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Du sexe pour tous 2

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Lue : 3009 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 09/04/2013

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Bénévole dans une association d'aide aux déshérités, Lili n'est-elle pas trop libre avec le responsable? Son compagnon les surprend...

- Alors, comme ça, tu me suis et tu m’espionnes. Tu n’as donc aucune confiance en moi ?
- Reproche-moi d’avoir empêché, par ma présence, ce Robert de te pousser dans un coin sombre où tu serais en train pour le moins de lui tailler une pipe et de le branler avant de l’accompagner à l’hôtel. Si tu regrettes d’avoir raté une bonne partie de jambes en l’air, je comprends que tu m’accuses de manquer de confiance.
- Robert n’aurait pas pu m’obliger à le sucer, ni à lui branler le sexe.
- J’ai vu comment il t’emmenait de force vers ma cachette; je ne te vois pas toi, une petite femme, résister à un grand costaud qui te tend sa quéquette en érection. Il lui aurait suffi d’une main pour t’agenouiller devant sa queue. Reconnais que tu allais y passer.
- S’il avait essayé de violer ma bouche, il aurait eu affaire à mes dents et tu l’aurais entendu hurler de douleur à des kilomètres à la ronde.
- C’est facile à dire après. J’ai bien vu comme il te tripotait. L’as-tu bousculé ou mordu quand il t’a massé les seins, quand il a caressé ton ventre à pleine main ou quand il est allé vérifier le degré d’humidité de ta culotte ? Non, tu l’embrassais et si j‘ai bien entendu ses paroles tu fondais dans ta culotte. En dehors de quelques mots tu ne l’as pas rejeté puisqu’il a suffisamment trempé son doigt entre tes cuisses pour s’enivrer ensuite de l’odeur de ton sexe.
- Je reste certaine d’être capable de ne pas subir ses attaques. C’est une grande gueule, il promet plus qu’il ne tient !
- Peut-être voulais-tu savoir où il s’arrêterait ou à partir de quel point d’excitation il ne serait plus capable de se contrôler et ne tiendrait plus compte de ton refus.
- De quelles intentions malsaines veux-tu m’accuser ? C’est insultant !

- En résumé, si je te comprends bien, je t’espionne, je te soupçonne de te laisser entraîner à une relation adultère, je t’insulte et je t’ai privée d’une partie de plaisir. Donc j’ai eu tort de me trouver dans le trou d’ombre où tu allais consommer. Et tu oses me demander de te faire confiance. Lili tu te paies ma tête !

Sur le chemin du retour la discussion tourne à la dispute, nous courons à la rupture. Arrivés à la maison, Lili veut m’apaiser, elle ne fait qu’entretenir mes doutes.
- Bon, André, écoute-moi. Tu as été choqué par l’attitude équivoque de Robert, je le conçois…
- Non, j’ai été choqué par ta soumission physique. Il n’est pas normal de se laisser mettre la main au panier dans la rue, ça en dit long sur ce qui peut se passer dans vos locaux.
- Il ne s’y passe rien entre Robert et moi ! Arrête tes suppositions.
- Il n’est pas plus normal de laisser un exhibitionniste étaler ses parties génitales dans la rue devant une femme et de lui permettre d réclamer des gâteries à l’ombre. Une honnête femme aurait appelé au secours. Toi tu allais avec lui vers le coin isolé en protestant mollement, il tirait et tu suivais…
- Tu es de mauvaise foi. Finalement il ne s’est rien passé de ce que ton imagination invente, c’est grâce à toi, je te remercie. Mais de grâce calme-toi. Dis-moi plutôt ce que tu faisais à cet endroit.
- Ce que j’aurais dû faire tous les soirs au lieu d’attendre à la maison en cocu heureux pendant que tu t’encanaillais et t’envoyais en l’air avec ton complice à la sortie de ton bordel.
- Là tu dépasses toutes les bornes. Tu es jaloux, maladivement jaloux et tu mériterais que j’accomplisse ce dont tu m’accuses sans preuve.
- J’ai vu ce que j’ai vu !
- Et tu brodes un roman en partant de quelques gestes déplacés certes, mais pas si graves que tu veux le penser! Si tu cherches un prétexte pour rompre, tu l’as trouvé. Est-ce le motif de ton enquête ? Avant notre séparation, me diras-tu enfin pourquoi tu m’as suivie ce soir ? Est-ce qu’on t’a alerté sur l’activité de notre association, est-ce qu’on t’a incité à me soupçonner de te tromper ? Allons, ne nous quittons pas sur un malentendu.
- Toi aussi tu lâches la bride à ton imagination. Et tu attends que je te quitte !
- Parce que je ne comprends pas ton comportement. Parce que je t’aime et parce que je ne t’ai jamais trompé. Faisons la paix. Avant mon départ je t’ai promis …
- Je me souviens. Tu voulais aller t’échauffer dans les locaux de l’association, faire monter ta température avec Robert et arriver ici chaude bouillante pour le couronnement de ton plaisir.

- Stop. Tu es arrivé en retard, je devais arriver à l’heure et j’ai naturellement reporté notre plaisir à plus tard. Je n’avais rien planifié d’autre. Mais, dis-moi, pourquoi traites-tu notre local de bordel, pourquoi penses-tu que je m’échauffe sexuellement à l’intérieur ? Que sais-tu de mon activité?
- J’ai entendu les propos de Robert. Veux-tu que je les cite ?
« Avoue que ça t’excite de voir ces malheureux se défouler. Ces queues qui passent par le trou, ces femmes qui les masturbent ou les prennent en bouche et celles qui collent leur cul ou leur sexe au mur pour trouver du plaisir, ça te fait mouiller. »
Et ta réponse était claire, je te cite :
« Je suis heureuse de participer à cette distribution gratuite de chaleur humaine à ces malheureux. J’avoue que cela me fait chaud au cœur. »
A quoi ton admirable collègue a répliqué
« Ce n’est pas ton cœur qui trempe ta culotte. Et cette odeur sur mon doigt, c’est celle de ton cœur ? Tu te moques ? »

Lorsqu‘il t‘a invitée à l‘hôtel parce qu‘il avait envie de toi, où l‘as-tu envoyé ? Tu lui as rétorqué :
- Va au « baisoir, » Georgette te soulagera.
- Tu vois bien que je l’envoyais au diable.
- J’ai bien compris ce que tu appelles habituellement le « don de soi » ou la « chaleur humaine » et Robert m’a éclairé sur tes activités « d’organisatrice des plaisirs sexuels »
- Je reconnais que tu as l’ouïe fine. Ne serais-tu pas ce nouveau qui a fui ? Si tu m’as suivie, tu as pu entrer pour passer le temps en attendant ma sortie? N’aurais-tu pas expérimenté notre service aux déshérités ?
- J’avoue, ma curiosité m’a poussé dans un box, mais je me suis sauvé.
- Ah ! Voilà. La soupe était bonne ? La bouche de la fille accueillante ? Avais-tu besoin d’aller te faire sucer et masturber ? Je ne te suffis plus ? J’aurais dû te pomper le sperme avant de quitter la maison ? Et tu oses venir me faire la morale ? Tu ne manques pas de toupet. Moi j’organise, oui, mais je ne participe pas ! Je rends service je ne cherche pas mon plaisir. Alors, piano mon ami.
- Ce qui ne passe pas pour moi, ce n’est pas ça. Ma découverte la plus décevante, c’est ta conduite ambiguë.
- Quoi donc ?
- Tu n’es pas claire avec toi-même. Robert, sous le lampadaire t’a embrassée. Vous avez échangé un long baiser. J’insiste sur l’échange, la réciprocité du baiser.
- Il n’y a pas eu de réciprocité

- C’est ce baiser qui m’a blessé. Tout le reste en a été la conséquence, c’est pendant que tu participais à ce baiser que ton séducteur a pris possession de tes seins, de ton ventre et de ton sexe. Si tu t’étais dégagée il n’aurait eu ni le temps ni l’occasion de se livrer à tous ces attouchements.
- Il m’a surprise et pliée…
- Mais tu n’as pas détourné ta bouche, tu ne l’as pas mordu. En as-tu seulement eu envie ? Tu vis dans l’incertitude, tu n’es plus sûre de tes sentiments, tu hésites entre lui et moi.
- Ce n’est pas vrai. Dès que je t’ai vu, je me suis réfugiée dans tes bras.
- Mais tu t’es sentie coupable. Pourquoi as-tu dit :
« Adieu, Robert, je t’avais prévenu. »
- Parce que j’ai décidé de ne plus participer à son association. D’ailleurs c’est la preuve que je t’aime: pour te faire plaisir je n’irai plus là-bas. Ça doit te rassurer.

- Au contraire ! Tu fuis devant le danger parce que tu te sens vulnérable. Robert te fait peur, tu crains de succomber à sa tentation, tu n’es pas absolument sûr de ne pas être amoureuse de lui. Arrêter de le fréquenter et renoncer à une tâche à laquelle tu tenais parce qu’il a ébranlé ta confiance en toi ou bousculé tes sentiments pour moi, c’est te condamner à regretter un jour ton abandon de poste et pourquoi pas à voir renaître le désir de t’unir à Robert.
- Jamais de la vie. Tu me reproches un baiser, mais tu me dépeins comme une lâche qui abandonne son poste : explique-toi. Que veux-tu à la fin ? Que je continue à l’association ?
- Oui. Tu dois affronter les difficultés. Tu dois avoir le courage de tout remettre à plat. Tu dois te mettre à l’épreuve et t’interroger calmement sur ton amour. Tu as cru m’aimer, je ne doute pas de ta sincérité. La vie passe, le vent tourne, tu as rencontré un type qui a des idées généreuses pour les malheureux, tu adhères à ses idées, tu l’admires et tu l’accompagnes dans ses œuvres. Il est normal que tu veuilles savoir si ton estime et ton admiration pour lui ne s’apparentent
Pas à de l’amour. Tu dois savoir s’il représente un danger pour notre couple ou si je gêne ton bonheur avec lui.
- Puisque je te dis que je t’aime. Viens, cesse tes élucubrations et embrasse-moi.
- Pour le moment devant mes yeux danse l’image de votre baiser, je ne peux pas embrasser la bouche qui s’est donnée à lui. Ne mélangeons pas les salives.
- Tu veux me punir, te venger. Tu es cruel.
- Simplement je veux te donner l’occasion de mettre de l’ordre dans tes idées et dans tes sentiments. Je ne veux pas prendre dans ton cœur la place d’un autre. J’ai une exigence, je veux toute la place ou rien.
- Tu as toute la place. Que faire pour te le prouver ?

- Je te propose de faire un break ou si tu préfères une pause. Nous vivons ensemble, sans être mariés, nous avons des réflexes de couple, comme celui qui t’a jetée dans mes bras devant Robert. Séparons-nous pendant un certain temps. Nous apprendrons ainsi si nous pouvons nous passer l’un de l’autre dans la vie de tous les jours ou au lit, nous verrons si l’un manque à l’autre ou pas ou si nous pouvons profiter de ce temps de liberté pour approfondir une autre relation sans sentiment de culpabilité.
- Avoue, tu veux me quitter ! Tu connais une autre fille.
- Non. Si tu le souhaites, je te reviendrai. Mais pendant notre séparation tu jouiras d’une absolue liberté, tu rencontreras qui tu voudras, comme tu voudras, tu auras des aventures si tu veux. Quand nous nous retrouverons à la date fixée, à la lumière de ton expérience, si tu as su profiter de ce temps, tu choisiras de vivre avec moi ou avec un autre ou seule.
- Je te vois venir. Tu vas te distraire avec d’autres filles et tu reviendras comme un innocent ! C’est inadmissible si tu m’aimes. Trouve autre chose.

- Hélas ! Aussi longtemps que tu n’auras pas chassé de mon esprit ce baiser avec Robert, je ne pourrai plus te faire l’amour. J’ai besoin de certitude pour te prendre dans mes bras. Mais quand tu auras de ton côté la certitude de m’aimer, tu devras encore me prouver ta confiance : tu m’embaucheras dans ton organisation humanitaire.
- Je savais bien que tu apprécierais notre travail. Merci. Eh bien, d’accord faisons une pause. Où dois-je aller ?
- Tu restes ici. Demain je me trouverai une chambre.
- Ca me fend le cœur, mais puisqu’il le faut, j’accepte. Cela durera combien de temps ?
- Mettons un mois.
- Ce sera trop long. Ne pas te voir pendant un mois sera insupportable.
- Ne préjuge pas du résultat. Dans un mois tu seras peut-être heureuse de t’être débarrassée de moi.
- Oh ! Ce que tu peux être vilain. Je t’aime. Il est tard, viens au lit maintenant. Fais-moi l’amour avant de t’envoler.

- Quoi, André, que t’arrive-t-il? Mon corps est le même qu’hier. Je ne t’inspire plus, tu restes mou, ta verge ne veut plus lever la tête lorsque je parais nue devant toi ? Serre-moi dans tes bras.

Lili debout contre moi prend en main mon sexe pendant, elle fixe sa main, me masturbe gentiment. Le résultat la déçoit. Le regard incrédule elle s’agenouille à mes pieds, observe avec désolation ma nouille honteuse, elle souffle sur le gland, approche ses lèvres, embrasse ma chair. Dans mon cerveau l’image de Robert la tirant à l’ombre pour obtenir les mêmes soins brouille mes sens. Même dans sa bouche mon pénis est presque insensible à la chaleur et aux caresses de sa langue. En désespoir de cause, Lili lève vers moi un visage couvert de larmes:
- Ce n’est pas possible, tu me crois coupable ! Je ne t’ai pas trompé, je ne te tromperai jamais. Je jure…

Un miracle se produit. Ma bite se charge de sang, grandit, grossit, durcit dans les mains bienveillantes. Je vois ma belle désespérée retrouver le sourire, bondir et jeter sur ma bouche ses lèvres chargées de mon odeur. J’échange le baiser le plus fou de notre vie amoureuse, j’oublie la soirée affreuse. Je la plie, je la renverse sur le bord de notre matelas.

Déjà je suis agenouillé entre ses cuisses. Ma langue tout doucement parcourt le tour de la vulve. Je hume l’odeur. Mon doigt a provoqué une humidité, avec cette odeur si particulière propre à ma femme : je prends mon temps, mes petits lapements surprennent de façon irrégulière, légère ou appuyés. Tantôt je pique de la pointe, tantôt la surface de la langue courte, lèche une ligne et dépose un peu de salive. Des gémissements à peine audibles me révèlent que Lili reçoit le message. Quelques soubresauts des hanches confirment. Je m’applique à me freiner.

Quand ma langue aborde le centre, mes lèvres se posent sur l’extérieur. Cette fois c’est le bassin qui se soulève un peu, retombe pour mieux rebondir, colle les grandes lèvres à ma bouche dévorante, aspire toujours davantage ma langue mobile et fouineuse. Je happe tout ce qui se présente, en douceur ou fermement, je bois à sa fontaine énervée. Enfin j’atteins ce bouton délicat perché dans la partie supérieure, je le débusque, rejette son capuchon protecteur. Là aussi la tendresse, l’effleurement délicat éveillent plus surement la volupté. Cette avance lente accélère le souffle de Lili, transforme ses gémissements en petits cris, des cris lents, dont la fréquence augmente, s’emballe. Je suce le clitoris tendu, raide mais minuscule, si suave au bout chatouilleur de ma langue expérimentée et canaille, perle ultra-sensible.

Enfin le bassin de Lili s’arque, fesses et reins soulevées par la violence de la tempête qui la secoue, pieds en appui sur le bord du matelas à une extrémité, ne reposant que sur les épaules de l’autre. Je me redresse et présente ma verge dure dans sa meilleure forme, je l’appuie tout doucement, je la fais vibrer, aller et venir du clitoris au bas de la vulve, je l’agite de petites secousses et Lili me supplie, m’appelle d’une voix grelottante. Elle tend à l’extrême la courbe de son corps pour m’engloutir. La pénétration à cet instant précis, au paroxysme du désir, a un effet immédiat, me bouleverse. L’orgasme, irrépressible, incontrôlable submerge Lili, elle s’effondre, yeux hagards, bouche grande ouverte. A la recherche de son souffle, elle ahane, ses expirations sont irrégulières, mettent longtemps avant de revenir à un rythme régulier et apaisé. Je me retire avant d’avoir éjaculé, volontairement.
- Mais toi, tu n’as pas joui ? Dis, tu as plaisanté, ton break, c’était pour me faire peur ?

Ce rappel à la réalité me fait mal.
- Dors mon amour.

Elle s’est offerte, elle est heureuse, elle s’endort, sens au repos. Je retrouve mes tourments. Demain…

A SUIVRE
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Histoire de Veilleur

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