COLLECTION ESCORTE GIRL. La duchesse de l’autoroute (14/14)

Nous nous sommes arrêtés à l’aire d’autoroute de Saint-Ambreuil, pour faire le plein de carburant.
Quant au moment où je bois un café, je suis accostée par Jocelyne, la serveuse qui s’est sauvée avec le receveur qui m’a volé mon argent.
Il en a fait une prostituée pour aller jouer au casino.
Nous la faisons monter dans notre camping-car, nous l’enfermons dans la chambre et Juliette reprend le volant pour nous faire sortir à Tournus ou elle nous conduit dans un coin tranquille connaissant bien le secteur.
C’est à ce moment que la radio crache.

• Les gars, je viens de rejoindre mon camion sur l’aire de Saint-Ambreuil.
La Dauphine a été arrêtée par deux flics, Papou m’a dit qu’il lui avait semblé reconnaître la duchesse dans un premier temps suivi de la comtesse !
Vous vous rendez compte si cela est vrai, les bleus ont engagé des flics déguisées en putes pour contrôler les trafics.

Juliette et moi éclatons de rire, la réputation que l'on vient de nous faire, nous grille définitivement du secteur.
Heureusement, que la France est grande et que les autoroutes sont nombreuses.
Bien que depuis que j’ai retrouvé mes enfants, sans être une mamy gâteau, je souhaite être une femme libre, sans monnaie d’échange pour me faire sauter.
Notre véhicule arrêté hors de portée de la maréchaussée au milieu d’autres camping-cars nous ouvrons la porte de la chambre.

• Viens là, tu vas nous dire tout ce que l’on ignore sur ton pote Édouard, pour commencer enlève tes fringues.

Juliette lui donne cet ordre.

• J’ai été arrêté au Chili un jour où il y a eu un accident lors d’une de nos cascades.
Ils m’ont fait déshabiller pour m’interroger, j’étais deux fois plus mal à l’aise surtout que c’étais trois hommes.
Chez eux aucun respect pour la femme que je suis.
• Vous êtes de la police, pourquoi restons-nous dans ce véhicule, vous allez me torturer, vous savez, c’est la faute de mon ami.
• Prends ton temps, nous avons toute la nuit devant nous, nous allons laisser passer un peu de temps avant de reprendre notre route pour l’Espagne.
Rassure-toi petite, nous sommes des putes comme toi venant de quitter le métier, j’ai donné l’argent gagné avec mes fesses à Édouard qui m’avait fait signer une procuration et qui m’a dépouillée.
• C’est à cause de vous qu’il a quitté la droite ligne, vous lui donniez de l’argent en liquide et comme il était joueur, il est directement allé les jouer au poker au casino de Santenay.
• C’est de ma faute si lorsque je l’ai rencontré et qu’il m’a amené au restaurant où vous travaillez honorablement, il m’a proposé de s’occuper de mes affaires.
• Oui, je me disais que je vous avais déjà vu, c’est sur le lendemain, il est revenu comme tous les jours et il m’a proposé de sortir avec lui après mon service.
• Et tu es devenue sa maîtresse.
• Oh ! Non, sa femme, j’étais vierge et seule et il était seul mais pas vierge, en même temps qu’il me faisait l’amour, il me disait qu’à partir de ce jour, je serais la seule.
• Et comment es-tu retrouvé sur l’autoroute ?
• Pendant quinze jours, il allait jouer de plus en plus d’argent et quand il rentrait dans la nuit il me faisait l’amour de plus en plus sans passion.
Un matin dans la chambre d’hôtel il m’a avoué qu’il avait fait une connerie et qu’il nous était impossible de retourner à son travail et moi au mien.
Je lui ai demandé ce que je pouvais faire pour l’aider et il m’a dit qu’il allait rétablir la situation et que j’attende le soir qu’il amènerait un ami qui nous aiderait à en sortir.
Quand ils sont arrivés et qu’Édouard m’a pris dans ses bras pour me cajoler me demandant d’enlever ma culotte et de relever ma jupe en me couchant sur le lit.
J’ai mis du temps à comprendre que l’homme était entré en moi et qu’il était en train de me baiser.
« Pense que c’est mon sexe qui est en toi, tu verras tu vas aimer ».
Il avait raison, plus tard au troisième homme j’ai compris que ces hommes le payaient pour me baiser et en pensant à lui leur queue me faisait jouir.
Le troisième soir, je lui ai dit que c’était mal, car je jouissais chaque fois.
Mais il a été assez persuasif pour que le soir même j’accepte un autre client.
J’étais lucide à partir de ce moment, j’ai compris qu’il avait fait de moi sa putain.
Nous sommes restés trois jours dans l’hôtel, mais la direction a compris que je me prostituais et nous avons été virés.
Il avait toujours sa voiture et c’est là qu’il m’a emmené à Saint-Ambreuil où il draguait les routiers pour que je me fasse baiser dans leur cabine.
Un jour un des routiers m’a demandé si mon copain était homo, car il était prêt à payer plus chère pour le sodomiser.
Ce que j’ignorais c’est qu’après mes passes nous retournions dans l’aller du casino et qu’il retournait perdre tout ce que j’avais gagnée pendant que je dormais pour récupérer.
En chemin, je lui ai dit ce que le chauffeur m’avait dit concernant ses fesses, il a paru intéressé et à partir de ce moment il montait comme moi dans les cabines des camions.
J’ai eu des clients attitrés qui me sautaient quelquefois à deux, je gagnais plus et Édouard était satisfait ces soirs-là, car il jouait plus gros.
C’est d’ailleurs l’un d’eut qui m'a sodomisé la première fois, nous avions toujours repoussé le soir où il me prendrait par l’anus.
Les routiers m’appelaient « la Dauphine, » j’ignore pourquoi il me donnait ce surnom.
• Juliette se prénomme La Comtesse et moi Henriette la duchesse, regarde ces deux plaques à l’avant de notre camping-car notre ami Ludo nous les a faites pour que nous ayons nos noms sur le pare-brise comme les routiers les ont.
Où est passé ton Mac ?
• Il a été arrêté il y a deux jours.
Il a dragué un homme au restauroute qui était un flic en vacances descendant dans le sud.
Il lui a proposé mes services et comme il semblait étonné, il a pensé qu’il aimait les hommes et lui a demandé d’aller dans sa voiture.
Il a été arrêté pour proxénétisme envers moi et pour racolage sur la voie publique.
• Ils vont s’apercevoir qu’il est recherché pour vole, il en a pour de nombreuses années avant de retrouver sa liberté.
Et toi il t’a arrêté.
Oui, mais Édouard lui a donné un coup de pied pendant qu’il cherchait son téléphone et m’a dit de me sauver.
Je suis partie me cacher au fond de la voiture qui est garée à l’extérieur de l’autoroute, j’y ai ma valise.

Je me lève imité par Juliette, je me déshabille.

• Ton histoire ma passionne, mais maintenant tu as le choix entre deux solutions.
Tu veux retourner sur l’autoroute et être arrêté dans les jours prochains par les bleus où nous t’emmenons à la gendarmerie de Beaune.
Nous leur expliquons que tu es la complice de celui qu’ils ont arrêté avant-hier.
• C’est loin d’être une solution dans les deux cas, je serais arrêtée.
• À moins que.
• Tu as autre chose à me proposer.
• Oui, depuis que tu as rencontré ce garçon, en en tombant amoureuse j’ai l'impression que tu as été aveuglé par l’amour qu’il te proposait.
Je te propose de devenir notre esclave à mon amie et à moi, es-tu d’accord ?
• Que dois-je faire ?
• Juliette assied toi sur le fauteuil et écarte tes cuisses, Jocelyne vient lui manger la chatte.
• Vous êtes folle, me proposez-vous de devenir une gouine.
• Un peu, mais pas complétement, tu as sucé des bites sans en prendre toi-même l’initiative, avec nous tu pourras choisir tes amants.
J’ai assez d’argent pour que nous vivions toutes les trois et en devenant notre petite femme soumise tu rembourseras la dette de ton mec.

Jocelyne se met à genoux et avance sa bouche vers la fente de Juliette.
Je suis contente d’avoir sorti cette jeune fille de l’autoroute surtout quand je prends la place de Juliette et que d’elle-même la Dauphine vient me sucer.

• Elle est douée, je pense que nous allons la faire voyager si elle l’accepte, à partir de maintenant il faut que tu gardes ton libre arbitre.
• Merci, je vais essayer d’être à la hauteur de votre attente.

C’est à ce moment que la radio crache.

« Ici Gros Bras, il y a du cheptel dans le coin. »
« Morne plaine Gros Bras, elles ont toutes disparu »

Ont es-là sans être là les garçons, fini les passes avec risque de la maréchaussée.
Nous redevenons des femmes libres de nos choix.
Si nous vous croisons au long des coins de l’Europe que nous allons visiter, nous serons à vous, mais sans billets entre nous.

J’emmène les filles dans notre lit un peu restreint, il va falloir que nous voyions pour changer le volume de notre camping-car quand j’aurais récupéré mes biens et que j’ai vendu mon appartement.
Au matin j’apprends à Jocelyne à s’occuper du clito de Juliette.
Dès que je suis sûr qu’elle lui donne un maximum de plaisir, je m’attache à son propre clito.
J’ai la joie de voir que la petite à une chatte qui m’envoie de petits jets de cyprine que j’avale en guise de petit déjeuner.
Juliette remet des vêtements et nous conduit à l’arrière du restauroute ou là, Dauphine pense récupérer sa valise.
Hélas, celle-ci a disparu certainement emmenée par la police.
Par chance, elle avait sur elle sa carte d’identité.
Pour les vêtements, nous verrons en Espagne pour l’habiller et la coiffer plus jeunes, car elle fait un peu grand-mère ou dans notre logis roulant il y en a qu’une et c’est moi.

Je vois un garage, premier achat pour compléter notre trio, une plaque avec inscrite dessus « La Dauphine ».