ACCUEIL > Bi-sexuels > Récit : Du sexe pour tous 14

Du sexe pour tous 14

+34

Lue : 2879 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 31/05/2013

Découvrez les filles coquines près de chez vous :

Entre deux... mon cœur balance.

Finis les scrupules. La fin justifie les moyens. Le chemin vers Lili passe par le sexe de Pauline ? Je prendrai plaisir à emprunter cette voie. Nous sommes dans l’appartement de Robert. Tout naturellement Pauline balance sa veste sur une chaise, se tourne vers moi, déboutonne sa blouse, la retire et tourne sur elle-même
- Veux-tu dégrafer mon soutien-gorge ?

Ce jeu était fréquent au temps de Lili. Je fais sauter deux agrafes dans le dos. Pauline tire la lingerie vers l’avant. Mes mains suivent le déplacement des bretelles sous les bras et se referment sur les globes fermes si doux au toucher. Mon ventre se colle au dos de la séductrice, je lui fais sentir l’augmentation de volume et d’orientation de ma verge au contact de sa croupe. Ses seins durcissent leurs tétons entre mes doigts. Ma bouche se pose sur la chair de la nuque, le souffle de ma respiration y fait courir des frissons et mes lèvres embrassent la peau du cou sous l’oreille. Mon baiser ventouse aspire cette chair, je veux donner l’illusion de la passion, je veux donner du plaisir à la femme qui me livrera Lili. Je suce le cou, je pétris les seins, je frotte mon sexe contre l’arrondi des fesses. Elle est femelle, je suis mâle, elle veut se donner, je m’empare de ses sens. Mon suçon la fait frémir puis gémir.
- Oh ! Tu me marques, fais attention s’il te plaît. Et puis non, continue, fais de moi ta chose.
Je caresse les seins, les côtes. De ses mains libres Pauline défait sa jupe. Son string est son dernier rempart. Elle réussit un demi-tour entre mes bras, jette les siens autour de mon cou, sa bouche se tend, je l’embrasse. C’est un vrai baiser d’amoureux. Etonnant. Moi, si fidèle jusqu’à ce jour.

Pauline, collée à moi entreprend de me déshabiller, mon tee-shirt passe au dessus de ma tête, des doigts courent sur mon torse, me caressent, fouillent les poils, descendent, s’en prennent à ma ceinture. Le baiser dure, nos lèvres s’écrasent, tournent. Je reçois sa langue contre mon palais, mon pantalon couvre mes pieds. Tout se passe en même temps, j‘ai l‘impression de vivre un naufrage, mes valeurs foutent le camp. Les seins de Pauline se frottent contre ma poitrine. Oh! Le merveilleux contact. Nos bouches se séparent, les seins glissent vers mon estomac, perdent ma peau. Pauline est accroupie devant moi, agrippe la ceinture de mon slip, le baisse, le balance.
- Qu’il est beau !
Elle fixe mon érection. Elle semble étonnée ;
- Je te demande pardon. L’autre fois je t’ai traité d’impuissant, je ne savais pas, tu étais habillé. Tu as une belle verge. Tu permets.
Ses doigts d’abord la saisissent, la caressent d’une extrémité à l’autre, l’immobilisent. La bouche suit, dépose sur le gland dégagé des bisous légers puis enveloppe mon nœud dans deux ou trois centimètres de chaleur humide. La sage petite femme de Robert est une experte de la fellation, elle aurait sa place au resto tenu par son époux. Mais le faiseur de cocus est un jaloux. Il se paie les femmes des autres ou les offre , il protège la sienne. Pauline avait accepté de prêter son concours uniquement pour décider Lili à venir renforcer l‘équipe de Robert. Comme Lili s’est précipitée parce qu’elle me croyait violeur, Pauline a assisté à une ou deux séances, sans prêter main forte. Pourtant elle est douée. Je suis obligé de stopper son élan, sinon je lui noierais la gorge.

Sous la douche les jeux de mains continuent. Nous nous savonnons l’un l’autre. Pauline roucoule au passage de mes mains sur ses seins. Je frotte son entrejambe, elle me lave particulièrement les bijoux de famille. Sous le jet nous nous rinçons, tendrement enlacés. Nous chahutons avec les serviettes et nous finissons couchés sur le lit conjugal. La vengeance pour Pauline a un goût de sacrilège, la couche du couple n’est plus sacrée puisque Robert a triché, notamment avec Lili. Pauline se donne avec allégresse, ouvre ses cuisses et m’appelle sur elle. Nous disposons de trop peu de temps. Nous écourtons les préliminaires, je m’allonge sur son tronc et relève ses jambes. Elle referme ses pieds sur mes fesses, je la pénètre. Elle serre ses bras autour de ma poitrine, veut compléter l’union de nos sexes par celle de nos bouches. C’est une femme ardente et déterminée, elle se tend pour faciliter la pénétration, ses efforts ponctués de gémissements rythmés la mènent rapidement à l’orgasme. Mes réserves de sperme de mari abandonné explosent, je me répands longuement en saccades dans le vagin accueillant. Nous restons unis et Pauline me fait une déclaration d’amour inattendue, courte et troublante.
- André, je suis amoureuse de toi. Après mon faux témoignage, j’ai été prise de remords. La conduite de Robert est loin d’égaler la tienne. Je t’aime sans espoir. Ce que nous venons de vivre ensemble a été un des meilleurs moments de ma vie.
- Tu es une amante formidable. J’ai ressenti un grand bonheur entre tes bras. N’oublie pas ta promesse de révéler la vérité à Lili.
- Je la tiendrai, j‘ai une dette envers toi. Si Lili, malgré tout, ne veut plus de toi, sache que je serai toujours à ta disposition. Tu reviendras ?

Ce n’est pas le moment de la désespérer. Je la remercie d’un baiser :
- Il serait préférable de prendre des rendez-vous chez moi.
- C’est vrai. Oh ! Je dois aller chercher mes enfants. A quelle heure es-tu à la maison demain ?
- Demain ? Vers dix-huit heures. Pourquoi ?
- Tu verras, attends-moi.

Après le vide complet, après la dure solitude, j’aurais deux femmes ? Lili et Pauline. Nouvelle source d’embarras.

A 18 heures frappantes Pauline est à ma porte. Elle entre et ne me laisse pas le choix, elle m’embrasse gentiment, fait un pas en arrière, ouvre sa gabardine sur un corps nu. Nu et si bien entretenu. J’admire sa poitrine émouvante, la souplesse de sa taille et la générosité des hanches avant d’arrêter mon regard sur les friselis de son pubis. Là-dessous naît la fente de son minou. Elle connaît l’appartement. Le souvenir de notre union d’hier m’a hanté toute la nuit et toute la journée; je suis incapable de résister à cette tentation osée. Je me dis : « C’est le moyen de reconquérir Lili. » Suis-je honnête avec moi-même en me laissant pousser vers mon lit par cette autre femme ?
- Vite André, fais-moi l’amour, j’ai tellement envie de toi.

La gabardine atterrit sur une chaise, Pauline se laisse tomber sur le dos, ses jambes pendent, elle les replie, pose ses talons sur le bord du matelas, place ses mains sous ses genoux, son sexe s’étale sous mes yeux. Je le salue d’un baiser, je le caresse longuement du plat de la main. La fente sollicitée s’ouvre légèrement, laisse apparaître le rose tendre des nymphes. Cela vaut bien un baiser plus appuyé et l’introduction d’un index entre les lèvres. J’aime l’odeur suave et enivrante qui monte de la crevasse, je veux savourer ce fruit mûr rose-rouge éclaté comme une grenade : Ma langue, mes lèvres et mes doigts s’en emparent et Pauline ne tarde pas à faire entendre son plaisir. J’oublie tout ce qui n’est pas l’instant présent, je pointe mon gland sur la chatte affamée, je revisite ce vagin qui m’attend. Je possède Pauline avec tendresse, son regard me redit son amour muet. Je me sens si bien en elle. Elle est aussi attentive à mon plaisir qu’au sien. A cette allure, je m’enflamme, je deviens mâle et cette femme bénéficie d’un élan du corps et du cœur insoupçonné : sexuellement notre entente est parfaite, nous connaissons ensemble une jouissance qui nous anéantit pendant quelques douces minutes. Pauline la première reprend des forces :

- Si tu le souhaites, allons ensemble à la boutique de Lili et mettons les choses au point. Je lui raconterai comment à l’instigation de mon mari j’ai menti, pourquoi je t’ai accusé de viol et quand j’ai fabriqué la preuve de ma culotte entre les coussins. Cela la convaincra-t-il ? Elle a reçu mon faux témoignage sans le plus petit doute. Un peu comme si elle l’attendait pour se libérer d’une contrainte.
- Il ne me paraît pas judicieux de t’accompagner. Elle est remontée contre moi et ne voudra pas t’écouter si je me présente devant elle. De plus, rien ne presse, je voudrais d’abord vérifier le degré d’intimité entre elle et ton mari.
- Si comme tu le crois Robert lui rend régulièrement visite, nous pourrions constater que les amants se retirent dans les cabines pour leurs petites affaires.
- D’accord, je viens avec toi. Promets-moi de ne pas faire de scandale aujourd’hui, de te montrer patiente. Il me faut du temps, je tiens à élaborer un plan efficace. J’aurai un jour besoin de ton aide.
- Elle t’est acquise, comme mon corps et mes sens.

A notre arrivée l’écriteau de fermeture temporaire pend déjà derrière la vitre de la porte d’entrée. On ne voit personne dans le magasin.
- Ils sont cachés ? Que font-ils ? Mon mari n’a rien à acheter, donc rien à essayer dans les cabines.
- Ils font à l’abri des regards ce que la loi ne permet pas de faire en public. Attendons 19heures 30, à la fermeture nous saurons qui est à l’abri dans les cabines. D’ailleurs tu as utilisé l’installation, faut-il te le rappeler. Ne nous montrons pas, laissons croire que leur manège nous échappe, de façon à ne pas les obliger à prendre trop de précautions.
- J’ai envie de tuer mon mari. Il est là, à deux pas en train de tamponner Lili. C’est dégoûtant.

Pour moi c’est presque une consolation de reconnaître Robert lorsqu’ils sortent main dans la main comme des amoureux. Je contrôle l’impulsive Pauline en la serrant bien fort contre moi et j’ai une excellente raison de l’embrasser à quelques mètres des personnages adultères : je veux l’empêcher de crier des injures. Le baiser lui cloue le bec et sa façon d’y répondre montre que cela ne lui déplaît pas. Au contraire, je suis obligé de mettre fin à l’aimable exercice pour ne pas scandaliser de jeunes passants.

- Je suis convaincue. Je suis cocue. Que comptes-tu faire ?
- Je voudrais m’introduire dans le resto et étudier le comportement de Lili. Mais il me faudrait un déguisement. J’aimerais avoir le trousseau de clés qui me permettrait de circuler à l’intérieur.
- Si tu acceptes de me recevoir chez toi dans quarante-huit heures, je te procurerai un double de toutes ces clés. C’est tout ?
- J’agirai en fonction des résultats de mes observations. Un grand principe doit me guider : être calme et patient. Tout vient à point à qui sait attendre.
- J’envie ta patience et je m’en inspirerai dans mes relations avec mon homme. Un jour le traître regrettera. Ce soir, au lit je le mettrai à plat. Si Lili l’a pompé, je le ferai souffrir davantage. J’y mettrai tout mon savoir-faire, je l’épuiserai et demain Lili n’en tirera rien de bon, il sera vide, mou, fatigué. Il veut deux femmes, il va apprendre à me connaître. Je vais utiliser mes doigts pour le branler, le sucer et lui tirer son foutre. Dans son sommeil s’il le faut je continuerai à le traire. S’il veut se dérober j’irai le ridiculiser. Il va se repentir de s’être servi de moi pour faire revenir Lili.
Pour ma part, à proximité de son domicile, je partage un dernier baiser merveilleux et j’apprends combien elle peut envoûter un homme. L’idée de l’épuisement sexuel de l’amant de ma femme me réjouit sur le chemin de ma demeure. Il sera puni par où il pèche, asséché par sa légitime, incapable de satisfaire la mienne.

Il m’en a coûté une séance supplémentaire au lit avec Pauline, j‘ai les clés. En réalité je suis prêt à lui demander beaucoup d’autres services pour dépenser mon temps de façon aussi agréable avec elle. Je la trombine avec joie et je deviens capable de ressentir du contentement à l’idée de rendre à son mari les cornes dont il m’a affublé. Plus nous nous rencontrons, plus nos corps s’apprivoisent, mieux nous faisons l’amour. L’absence de Lili finit par ne plus me peser. Pauline m’a narré par le détail le supplice imposé à son mari. Sous prétexte de pimenter leurs relations conjugales, elle lui a bandé les yeux d’abord, puis liés les mains dans le dos. Pendant toute une nuit elle lui a arraché le contenu de semence. Robert a souffert, étonné par les besoins surprenants de ce nouveau printemps, il n’y a pas vu malice et s’est dit disposé à recommencer. Pauline jure de le faire maigrir au cours des nuits prochaines. Elle ressent un plaisir sadique à priver Lili du plaisir de jouir par Robert.
- Elle se trouvera bientôt en manque, la briseuse de ménage.

De fait, ce soir, Robert ne s’est pas présenté à la boutique. Le lendemain Lili n’a pas eu à pendre le fameux écriteau d’absence temporaire. Robert n’ose plus se montrer de peur de paraître ridiculement incapable d’avoir une véritable érection. L’acharnement de Pauline à exiger l’accomplissement du devoir conjugal le met hors d’état de nuire en dehors de son foyer. Robert devient une espèce de castrat à cela près : au lieu de grossir comme un chapon, il perd du poids et maigrit à vue d’œil.
- Un bon coq est maigre, s’enthousiasme Pauline. Je ne lui laisserai que la peau et les os. Plus aucune femme ne voudra de lui.

.Muni des clés, je visite le club hors les temps d’exercice. Je remarque peu de changement.
Côté dame ont été ajoutés des tabourets hauts. Les deux salles du fond sont vides. Le projet de les meubler est passé à la trappe. Je repère à l’arrière de la bâtisse l’entrée réservée aux dames. Ce soir séance d’observation.

Je repars surveiller à distance la fermeture de la boutique. Lili me conduit sans le savoir à sa nouvelle demeure. Curieusement elle a loué le studio où je m’étais réfugié pendant le break. Elle y entre, en ressort un quart d’heure plus tard, traverse la rue et pénètre sous l’enseigne ADDC. Je passe à l’arrière par l’entrée des femmes et j’occupe une des deux chambres vides. J’entrouvre la porte et, par la porte vitrée, je jette un coup d’œil côté dames. Du premier trou sort une bite normale. Une bonne femme bien ronde fonce vers la chose, colle son flanc droit au mur, prend le sexe en main, crache de la salive sur la tige et se met à la parcourir en un lent aller-retour. A l’opposé un petit groupe surveille les opérations, avertit les femmes libres quand un homme envoie sa queue à travers le trou. Le staff de l’entreprise comprend à ma surprise trois personnes. Je reconnais Robert, Lili et Pauline. L’épouse colle à son mari, Lili tourne autour du couple, s’ennuie. Pauline veille au grain

Au premier rang, la quinquagénaire en bikini joue du pipeau, elle a placé les pouces sous le tube, les autres doigts pianotent sur la partie supérieure de l’instrument qui n’est pas dans sa bouche aux lèvres épaisses. Elle se lasse, ses mâchoires fatiguent. Relevée elle fait demi-tour, présente son fessier à la tête chercheuse, prend appui de sa main gauche sur le tabouret, reprend dans sa droite la chair qui sort du trou et la dirige vers sa vulve. Je la vois bouger du cul, se coller à la paroi et poser sa poitrine sur le dessus du tabouret qu’elle agrippe des deux mains. Pauline pousse Robert vers la tête de la bonne grosse, descend le zip de son pantalon et en extirpe un oisillon recroquevillé. Elle appelle Lili à la rescousse. A deux elles obtiennent un petit miracle, le pénis se redresse mollement, assez toutefois pour que la femme prise en sexe côté trou puisse sucer la verge moribonde du directeur du centre. Pauline et Lili l’abandonnent aux soins de cette femme pleine de bonne volonté qui a la joie de se faire bourrer par les deux extrémités. Pauline toise Lili, hausse les épaules, contente d’avoir montré à sa rivale le peu de vigueur de la lance qu’elles partagent. Lili passe à un autre box. Pauline domine l’amant et sa maîtresse.
Elle devine ma présence, se tourne vers moi et de la main gauche me fait un petit bonjour. Elle délivre Robert de la bouche goulue et à son tour gobe la tige molle. Lili les regarde, triste, résignée.

Pauline est venue à ma rencontre.
- Tu as raison André, tout est affaire de patience. Je suis sur le point de dresser mon mari. Laisse-moi une ou deux semaines et j’irai chez Lili. Sois discret quand tu viens constater mes progrès.

Une dizaine de jours plus tard Pauline a envie de faire l’amour avec moi. Elle a besoin de mon réconfort pour son prochain combat, pour trouver le courage d’affronter Lili. Me rendre Lili, c’est me perdre reconnaît-elle en pleurant.
- Réfléchis, nous serions si bien ensemble. Tu ne sais pas. Je te donnerai cette preuve d’amour, j’avouerai mon mensonge à ton ex. Aime-moi une dernière fois.

Ce sont nos adieux, déchirants. Je lui montre ma reconnaissance, elle tente de me prouver qu’elle est la meilleure. Nos ébats durent, la séparation est un crève-cœur. Pauline sera honnête, elle espère pourtant que Lili ne reviendra pas en arrière. Je suis malheureux de devoir renoncer à l’une pour conserver l’autre.

Le lendemain, jeudi, je reprends place dans mon observatoire. Nouvelle surprise sur le coup de vingt heures : l’équipe dirigeante est incomplète, il manque Lili. Elle n’arrive pas. Robert est remis à contribution par Pauline. Dès qu’une femme s’appuie sur le tabouret pour livrer son vagin ou ses fesses au mâle dont elle a astiqué le sexe, Pauline pousse Robert débraguetté vers la bouche libre et le fait sucer. Le pauvre épuisé sous son toit par son épouse, est achevé ici par des nanas fières de sucer le maître des lieux. La soirée se termine, Lili ne s’est pas présentée : Où est-elle ? Est-elle victime d’un accident, a-t-elle été attaquée à la sortie de son travail, a-t-elle un nouvel amant ? Je m’en vais soucieux.

Devant ma porte, quelqu’un est assis sur les marches. Mon cœur bondit de joie, je reconnais la silhouette de la personne qui se lève à mon approche : c’est Lili. Lili m’attend, Alléluia !
- Bonsoir André. Puis-je te dire un mot ?
- Bonsoir Lili. Enfin, viens dans mes bras.
Elle marque un temps d’hésitation, se mord la lèvre inférieure. Je tends mes bras et avance, je l’emprisonne, je ne veux pas la voir partir. Je referme mes bras autour d’elle. Elle cache son visage dans ma veste. Je romps le silence :
- Ne restons pas sur le trottoir, entrons, nous serons mieux à l’intérieur. Comment vas-tu ?
Je prends sa main, je l’entraîne.

- Je viens te demander pardon. Pauline est venue me parler cet après-midi. Elle m’a tout dit. Mon Dieu, j’ai été horrible et injuste avec toi. Pardon d’avoir prêté attention à ses accusations de viol. Pardon.
J’essuie ses larmes, elle paraît sincère et désolée.
- Tu es là. C’est l’essentiel ! Je t’aime. Tu restes ?
- Veux-tu encore de moi ? Malgré tout ce que j’ai dit, bien que je t’aie chassé et quitté ?
- Je t’attends depuis si longtemps. Je suis si heureux de ton retour. Mais toi, veux-tu encore de moi ? Que t’a raconté Pauline ?
- Tout : que Robert l’avait poussée à te tendre un piège, que tu avais refusé de faire l’amour avec elle, qu’elle avait glissé sa culotte sous un coussin pour pouvoir t’accuser de viol. Je n’aurais pas dû la croire. Robert me voulait pour lui, il a utilisé sa femme afin de nous séparer.
- Viens t’asseoir sur mon genou. Dis-moi que tu m’aimes. Cette fois tu la crois ? C’est tout ?
- Oui. Pourquoi, qu’aurait-elle pu me dire d’autre ?
- Rien.

A quoi bon remuer le passé. Je ferme les yeux sur sa relation avec Robert, sur l’utilisation des cabines d’essayage avec Robert ou avec Pauline. Pourquoi lui parler de ma liaison avec Pauline ? Je veux juste connaître ses projets.
- Tu vas toujours au resto du sexe ? Tu vas continuer ?
- Non, je n’y retournerai plus. Robert n’a plus besoin de moi. Depuis trois semaines c’est Pauline le chef. Elle a trouvé un moyen de pression sur lui. On chuchote une histoire étrange. Nous aurions laissé entrer des filles mineures, elles auraient fait leur initiation sexuelle devant les trous. Ces filles ont triché sur leur âge; notre contrôle d’identité n’a pas été assez sévère. La menace de fermeture a abattu Robert. Pauline en a profité et a imposé son autorité. Si tu voyais le malheureux Robert, soumis, humilié, il t’inspirerait de la pitié : le spectacle est insoutenable.
- Tu quittes ton ami dans les difficultés ?
- Pauline tient parfaitement l’affaire. Je la gêne, elle me le fait sentir. Depuis cet après-midi et ses aveux je la déteste. De plus mon magasin réclame plus d’attention en ces temps de crise. Enfin et surtout j’ai besoin de toi. Tu me manques depuis si longtemps. Pourquoi n’es-tu pas venu t’expliquer ?
- Pauline mentait et tu avais cru si facilement son histoire. Tu avais besoin de prendre l’air. Tu n’avais plus confiance en moi. Tu me croyais criminel. Il était inutile de tenter de me disculper.
- Heureusement, le remords a rongé Pauline. C’est-ce qu’elle prétend. En réalité elle me pousse dans tes bras pour se débarrasser de moi, comme si je couchais avec Robert. Non, mais tu te rends compte de sa folie.
Lili est-elle inconsciente ? Elle recommence à mentir. Cette fois c’est insupportable, je craque :
- Lili, que faisiez-vous, Robert et toi dans les cabines d’essayage ?
- Oh ! Qui t’a raconté des énormités pareilles ?
- Je t’ai vue entrer avec Robert. Pauline vous a vus elle aussi entrer et sortir de ces recoins.

La sonnette de la porte interrompt notre conversation. J’ouvre, Pauline entre.
- Alors, elle est revenue ? C’est le moment de choisir.
Lili intervient :
- De quel choix est-il question ? André, répond.
Pauline ne se démonte pas :
- Il doit choisir entre toi et moi. Tu crois qu’il suffit que tu te montres pour qu’il tombe à genoux devant toi. Tu vas, tu viens, tu couches avec l’un, avec l’autre et quand tu te lasses de tes amants tu te réfugies chez André. C’est commode un aussi gentil mari. Mais si tu l’aimais tu serais déjà au lit en train de lui faire l’amour. Qui l’a consolé de ta longue absence, devine ?
- Voilà, tu parlais de remords ! Tu as profité de mon départ pour voler ma place. Eh ! Bien, voyons: André, nous sommes toujours mariés, je te le rappelle. Qui préfères-tu ?

- Je ne sais plus. Je crois que je vous aime toutes les deux. Différemment, mais toutes les deux.

En chœur elles éclatent de rire:
- C’est parfait, nous restons toutes les deux.
Pauline s’adresse à Lili
- J’abandonne Robert et son bordel; si tu veux ils t’appartiennent.
- Parce que tu espères garder André pour toi toute seule ? Tu me prends pour une idiote ? Je reste

- Cessez de vous chamailler. Déshabillez-vous, à poil, douchez-vous, je vous attends au lit. On se serrera un peu. Mais si l’une s’en va, elle perdra définitivement sa place. Ce soir, pour célébrer nos retrouvailles vous allez me montrer ce que vous faisiez ensemble dans les cabines d’essayage le jeudi.
Lili tombe des nues:
- Parce que tu sais ça aussi ? Tu n’as pas cessé de m’espionner. Tu vois Pauline, c’est un affreux jaloux. Laisse-le tomber ou il te suivra partout
- Ça changera mes habitudes. Je vais adorer sa surveillance. Si tu ne la supportes pas, va-t-en!
- Tu peux toujours rêver.

- Votre seigneur et maître attend, plus vite, couchées. Aimez-vous l’une l’autre.

Ça durera ce que ça pourra.
50 vote(s)


Histoire de Veilleur

Vous avez aimé ce récit érotique ? Tweeter

Nous luttons contre le plagiat afin de protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.

Cette histoire est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être copiée ou imprimée.

© Copyright : Nos histoires sont protégées par la loi. Un grand nombre d'écrivains nous ont donné l'exclusivité totale.


Commentaires du récit : Du sexe pour tous 14

Le 13/03/2023 - 11:48 par Al09
Très sympa votre série ! Merci

Pour poster un commentaire ou faire un signalement, merci de vous inscrire ! Inscription rapide


Histoire précèdente <<<
>>> Histoire suivante



Retour en haut de la page

Libertinage et masturbation de jolies libertines en webcams totalement gratuites :