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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 0 - Histoire postée le 18/11/2025
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Des entrepreneuses entreprenantes
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Mélanie prit à part Julie, sa plus proche collaboratrice, dans son bureau de chef d'entreprise et lui tint ce langage :
- Avec ces histoires de taxes aux frontières, ça va de plus en plus mal pour nos affaires. Il va falloir prendre le taureau par les cornes et trouver un nouveau marché, sinon on peut mettre la clé sous la porte. J'ai pris des contacts à l'étranger et on peut réussir avec une boite qui est intéressée par nos produits. Il faut qu'on y aille toutes les deux pour arracher un contrat, coûte que coûte. On n'a pas le choix.
Julie opina du chef. Elle connaissait la situation et approuvait le volontarisme de sa patronne. Elle s'interrogeait juste sur la qualité de ce marché et quand Mélanie lui donna les détails, elle émit un léger doute sur la réussite. Comment deux femmes allaient pouvoir convaincre dans ce pays de machos avérés ? Mélanie n'y alla pas par quatre chemins :
- Ma chère, selon toute probabilité, il va falloir coucher. Je ne te force pas la main. A deux, on aura plus d'arguments mais si tu ne veux pas t'allonger, je comprendrai et j'irai seule. Le monde des affaires est cruel et il faut se défendre avec ses moyens. Sur ce point, nous en avons aussi, nous les femmes.
Julie ne répondit pas immédiatement. Elle considéra la situation avec le plus d'objectivité possible. L'enjeu, en effet, était de taille. Il y avait une entreprise et des emplois à sauver. Quels étaient ces arguments ? Avec Mélanie, elles se ressemblaient tellement qu'on croyait parfois qu'elles étaient soeurs. Une différence d'âge de dix ans, certes, 40 ans et 30 ans mais la même chevelure blonde et authentique, la même peau blanche réfractaire au bronzage, le même gabarit menu, petits seins, petit cul, petits pieds, petites mains manucurées, les mêmes yeux bleus, le même tempérament de bosseuses parfois autoritaires avec les salariés hommes ou femmes, le même goût pour le jogging qu'elles pratiquaient souvent ensemble, le même appétit sexuel servant de défouloir après des journées harassantes, l'une avec son conjoint (Mélanie), l'autre avec son compagnon du moment (Julie). Et c'était justement le point crucial de cette conquête de marché, ce que Julie pointa :
- En somme, il va falloir faire les putes pour notre boite et évidemment sans en parler à nos chers et tendres, c'est ça ?
- Sans en parler, c'est à toi de voir mais en effet, moi, je n'en parlerai pas. Cela dit, j'espère encore qu'on ne sera pas obligées de faire les putes, comme tu dis. Notre charme suffira peut-être. Mais je préfère te parler de cette éventualité pour que tu te tiennes prête si tu m'accompagnes et ne fasses pas tout capoter pour sauver ta vertu.
Julie ne balança pas longtemps. Après tout, ce serait peut-être un simple mauvais moment à passer. Sans compter qu'elle ne connaissait même pas physiquement ceux qu'elles devraient séduire. Si l'un d'eux était beau mec, elle aurait moins de mal à ouvrir les cuisses. Elle serait un peu comme une espionne des temps jadis, quand il fallait coucher pour le bien du pays. Et certaines y avaient même pris du plaisir... Bref, elle accepta la proposition de Mélanie.
*****
Quelques jours plus tard, elles débarquaient dans un aéroport surchauffé avec un accueil à la hauteur de la température ambiante. Elles portaient l'une et l'autre une tenue blanche à dos nu fermée jusqu'au cou sur le devant mais révélant l'absence de soutien-gorge et fendue sur le côté pour découvrir leurs jolies jambes. Elles virent d'emblée dans le regard de leurs hôtes venus les accueillir qu'elles avaient touché juste. Ils adoraient les blondes à peau laiteuse. Et les seins libres sous les robes. Affichant ainsi leur sexualité, Mélanie et Julie jouaient d'emblée leurs atouts alors qu'elles ne s'étaient même pas mises autour d'une table pour discuter des choses sérieuses. Cela viendrait plus tard après avoir pris possession de leur chambre climatisée dans leur luxueux hôtel, ayant exigé de ne pas être séparées.
Leurs interlocuteurs se révélèrent être un père et son fils, patrons de l'entreprise familiale visée par les deux femmes. Le père, un quinquagénaire grisonnant au corps adipeux, tranchait avec le fils qui rappela aux visiteuses Omar Sharif jeune, dans le film "le docteur Jivago". Mais tous deux se montraient séducteurs, multipliant les prévenances, s'inquiétant du confort des visiteuses, s'étonnant juste qu'elles aient insisté pour être hébergées dans la même chambre, il est vrai très vaste comme elles s'en aperçurent une fois entrées, avec deux grands lits séparés. Elles n'avaient pas l'intention de s'attarder et demandèrent à discuter rapidement de leurs affaires. Ce qui fut conclu pour le lendemain, Mélanie et Julie ayant besoin de récupérer du voyage. Avant de dormir, elles évoquèrent leurs hôtes pour déduire que le fils était beaucoup plus attrayant que le père, mais attendant d'en savoir plus sur leurs intentions pour établir un plan d'attaque. Si c'était nécessaire.
*****
Elles se présentèrent le lendemain en jouant sur leur ressemblance qui, il est vrai, était frappante. Elles portaient une robe bustier dégageant leurs épaules, toujours sans soutif, et leur arrivant à mi-cuisses. A voir le regard courroucé des rares femmes évoluant dans l'entourage des deux entrepreneurs, lesquels n'en finissaient plus d'être aimables, elles comprirent qu'au moins, l'enjeu de la séduction serait accompli.
Il fallut néanmoins négocier pied à pied le contrat, mais un protocole d'accord finit par sortir des discussions. Les secrétaires le mettraient en forme pour une signature le lendemain, après qu'on eut fêté la concordance le soir même. Mélanie et Julie déduisirent que c'était cette soirée qui serait décisive. Devinant ce qu'elle pourrait comporter, elles réclamèrent qu'elle ait lieu à leur hôtel, avec en arrière-pensée que s'il fallait "coucher", autant que ce soit dans leur chambre à deux lits où elles pourraient se soutenir moralement et surtout éviter leur séparation au cas où ça tournerait mal. Le père et le fils n'y firent pas objection, l'hôtel étant à même d'organiser un somptueux diner.
*****
Mélanie et Julie s'étaient résignées à "passer à la casserole" pour obtenir ce fichu contrat. Mais au moins que l'opération soit réussie, ce qui ne tombait pas sous le sens pour une épouse et une compagne qui ne faisaient pas dans le libertinage. Une discussion serrée s'engagea entre les deux collaboratrices.
- Bon, je te préviens, je prends le jeune et je te laisse le vieux, indiqua Mélanie.
- Ah bon ? Et pourquoi donc ?
- Parce que c'est moi la patronne, tiens.
- Et pourquoi on ne tirerait pas au sort ?
- Parce que je n'ai jamais de chance à ce genre de jeu. Mais n'en fais pas une maladie. Tu tailles une bonne pipe au type, pense à la chanson de Régine "ouvre la bouche ferme les yeux tu verras ça ira mieux" et basta. Il ne tiendra pas longtemps. Moi, en revanche, ça risque de durer un peu.
- Plains-toi. En couchant avec Omar Sharif, tu pourras te prendre pour Julie Christie.
Mélanie rit et glissa :
- Je ferai la pute, comme toi, et pour la bonne cause. Bon, si on s'habillait maintenant ?
Elles sortirent de leur valise la tenue de gala qu'elles avaient prévu : une robe longue de couleur différente mais taillée de la même manière, avec un décolleté en pointe allant jusqu'au nombril et aux lombaires, tenu par de fines bretelles. Un souffle de vent suffisait pour que la robe tombe à leurs chevilles et les découvre en string. Impossible de ne pas penser au sexe en les voyant. Elles n'avaient jamais porté ces robes en présence de leur conjoint puisqu'elles les avaient louées pour l'expédition aux frais de la boite.
Quand ils les virent dans le petit salon réservé pour les agapes, les deux entrepreneurs locaux eurent un décrochement de la mâchoire qui en disait long sur l'effet produit par les deux Françaises. Comme celles-ci l'avaient décidé, l'une fit des ronds de jambes au père et l'autre au fils. En vraies comédiennes, elles leur manifestèrent un intérêt fait de chatteries qui convainquit assez vite les deux hommes de leur bonne fortune. Ils allaient les baiser, ces deux blondes graciles à peau diaphane, avant de signer quoi que ce soit. Et elles ne demandaient que ça. C'est du moins ce qu'ils pensaient.
******
Le dîner plantureux et épicé se prolongea jusqu'à une détente générale. En s'asseyant sur le giron du père, Julie sentit sa queue durcie sous ses petites fesses rondes. Il est vrai qu'il avait glissé sa main dans son décolleté en pointe et titillé les pointes de ses seins nus que ce contact manuel avait raidies. Mélanie avait fait de même avec le fiston, histoire de bien montrer qu'elle aussi était "open". Et c'est la croupe frétillante que toutes les deux entrainèrent les deux hommes dans leur chambre dans l'esprit de "quand faut y aller faut y aller". Et plus vite ce serait fait et mieux ce serait. C'est d'ailleurs pour cela qu'à peine entrées, elles se débarrassèrent de leur belle robe et la suspendirent sur les cintres pour ne pas la froisser, apparaissant vêtue de leur simple string qu'elles firent glisser le long de leurs petites jambes. Elles étaient aussi nues qu'on peut l'être, menues et graciles, prêtes au combat.
Poussés chacun sur un lit, les deux hommes se laissèrent dévêtir par les deux impatientes en se méprenant complètement sur cette fébrilité. Ils bandaient dur, y compris le père qui, à la surprise de Julie, présentait un organe bien supérieur en taille à celui de son compagnon légitime.
Elle le fit s'allonger sur le lit et l'emboucha séance tenante en pensant à la chanson de Régine tandis que sur le lit voisin, Mélanie faisait de même avec le faux Omar Sharif, tout autant membré que son père.
*******
La chambre s'emplit de bruits de succion. Le père savourait, les mains sous sa nuque, l'ardent pompier de la jolie blonde, laquelle l'accompagnait d'une pression des couilles pour accélérer l'éjaculation. Mais le quinquagénaire lui fit comprendre qu'il en voulait davantage et la saisit à pleines mains pour qu'elle s'empale sur lui. Julie n'avait pas prévu ce scénario mais ne pouvait plus se dérober. Elle s'empala avec précaution vu le volume de l'homme, reçut illico une sensation inédite qui lui fit oublier le gros bide qu'elle chevauchait et se mit à onduler, étonnée de cette intrusion massive pas si désagréable, finalement, mais avec l'intention d'en hâter l'issue à grands coups de fesses.
Sur le lit voisin, Mélanie se faisait pilonner par le fils, pressant ses reins de ses talons et à entendre ses gémissements, ses "yes yes !", à voir son visage déformé par un rictus de plaisir, Julie comprit qu'elle ne simulait pas, qu'elle prenait bel et bien son panard, la salope, et elle lui en voulut de ne pas lui avoir permis au moins un tirage au sort. En attendant, plus elle ondulait sur la bite du père, plus celui-ci semblait béat et ravi de cette partenaire aussi chaude. Et il durait. Même en glissant une main dans son dos pour une nouvelle pression de ses couilles n'y changea rien. Il fallait à tout prix hâter le processus. Julie se dit que son compagnon aurait giclé depuis longtemps devant sa frénésie.
Pendant ce temps, Mélanie se faisait prendre en levrette, la croupe mouvante, la langue entre les dents, passant à l'évidence un bon moment. Julie décida de l'imiter, face à elle. Ce serait bien le diable si son petit cul, ajouté au spectacle de Mélanie en extase, ne ferait pas éjaculer l'insatiable quinquagénaire. Elle était même disposée à se faire sodomiser, privauté qu'elle n'accordait qu'exceptionnellement à son compagnon, si cela permettait d'arriver à ses fins. Mais l'homme au gros bide continuait à la ramoner, rabotant ses parois vaginales en roulant des hanches et Julie se demanda un bref instant s'il n'allait pas réussir à la faire jouir car elle n'avait jamais eu un engin pareil dans son tréfonds. Elle était bel et bien en feu, tout comme Mélanie qui accumulait les orgasmes bruyants.
Prise d'une soudaine inspiration, Julie parvint à se détacher et à se mettre sur le dos, cuisses ouvertes, et dit à l'homme : "come, fuck me", histoire d'ajouter du verbe cru à son dynamisme. Elle aurait décidément tout fait. Aussitôt pénétrée par le chibre épais du ventripotent et pendant qu'il la besognait bras tendus, elle réussit à atteindre son trou du cul et y enfonça son doigt, à la recherche de sa prostate. C'était son truc infaillible pour faire jouir son compagnon quand il avait du mal à éjaculer. A la fois sidéré et subjugué par cette audace, l'homme poussa un grognement et Julie sentit un flot de sperme envahir son déduit. Enfin, ça y était. Mais à quel prix. Elle était en nage malgré la climatisation de la chambre. La scène s'était déroulée devant l'autre couple, assis sur le lit, comme au spectacle après avoir atteint son nirvana quelques minutes plus tôt.
- Super, tu l'as eu ! gloussa Mélanie, avec un culot qui agaça Julie. La patronne avait pris son pied et pas elle, cela allait sans dire.
Puis les deux femmes filèrent à la douche, considérant leur mission accomplie, se félicitant mutuellement de leur abnégation, même si Julie n'était pas dupe. Le sacrifice avait été bien davantage de son côté. Mais l'essentiel était réalisé, on pourrait enfin signer ce satané contrat. Quand elle revinrent dans la chambre, une serviette nouée autour de leur torse, les deux hommes s'étaient rhabillés, visiblement ravis et leur firent un baise-main avant de s'éclipser et leur donner rendez-vous au lendemain matin.
Cette fois, elles se présentèrent sans en rajouter dans la séduction, seulement vêtues d'une tunique sur pantalon corsaire. Les femmes d'affaire prenaient le dessus sur les amazones. Mais alors qu'elles s'apprêtaient à gagner la table pour l'ultime examen du contrat, le faux Omar Sharif se tourna vers Julie et lui dit :
- Before, I want to fuck you.
Les deux femmes restèrent interdites. La signature devait donc dépendre de l'acceptation de Julie d'aller au lit avec le fils. Sa première réaction fut de résister, approuvée par Mélanie qui indiqua que la soirée précédente avait largement donné satisfaction. Mais la figure fermée du fils leur fit comprendre qu'elles devraient boire le calice jusqu'à la lie.
- Allez, vas-y, qu'on en finisse, dit Mélanie à sa collaboratrice, qui se résigna à accompagner l'homme dans la chambre dont elle venait à peine de rendre les clés. Julie tromperait donc son compagnon pour la deuxième fois. Mais elle se vengerait en étant la plus passive possible.
C'était en tout cas son intention. Mais quand elle fut nue avec l'homme nu, son corps prit peu à peu le pouvoir sur sa tête. D'abord parce que c'était incontestablement un bel homme et elle n'était pas de bois. Ensuite parce qu'il l'entreprit d'emblée par un cunni et c'était le point faible de Julie. Il était tellement adroit qu'elle se mit à gémir, à onduler, à mettre la main sur sa tête pour l'inciter à poursuivre. Au fond d'elle-même, Julie était restée frustrée de la soirée de la veille alors que Mélanie avait transgressé sa vie conjugale comme elle mais en y prenant plaisir. La langue agile du jeune homme fit prendre conscience à Julie qu'elle avait envie de baiser. Là, maintenant, tout de suite.
- Come, please, come, gémit-elle.
Quand il la pénétra, elle encercla aussitôt son dos de ses petites jambes pour accompagner ses coups de boutoir. En appui sur ses bras, il dominait ce petit corps fragile et blond mais si bien proportionné, et à la peau si blanche qu'il en fut survolté. Le bas-ventre mouvant de Julie et ses gémissements d'extase le rassuraient, il ne lui forçait pas la main. Elle baisait, la jolie Française, c'était clair. Et il la baisa longuement, durement, presque sauvagement et c'était exactement ce qu'elle voulait. Tout le contraire d'un coït conjugal. Elle ne le savait pas encore mais sa vie sexuelle ne serait plus tout à fait la même après s'être fait ainsi défoncer, atteinte dans ses profondeurs les plus intimes, révélant une animalité que son compagnon et les précédents n'avaient jamais révélée. Mais c'est une autre histoire.
Il la prit dans diverses positions, la vit sourire pendant qu'elle le chevauchait, les mains sur ses abdominaux saillants comme pour en apprécier la fermeté et ce sourire en disait plus long que n'importe quel propos d'adhésion. Quand il la prit en levrette et manifesta son intention d'entrer dans son petit cul après avoir copieusement humecté son anus rose, elle tourna vers lui son visage angélique et dit simplement : "yes, come". Quitte à baiser avec un inconnu, autant que ce soit complet. Et sa bienveillance lui fit connaitre le premier orgasme anal de sa jeune vie. Ce qu'elle réalisa plus tard quand, revenu à elle-même, elle comprit qu'elle s'était "comportée comme une pute" comme elle le déplorait auparavant.
Mais pas pour rien. L'accord fut finalement signé et toutes les deux s'en revinrent au bercail soulagées. L'entreprise pourrait continuer et les emplois seraient préservés. Mais personne, évidemment, ne sut quel prix elles avaient dû payer. A commencer bien entendu par leurs conjoints, heureux de l'issue et de récupérer leur moitié.
Quant aux relations personnelles entre Mélanie et sa collaboratrice, elles furent forcément renforcées par leur secret commun. Mais elles n'en parlèrent jamais autrement qu'avec des allusions, le sourire aux lèvres, plus complices que jamais.
- Avec ces histoires de taxes aux frontières, ça va de plus en plus mal pour nos affaires. Il va falloir prendre le taureau par les cornes et trouver un nouveau marché, sinon on peut mettre la clé sous la porte. J'ai pris des contacts à l'étranger et on peut réussir avec une boite qui est intéressée par nos produits. Il faut qu'on y aille toutes les deux pour arracher un contrat, coûte que coûte. On n'a pas le choix.
Julie opina du chef. Elle connaissait la situation et approuvait le volontarisme de sa patronne. Elle s'interrogeait juste sur la qualité de ce marché et quand Mélanie lui donna les détails, elle émit un léger doute sur la réussite. Comment deux femmes allaient pouvoir convaincre dans ce pays de machos avérés ? Mélanie n'y alla pas par quatre chemins :
- Ma chère, selon toute probabilité, il va falloir coucher. Je ne te force pas la main. A deux, on aura plus d'arguments mais si tu ne veux pas t'allonger, je comprendrai et j'irai seule. Le monde des affaires est cruel et il faut se défendre avec ses moyens. Sur ce point, nous en avons aussi, nous les femmes.
Julie ne répondit pas immédiatement. Elle considéra la situation avec le plus d'objectivité possible. L'enjeu, en effet, était de taille. Il y avait une entreprise et des emplois à sauver. Quels étaient ces arguments ? Avec Mélanie, elles se ressemblaient tellement qu'on croyait parfois qu'elles étaient soeurs. Une différence d'âge de dix ans, certes, 40 ans et 30 ans mais la même chevelure blonde et authentique, la même peau blanche réfractaire au bronzage, le même gabarit menu, petits seins, petit cul, petits pieds, petites mains manucurées, les mêmes yeux bleus, le même tempérament de bosseuses parfois autoritaires avec les salariés hommes ou femmes, le même goût pour le jogging qu'elles pratiquaient souvent ensemble, le même appétit sexuel servant de défouloir après des journées harassantes, l'une avec son conjoint (Mélanie), l'autre avec son compagnon du moment (Julie). Et c'était justement le point crucial de cette conquête de marché, ce que Julie pointa :
- En somme, il va falloir faire les putes pour notre boite et évidemment sans en parler à nos chers et tendres, c'est ça ?
- Sans en parler, c'est à toi de voir mais en effet, moi, je n'en parlerai pas. Cela dit, j'espère encore qu'on ne sera pas obligées de faire les putes, comme tu dis. Notre charme suffira peut-être. Mais je préfère te parler de cette éventualité pour que tu te tiennes prête si tu m'accompagnes et ne fasses pas tout capoter pour sauver ta vertu.
Julie ne balança pas longtemps. Après tout, ce serait peut-être un simple mauvais moment à passer. Sans compter qu'elle ne connaissait même pas physiquement ceux qu'elles devraient séduire. Si l'un d'eux était beau mec, elle aurait moins de mal à ouvrir les cuisses. Elle serait un peu comme une espionne des temps jadis, quand il fallait coucher pour le bien du pays. Et certaines y avaient même pris du plaisir... Bref, elle accepta la proposition de Mélanie.
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Quelques jours plus tard, elles débarquaient dans un aéroport surchauffé avec un accueil à la hauteur de la température ambiante. Elles portaient l'une et l'autre une tenue blanche à dos nu fermée jusqu'au cou sur le devant mais révélant l'absence de soutien-gorge et fendue sur le côté pour découvrir leurs jolies jambes. Elles virent d'emblée dans le regard de leurs hôtes venus les accueillir qu'elles avaient touché juste. Ils adoraient les blondes à peau laiteuse. Et les seins libres sous les robes. Affichant ainsi leur sexualité, Mélanie et Julie jouaient d'emblée leurs atouts alors qu'elles ne s'étaient même pas mises autour d'une table pour discuter des choses sérieuses. Cela viendrait plus tard après avoir pris possession de leur chambre climatisée dans leur luxueux hôtel, ayant exigé de ne pas être séparées.
Leurs interlocuteurs se révélèrent être un père et son fils, patrons de l'entreprise familiale visée par les deux femmes. Le père, un quinquagénaire grisonnant au corps adipeux, tranchait avec le fils qui rappela aux visiteuses Omar Sharif jeune, dans le film "le docteur Jivago". Mais tous deux se montraient séducteurs, multipliant les prévenances, s'inquiétant du confort des visiteuses, s'étonnant juste qu'elles aient insisté pour être hébergées dans la même chambre, il est vrai très vaste comme elles s'en aperçurent une fois entrées, avec deux grands lits séparés. Elles n'avaient pas l'intention de s'attarder et demandèrent à discuter rapidement de leurs affaires. Ce qui fut conclu pour le lendemain, Mélanie et Julie ayant besoin de récupérer du voyage. Avant de dormir, elles évoquèrent leurs hôtes pour déduire que le fils était beaucoup plus attrayant que le père, mais attendant d'en savoir plus sur leurs intentions pour établir un plan d'attaque. Si c'était nécessaire.
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Elles se présentèrent le lendemain en jouant sur leur ressemblance qui, il est vrai, était frappante. Elles portaient une robe bustier dégageant leurs épaules, toujours sans soutif, et leur arrivant à mi-cuisses. A voir le regard courroucé des rares femmes évoluant dans l'entourage des deux entrepreneurs, lesquels n'en finissaient plus d'être aimables, elles comprirent qu'au moins, l'enjeu de la séduction serait accompli.
Il fallut néanmoins négocier pied à pied le contrat, mais un protocole d'accord finit par sortir des discussions. Les secrétaires le mettraient en forme pour une signature le lendemain, après qu'on eut fêté la concordance le soir même. Mélanie et Julie déduisirent que c'était cette soirée qui serait décisive. Devinant ce qu'elle pourrait comporter, elles réclamèrent qu'elle ait lieu à leur hôtel, avec en arrière-pensée que s'il fallait "coucher", autant que ce soit dans leur chambre à deux lits où elles pourraient se soutenir moralement et surtout éviter leur séparation au cas où ça tournerait mal. Le père et le fils n'y firent pas objection, l'hôtel étant à même d'organiser un somptueux diner.
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Mélanie et Julie s'étaient résignées à "passer à la casserole" pour obtenir ce fichu contrat. Mais au moins que l'opération soit réussie, ce qui ne tombait pas sous le sens pour une épouse et une compagne qui ne faisaient pas dans le libertinage. Une discussion serrée s'engagea entre les deux collaboratrices.
- Bon, je te préviens, je prends le jeune et je te laisse le vieux, indiqua Mélanie.
- Ah bon ? Et pourquoi donc ?
- Parce que c'est moi la patronne, tiens.
- Et pourquoi on ne tirerait pas au sort ?
- Parce que je n'ai jamais de chance à ce genre de jeu. Mais n'en fais pas une maladie. Tu tailles une bonne pipe au type, pense à la chanson de Régine "ouvre la bouche ferme les yeux tu verras ça ira mieux" et basta. Il ne tiendra pas longtemps. Moi, en revanche, ça risque de durer un peu.
- Plains-toi. En couchant avec Omar Sharif, tu pourras te prendre pour Julie Christie.
Mélanie rit et glissa :
- Je ferai la pute, comme toi, et pour la bonne cause. Bon, si on s'habillait maintenant ?
Elles sortirent de leur valise la tenue de gala qu'elles avaient prévu : une robe longue de couleur différente mais taillée de la même manière, avec un décolleté en pointe allant jusqu'au nombril et aux lombaires, tenu par de fines bretelles. Un souffle de vent suffisait pour que la robe tombe à leurs chevilles et les découvre en string. Impossible de ne pas penser au sexe en les voyant. Elles n'avaient jamais porté ces robes en présence de leur conjoint puisqu'elles les avaient louées pour l'expédition aux frais de la boite.
Quand ils les virent dans le petit salon réservé pour les agapes, les deux entrepreneurs locaux eurent un décrochement de la mâchoire qui en disait long sur l'effet produit par les deux Françaises. Comme celles-ci l'avaient décidé, l'une fit des ronds de jambes au père et l'autre au fils. En vraies comédiennes, elles leur manifestèrent un intérêt fait de chatteries qui convainquit assez vite les deux hommes de leur bonne fortune. Ils allaient les baiser, ces deux blondes graciles à peau diaphane, avant de signer quoi que ce soit. Et elles ne demandaient que ça. C'est du moins ce qu'ils pensaient.
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Le dîner plantureux et épicé se prolongea jusqu'à une détente générale. En s'asseyant sur le giron du père, Julie sentit sa queue durcie sous ses petites fesses rondes. Il est vrai qu'il avait glissé sa main dans son décolleté en pointe et titillé les pointes de ses seins nus que ce contact manuel avait raidies. Mélanie avait fait de même avec le fiston, histoire de bien montrer qu'elle aussi était "open". Et c'est la croupe frétillante que toutes les deux entrainèrent les deux hommes dans leur chambre dans l'esprit de "quand faut y aller faut y aller". Et plus vite ce serait fait et mieux ce serait. C'est d'ailleurs pour cela qu'à peine entrées, elles se débarrassèrent de leur belle robe et la suspendirent sur les cintres pour ne pas la froisser, apparaissant vêtue de leur simple string qu'elles firent glisser le long de leurs petites jambes. Elles étaient aussi nues qu'on peut l'être, menues et graciles, prêtes au combat.
Poussés chacun sur un lit, les deux hommes se laissèrent dévêtir par les deux impatientes en se méprenant complètement sur cette fébrilité. Ils bandaient dur, y compris le père qui, à la surprise de Julie, présentait un organe bien supérieur en taille à celui de son compagnon légitime.
Elle le fit s'allonger sur le lit et l'emboucha séance tenante en pensant à la chanson de Régine tandis que sur le lit voisin, Mélanie faisait de même avec le faux Omar Sharif, tout autant membré que son père.
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La chambre s'emplit de bruits de succion. Le père savourait, les mains sous sa nuque, l'ardent pompier de la jolie blonde, laquelle l'accompagnait d'une pression des couilles pour accélérer l'éjaculation. Mais le quinquagénaire lui fit comprendre qu'il en voulait davantage et la saisit à pleines mains pour qu'elle s'empale sur lui. Julie n'avait pas prévu ce scénario mais ne pouvait plus se dérober. Elle s'empala avec précaution vu le volume de l'homme, reçut illico une sensation inédite qui lui fit oublier le gros bide qu'elle chevauchait et se mit à onduler, étonnée de cette intrusion massive pas si désagréable, finalement, mais avec l'intention d'en hâter l'issue à grands coups de fesses.
Sur le lit voisin, Mélanie se faisait pilonner par le fils, pressant ses reins de ses talons et à entendre ses gémissements, ses "yes yes !", à voir son visage déformé par un rictus de plaisir, Julie comprit qu'elle ne simulait pas, qu'elle prenait bel et bien son panard, la salope, et elle lui en voulut de ne pas lui avoir permis au moins un tirage au sort. En attendant, plus elle ondulait sur la bite du père, plus celui-ci semblait béat et ravi de cette partenaire aussi chaude. Et il durait. Même en glissant une main dans son dos pour une nouvelle pression de ses couilles n'y changea rien. Il fallait à tout prix hâter le processus. Julie se dit que son compagnon aurait giclé depuis longtemps devant sa frénésie.
Pendant ce temps, Mélanie se faisait prendre en levrette, la croupe mouvante, la langue entre les dents, passant à l'évidence un bon moment. Julie décida de l'imiter, face à elle. Ce serait bien le diable si son petit cul, ajouté au spectacle de Mélanie en extase, ne ferait pas éjaculer l'insatiable quinquagénaire. Elle était même disposée à se faire sodomiser, privauté qu'elle n'accordait qu'exceptionnellement à son compagnon, si cela permettait d'arriver à ses fins. Mais l'homme au gros bide continuait à la ramoner, rabotant ses parois vaginales en roulant des hanches et Julie se demanda un bref instant s'il n'allait pas réussir à la faire jouir car elle n'avait jamais eu un engin pareil dans son tréfonds. Elle était bel et bien en feu, tout comme Mélanie qui accumulait les orgasmes bruyants.
Prise d'une soudaine inspiration, Julie parvint à se détacher et à se mettre sur le dos, cuisses ouvertes, et dit à l'homme : "come, fuck me", histoire d'ajouter du verbe cru à son dynamisme. Elle aurait décidément tout fait. Aussitôt pénétrée par le chibre épais du ventripotent et pendant qu'il la besognait bras tendus, elle réussit à atteindre son trou du cul et y enfonça son doigt, à la recherche de sa prostate. C'était son truc infaillible pour faire jouir son compagnon quand il avait du mal à éjaculer. A la fois sidéré et subjugué par cette audace, l'homme poussa un grognement et Julie sentit un flot de sperme envahir son déduit. Enfin, ça y était. Mais à quel prix. Elle était en nage malgré la climatisation de la chambre. La scène s'était déroulée devant l'autre couple, assis sur le lit, comme au spectacle après avoir atteint son nirvana quelques minutes plus tôt.
- Super, tu l'as eu ! gloussa Mélanie, avec un culot qui agaça Julie. La patronne avait pris son pied et pas elle, cela allait sans dire.
Puis les deux femmes filèrent à la douche, considérant leur mission accomplie, se félicitant mutuellement de leur abnégation, même si Julie n'était pas dupe. Le sacrifice avait été bien davantage de son côté. Mais l'essentiel était réalisé, on pourrait enfin signer ce satané contrat. Quand elle revinrent dans la chambre, une serviette nouée autour de leur torse, les deux hommes s'étaient rhabillés, visiblement ravis et leur firent un baise-main avant de s'éclipser et leur donner rendez-vous au lendemain matin.
Cette fois, elles se présentèrent sans en rajouter dans la séduction, seulement vêtues d'une tunique sur pantalon corsaire. Les femmes d'affaire prenaient le dessus sur les amazones. Mais alors qu'elles s'apprêtaient à gagner la table pour l'ultime examen du contrat, le faux Omar Sharif se tourna vers Julie et lui dit :
- Before, I want to fuck you.
Les deux femmes restèrent interdites. La signature devait donc dépendre de l'acceptation de Julie d'aller au lit avec le fils. Sa première réaction fut de résister, approuvée par Mélanie qui indiqua que la soirée précédente avait largement donné satisfaction. Mais la figure fermée du fils leur fit comprendre qu'elles devraient boire le calice jusqu'à la lie.
- Allez, vas-y, qu'on en finisse, dit Mélanie à sa collaboratrice, qui se résigna à accompagner l'homme dans la chambre dont elle venait à peine de rendre les clés. Julie tromperait donc son compagnon pour la deuxième fois. Mais elle se vengerait en étant la plus passive possible.
C'était en tout cas son intention. Mais quand elle fut nue avec l'homme nu, son corps prit peu à peu le pouvoir sur sa tête. D'abord parce que c'était incontestablement un bel homme et elle n'était pas de bois. Ensuite parce qu'il l'entreprit d'emblée par un cunni et c'était le point faible de Julie. Il était tellement adroit qu'elle se mit à gémir, à onduler, à mettre la main sur sa tête pour l'inciter à poursuivre. Au fond d'elle-même, Julie était restée frustrée de la soirée de la veille alors que Mélanie avait transgressé sa vie conjugale comme elle mais en y prenant plaisir. La langue agile du jeune homme fit prendre conscience à Julie qu'elle avait envie de baiser. Là, maintenant, tout de suite.
- Come, please, come, gémit-elle.
Quand il la pénétra, elle encercla aussitôt son dos de ses petites jambes pour accompagner ses coups de boutoir. En appui sur ses bras, il dominait ce petit corps fragile et blond mais si bien proportionné, et à la peau si blanche qu'il en fut survolté. Le bas-ventre mouvant de Julie et ses gémissements d'extase le rassuraient, il ne lui forçait pas la main. Elle baisait, la jolie Française, c'était clair. Et il la baisa longuement, durement, presque sauvagement et c'était exactement ce qu'elle voulait. Tout le contraire d'un coït conjugal. Elle ne le savait pas encore mais sa vie sexuelle ne serait plus tout à fait la même après s'être fait ainsi défoncer, atteinte dans ses profondeurs les plus intimes, révélant une animalité que son compagnon et les précédents n'avaient jamais révélée. Mais c'est une autre histoire.
Il la prit dans diverses positions, la vit sourire pendant qu'elle le chevauchait, les mains sur ses abdominaux saillants comme pour en apprécier la fermeté et ce sourire en disait plus long que n'importe quel propos d'adhésion. Quand il la prit en levrette et manifesta son intention d'entrer dans son petit cul après avoir copieusement humecté son anus rose, elle tourna vers lui son visage angélique et dit simplement : "yes, come". Quitte à baiser avec un inconnu, autant que ce soit complet. Et sa bienveillance lui fit connaitre le premier orgasme anal de sa jeune vie. Ce qu'elle réalisa plus tard quand, revenu à elle-même, elle comprit qu'elle s'était "comportée comme une pute" comme elle le déplorait auparavant.
Mais pas pour rien. L'accord fut finalement signé et toutes les deux s'en revinrent au bercail soulagées. L'entreprise pourrait continuer et les emplois seraient préservés. Mais personne, évidemment, ne sut quel prix elles avaient dû payer. A commencer bien entendu par leurs conjoints, heureux de l'issue et de récupérer leur moitié.
Quant aux relations personnelles entre Mélanie et sa collaboratrice, elles furent forcément renforcées par leur secret commun. Mais elles n'en parlèrent jamais autrement qu'avec des allusions, le sourire aux lèvres, plus complices que jamais.
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Commentaires du récit : Des entrepreneuses entreprenantes
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