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COLLECTION ZONE ROUGE. Amour interdit (1/2)

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 2 - Histoire postée le 15/03/2023

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• Maman, j’ai rangé le grenier et j’ai trouvé des lettres qui m’interpellent ?
• Sophie, je t’ai toujours dit de faire attention à ce que l’on peut découvrir dans ce grenier et ses vieux cartons.
La plupart appartenaient à ta grand-mère et elle m’a toujours dit qu’il fallait savoir faire disparaître le passé.
• Disparaitre le passé maman, mais j’ai bien peur que ce soit ma propre vie que j’ai vue défilée en lisant ces lettres jaunies par le temps.
• Crois-tu que moi aussi, ma vie a été la même après les confidences de ta grand-mère sur son lit de mort expliquant une partie de sa vie qu’elle nous avait cachée ?
Elle m’a dit ou était ces lettres et m’a dit ce qui s’était passé de ses seize à ses vingt-deux ans.
• J’ai trouvé deux paquets de lettres, l’un d’un homme et l’autre d’elle, j’ai croisé les dates certaines très rapprochées et j’ai vu qu’il y avait un jeu de questions-réponses !
Qui est ce Jean auquel elle semble répondre ?
• Je l’ignore, ça elle a refusé de m’en dire plus.
Si tu as lu, tu sais que dans la première lettre, c’est lui qui lui glisse un mot par la grille du confessionnal et après elle parle de son confesseur, sans dire spécialement au début où ils se voyaient ?
• Oui, mais rapidement les lettres s’enflamment et j’ai bien compris que grand-mère Marie se trouvait dans un couvent !
• Tu as raison, à seize ans, ta grand-mère s’est crue appelée par celui que les catholiques appellent « le très haut ».
Ses parents étant croyants au plus profond d’eux même voyant que leur fille se croyait élue étaient aux anges de la voir prendre le chemin d’un monastère dans le centre de la France.
Ta grand-mère m’a dit qu’ils étaient heureux de la voir entrer dans les ordres même si c’était la seule fille qu’ils avaient et si pour eux, ça leur interdisait toute descendance.
• Et c’est dans ce couvent qu’elle se confessait à un prêtre s’appelant Jean !
• Oui, mais à seize ans, étant devenue femme, elle a commencé à avoir des pensées impures pour une future nonne.
Dans sa cellule, sa minette a commencé à la démanger de plus en plus, elle a fini par le dire à son confesseur et c’est là que les petits mots ont commencé entre eux.
• Oui, tout d’abord assez prudente, on sentait bien son confesseur ayant peur que cette jeune nonne aille en parler avec ses congénères et à sa mère supérieure, mais elles sont de plus en plus enflammées !
Rappelle-moi si je me trompe, dans l’une d’elles en lui parlant, malgré la séparation, il dit qu’il bande pour elle en la confessant.
• C’est ça, il lui suggère même de prendre la croix en bois qu’elle a sur son cœur pour se la mettre dans la chatte, excuse du mot « chatte » maman.
• Non, tu as raison, il lui parlait de sa chatte et de sa bite qu’il voudrait lui mettre, tu sais pour t’avoir ton père et moi avant sa mort, nous adorions baiser.
• Tu as raison, tu sais que j’ai moi-même des amants, mais soi sans crainte je sais bien me protéger.
Mais revenons à mamy, j’ai aimé le passage où elle lui dit qu’en sortant de confesse, il avait mis sa main sur le montant hors de la partie qui lui était réservée.
J’ai aimé que pour la première fois, la même partie de leur corps se soient touchées.
Moi, je me souviens c’était au bal du foot, c’est la verge au travers de son pantalon suivi de la langue de mon premier amant que j’ai senti.
• Ce fut de même pour moi, ton père était marin en permission, mais j’étais obnubilé par sa coiffe ou il y avait le pompon et marqué « marine nationale ».
C’est ce soir-là que j’ai fauté pour mon plus grand plaisir surtout qu’il m’a épousé et que j’ai une fille magnifique.
J’étais chez une amie en Bretagne, par chance j’avais un numéro ou l’appeler.
Je dois reconnaitre que nous t’avons conçu hors mariage.
• Maman, prends-moi pour une gourde, quand j’étais petite, tu disais toujours que j’étais une prématurée, mais de 2 kilos 98, j’ai vite compris que j’étais largement née à terme.
Revenons à mamy, je trouve son aventure extraordinaire, nonne mouillant pour un curé qui lui rendait bien sans pouvoir passer à l’acte ?
• À ce moment, mais Jean a trouvé une solution comme, tu as dû le lire !
• Oui, le dernier petit mot avant les lettres où il lui dit avoir trouvé une solution pour la rapprocher de lui en la faisant venir à l’hôtel-dieu de la ville qui s’occupait encore des malades, en ces années-là.
J’ai même souris lorsqu’il a rencontré la mère supérieure lui demandant que Marie vienne aider sœur Eugénie la cuisinière pour préparer la soupe des malades.
• Mamy aussi riait, bien qu’elle ait mal quand elle m’a raconté que la mère supérieure préférait que ce soit la grosse sœur Louise qui s’acquitte de cette tâche.
Maman venait de prononcé ses vœux et la mère voulait qu’elle reste à méditer encore quelques années avant d’envisager de sortir du couvent pour des travaux hors de leur communauté.
• Ton père a été malin d’évoquer le secret de la confession, pour biaiser et dire qu’il pensait que Marie serait plus alerte pour occuper cette fonction et aider plus efficacement dans ce travail.
• Oui, la mère supérieure était celle qui avait le choix final, si elle s’en était tenue à sa proposition, les amoureux auraient continué à échanger des petits papiers roulés.
• Je fais confiance à l’esprit humain plus qu’à l’autre là-haut, ils se seraient retrouvés, mais ce serait un autre spermatozoïde qui aurait atteint l’ovule de grand-mère et ce serait un ou une autre qui me tiendrait cette conversation.
• À quoi tiennent nos vies, c’est comme pour toi, je retournais en Bourgogne le lendemain auprès de ta grand-mère, je suis allée au bal du village au dernier moment.
• Soit sans crainte, tu as bien fait, j’aurais été malheureuse de rester un simple ovule expulsé de ton corps tous les vingt-huit jours et finir sur un tampon ou dans les toilettes de notre maison.
J’aime trop les bites des garçons, contrairement à toi ayant connu qu’un seul homme, maman.
• Ma chérie, tu es gentille, je t’adore, mais si un jour je te raconte ma vie, tu sauras des choses dont tu ignores tous.
Promis, je te promets de tous te dire avant de mourir comme l’a fait ta grand-mère, à ce jour, j’aime être la seule à savoir ce que j’ai fait.
• Alors, prends ton temps, je veux que ce soit le plus tard possible.
Mamy a donc pris ses fonctions dans les cuisines de l’hôtel-dieu !
Dans ce que j’ai lu, si Jean avait choisi cette fonction, c’est qu’il savait qu’elle aurait une chambre à côté de celle de sœur Eugénie.
Elles couchaient auprès des cuisines afin que chacune leur tour elle se lève à cinq heures pour allumer les fourneaux pour préparer le petit déjeuner aux autres sœurs infirmières et aux malades.
Pendant deux ans, un jour sur deux, Jean lui fournissait des somnifères qu’elle versait dans la camomille d’Eugénie pour qu’elle dorme à poing fermé et qu’elle ait sa liberté.
De plus, les cuisines avaient une porte sur l’arrière de l’hôtel-dieu par où elles faisaient entrer les victuailles qu’elles avaient à préparer, c’était la cuisinière qui la gardait dans sa chambre.
Jean lui a fourni une clef qui lui permettait qu’elle sorte discrètement le presbytère où il habitait étant à deux pas.
• Oui, ce qui m’a étonné c’est que le jour ou elle était de service, son amour était tel qu’elle continuait à lui écrire des lettres enflammées lui racontant sobrement au début ce qu’il lui avait fait la veille.
• Ça s’appelle l’amour fou, je l’ai fait constater à mamy qui souhaitait être avec lui-même quand elle assumait son service du matin.
Par là même elle m’a appris qu’étant jeune, c’est elle qui sortait les poubelles et c’est à ce moment là qu’elle allait jusqu’au presbytère glisser ses lettres sous la porte.
Le soir, elle endormait sa collègue et filait se faire sauter.
• Grâce à la croix qu’elle s’enfilait, elle lui dit que dès le premier soir son corps s’est enflammé.
Il lui répond que le soir même, il recommencera à la labourer et la faire jouir afin de rattraper le retard que la situation dans le couvent leur imposait.
Jusqu’à la dernière lettre où elle lui annonce que ses règles sont en retard et que tout s’arrête là.
• Oui, ta mamy m’en a parlé, voyant qu’elle devait être enceinte, elle lui en parle dans cette lettre, mais sans réponse de sa part.
Elle est allée au presbytère, pour s’entendre dire par sa mère qui s’occupait de lui.
Il avait été appelé par Rome et qu’il allait y rester pendant de nombreuses années.
Elle a fini par aller voir la mère supérieure qui l’a fichu à la porte voulant éviter le scandale.
Elle est retournée chez elle, ici en Bourgogne, elle a vu un médecin qui a pris pitié d’elle et lui a fourni un petit logement où il l’a accouché.
Elle a fini par rencontrer un jeune tâcheron dans les vignes qui l’a aimé et qui l’a élevé avec moi sa fille.
Tu vois, tu es la descendance d’une bonne sœur et d’un curé qui a refusé d’assumer.
• Je comprends mieux pourquoi ses hommes d’Église m’ont toujours fait horreur maman et que je fuis toutes ces bondieuseries.

C’était là un moyen de finir la conversation avec maman, car dans un autre carton, j’ai trouvé d’autres lettres avec une adresse et surtout des retours à l’envoyeur...


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Histoire de Chris71

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Commentaires du récit : COLLECTION ZONE ROUGE. Amour interdit (1/2)

Le 15/03/2023 - 21:41 par Chris71
Oui jk'aime bien, les nones et les putes quelquefois elles sont les deux à la fois
Le 15/03/2023 - 21:27 par OlgaT
Décidément, les nonnes t'inspirent!

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