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Coup double

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Lue : 12218 fois - Commentaire(s) : 3 - Histoire postée le 02/11/2011

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J’ai conduis Melissa à la maternelle puisque l’école se trouve sur le trajet de mon travail. Curieusement elle a couru au lieu de traîner comme d’habitude. A la porte de la cour, la maîtresse m’a demandé le formulaire qui était à rendre hier. J’ai un peu d’avance, je rebrousse chemin, Chloé a dû oublier le papier. Devant ma porte stationne une voiture inconnue: la veuve qui habite un peu plus loin reçoit, dit-on, beaucoup de visites et fait jaser les commères qui guettent derrière leurs rideaux. Par habitude j’entre par le garage pour ne pas sonner et obliger Chloé à m’ouvrir la porte d’entrée. Je traverse le garage, la buanderie. Tiens, qu’est-ce que ce bruit: t tac, toc, toc, tac. C’est le bruit du sommier de mon lit. J’ai déjà dit cent fois que je le changerais, ça me dérange quand je fais l’amour à Chloé. Hier encore elle a protesté contre ce contrepoint contrariant. Un jour Melissa posera des questions ou prendra peur en pleine nuit.

Oui, mais pourquoi Chloé fait-elle chanter le sommier quand elle est seule, en plein jour. Elle fait généralement une petite sieste avant sa reprise à 15 heures. Elle fait la folle et s’amuse à provoquer des grincements, en souvenir de notre nuit, pardi! Ma chérie est pleine de fantaisie. Je passe la porte tout doucement pour me réjouir du spectacle, je monte une marche, deux, trois. De cet emplacement dans l’escalier j’entends des gémissements, des plaintes de femme prise, de femme qui approche de la jouissance et soudain, je vois mon lit et sur mon lit une jambe à l’équerre pointée vers le plafond, tenue à hauteur de genou par une main virile. Je franchis encore une marche pour découvrir un corps nu, ou plutôt des fesses nues qui montent et descendent à vive allure, qui forcent la cadence, qui martèlent le corps allongé d’une femme. Cette femme atteint le paroxysme du plaisir, le type s’acharne à lui faire gueuler sa joie. Je me bouche les oreilles pour ne plus entendre la voix de Chloé en transes et je descends à reculons, abasourdi, assommé, incrédule, refusant la vérité toute crue qui m’explose en pleine face. Il faut faire quelque chose, mais quoi? Je n’ai jamais prévu une situation pareille : Chloé, ma femme, la mère de ma fille est en train de jouir avec un autre homme. Ca ne fait pas un quart d’heure que je l’ai embrassée en emmenant Melissa à l’école. Ces deux là en ont fait des choses en moins d’un quart d’heure: elle a ouvert la porte, ils se sont déshabillés, couchés, unis et sont parvenus à l’orgasme. C’est-ce que certains appellent une union précipitée. Ils passent au deuxième acte.
-Allez, chevauche-moi; à toi de faire l’effort. Dépêche-toi, il me reste peu de temps. Tu me places au bon endroit, descends et au galop.

J’entends des pas dans l’allée, je repousse la porte de la buanderie en laissant un intervalle pour voir. La porte d’entrée s’ouvre, un grand gaillard passe la tête à ras du sommet du battant, entre avec précaution, veut-il lui aussi faire une agréable surprise. Du haut de son mètre quatre-vingt -quinze il tend l’oreille et mieux que moi entend le souffle haletant de Chloé, le retour des petits gémissements. Le type avance, celui-là je le connais, c’est un ami de la famille, un lointain cousin de ma femme. Il aurait été son premier flirt. Mais la famille est intervenue et a interdit un mariage entre parents. Du coup Chloé a protesté en multipliant les petits copains. J’ai été le dernier, nous nous sommes mariés il y a cinq ans, c’était l’aboutissement normal de notre amour.
Tout à coup le cousin se précipite dans l’escalier, contourne la grille et entre en hurlant dans la chambre à coucher. Il a réagi beaucoup plus vite que moi. Voilà un cousin qui a le sens de la famille. Je me lance dans l’escalier, il ne faudrait pas que pour défendre mon honneur ce brave Jérôme commette l’irréparable sous mon toit. Il ne connaît pas sa force et pourrait étrangler quelqu’un sans effort. Je m’arrête à la quatrième marche pour constater qu’il a désarçonné Chloé et empoigné mon rival.
-Qu’est-ce que ce bordel, qu’est-ce que ce type fout là. Espèce de putain, voilà que tu me fais cocu avec ce gringalet. On va régler ça. Toi, ramasse tes fringues et déguerpis avant que je ne t’écrabouille. Fous le camp crapaud. Si je te retrouve dans les parages tu regretteras d’être né.

Je bats en retraite, retourne derrière ma porte entrouverte à temps pour entendre la dégringolade du gringalet dans l’escalier et le voir atterrir à quatre pattes dans le vestibule. Au moment où il se relève il reçoit une chaussure sur le crâne, il se baisse et attrape la deuxième sur le dos
-Taille-toi ou je te tue, jeune salopard.

Il fuit sans demander son reste, une main contient le sang qui coule de son nez écrasé. Ouf, mon cousin vient de mettre de l’ordre, je vais le remercier. Sauf que, si je me montre, Chloé va me demander d’où je sors, ce que je fais à la maison au lieu d’être au travail. Et si par malheur elle me soupçonne de l’espionner, elle se fâchera parce que je n’ai pas volé à son secours. Autant me retirer discrètement et lui laisser le soin de remercier ce cousin qui s’est présenté providentiellement au moment opportun pour la délivrer d’un importun baiseur. Je pars, mais des cris éclatent en haut
-Espèce de salope, putain, chienne en chaleur. Tiens prends ça

Ca, ce doit être une claque magistrale. Avant de pleurer, Chloé a la présence d’esprit de supplier
-Pas la figure, Jérôme, pas la figure
-Tu as peur de devoir rendre des comptes à ton mari, espèce de garce. Non contente de le tromper avec moi, voilà que tu me fais cocu. Pourriture, ça te fait au moins deux cocus à ton tableau de chasse. Tu vas me payer ta trahison. Ici, tourne ton cul, tu vas payer j’te dis.

Eh! Bien, j’en apprends des choses. Je suis bien dans ma maison, je me tâte le front. C’est bien ma femme qui vient de faire l’amour, c’est bien Chloé qui étouffe ses cris en recevant la fessée. Je retourne à la quatrième marche. Jérôme fait mon travail. Il est assis sur le lit, tourné vers la fenêtre, me tourne le dos. Je vois son énorme paluche. Elle monte lentement et redescend brutalement sur les fesses nues. Il a chassé l’intrus et corrige la femme infidèle. Il y va de bon cœur, chaque claque est ponctuée d’un cri humiliant
-Putain, vlan… salope, vlan… gourgandine, vlan…, catin; prends ça…, pourriture, tiens… chienne, et ça… roulure, et encore, gredine…pouffiasse…

Il en connaît tout un chapelet et le récite avec fureur. Ca claque, ça produit un bruit plein. Le gaillard a de la poigne. De temps à autre j’aperçois le sursaut d’une main d’un côté ou d’un pied de l’autre. Je ne vois pas tout, mais j’entends les insultes, le choc des mains sur les chairs et les cris de douleur de ma femme. Qu’elle ne compte pas sur mon intervention miraculeuse. Je suis trop heureux de la punition. Le vengeur est sans pitié. Elle le supplie de cesser, elle jure qu’elle ne le trompera plus jamais, plus jamais, sauf avec moi.
-Je me fous de ce que tu fais avec ton homme. C’est ton mari, tu dois l’aimer. Mais qui c’est-ce petit con qui te sautait quand je suis arrivé. Dis donc, vous êtes des rapides, j’ai vu passer ton homme et ta gamine, je me suis préparé pour te rejoindre tranquillement et je te trouve à cheval sur la bite, en sueur, au bord de l’orgasme, je te bouscule, tu te retrouves les quatre fers en l’air la cramouille dégoulinante de foutre, essoufflée comme une marathonienne, sur le point de suffoquer. Tiens, celle-là tu ne l’as pas volée. Dans le fond, je me demande si je ne ferais pas bien de mettre ton cher époux dans la confidence. Le pauvre n’en reviendrait pas, lui, cocu!
-Oh! Non, pas ça, je t’en supplie. Aïe… Pas ça, Jérôme… frappe moi, cogne, mais pas à mon mari. Je t’en prie. Je ferai tout ce que tu voudras, mais ne lui dis rien. Aïe… aïe. Arrête, tu vas laisser des marques et il les verra.
- Dis-moi qui était ce mec qui te baisait. Je vais le retrouver et lui casser la gueule.
-Non! Aïe… aïe, arrête, je vais te dire, aïe, mais ne te salis pas les mains, tu es trop fort, tu irais en prison.
-Et je te manquerais, putain de salope. Tu vois que tu as besoin de moi. Mais je veux savoir qui est le petit salaud qui nous fait des cornes.
-Aïe… aïe…aïe…

Elle est héroïque, comme la chèvre de monsieur Seguin. Oui mais le loup était patient. Jérôme est pressé, donc il administre une nouvelle série de coups de battoir. Les réticences l’énervent, les coups pleuvent, redoublent sur les parties charnues. Chloé entre deux sanglots remplace les aïe par des oui qui ressemblent à des ouilles
-Alors qui c’était?
-Un type que j’ai rencontré au casino hier après-midi. J’ai perdu une grosse somme, je me suis effondrée en pensant à la colère de Paul. Je lui avais juré de ne plus jouer. Ce Rodolphe a vu mon désarroi, a proposé de m’avancer une partie de mes pertes contre une faveur.
-Tu es vraiment une putain. Ce type est en quelque sorte ton client. Et tu lui as promis combien de séances pour le rembourser en nature?
-On n’avait rien précisé.
-S’il revient conseille lui de t’oublier. Tu ne lui dois plus rien, il a été dédommagé en te prenant. Désormais il risque de se faire massacrer. Je ne permettrai plus qu’on te touche. Tu as compris?
-Oui
-Alors, j’avertis Paul?
-De grâce, non! Je te l’ai dit, je t’obéirai, je ferai tout ce que tu voudras, mais j’ai trop honte et je ne veux pas lui faire de peine.
-Bon; tu es une brave fille. Vas rincer ton zigouigoui, élimine les traces du gus et rejoins-moi au plumard, je dispose d’une demi-heure pour m’occuper gentiment de toi

Voilà, il y a eu le client Rodolphe, pour camoufler les pertes au jeu. Jérôme n’est pas un accident, mais un habitué des lieux. Quand je travaille, il assure une sorte de permanence. Et pour le déloger, je devrais être plus fort. Chloé se rend, il va la prendre et je dois endurer, incapable de lui flanquer la raclée que je rêve de lui infliger.
-Bon, ça vient? Grouille, le temps presse.

Elle accourt, une serviette entre les jambes, il la cueille à l’entrée de la chambre, l’allonge en travers du matelas, pieds tournés vers la porte
Je te sucerai une autre fois. A voir la couleur de tes fesses tu dois avoir le feu. Donne tes pieds, fais-moi un collier avec tes jambes. Comme ça, je vois tes deux trous.
De mon observatoire je le vois pointer sa verge vers la cible rose entourée de son col de fourrure brune. Il s’amuse à taquiner les lèvres et à exciter tout en haut le clitoris. Moi aussi je vois la tache sombre du petit trou. Ce grand gaillard a une queue tout à fait ordinaire, presque une anomalie sur un corps aussi grand et aussi massif.
-Tu es prête, je peux commencer, ma chérie?
-Oui, vas-y, puisqu’il le faut.
-Oh! Fais pas la difficile, mets-y un peu plus d’enthousiasme. Tiens, prends ça.

Il s’est affalé sur Chloé, l’écrase sous son poids, les bras entourent sa tête, son torse pèse sur les seins, les ventres sont collés. Les fesses seules sont en mouvement avec l’épée qui entre et sort. Il a la délicatesse de demander si c’est bon. La réponse est à peine audible. Il pousse l’attaque, à grands coups de reins. Chloé est clouée sur le matelas, encaisse la charge, ne peut pas bouger, paralysée par la masse puissante. Et comme elle est chaude elle ne tarde pas à entamer des bruits de soufflet, elle halète de plus en plus fort, encourage
-Oh! Oui, c’est bon, vas-y, je sens que ça vient.
-Attends, je reprends mon souffle. Qu’est-ce qu’il fait bon dans ton ventre, j’adore. Ah! Si j’étais le bienheureux époux. J’en veux à tes parents. Heureusement qu’on peut s’aimer régulièrement. Tu prends toujours la pilule? Je te ferais volontiers un moufflet, un gamin solide et costaud comme moi. Allez, je t’envoie au septième ciel. Han, han, han

Elle répond, réclame des coups plus violents, annonce son plaisir. Le marteau frappe l’enclume, le foret creuse son trou. Les jambes de ma femme encerclent les reins, glissent sur les fesses, remontent, la chanson enfle. Cette fois j’en ai marre, je retourne à la buanderie et j’appelle:
-Chloé, mon amour, tu es là? Tu m’entends, où es-tu? Attends, j’arrive dans une minute.

La voix étranglée elle me répond, la dalle tremble sous des pas précipités. Je ferai semblant de ne pas avoir entendu le juron de Jérôme au moment où il a été obligé de quitter la chaleur du ventre, avant d’avoir pu éjaculer.
-Chloé, allo!

Elle apparaît au-dessus de la rampe, en peignoir à peine fermé. Derrière elle, elle a tiré la porte de la chambre.
-C’est toi, Paul. Mais qu’est-ce que tu fais là? Tu m’as effrayée, je dormais si bien, en pleine sieste.
-Tu ne travailles pas cet-après-midi?
-Non, je me sentais très fatiguée, j’ai téléphoné pour prendre un congé. Et toi?
-Comme toi, je me suis dit qu’un peu de repos me ferait du bien, alors me voilà. On va au lit, mon amour? J’ai envie de toi. Regarde, je bande en te voyant.

La sieste trop longue lui donne des maux de tête. Elle m’invite à prendre un café au salon. Que j’aille m’asseoir, elle amène la cafetière et va me servir. Tout en parlant d’une voix encore saccadée, elle resserre la ceinture de son vêtement enfilée en hâte et tente de me sourire pour m’engager en direction du salon. Je sais qu’elle veut m’éviter de rencontrer le gentil cousin qui vient lui tenir compagnie quand elle s’ennuie. Elle sait que j’aurais du mal à avaler qu’il lui tenait la main pendant sa sieste
-Va, j’arrive, prépare les tasses, le café est prêt dans deux minutes.

Elle entre à la cuisine et reparaît pour s’assurer que … Eh! Non, je me dirige vers ma chambre
-Mon amour, ça ne va pas. Viens je vais t’accompagner jusqu’au canapé.

A voix haute je déclare que je serais mieux au lit. La panique la paralyse, elle tremble, sa voix s’enroue. J’ouvre la fameuse porte. En face, la fenêtre est grande ouverte. J’entends un cri de douleur, je fais semblant d’être sourd. Chloé se mord la main. Comme moi, elle jette un regard dans les coins, laisse tomber un mouchoir, le ramasse, jette un œil sous le lit, se relève avec un large sourire. Je ferme la fenêtre. Jérôme n’a pas crié pour rien. Qu’il se démer… c’est son problème. Je ne peux pas deviner qu’il a mal, je ne suis pas sensé savoir qu’il occupait ma chambre. Il a sauté par la fenêtre? Le béton de l’allée est dur. Avec son poids…c’est du solide, il se remettra de la chute.
-Chloé, je prendrais bien un café avec toi. Ne descends pas, j’ai fermé toutes les portes à clé. Tu n’es pas assez prudente. N’importe qui pourrait entrer pendant que tu dors. Pendant un moment j’ai cru que tu avais de la visite, j’entendais grincer le sommier.
-Oh! J’ai dû me retourner dans le lit.
-Approche, viens tout près de moi, regarde l’heure.

Elle fait demi-tour pour consulter la pendule. J’en profite pour soulever l’habit et découvre les fesses marquées par les grands doigts du délicieux cousin. Interdite elle me laisse regarder.
-Tu as des traces de doigts, des doigts beaucoup plus grands que les miens. Ah! Oui, je ne réussis pas à couvrir la surface.
Le contact la fait bondir, la blessure est fraîche.
-Ca ressemble aux doigts de Jérôme. Il n’était pas content le cousin pour te mettre une pareille fessée. Dis, comment as-tu fait pour lui déplaire? Hum? Jérôme n’aime pas Rodolphe? Allons mon amour, bois ton café, il va refroidir.
-Mon Dieu, tu sais tout. Allez, frappe-moi, je le mérite.
-C’est une manie, tu aimes les coups? Pour cela il y a Jérôme, veux-tu que je le rappelle? Va chercher la pommade, je vais te soigner en bon mari. Attends, sur le lit nous serons mieux. Jérôme a interrompu ton plaisir, j’ai interrompu le sien. Deux fois tu as été frustrée, je te dois une et même deux compensations.
-Ne te moque pas de moi. J’ai honte, tellement honte. Je te demande pardon.
-Aime-moi, tu ne peux rien faire de mieux. Moi je t’aime. Chut…, embrasse-moi
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Histoire de Veilleur

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Commentaires du récit : Coup double

Le 29/01/2017 - 22:24 par Veilleur
c'est mieux, retour à un meilleur niveau d'orthographe
Le 11/04/2015 - 23:31 par annizette
encore une histoire ou le mari est une "hommelette" et la femme une putain

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