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En route vers elle

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 23/05/2023

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EN ROUTE VERS ELLE

La nuit venait de tomber quand je suis descendu sur le parking, je me suis glissé dans la voiture, et j'ai entamé ce périple d'une quarantaine de minutes qui me conduirait vers elle.
A force je connaissais le chemin par cœur. J'étais déjà passé par là pour aller travailler quelques années plus tôt, mais ces derniers mois, reprendre ce même chemin m'avait fait redécouvrir la route, les paysages, que je connaissais mieux que jamais.
Je quittais la ville par son côté est, les habitations se dissolvaient, jusqu'à des paysages industriels et puis je basculais dans une nature où alternaient champs, forêts, vignobles, et quelques maisons, assemblées en des villages parsemés. Des routes qui se rejoignaient, se croisaient, s'entrelaçaient jusqu'à cette petite ville, semblable à celle que je venais de quitter, où elle habitait.

On s'était connus lors d'un stage professionnel sur 'la santé mentale dans le milieu du travail', un stage organisé pour faire croire que tout pouvait aller bien dans le monde de l'entreprise, alors que ce n'était pas le cas, loin de là.
On était une vingtaine de participants, il y avait deux intervenants, et c'est vrai, le stage avait été vraiment intéressant.
Je l'avais remarquée dès les premières secondes. Difficile de ne pas la remarquer, d'ailleurs. Elle dégageait quelque chose de très fort. Une très jolie brune, grande, avec de belles formes, qui savait se mettre en valeur et dégageait énormément de sensualité. Je la revois encore, prenant un café devant la table d'accueil, grande, cambrée par des bottes à talons aiguille, moulée par un jean ultra-serré et un top boutonné sur le devant qui laissait audacieusement une partie de ses seins à nu, seins que cette sorte de corset seule maintenait.
Il n'y avait rien de réfléchi dans ma démarche, Un élan. D'habitude, j'étais plutôt réservé. Mais là...Je crois que j'ai véritablement flashé sur elle, dès les premières secondes, tout simplement...
Je me suis approché et je lui ai dit:
--Il est bon ce café ?
Une phrase d'une grande banalité, mais elle m'a répondu gaiement :
--C'est du café de stage...
On a ri tout les deux, et s'est amorcé l'engrenage qui a fait que nous nous sommes rapprochés dans les heures et les minutes qui ont suivi. On a commencé simplement par parler. De tout et de rien. La découverte de quelqu'un d'agréable, fin et doté d'un réel sens de l'humour.
Elle s'est calée en face de moi quand on s'est installés autour de la table, son sourire et son regard collés à moi, me procurant une douce chaleur. Elle est revenue discuter avec moi, et on a mangé l'un près de l'autre à midi. Il y avait une complicité évidente entre nous.
Je n'imaginais pourtant pas ce qui s'est passé sur le coup de une heure et demi, une demi-heure avant qu'on reprenne le stage.
Je suis parti aux toilettes. Il y avait plusieurs emplacements dans l'immense bâtiment, et je suis monté à l'étage, pour être tranquille.
Les lieux étaient unisexe, et il y avait, outre les toilettes elles-mêmes, des lavabos, mais aussi des urinoirs.
Je me suis calé devant l'un d'entre eux et je me suis mis en action. J'avais la vessie pleine.
Elle est apparue deux minutes plus tard. Elle m'avait suivi, sans doute.
Sans doute que dans des toilettes unisexe, mieux valait faire pipi derrière une porte.
Impossible de m'arrêter. J'étais en plein milieu de ma miction.
Elle a eu un petit sourire et elle s'est approchée de moi.
--J'ai envie de te voir pisser. J'adore voir un homme faire pipi. Je suis une grosse vicieuse et j'aime tout ce qui est sale. Plus c'est sale meilleur c'est. J'aime le cul dans toutes les nuances.
Elle s'est approchée et a regardé ma queue, et les jaillissements par saccades de l'urine.
--Tu es troublé à ce que je vois...Regarde, tu commences à bander. Arrivera-t-il à faire pipi jusqu'au bout ? Le suspense de cet épisode.
Ma queue s'est épaissie et allongée. Un processus qui s'est accéléré quand elle est venue, mue par une envie que je lisais dans son regard, poser ses doigts sur ma tige. Sans aller plus loin, mais ça a été suffisant pour me faire devenir beaucoup plus long et dur en quelques secondes et bloquer toute miction. J'étais à présent dur, et sa caresse, qu'elle a prolongée, m'a donné une vraie érection.
--Il n'y a rien de plus beau qu'une queue bandée...Si, une queue qu'on caresse pour qu'elle devienne encore plus grosse, comme je suis entrain de le faire en ce moment.
Je me suis dit qu'elle voulait me faire jouir, mais elle s'est arrêtée.
--J'ai envie de faire comme toi. Voyons si j'y arrive.
Elle m'a offerte une scène on ne peut plus surprenante. Elle a défait son jean et l'a descendu. Dessous elle avait une simple culotte en coton blanche, marquée par des tâches de mouille au niveau de son sexe. Elle l'a tirée vers le bas, elle s'est bloquée au niveau de ses genoux, butant contre le pantalon. Elle m'a offert la première vision de son ventre, la pente de son pubis ornée d'un reste de toison dessiné sans doute au rasoir, un minuscule triangle qui avait du charme, et une fente qui avait amorcé son processus d'excitation, lèvres épanouies, chair mouillée.
Elle s'est positionnée sur l'urinoir à côté du mien, elle était assez grande pour cela. Son sexe s'est entrouvert, son urètre saillant, et j'ai vu apparaître un premier jet de pipi, timide, qui a été suivi par d'autres, le deuxième déjà plus copieux, avant de laisser place à un jaillissement continu. Elle avait d'évidence besoin de faire pipi. Ca a duré assez longtemps. Les yeux mi-clos, elle a poussé un soupir de soulagement. Je voyais bien en même temps qu'elle était excitée de s'exhiber ainsi, parce que son gland clitoridien, au-dessus de son urètre s'érigeait et son sexe s'ouvrait.
--J'ai envie de nous caresser tous les deux, et de nous faire jouir. Ca te dit ?
Je n'ai même pas eu à répondre, elle avait déjà amorcé le double mouvement de caresse qui devait nous conduire au plaisir, deux doigts au niveau de son gland clitoridien, sa main droite, tandis que sa main gauche venait encercler ma queue. Elle nous a caressés très rapidement, une manière de nous faire jouir, ou peut-être la conscience qu'on devait retourner dans la salle de stage. En tout cas, elle est partie très vite, et moi aussi, la jouissance s'est imposée à moi très rapidement, j'ai explosé en crachant des jets de sperme copieux, alors que, gémissant, elle a éjaculé, comme moi, du liquide qui ressemblait à du sperme, des jets blancs et copieux qui sont partis sur ce qui nous entourait. Les murs et le sols se souviendraient de notre jouissance.
Un peu groggy, on s'est rajustés, encore dans le plaisir de la jouissance, et la surprise d'une proximité qu'on n'attendait sans doute pas en venant le matin au stage.
Rhabillée, elle s'est approchée de moi, et on a échangé un baiser profond.
--Il faut y retourner.
Ca n'avait pas été le cas le matin, mais l'après-midi, elle a changé de place et elle s'est posée près de moi, me marquant de sa présence, l'épaisseur de son corps, sa chaleur, et ce qui pouvait potentiellement se passer entre nous.

Quand je montais vers elle, les souvenirs m'assaillaient.
Aujourd'hui, celui de ma première arrivée vers elle. On avait découvert à la fin du stage qu'on habitait pas très loin l'un de l'autre. Je lui avais donné mon numéro. Elle m'avait dit :
--Je t'envoie un SMS, et tu viens me voir.
J'ai attendu deux, trois jours. Je me demandais si...Et puis, en fin d'après-midi...
--Tu peux passer quand tu veux. Dis-moi comment tu veux que je t'attende....
J'ai réfléchi à comment je voulais qu'elle m'attende.
Tous les hommes ont des images qui leur trottent dans la tête, issues de leur hérédité, de leur imagination, de ce qu'ils ont vu, lu. J'avais en moi des images précises, et l'une d'entre elles en particulier, issue de photos érotiques dont je m'étais longtemps délecté.
Je lui ai répondu : 'Nue, avec juste un soutien-gorge. '
Ca me faisait terriblement fantasmer de penser à une fille le ventre nu, mais les seins emprisonnés dans un soutien-gorge. Je trouvais excitant de garder un parement, mais de donner le plus intime de soi. De conjuguer les deux. Le dévoilement le plus personnel qui soit, et en même temps la pudeur. Ma première petite copine, une brune magnifique, dans l'intimité, elle était souvent à poil mais elle gardait toujours un soutien-gorge. Ironiquement, ce n'était pas parce qu'elle trouvait qu'elle avait des seins trop petits, mais parce que pour elle ils étaient trop gros.
J'ai envoyé le SMS. La réponse est venue quelques secondes plus tard.
'Je t'attends.'
J'ai pris la route. Cette route sur laquelle j'étais à présent. Avec dans le cœur l'espoir. Durant le stage, elle m'avait vraiment plu. Et j'avais envie d'aller plus loin. On a tous, qu'on l'accepte ou non, qu'on l'admette ou non, le rêve d'une relation, sinon idyllique, du moins harmonieuse.
Je suis parti sur ces départementales pour la retrouver. L'envie et le mystère de savoir comment cette première fois allait se dérouler.
Un moment de bonheur, le moment où j'ai enfin aperçu la ville où elle habitait, au bout d'une grande plaine la crête des bâtiments. Elle était là, proche.
Je mourrais d'envie de la revoir.
J'ai pénétré dans ce qui était, ici, un grand village, même s'il s'étirait sur une zone assez large.
Je me suis garé au parking de la gare, et je suis parti à pied dans une ville calme à cette heure.
Le cœur battant, j'ai sonné. Elle a débloqué la porte. En face de moi un couloir, la porte de l'appartement, et un long escalier, une volée de marches, un palier, et une deuxième volée de marches, en sens inverse, qui amenaient à l'étage.
J'ai presque couru pour monter les marches. Un de ces élans qu'on peut avoir quand on est poussé vers quelqu'un et qu'on rejoint cette personne en imaginant, en rêvant tous les possibles.
Je n'avais pas su si je devais espérer. Mais elle avait bien exhaucé mon vœu. Elle m'attendait sur le palier, tirant sur une cigarette, avec la poitrine enveloppée par un soutien-gorge de dentelle rouge et rien d'autre. Le ventre nu. Elle avait aussi gainé ses jambes de bas stay-up, je ne lui avais pas demandé. Je me suis dit que c'était une bonne idée. Et elle avait aussi des escarpins avec des talons fins qui la cambraient.
Assez ironiquement, j'avais déjà vu son sexe.
Le premier jour elle portait un jean extrêmement moulant, qui soulignait ses charmes. Le deuxième jour, un tailleur classique, les jambes gainées du nylon d'un collant. Assise face à moi, elle m'avait laissé profiter de jambes impeccables, magnifiées par le lycra, mais aussi de la surprise de découvrir qu'elle n'avait pas de slip sous le collant, et de voir nettement, il n'y avait pas de partie opaque, le dessin d'un sexe, fente dont sortaient deux bouts de lèvre.
Pourtant, poser son regard sur la pente naturelle de son ventre,qui amenait à cette même fente, surplombée par une étroite toison brune, assortie à ses cheveux, aujourd'hui, à ce moment, c'était radicalement différent. Trois jours plus tôt, il y avait sans doute le simple plaisir de se donner à voir, ou rien du tout, elle faisait peut-être simplement le choix de ne pas mettre de culotte sous un collant, Là, son ventre était clairement offert, à ma disposition.
Je me suis avancé jusqu'à elle. Nos bouches se sont jointes pour un baiser intense qui disait qu'elle avait autant envie de venir vers moi que moi d'aller vers elle. Elle s'est plaquée contre moi me faisant sentir ses formes, et sa chaleur. Dans un réflexe je suis venu prendre à pleines mains ses fesses, dont le volume et le dessin m'avaient charmé, comme les fesses de femme peuvent charmer les hommes, fesses que j'avais eu envie de caresser, la prenant encore plus contre moi.
Quand elle a reculé, et avant de prendre encore ma bouche, elle m'a dit :
--Je t'ai accueilli comme tu l'espérais ?
--C'est chouette comme ça.
On a été un peu plus loin dans les minutes qui ont suivi. En glissant mutuellement nos mains entre nos deux ventres, moi pour venir d'abord tourner sur son ventre proprement dit, avant de descendre sur son pubis, puis à la rencontre de son sexe, qui a éclos au bout de mes doigts, s'ouvrant, gonflant, et se mettant à couler sur ma main. Elle, elle est venue chercher ma queue dans mon pantalon, dont elle l'a extraite, pour la caresser, en soupirant :
--Tu es bien dur déjà. Tu as envie de moi ? C'est réciproque, moi aussi j'ai envie de toi depuis la première seconde où ù je t'ai vu.
C'était bien, on était sur la même longueur d'ondes.

A mi-chemin, chaque fois que j'allais la voir, j'avais pris l'habitude de faire une pause sur une zone de parking, un espace qui longeait un champ. C'était toujours agréable de profiter d'une nature qui n'était pas vraiment préservée, mais qui tenait encore debout malgré les mauvais traitements qu'on lui imposait. C'était une manière de mesurer mon ardeur et cet élan irrésistible qui me poussait vers elle, de le calmer aussi. J'étais tellement impatient de la retrouver, saisi par le désir que j'éprouvais pour elle, mais aussi, au-delà par le bonheur que m'inspirait l'harmonie qui existait entre nous.
On espérait parfois beaucoup d'une relation et on avait peu, et là, c'était le contraire.

J'ai redémarré et j'ai repris ma route, traversant le petit village de C... .Il y avait une belle église, construite en d'autres temps. Des souvenirs ont remonté, teintés de tristesse.

--Viens on rentre.
Elle m'a entrainé vers son appartement, puis vers le canapé. Elle a commencé par, moi assis sur le canapé, venir caresser ma queue d'une bouche souple et avide, alternant coups de langue et une caresse buccale plus classique, un mouvement de va-et-vient qui a inondé sa bouche du liquide pré-sécrétif qui coulait de moi d'abondance.
--Je t'accueille bien, non ?
--Je ne dirai pas le contraire.
Elle m'a caressé de sa bouche un long moment. Un moment de pure félicité. En même temps, elle frottait son sexe. On était sortis du temps, dans notre plaisir, quelque chose de fort, et d'intense, de ces moments qui font que la vie mérite d'être vécue, et dont on se remémore avec autant de plaisir qu'on en a eu à ce moment. Un souvenir qui vous remplit de chaleur.
Elle s'est redressée et a esquissé un moment qui a pris sa réelle amplitude quelques secondes plus tard quand nous nous sommes retrouvées tête bèche. Une figure que je n'avais pas pratiquée depuis très longtemps, et qu'adorait une petite copine à moi, une de mes premières, qui ne se remettait pas d'avoir découvert le sexe et tous ses plaisirs et qui voulait en profiter autant que possible. Un bon souvenir. Je fais partie de ceux qui pensent que le sexe, on n'en a jamais assez.
Son intimité offerte, Sa croupe rebondie offerte à mon regard après l'avoir été à mes mains, ouverte sur le dessin unique de son anus, et celui, tout aussi unique de sa vulve, déjà bien dilatée, ouverte sur ses intérieurs, dont coulait un liquide clair et constant, qui disait son excitation, son désir, mais aussi sa frustration. J'ai plongé sur elle, avide, venant en même temps laper ses sécrétions, m'imprégner de leur goût, mais aussi la caresser avec la volonté de couvrir la surface de ses chairs, et de lui procurer un maximum de plaisir. Pile droit dans mon champ de vision, il y avait ses seins, encore emprisonnés dans son soutien-gorge et sa bouche, qui après une pause de quelques secondes, tournait à nouveau sur ma queue.
On s'est caressés comme ça un long moment, notre excitation montant, nos sexes se dilatant.
L'avantage d'un soutien-gorge, outre qu'il tient la poitrine, c'est qu'on peut y fourrer des choses. Comme ce préservatif qu'elle en a extirpé quand j'ai été plus long et plus dur que je ne l'avais jamais été à force de caresses. Elle m'en a gainé, après avoir déchiré l'emballage métallique, descendant lez latex jusqu'à quelques centimètres de la racine de ma queue. Elle a aménagé un réservoir un peu plus grand que celui qui s'était calé d'office.
Tout était prêt pour aller plus loin.
Elle est venue au-dessus de moi et s'est laissée descendre. Elle n'a même pas eu besoin de guider ma queue vers son ventre, ça s'est fait tout seul, nos sexes ont fait jonction, et elle m'a pris en elle, m'enveloppant de la délicatesse unique de la gaine de son vagin, me communiquant sa chaleur intime et intense. Si on m'avait demandé quelle pouvait être mon idée du bonheur, j'aurais sans doute dit que c'était ça, Sentir autour de soi l'enveloppement unique d'un sexe de femme. Ca valait de l'or.
Pour elle aussi, il y avait de la plénitude. Elle est restée comme ça, mon sexe planté en elle, avec une expression d'extase sur le visage, un sourire radieux, et les yeux mi-clos.
Je l'ai attrapée par les fesses, et je l'ai faite bouger sur moi....Elle s'est laissée aller, gémissant, et dégoulinant sur le plastique.

Le haut de C... se dessinait au loin. Il était devenu tellement familier. J'aurais pu dessiner son profil les yeux fermés sur une feuille.

Ce jour-là, mon sexe planté dans le sien, et sans qu'il sorte, on avait enchainé les positions, accrochés l'un à l'autre, avec le sentiment illusoire et rassurant de ne plus faire qu'un, jusqu'à ce qu'on sente la jouissance monter en nous, et nous procurer un moment unique, d'autant plus fort qu'il était partagé.
On a su à ce moment, ça aurait pu être un one shot, qu'on se reverrait, et que naissait quelque chose entre nous. Une proximité qui s'est renforcée au fil du temps. Quand elle m'envoyait un SMS 'je suis dispo', 'tu peux venir', 'OK', et que je prenais la voiture pour la rejoindre.

Une longue descente. Une cité ouvrière construite dans les années trente, un musée, une centrale électrique. Il fallait tourner sur la droite pour rejoindre le cimetière. Ce que j'ai fait.

Cela faisait six mois qu'on se voyait. Quasiment toutes les fins d'après-midi, et toutes les soirées.
Un soir, elle m'avait envoyé un SMS. 'Rejoins-moi.'
Mais on était en contact toute la journée.
On se racontait tout et rien. Elle m'avait dit 'J'ai très mal à la tête aujourd'hui.' Et elle m'avait répondu 'Prends une aspirine ou du paracétamol.'
Je ne savais pas, évidemment, heureux et insouciant depuis que je vivais cette relation qui me rendait plus léger, plus léger sans doute que je ne l'avais jamais été.
A présent, je ne sonnais plus en bas, j'avais la clef.
J'ai débloqué la porte d'entrée, j'ai monté les marches.
La porte de l'appartement était entrouverte. Ca arrivait.
Je me suis glissé à l'intérieur.
Elle était allongée sur le sol, en nuisette. Son regard était fixé sur moi, mais il ne me voyait pas.
Horrifié et paniqué, je me suis laissé tomber sur le sol. J'ai pris son pouls. Sa peau était déjà froide.
Je suis resté étrangement calme, appelant le 15, puis tentant de faire repartir son cœur.

On peut mourir à tout âge. C'est une donnée inévitable. On n'y pense pas tout le temps, heureusement.

Cela faisait six mois maintenant.
Et je n'arrivais pas à me consoler.
Aujourd'hui, je prenais la voiture, mais elle ne m'envoyait plus de SMS.
Je venais la voir.

J'ai pris dans le coffre le bouquet de tulipes. Je tenais, à chaque fois que je venais, à lui amener des fleurs. Une manière de lui rendre hommage, de lui dire combien j'avais été heureux avec elle. Il y aurait sans doute un jour une autre relation, mais celle-là resterait en moi, unique, comme celle qui suivrait.
Si la tombe était fleurie, c'était en partie grâce à moi.
J'ai rempli l'un des vases des fleurs, et je me suis figé pour me souvenir de tout ce qui avait été.
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Histoire de JamesB

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Commentaires du récit : En route vers elle

Le 24/05/2023 - 17:34 par OlgaT
Belle histoire, qui finit tragiquement!

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