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Du sexe pour tous 9

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Lue : 569 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 12/05/2013

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Le serin et le pinçon

Je veux savoir quel type de moustique suceur à pinces hante l’hôtel parisien où descendent habituellement Lili et son patron Henri Gérard. Un moustique peu discret si j’en crois les traces de son passage dans le cou ou sur le sein gauche de Lili. Est-ce que l’insecte bipède ne serait pas à l’origine du bleu qui tourne au jaune et gâche l’aspect du bombé de la fesse de ma femme ? Ce moustique-là ne se combat pas avec des plaquettes de « RAID ». Agit-il avec ruse ou ne pique-t-il qu’avec l’accord de Lili ou à sa demande ? En clair, dort-elle seule dans sa chambre 107 ? Pubis rasé, marques sur le corps, refus de laisser voir son sexe et ses alentours, précautions lors du déshabillage, lumière éteinte ou tamisée pendant la relation sexuelle et explication tirée par les cheveux constituent trop d’indices de l’existence d’un problème dont elle ne parle pas. Une nouvelle évolution de sa vie sexuelle est à craindre. Lili n’est pas claire. Que cache-t-elle encore derrière son besoin de « confiance » ?

Dans le classeur où elle entasse ses notes de frais, je trouve tous les renseignements nécessaires. Je téléphone pour retenir la chambre 1.07. Le réceptionniste est surpris d’apprendre que mademoiselle Marie Langloiz occupera la chambre avec son mari, me fait répéter. Langloiz Marie, ça éveille des souvenirs. Ce n’est pas Marie, c’est Lili. Je dois donner mon numéro de téléphone. Il me rappelle : il veut être certain que ce n’est pas une « farce ». Je précise qu’il ne faudra pas établir la facture au nom de l’entreprise. Je fournis mon numéro de CB pour la réservation d’une nuit. Si le séjour de « Marie » se prolonge, la note sera établie au nom de son employeur.
- Je prends note. Pas de facture… accompagnée…mari. Réservation garantie une nuit.
Le bonhomme discute avec quelqu’un. Il y a plusieurs personnes autour de lui. J’entends un gloussement, uns sorte de fou-rire collectif et des pcht, pcht. chut. On est bien joyeux dans cet hôtel.
- Monsieur, en raison de la fidélité de Monsieur Henri et de son accompagnatrice habituelle, la direction vous offre gratuitement la deuxième place en chambre double. Nous ferons donc comme d’habitude un double de facture sans mentionner votre présence et l’établirons au nom de la société. Votre CB ne sera pas prélevée. Je vous souhaite un bon séjour parmi nous….

Une farce. Il y a des fantaisistes qui retiennent ? Le réceptionniste se méfie, c’est normal. Un double de la facture, comme d’habitude : une facture suffit. Bizarre ce bonhomme. Je pose le téléphone, il sonne aussitôt, Je décroche : C’est Lili, elle est désolée, vraiment désolée, avec un sanglot dans la voix. Elle aurait tant aimé me faire plaisir.
- Mon chéri, je regrette, la chambre double est déjà réservée. Pourtant j’ai téléphoné tôt en arrivant au travail. J’aurai moi-même un lit simple ce soir. Tu ne pourras pas m’accompagner. J’en suis malheureuse. Mais à la première occasion nous visiterons la capitale ensemble, en amoureux. De toute façon je serai très occupée par le travail. Je t’aime.
- On ne se verra pas ? Tu vas me manquer.
- Veux-tu que je te réserve une chambre dans un autre établissement ? Mais je ne pourrai pas te rejoindre, mon patron exige que je reste à proximité. Il devient tyrannique depuis que je m’accroche à la place qu’il voudrait attribuer à sa nouvelle maîtresse. Je ne lui permettrai pas de nous séparer en me mutant à Paris. Tu vois par amour de toi je dois avaler des couleuvres.
- Je regrette ce contre temps. Veux-tu que j’aille rencontrer Henri pour lui rappeler ses engagements ?
- Non, n’envenime pas la situation. Et comment voyagerais-tu ? Dans la berline il y a le chauffeur et Benjamin le fils du patron, devant, un comptable, le patron et moi à l’arrière. C’est plein. Ca me peine, si tu savais à quel point.

Oh l’hypocrite. Tu es prise en flagrant délit de mensonge, ma chère compagne. Qu’est-ce qui lui passe par la tête ? Je suis le seul auquel ça fasse mal pour l’instant. Je lui réserve une grosse surprise. Quels autres mensonges se cachent derrière celui-là ? Je viens de retenir la fameuse chambre, on n’a pas pu la lui refuser une heure plus tôt parce qu’elle était attribuée. Son nom m’a servi de sésame, c’est le plus piquant de l’histoire. Toute cette mascarade me conforte dans ma résolution de chasser le faiseur de suçons ou de pinçons. J’ai péché par excès de confiance. Si cela se trouve, Lili me berne depuis notre réconciliation. Si c’est le cas, elle s’en mordra les doigts. Pas de place dans leur auto ? Je sais voyager. Je prends le prochain TGV. Pour me prouver son immense amour elle a voulu conserver notre compte joint. Elle y verse la même somme que moi. Elle a un autre compte bien fourni. Jamais je ne pioche dans la caisse commune au-delà de ce que j’y dépose. Je me munis de ma CB, de mon carnet de chèque, de mon téléphone en plus des papiers d’identité.

J’ai déposé ma valise dans la chambre 1.07. La réceptionniste, une jeune femme cette fois, m’a regardé comme si j’étais un martien.
-Le mari de mademoiselle ?
Elle tique.
- La chambre est au nom de la société de Mademoiselle Marie Langlois. Mon collègue a laissé un message au crayon de papier. Pouvez-vous m’aider. Pas de copie de facture mais réelle. Compter simple (direction). Donc je ferai une facture, une vraie, c’est ça ? Pas comme les autres fois ?

Je m’installais. On a frappé à ma porte. La réceptionniste revient à la charge.
- Excusez-moi, j’ai oublié de vérifier votre carte d’identité.
- Pardon, la voici.
- Vous n’êtes pas monsieur Langlois ?
- Comme vous voyez.
-Quel micmac ! Je n’y comprends rien. Vous avez donné un numéro de CB pour la réservation. Vous permettez que je vérifie… O Oui cela correspond.
- C’est simple, Marie (je m’adapte) et moi vivons en couple depuis six ans sans être mariés.
- Ca explique tout. C’est la première fois que vous venez ici ? Habituellement elle accompagne monsieur Gérard. Elle n’est pas avec vous ?
- Elle voyage dans la voiture de son employeur.
-Ah ! Pas vous?
- Comment ?
- Ils auraient pu vous transporter. Elle va loger avec vous ou avec son patron comme les autres fois ?
Cette réceptionniste est bien curieuse. Elle commence à m’intriguer.
- Ma femme ne loge pas ici, au 1.07 ? J’ai toutes ses factures à la maison. Vous devez faire erreur.
- Ah ! Non.
- Où loge-t-elle donc ?
- En face, dans la suite de monsieur. Il y a un canapé confortable dans le bureau et un lit double dans la chambre pour monsieur. Je peux vous faire visiter si vous souhaitez. Vous êtes plus sympa que ce monsieur. Je me disais aussi qu’elle était trop jeune pour lui. Le code est 1066, comme le votre est 1077. Ne répétez à personne que je vous fais visiter. Je perdrais ma place.
- Personne ne saura.
-Vous voyez, un beau grand bureau, l’ordinateur, deux fauteuils, le bar, un guéridon et le canapé où la jeune femme passe la nuit. On a déjà chargé le bar. Whisky, trois champagnes. Ca promet. A droite la chambre de monsieur avec un grand lit, un dressing et une salle de bain avec baignoire et douche. Il y a des gens qui ont de la chance. Quand je vois les tenues de votre dame, je me dis que vous êtes plus généreux que mon mari. Elle doit vous coûter une fortune en coiffeuse et esthéticienne. Je vous reconduis au 107. Comme ça vous avez vu dans quel cadre agréable elle travaille.
- Oui, mais toutes ces factures sur le 107.
- Ah! Vous ne savez pas. Je suis trop bavarde. Il faut que je retourne à mon poste. Mon collègue va s’impatienter.
- Un instant. Parlez-moi de ces factures ou je demande à voir la direction.
- Quel mal vous ai-je fait ? Vous voulez mon licenciement ? J’ai besoin de mon travail.
- Raison de plus pour me dire ce que vous savez. Alors, pas de chambre mais des factures ?
- C’est un accord comptable pour gonfler les notes de frais de l‘entreprise. Les deux premières semaines la petite dame a occupé le107. On a établi des factures réelles. La femme de chambre a signalé que le lit n’était pas défait. Depuis, comme mademoiselle Marie travaille au bureau assez tard, monsieur a obtenu des photocopies des factures, des faux, sans faire occuper la chambre. Nous pouvons louer à des particuliers qui ne réclament pas de factures. Mais, jurez-moi de n’en pas parler. Vous ne travaillez pas aux impôts ?
- Non, soyez sans crainte. Grâce à vous, je découvre un monde.

J’ai pris un verre au bar et j’attends près de ma charmante réceptionniste l’arrivée de Lili, connue ici comme Marie Langloiz. Je rumine la dernière information : Lili dort sur le canapé dans le bureau d’Henri. La réceptionniste n’avait guère l’air de croire à ce qu’elle me disait en me regardant en coin, avec une mimique désabusée. Elle s’ennuie de l’autre côté de son comptoir.
- Vous savez, la secrétaire a retenu trois chambres. Une pour Monsieur Gérard père, une pour le fils Benjamin et une pour Monsieur Martin.
- Et pour elle?
- Ben, elle ira avec vous, puisque vous avez retenu. Heureusement que je ne suis pas de service de nuit.
- Pourquoi ?
- Il va y avoir du bruit au 106 ce soir! Ne vous effrayez pas. Ils m’ont fait un chambard il y a quinze jours ces quatre-là. Champagne, musique, cris. Des voisins se plaignent, la direction ferme les yeux; au prix du champagne, que voulez-vous. Les riches n’ont plus de savoir vivre. Tout fout le camp. Faut voir leur tête au matin.
- Ma femme aussi ?
- C’est elle qu’on entend le plus rire au début. Elle sait faire la fête Après….
- Après ?
- On l’entend moins. Le lendemain elle file en face au salon de coiffure.
La pipelette aurait une dent contre Marie, ça ne m’étonnerait pas. Elle me relance pour passer le temps :
- Vous allez l’épouser ? Vous êtes amoureux d’elle ? Questionne-t-elle sceptique et affligée.
- Nous sommes heureux, comme ça. Elle aimerait bien. Un jour, peut-être…
- Elle est belle. Pas trop cassante avec vous ? Quand elle est pressée… elle n’est pas toujours commode hein? Elle veut se marier avec vous, elle vous aime ?
- Vous en doutez ?
- Non, c’est histoire de parler. Regardez, ils arrivent.
Elle porte la valisette et ouvre les portes, les hommes suivent. Le liftier monte les bagages.
Je suis de profil. En avançant Lili passe de droite à gauche derrière ces messieurs. Elle se dirige vers la réception. Au passage le grand à cheveux longs lui passe une main aux fesses. Elle y échappe à retardement d’un mouvement brusque du bassin en avant, hausse les épaules et lève l’index qu’elle secoue comme une menace enjouée en direction de l’espiègle, le visage souriant. Elle salue la préposée, demande les codes pour les chambres qu’elle a commandées vers onze heures ce matin.
- C‘est vous qui avez répondu au téléphone ? Je croyais avoir affaire à un jeune homme.
- Non c‘était une collègue.
- Elle aurait pu libérer le 107. Le client aurait pris une autre chambre.
- Voici le client. C’est un monsieur fort aimable qui attend sa femme. Essayez de vous arranger avec lui.

L‘employée prend un air malicieux. Lili se tourne vers le client, veut le saluer d’un sourire enjôleur, me fixe, pâlit, s‘accroche au comptoir :
- André, que fais-tu là ? Mais, je t‘avais dit que le 107 était occupé.
- Effectivement tu m’as appelé vers dix heures, avant de te renseigner.
Elle cherche une issue
- J’ai téléphoné avant onze heures peut-être.
- L’heure de l’appel est consignée dans le registre : onze heures huit. Ajoute la petite
- Donnez-moi plutôt les codes au lieu de me donner l’heure.
L’employée avait laissé entendre « cassante », je vois ce qu’elle voulait dire. Lili a du mal à se remettre, sa respiration est oppressée.
- Où vas-tu dormir ?
- Je nous ai retenu le 107 que tu occupes d’habitude. J’ai examiné tes factures. Mes affaires y sont déjà. Où sont les tiennes?
- Ha ! Le liftier les aura montées par erreur chez Henri. J’irai les récupérer. Mes codes ?
- Pour vous au 106, la suite de monsieur, c’est le 1066,
- Soyez plus discrète, s’il vous plaît, siffle Lili en m’observant
L’autre fait à peine plus bas :
-Les deux chambres simples pour messieurs, au deuxième, 204 code 2040 et 205 code 2051, voici sur les post-it. Je dirai au liftier qu’aujourd’hui votre valise doit aller au 107. Et non au 106.
Lili la fusille du regard. La guerre est déclarée entre ces deux-là. Indirectement je recueille des informations et cela agace Lili.

- Bien André puisque tu me fais cette formidable surprise, j’avertis le patron et je leur donne les codes. Il faudra que je les accompagne à l’étage.
- Qui, les ? Ils ne savent pas ouvrir une porte ?
La réceptionniste pouffe de rire et tourne le dos. L’Œil furieux Lili dit d’une voix temblante
- Henri a l’habitude d’être servi. J’y vais.
- Elle n’est pas commode aujourd’hui. On voit que votre surprise lui fait plaisir, pauvre monsieur. Ironise l’employée médusée par l’accueil que m’a réservé Lili. Ensuite elle grommelle en me regardant : par erreur, par erreur, hum ! C’est une erreur les autres fois, je vous le demande.
Je sais tout ce que je voulais savoir. J’aimerais découvrir comment Lili va se sortir de cette situation. Je reste. Là-bas au bar elle discute, le chevelu se penche pour m’observer, grimace et regarde le plafond. Henri m’adresse un sourire et un salut de la main. Lili revient.
- Henri t’invite à prendre le repas du soir avec nous. C’est ton meilleur costume ? Tant pis pour ce soir ça ira. Les désirs d’Henri sont des ordres. Il ne serait pas poli de refuser. Tu restes combien de jours?
- Que valent mes désirs comparés à ceux d’Henri ? J’ai fait le déplacement pour t’adresser une demande très personnelle et je comptais t’inviter dans un restaurant du quartier latin en souvenir de l’époque où j’étudiais. Ce serait plus intime. Refuseras-tu mon invitation, au risque de me déplaire pour plaire à Henri ?
- Qu’as-tu à me demander de si important ? Montons dans notre chambre et tu exposeras ta demande. Une chambre c’est intime, non ? Après nous irons à table avec Henri. Tu feras connaissance avec son fils Benjamin, et notre comptable Félicien.
- Non. Je regrette j’avais prévu une rencontre entre amoureux. Votre repas est-il un repas d’affaires ?
- Un peu.
- Je m’y ennuierais. Lequel est Benjamin? Le chevelu, celui qui t‘a pincé la fesse au passage lors de votre arrivée?
- Tu rêves ! Personne ne m’a pincée…André ! Enfin ?
- Il me faudra des lunettes ? Pourquoi rougir ? Va dire à Henri que nous dînerons seuls ce soir. Tu peux lui signaler que je n’apprécie pas les mufles qui te pincent le cul dans un lieu public, si tu veux. Ou m’obligeras-tu à le lui déclarer à table? Ensuite montons nous préparer.
Elle retourne auprès des trois hommes. Henri regarde sa montre. Elle revient :
- C’est bon, nous avons quartier libre jusqu’à 21 heures. Après je devrai aller travailler au bureau d’Henri pendant une ou deux heures afin de préparer la journée de demain.
- Et où coucheras-tu ? Avec moi ou…Elle m’interrompt :
- Je vois que la petite idiote t’a mis des idées en tête. Tu ne me fais plus confiance ? Tu oublies tes promesses ? Allons, dis-moi pourquoi tu as jugé urgent de venir ici pour me parler. De quoi s’agit-il ?
- Plus tard.

J’ai retrouvé mon resto grec. Lumière tamisée, musique et vin du pays. Je me lance. Je sors de ma poche un écrin :
- Lili, accepterais-tu de m’épouser? Ouvre ceci.
Je pourrais m’attendre à une explosion de joie, à une larme d’émotion. Non…Elle est impassible. J’ai mal choisi mon jour.
- Tu as réfléchi pendant six ans et tu attends peut-être une réponse immédiate.
- C’est trop tôt ou trop tard ? Tu ne veux plus. Pardon, je pensais…excuse-moi. Oublie…
- Le gros idiot, bien sûr que j’accepte. Mon amour. Ouf, j’ai eu tellement peur. C’est ma bague de fiançailles, elle est magnifique. Oh Que je suis heureuse. Rentrons vite, j’ai une folle envie de toi.
Son visage se détend, ses yeux brillent, elle pose sa main sur la mienne, fixe mes yeux, la larme est là.
- De quoi as-tu eu peur ?
- Que tu m’annonces une rupture. J’en mourrais. Oh ! Merci, c’est le plus beau soir de ma vie. Si romantique, à Paris.

Dans notre chambre, Lili tire les tentures, baisse la lumière, se déshabille à moitié, elle est trop pressée de faire l’amour pour prendre le temps d’enlever son soutien-gorge ou son string. Nos baisers retrouvent une saveur nouvelle. Nous nous étreignons, mais Lili n’oublie pas son travail. Elle pousse les feux.
- Chéri, nous avons peu de temps. Veux-tu faire attention à ma coiffure, les autres n’ont pas besoin de savoir et je dois les rejoindre pour le boulot. Que dis-tu d’une levrette maintenant ? Nous reprendrons à mon retour. Ça ira comme ça, mes fesses sont assez hautes, pousse le linge sur le côté. Viens, prends-moi.
Elle est chaude, remue son popotin, creuse les reins, arrondit le dos. Ma femme, comme je l’aime. Elle est ma femme. Je ne peux pas m’empêcher de constater :
- Je le disais bien, l’autre Benjamin t’a pincé la fesse. Il a laissé une marque de pinçon là.
- Le crétin ! Quel serin. Un pinçon, dis-tu ? Je me plaindrai à Henri. Ce jeune con doit apprendre à me respecter.
- Henri exigera des preuves.
- Cesse de me taquiner si tu veux devenir mon mari. Couche-toi sur le dos, j’ai encore envie de toi. Ma chevelure ne risque rien et je peux t’embrasser en même temps. Je porterai ton nom ? Mon amour.
Elle caracole sur moi avec légèreté, exécute des demi tours autour de ma verge, m’offre vue sur les rondeurs fessières, revient frotter la dentelle du soutien-gorge sur mon nez, s’échauffe, perd le contrôle de sa respiration, transpire et mouille mon visage de sa sueur, enfin décolle, geint de plaisir et s’écrase sur mon torse en feulant.

On frappe à la porte. D’un bond Lili s’arrache à mon pieu.
- J’arrive ! lance-t-elle bien fort.
Pour moi elle murmure
- Reste couché, mon mari, mon mari, mon mari…Oh! Toi, mon mari.
Elle court à la douche, fait couler l’eau, revient dans le drap de bain, se penche m’embrasse encore et rit ; mon mari, mon mari…Elle se vêt de linge frais mais ne cache pas ses fesses. Je les adore. La vue de ses seins me manque. Son pubis rasé a disparu dans un string et je suis frustré par sa façon de me tourner le dos au bon moment. J’adore ses fesses, j’adore leur balancement, mais sa foufoune et sa poitrine… elle continue à les dissimuler.

- J’y vais, attends-moi, pense à moi, sois sage, je t’aime mon mari.
Un dernier baiser ardent et elle referme la porte. J’entends plusieurs voix dans le couloir. Une porte claque. Lili va travailler chez Henri.


-
A suivre
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Histoire de Veilleur

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