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COLLECTION ZONE ROUGE. Amour interdit (2/2)

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 2 - Histoire postée le 17/03/2023

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Je suis allée nettoyer le grenier de la maison de ma grand-mère, j’y ai trouvé des lettres me dévoilant bien des choses sur le passé de ma grand-mère et du parcours qu’elle avait enduré après sa faute de jeunesse.
Maman avait des informations plus qu’incomplètes, car dans un autre carton, j’ai trouvé d’autres lettres avec une adresse et surtout leurs retours à l’envoyeur.
Ces lettres je les ai ouvertes, car ma mamy les avait mises dans un autre carton à chaussures les laissant fermés, elle savait ce qu’elle contenait et maman devait les ignorer.
Que disent-elles, je vais en faire un résumé, moi qui me destine à devenir journaliste ?
Pendant mes études j’écris déjà des articles dans un grand journal de Bourgogne avec la certitude d’avoir un emploi dès que j’aurais obtenu mes diplômes.
Il faut dire que lors d’un stage j’ai fait la connaissance du rédacteur en chef, que je suis devenue sa maîtresse et comme il a une alliance au doigt la petite stagiaire, il se l’est faite.
Soyez sans crainte, je sais protéger mes arrières et j’ai des petites vidéos tournées dans la chambre que j’occupe ou on le voit allègrement me baiser.
Mamy dans ses lettres dit tout le désarroi du silence de l’homme de sa vie.
Hubert est loin d’être celui de ma vie, mais si certaines se servent de promotion canapé, moi ce sera avec ses vidéos que j’assurerais mon embauche définitive.
Une nouvelle fois, revenons à ces lettres, comme maman l’a dit, sa mère a été virée du couvent, c’est bien chez un médecin qu’elle a atterri non loin de ses parents.
Il l’a fait accoucher et héberger un temps.
Le logement était sa garçonnière et il l’a laissé là si elle acceptait de coucher avec lui-même enceinte.
Elle le dit à Jean espérant lui faire comprendre ou leurs actes la conduisent, jusque derrière la gare de la ville voisine.
Le médecin, la saute, mais elle doit se nourrir par ses propres moyens et elle a dû se prostituer pour vivre dans ce logement crasseux.
Elle se faisait baiser pour de l’argent jusqu’à ce que maman vienne au monde.
Il a fini par la foutre dehors, il avait trouvé une jeune infirmière et il avait besoin du logement.
Parmi ses clients, il y avait un ouvrier tâcheron dans les vignes qui avait le béguin pour elle.
Il vivait chez sa mère qui est décédée et c’est elle qui est venue faire sa cuisine et laver son linge.
C’est incroyable, malgré que ses lettres lui revenaient systématiquement, elle lui écrivait ou leur amour l’avait amené.
Mais ce qui est drôle, c’est que dans la dernière correspondance concordant à la date de son mariage, elle évoque le très haut qui a dû lui infliger toutes ces épreuves pour avoir le droit de s’assoir à ses côtés.
C’est beau ce qu’ils appellent la foi.

J’ai réussi mes examens, j’ai mon emploi, Hubert a tenu parole sans que je me serve de moyens de contrainte.
Pour le remercier, Hubert a eu le droit à une petite sucette que je lui ai faite sans rechigner, j’y prends gout.
C’est la période des prêtes et de leurs turpitudes, sans savoir que j’ai une base vue mes origines, il me demande de lui écrire un article sur les prêtes et le célibat.
J’ai déjà de la matière, pour approfondir, je décide de retrouver les pas de ma grand-mère partie de chez nous vers le centre de la France.
L’hôtel-dieu, je le retrouve, il est fermé et en rénovation, dans le futur le maire de la ville souhaite en faire une maison de retraite.
Idem pour le presbytère, je sonne, une jeune femme un bébé sur les bras vient m’ouvrir.
Pas de chance, ça fait deux ans qu’il a été vendu à ce jeune couple.
C’est à la mairie que je trouve un renseignement qui va être primordial pour mon enquête et la découverte de qui je suis.
Dans la région, deux couvents, l’un désaffecté, l’employée communale sait qu’il est vidé de toutes occupantes.
L’autre celui des sœurs de Marie-Madeleine est toujours utilisé par des nones, il est à trois kilomètres et j’apprends même que la mère supérieure s’appelle sœur Jeanne.
Je m’y rends, je fais sonner la cloche et je me retrouve dans le bureau de sœur Jeanne.

• J’étais jeune novice lorsque j’ai entendu une histoire sur la sexualité dans le clergé.
J’ignore ce qui vous a amené près de nous pour écrire votre article.
La sexualité existe dans l’église et c’est même un sujet trop tabou à notre époque.
Je dois diriger les pas de vingt sœurs et de quatre novices dans notre couvent.
Certaines sont vieilles comme moi je commence à le devenir et j’ai de moins en moins de problèmes pour diriger leur vie de nonne.
Je vais briser un tabou, certaines se retrouvent la nuit dans leurs cellules, je fais des rondes et je sais que certaines sont lesbiennes.
La peur pour la mère supérieure d’un couvent, ce sont les histoires comme celle qui se raconte entre deux portes de notre lieu de recueillement.
À ce qu’il se dit l’une d’elles nous est revenu avec le fruit du diable.
La mère supérieure lui a proposé de l’isoler et de donner le bébé à l’assistance publique.
Ayant refusé de l’abandonner, elle a été mise dehors, j’ignore si cette histoire est vraie et je pense que jamais, je connaîtrais s’il y a un soupçon de vérité.
Si vous le désirez, il se fait tard et j’ai une cellule près de la mienne là à côté où vous pourriez passer la nuit.

L’invitation est directe après ce que sœur Jeanne m’a dit sur ses congénères lesbiennes.
Mon petit cul semble l’intéresser, mais si j’aime, de bien beau sexe en moi, brouter le gazon, je verrais cela plus tard, s’il y a un plus tard avec une fille.
Je décide de biaiser.

• Sœur Jeanne, cherchez bien, dans votre mémoire, cette sœur avait conçu cette enfant avec un homme, c’est rare des queues dans un couvent.
• Oui, mais certaines de nous ont des fonctions hors du couvent, entretenir notre communauté coute chère.
Avant de prendre la place de notre mère supérieure précédente, j’étais infirmière au dispensaire de notre ville voisine.
Le seul nom qui me vient, c’est François, le même que celui de notre vénéré pape, c’est le confesseur de nos nonnes.
C’est un vieux monsieur à la retraite qui vient une fois par mois nous confesser.
Tu es une jeune femme semblant à la page de notre temps, je crains fort qu’il puisse tendre le bras et engrosser l’une d’entre nous.
• Tu viens de me dire, pardon, je t’ai tutoyé.
• Continue, ça me rappelle ma jeunesse avant d’embrasser notre seigneur.
Quelle idée t’est venue ?
• Le père François, avant lui, il y en a eu un ou plusieurs autres, tu connais le nom des autres !
• Depuis des années nous combattons pour que la lumière brille derrière les vitres de notre couvent, c’est là ma plus grande mission maintenant sur cette terre.
Les prêtes se font rare, mais je sais qu’au temps de mon noviciat, c’était le père Jean qui venait nous confesser.
Un temps il est parti pour Rome pour continuer ses études, il a été nommé évêque de Clermont-Ferrand.
Il est décédé il y a trois mois et est enterré dans le cimetière près de la cathédrale.

Je suis stupéfaite, mon grand-père biologique a fini évêque, je comprends mieux pourquoi il a abandonné grand-mère après qu’il l’ait engrossé.
Il a préféré la mitre et les palais pontificaux à une vie austère avec grand-mère.
Il aimait la baiser, assumer ses turpitudes très peu pour lui.
J’ai une fulgurance à ce moment de mes découvertes, mon grand-père était bourguignon et était tâcheron dans nos belles vignes bourgiennes.
Celui que j’appellerais l’autre se contentait du vin de messe alors que la cirrhose du foie dont mon grand-père est mort était une cirrhose conçue tout au long de sa vie avec des vins de Givry ou de Mercurey premier cru ou vieille vigne.
Sa classe un homme, alors je décide de changer mon fusil d’épaule.

• Jeanne, je vais accepter ton invitation, il est vrai qu’il se fait tard et j’aurais dû réserver un hôtel avant de venir te voir.
Pour mon enquête, j’ai des défraiements, tu me feras une note, ça mettra un peu d’argent dans vos caisses.
Je tiens à ce que tes lumières restent allumées de nombreuses années.

Ça va, il faut savoir changer d’avis, si je reste c’est seulement pour découvrir comment fonctionne un couvent !

C’est fait, j’ai dîner aux chandelles celles des cierges qui illuminaient le réfectoire ou toutes les nones étaient réunis.
Je mouillais à les regarder, combien de ces filles plus ou moins jeunes écoutant la parole de celui qu’elles avaient toutes épousé, en récupèrent dans leur cellule et se les enfilent là, où ça pourrait me faire du bien.
C’est sœur Étienne qui s’y colle, pendant que nous mangeons la soupe aux choux de leur jardin, elle nous lit les évangiles selon saint Jean.
Est-ce un signe du destin pour me rappeler que je viens de finaliser mes origines réglant à jamais celui qui avait séduit puis abandonné deux filles à leurs noirs destins.
Bonne sœur puis pute.
Je me demande lorsque je me retrouve dans les bras de sœur Jeanne et qu’elle enlève son voile si pour satisfaire ses clients grand-mère conservait le sien et le portait lorsqu’elle gagnait de quoi vivre avec sa fille.
Je traine pour exprimer les sentiments sur ma nuit avec la mère supérieure, sans être désagréable, je dois reconnaitre, aimer nettement les bites de mes amants, mais que c’était une expérience à vivre.

Je quitte le couvent, je vais pouvoir écrire les 50 lignes, mes premières officielles, avec la vie de ma grand-mère et les rapports de certains curés comme Jean.
Hubert est-il susceptible de savoir que les deux jours de vacances que je passe aux frais de notre journal, j’aurais pu en faire l’économie.
Il fait beau en cet été de canicule et c’est à la piscine de la commune que j’étrenne le maillot de bain que j’ai acheté dans une boutique de la galerie marchande.
En moins de temps qu’il le faut pour le dire, un beau gosse vient poser sa serviette près de moi.

• Habitez-vous chez vos parents ?

Phrase briseuse d’ambiance qui par chance il est loin de prononcer.
Lorsque je lui retourne, son sourire signe de bienveillance de ma part, je vois qu’il a posé un livre près de lui.
C’est bien ma veine, c’est un bréviaire qu’il doit lire comme le fond tous les curés.

• Je vois que vous regardez mon bréviaire, je suis le nouveau prêtre de cette paroisse, c’est l’évêque Jean qui me l’a donné à sa mort à Clermont-Ferrand lorsque je suis venu lui apporter l’extrême-onction.

Je ramasse mes affaires sans un mot de plus, je quitte la piscine et je remonte en voiture.
Je passe à l’hôtel prendre ma valise et je rentre près de maman qui m’accueille à bras ouverts.
Même si derrière l’église, les putes ont disparu bien cachée grâce à Internet, je préfrère sucer la queue d’Hubert, mon chef que de me retrouver engrossé par un de ces hommes d’Église.















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Histoire de Chris71

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Commentaires du récit : COLLECTION ZONE ROUGE. Amour interdit (2/2)

Le 17/03/2023 - 13:17 par Chris71
Avé Olga
Le 17/03/2023 - 11:45 par OlgaT
Les voies du seigneur sont impénétrables dans ce récit!

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