commander un gode sur internet.
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Son ex lui avait laissé la maison commune avec jardin moyennant l'absence de pension alimentaire et elle se demanda un temps si elle ne s'était pas fait avoir. Ledit jardin était devenu une vraie jungle qu'elle négligeait. Elle se résigna à faire appel à un jardinier qui déboula un jour avec ses outils. C'était une espèce de Viking barbu jusqu'aux yeux, ennemi du coiffeur, à la masse physique imposante mais gouailleur et débonnaire qui la mit d'emblée à l'aise. Rien à voir avec un CSP+. Il prit rapidement possession du jardin, se mit à la tutoyer et à raconter sa vie tout en taillant et ratissant. Célibataire endurci, il avait exercé plusieurs métiers sous différentes latitudes avant de devenir jardinier pour les lieux privés.

Elle l'invita à partager ses repas quand elle revenait du boulot et elle aussi se confessa sur sa vie privée qu'elle considérait un échec patent. Il s'en désola, faisant valoir tous ses atouts parmi lesquels le physique n'était pas le moindre. Il se montrait de plus en plus enjôleur et même un peu lourdingue, quand il lui dit par exemple qu'elle avait de très belles fesses et raison de porter un jean moulant. Aucun de ses interlocuteurs de sites de rencontre ne lui avait dit ça, à Clémence, et curieusement, elle en fut flattée. Elle savait qu'elle avait un beau cul, on le lui avait assez dit dans le passé, et honoré en conséquence. Il était donc toujours sexy. C'est pourquoi elle répondit au jardinier, qu'elle appelait désormais par son prénom, Jérôme, par un sourire mutin qui l'encouragea à poursuivre dans cette voie leste. Il avait clairement envie de baiser sa cliente, ça se voyait, et allait tout faire pour y arriver sans nullement se préoccuper des conséquences éventuelles.

De son côté, Clémence ressentait quelque chose d'inhabituel, oublié depuis des lustres. Elle avait vingt ans quand elle avait été initiée à toutes les variétés de l'acte sexuel par un ami de son père deux fois plus âgé qu'elle. Il lui avait fait sentir qu'elle était femelle avant d'être femme et fait découvrir l'orgasme, y compris anal, bien ignoré depuis. Ce faune qui évoluait dans son jardin lui rappelait son initiateur : même sexualité débordante, même masculinité exacerbée, même charme viril et donc même potentiel de jouissance. Elle en était arrivée à mouiller en sa présence et c'était totalement inédit dans sa vie récente. Et c'est ainsi que lors d'une inspection de ses plantes fraichement coupées en compagnie de Clémence, il la coinça contre un mur et lui roula une pelle en empaumant un de ses seins.

Il savait ce qu'il risquait. La gifle et l'expulsion immédiate. Aussi fut-il agréablement surpris de sentir la main de sa cliente sur son entrejambes et pas une main féminine ordinaire : une main de kinésithérapeute, ferme, pressante, investigatrice. Il la vit s'accroupir, tirer sur la fermeture de sa braguette, libérer son engin assorti à son gabarit et l'emboucher avec une voracité qui lui mit les yeux au ciel. Une dévoreuse. Il était tombé sur une dévoreuse. Qui l'eût cru ? Quand elle se releva, la bouche humide et les yeux pétillants, son pénis faisait comme une corne de rhinocéros et elle le prit pas la main pour l'entrainer dans sa maison et dans sa chambre. Elle n'avait qu'une envie : se faire mettre. C'était comme si son sexe criait en appelant la bite. "Vite, viens, j'en peux plus, remplis-moi..." Clémence n'était plus qu'une femelle en chaleur, ce que comprit Jérôme, assez stupéfait et néanmoins réjoui d'une conquête aussi aisée et aussi valorisante pour son égo de mâle.
Ce fut un coït tempétueux, sonore, vicelard où deux adultes dans la force de l'âge et en pleine maturité sexuelle donnèrent libre cours à leurs pulsions sans la moindre réticence.

Clémence se fit baiser comme elle avait vraiment envie de l'être et ne l'était plus depuis des lustres. Elle se faisait baiser par un gros cochon de mâle en rut usant de sa queue, de sa langue et de ses doigts dans ses trois orifices. Elle n'avait plus connu ces jeux depuis le temps de son initiateur, son ex répugnant à ces initiatives qu'il jugeait "salaces". Elle s'était résignée au sexe conventionnel et c'était sans doute une raison enfouie chez elle de leur rupture.
De même, Jérôme trouva dans sa partenaire une femelle active, ingénieuse, athlétique mettant le doigt et la langue là où la plupart des femmes posent à peine les yeux. Plus il donnait et plus elle en voulait, célébrant son endurance et sa raideur, louant sa "grosse bite" qu'elle revigorait à coups de langue quand elle mollissait. Quand il finit par éjaculer parce qu'elle le lui demanda en criant de jouissance, ils s'affalèrent sur le drap, en nage, stupéfaits d'avoir autant joui. Le seul mot qui sortit alors de la bouche de Clémence fut : "merci".
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Clémence et Jérôme connurent une boulimie de sexe qui ne se limita pas à la chambre. Leurs transgressions les mit parfois à la limite de l'outrage public à la pudeur mais c'est justement ce qui les excitait. Elle se baladait à poil sous ses robes en dehors du boulot bien sûr, et lui ne portait plus de slip, laissant ses parties balloter pour mieux les faire surgir au moment opportun. Les copines de Clémence voulaient absolument savoir quel était l'homme qui l'avait transfigurée mais elle protégeait jalousement sa liaison, peut-être parce qu'elle était purement érotique.

Mais les plans culs, fussent-ils réussis, finissent toujours par s'espacer avec le temps. Clémence et Jérôme se voyaient moins souvent et quand elle rencontra un jeune kiné bien sous tous rapports, elle considéra qu'il était temps d'en finir avec cette vie de débauche pour rentrer dans le rang. Cette fois, la liaison fut officielle et les enfants connurent l'amant. Le jardinier fut informé de cette évolution mais ne s'en offusqua pas outre mesure et considéra que c'était dans l'ordre des choses.
Il s'en offusqua d'autant moins qu'il venait encore de temps à autre entretenir le jardin, qui n'avait jamais été aussi beau. Quand Clémence le recevait, elle se débrouillait pour que son compagnon fût absent. C'était sa séquence "pétage d'hormones". Car si son régulier n'était pas maladroit au lit, il ne la faisait pas grimper aux rideaux comme le jardinier. Il y eut donc dans sa vie l'amant de coeur et l'amant de cul. Et cela lui alla très bien.
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Commentaires du récit : Clémence et le jardinier

Le 25/10/2022 - 15:21 par DBHB24
Très joli récit, bien écrit et plaisant à lire.
Le 22/10/2022 - 23:45 par DOLBACH
Voila un texte bien écrit, agréable à lire et qui donne envie d'aller jusqu'au bout de la lecture. Il manque seulement un peu de descriptions sur les parties érotiques du texte, on aimerait voir Clémence offerte au cours de son ébat avec Jérôme mieux décrite et plus bandante. C'est très bien.
Le 21/10/2022 - 13:31 par OlgaT
Comme toujours un excellent texte, qui confirme qu'il faut savoir saisir les occasions quand elles se présentent!

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