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COLLECTION ADULTÈRE. Une chance de cocu (1/2)

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 16/01/2023

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C’est beau dix ans de mariage le jour de la Saint Valentin.
C’est beau et ça me permet de prendre rendez-vous dans le meilleur restaurant de ma ville.
C’est beau, car je suis passé chez le joaillier récupérer les copies des boucles d’oreilles que j’avais mises en vente pendant les dernières années de mariage avec Salomé.
Trois ans de galère presque quatre après m’être fait virer par mon patron celui que l’on appelait le beau Serge.
Viré, car j’avais constaté des irrégularités dans sa gestion avec la régie municipale.
Il s’était arrangé avec ses amis pour que je me retrouve à nu, même aux prudhommes que j’avais sollicités.
Plus d’emploi, une femme à mes crochets, c’est après qu’elle m’ait fait ce qu’elle m’a fait que j’ai pris conscience que j’avais toujours été là pour elle lui donnant une belle vie de farniente.
Elle partait souvent dans un hôtel à Cannes, qu’elle disait payer avec ma carte bleue, sans sourciller, sans me douter de ce qu’elle y faisait.
J’avais gardé un dossier des comptes du beau Serge que j’aurais pu mettre à la poubelle, il avait gagné, mais attendons un peu pour en reparler.
Il est 14 heures quand Jean mon nouveau patron m’ayant donné ma chance de me relancer me propose de rentrer chez moi retrouver Salomé.
Mon dieu que je l’aime, surtout qu’elle a traversé la tempête me restant fidèle et solidaire tout au long de ces années.
Je vais pouvoir la prendre dans mes bras, la cajoler comme elle aime que je le fasse avant de nous préparer à aller au restaurant.

J’arrive devant chez nous dans ma petite Twingo que j’ai pu acheter quand monsieur Jean m’a embauché.
Voilà un point qui nous change avec avant où j’avais un Crossover Suzuki couleur or et noir du plus bel effet.
Devant notre porte du petit pavillon où nous avons dû nous replier, seule maison dont les tarifs nous permettaient de payer le loyer avec les quelques aides de l’État, une grosse Audi que, dans le temps je connaissais bien est garée.
Elle est bleue comme celle de mon ancien patron Serge.
J’entre comme je l’ai vu dans des films que je dévorais pendant ma recherche d’un travail, me laissant de longues heures de repos entre deux journaux du matin.
Un homme ignorant ce qui l’attend rentre chez lui, il a constaté la présence d’un véhicule devant sa maison.
Il entend un bruit de voix venant de la chambre.
C’est mon cas, la maison est petite, notre chambre se trouve à droite dans le couloir.
J’approche comme dans les films et je finis par mieux entendre ce que j’entends.

• Salomé, je te jure, que dans huit jours, je parle à Constance et que je lui dis que je divorce pour t’épouser.
Tu viens de m’annoncer que tu es enceinte de moi, j’attendais un enfant depuis si longtemps avec Constance que j’avais fini par croire que c’était moi qui étais impuissant.
Es-tu bien sûr mon amour qu’il est de moi ?
• Depuis deux mois, mes migraines et autres règles très longues étant douloureuses, je me refuse à lui.
Comme il m’aime ce connard que je t’ai aidé à virer après ta promesse de m’épouser, me comprend et me laisse tranquille.
Il y a deux mois, que depuis ce moment tu viens me prendre comme la chienne que je suis pour toi.
Cannes, dans ta villa où j’allais régulièrement te retrouver dès que nous avons été amants.
Prends-moi comme ta chienne, tu sais que j’adore que tu me pénètres en levrette, tu vas plus loin en moi !
Tu te souviens, je refusais toute position quand je t’ai connu et c’est au bord de ta piscine que tu m’as fait connaître ces plaisirs que je refusais à mon cocu de mari.

Le cocu dont elle parle, c’est bien sûr, moi Julien, quarante ans le dessus de la tête dégarni, mais encore très séduisant.

• Je sais le bébé, aucun risque, il est tout au fond de moi et ta verge même si elle est bien profonde en moi, va y tu me fais si bien l’amour.

À ce moment dans les films, il y avait plusieurs solutions.
Le mari comprenant qu’il était cocu depuis des années par ce fumier de Serge qui m’aura tout enlevé jusqu’à ma femme, prend le marteau posé, on ignore pourquoi sur la table et tuent les deux amants.
Pour le marteau, il faudrait que j’aille dans ma remise au fond du jardin pour en trouver un, mais il y aurait préméditation et de toute façon je suis un non-violent alors je fais ce que font la plupart des cocus.
Je vais dans la salle dans le placard et j’emporte le dossier de mon licenciement.
Je prends ma voiture et je roule jusqu’à ce que je tombe en panne d’essence.
Il fait encore jour, je suis dans une petite rue, j’ouvre mon dossier.
J’avais devant mes yeux, l’achat de cette villa facturé aux frais de la société que je servais.
J’aurais pu m’en servir si j’avais su que Serge la payait frauduleusement.

Je laisse tout dans la voiture en planquant le dossier avec la roue de secours et je pars, sans savoir où je vais.
J’ai eu tellement de galère, que ce dernier coup de poing, j’ai plus que du mal à le digérer.
Je marche, je marche et je marche.
Ça donne soif la nuit venue et je m’arrête dans un café de ce village encore ouvert.
Une bière, deux bières, trois bières, rapidement je perds la notion, au bout du bar, une clocharde me regarde de façon concupiscente.
Elle s’approche.

• Beau blond, m’offres-tu un verre de gros rouge ?
• La baronne arrête d’emmerder les clients sinon je te vire, de toute façon, c’est l’heure où je ferme, monsieur finissez votre verre, vous me devez 20 €.

Merde, j’ai dû arrêter de compter, après le quatrième ou le cinquième, à 2 € le demi, j’en ai dix dans le cornet.
Je comprends pourquoi j’ai une furieuse envie de pisser.

• Donne un verre à ma copine sinon je pisse le long de ton comptoir.
Tiens voilà du pognon, sers-toi !

Je suis certainement fou, je sors une poignée de billets avec de la monnaie ainsi que ma queue, prêt à mettre ma menace à exécution.

• Tu l’as dans le cul Paulo, monsieur est un gentleman et lui sait plaire aux femmes.
• Tu vas voir si je l’ai dans le cul, je prends mes 20 €, ramassez le reste sinon, vous allez goutter de mon nerf de bœuf.

Il le sort de sous son bar et en donne un violent coup dessus.

• Paulo, c’est nous qui l’avons dans le cul, sortons, je l’ai déjà vu s’en servir.

Je m’exécute, la baronne sensiblement aussi éméchée que moi m’ouvre la porte ma queue toujours hors de mon pantalon.
C’est divin de pisser devant la vitrine de ce connard, j’ai l’impression de venger tous les cocus, comme moi, qui voulaient simplement boire quelques bières.

• Viens chez moi, j’habite à deux pas, j’ai quelques bonnes bouteilles que je réservais pour une grande occasion.

Je suis tellement éméché, que j’arrive devant une vieille bâtisse très délabrée.
La baronne ouvre la porte.
Nous entrons dans un vestibule qui a dû être beau dans le temps, mais cette maison ressemble plus à un squat qu’à une maison d’habitation.
Elle cherche sous un tas d’ordures et en sort une bouteille.
Sur une table avec un pied rafistolé, elle prend un tire-bouchon fait d’un vieux cèpe de vigne, seul accessoire semblant être moderne, mais surtout en l’état de cette maison.

« Ploc. »

C’est le bruit du bouchon qui saute.

• Pommard 2009, ça te va, je le préfère au Bordeaux même les plus grands crus !

Je suis dans un tel état que j’aurais dû sursauter à l’annonce d’un tel vin présent dans cette maison au prix où il coûte !
Car dans ma vision troublée, je vois bien l’étiquette de ce vin et de cette année prestigieuse.
Il va mieux en le disant, que c’est au goulot de la bouteille que nous buvons tour à tour cette pocharde et moi.
Ce vin finit par m’achever.
Quelle heure est-il, je l’ignore, mais je me réveille sur un semblant de lit, les draps ayant certainement été changer des dizaines d’années avant ma visite.
C’est la baronne qui suce ma verge, l’alcool faisant mauvais ménage avec une bite bien tendue, elle s’évertue à me faire une fellation.
Je finis par y arriver et me couchant sur elle, ses jambes relevées, je la pénètre sentant ses poils tout au long de ma verge jusqu’à ce que je sois au fond.
La soixantaine, elle est libre de toute entrave, elle est sans aucune culotte.
Salomé se faisait raser, je me rends compte que ce devait être son amant qui payait l’institut, car à aucun moment, elle m’a demandé de l’argent.
Si le beau Serge payait ce genre de choses, ma femme était une pute se faisant entretenir.

Depuis combien de temps ai-je quitté ma femme et ma maison, je l’ignore, j’ai sur le dos les mêmes vêtements que j’avais le jour de la découverte du cocu que j’étais ?
La baronne est une clodo et je suis moi-même devenu un clodo.
Nous nous faisons virer de partout quand nous faisons les poubelles y trouvant toujours de vieux restes à manger.
La baronne s’absente de temps en temps et revient toujours avec du raisin vinifié dans la vieille poussette que souvent, je pousse.
J’ai, moi aussi une préférence pour les vins de la région de Bourgogne, mais comme on dit, faute de grives on mange des merles.
Mais aussi les grands vins ou du simple cabernet d’Anjou.
Tout est bon, du moment que cela coule dans notre gosier.
La compensation est simple, je baise ma vieille baronne et elle m’approvisionne en raisin vinifié de toutes les régions avec ses meilleures productions.

Un jour , je traverse la rue, je pousse le vieux lando qui grince, la baronne me tenant le bras.
Un coup de frein...












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Histoire de Chris71

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Commentaires du récit : COLLECTION ADULTÈRE. Une chance de cocu (1/2)

Le 18/01/2023 - 08:51 par OlgaT
Le récit d'une déchéance?

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